Familles nobles gabéricoises
Un article de GrandTerrier.
1 Introduction et démarche
Le présent article rassemble les informations relatives aux familles des principaux lieux nobles d'Ergué-Gabéric, rangées chronologiquement du 13e siècle à la Révolution. Les manoirs occupés sont Lezergué, Kergonan, Kerfors, Pennarun, Kernaou, Mezanlez et Le Cleuyou Seules les familles établies à Ergué-Gabéric pendant au moins deux générations ont été étudiées. Sont exclues également les familles nobles d'Elliant comme les Tréanna, Tromelin, Kervastard et Lopriac, bien que donatrices de la chapelle voisine de Kerdévot. |
Les sources et références utilisées sont indiquées, ainsi qu'une liste généalogique indentée. Les armoiries de chaque lignée noble sont illustrées par leurs blasonnements respectifs, à savoir leurs descriptions textuelles incluant des codes couleurs spéciaux Autres lectures : |
2 Cabellic / de Lezergué (13e-14e siècles)
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Dans un acte de 1302 on lit « la même donation que fit en son temps le chevalier Rouault de Lezergué », Lezergué ayant dans un premier temps été transcrit en Lusuzguen. Par ailleurs on évoque l'existence d'un croisé Gossuin, déclaré avant 1309, dont le patronyme Cabiliau serait proche de Cabellic. Ce qui pourrait expliquer l'adoption de la croix potencée comme blason. Car il est indéniable que les armes des Cabellic de Lezergué font référence directe à la royauté latine de Jérusalem ainsi qu’à l’Ordre du Saint Sépulcre. En 1334 on trouve un Guillaume de Lezergué, témoin dans un acte de fondation de rente à Beuzec-Cap-Sizun. Sources, références :
Les générations Cabellic / Lezergué : 1e génération : - Yves Cabellic, "Yvo bono vite", év. de Quimper de 1267 à 1280. - Le chevalier Rouault de Lezergué ou Lusuzguen 2e génération : - Le croisé Gossuin Cabiliau, avant 1309 3e génération : - Guillaume de Lezergué, 1334 |
3 De Provost (Pennarun, 15e siècle)
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Les sources mentionnant les Provost de Pennarun :
Les générations Provost de Pennarun : - Huon de Provost (1426) - Conan de Provost ├ └> Jehan de Provost (1456, ADLA B 2013) ├ └> Jehan de Provost, archer en brigandine (1481) x Louise de Kergoat en Ploemeur. ├ └> Charles Provost, Sr de Penanran (1536, 1540, 1544) |
4 De Liziart (Kergonan, 15e-16e siècles)
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En 1426 Raoul Liziart, sieur de Kergonan, est cité à la Réformation Les sources mentionnant les Liziart de Kergonan :
Les générations Liziart de Kergonan : Raoul de Liziart (Réformation des fouages, 1426) ├ └> Loys de Liziart (Aveu de Tréséguidy de 1458) ├ └> François de Liziart (Montre de Corn., 1481 ; Aveu, 1540) x Marguerite de Lanros ├ └> Jehan Liziart (Montre de Cornouailles, 1562) |
5 De Kerfors (15e-16e siècles)
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En 1543, Charles de Kerfors rendit un aveu Les sources mentionnant les membres de la famille Kerfors :
Les générations Kerfors : Canevet de Kerfors (1481) ├ └> Charles de Kerfors (1536) ├ └> Pierre de Kerfors (ADLA, B 2012/4, 1539) ├ └> Jean de Kerfors (1580) |
6 De Coëtanezre (Lezergué, 15e-16e siècles)
| La branche des Coetanezre tombe dans la famille Autret en 1552, suite au mariage de Marie de Coetanezre et de Jean Autret.
Les sources mentionnant les Coëtnanezre de Lezergué :
Les générations Coetanezre de Lezergué : Jean de Coetanezre (acte pour Lesergué en 1497, † après 1512) x avec Catherine de Lescuz (décédée en 1500) ├ └> Jean de Coetanezre, seigneur des Salles (décédé en 1537) x avec Amice de la Palue ├ ├> Charles de Coetanezre └> Marie de Coetanezre, dame de Lezergué († après 1548) x en 1532 avec Jean Autret de Lezoualc'h et de Kervéguen |
7 De Kersulgar (Mezanlez, Kernaou, 15e-17e siècles)
| Les sources mentionnant les Kersulgar de Mezanlez :
Les générations Kersulgar : Détenteurs de Mezanlez : Alain de Kersulgar (1426) x Jeanne de Mezanlez └> Yvon de Kersulgar, seigneur de Mez-en-Lez x 1448 Beatrix de Kervezaout └> Jean de Kersulgar, sr de Mesanlez x Jeanne de Kergoff └> Alain de Kersulgar, sr de Mesanles (1525, 1557) x Marie Botigneau └> Jean de Kersulgar, sr de Mezanlez x 1616 Marie de Kerourfil └> Alain de Kersulgar, sr de Mezanlez (1636) x Claude de Moellien └> François de Kersulgar, sieur de Mezanlez (1638, 1668) x Marie Billoart, dame de Mezanlez Détenteurs de Kernaou : Henry II de Kersulgar └> Charles de Kersulgar, (1540, 1536, 1562) └> Louis de Kersulgar, seigneur de Kernaou (1580) x Marie Saludenn └> René de Kersulgar, écuyer, seigneur de Kernaou x 1624 Marie Autret, fille de René Autret |
8 Autret (Lezergué, 16e-17e siècles)
| Après le décès sans postérité de Guy Autret, le manoir de Lezergué deviendra la propriété de son petit cousin, Guy de Charmoys.
Les sources mentionnant les Autret de Lezergué :
Les générations Autret de Lezergué : Jean Autret, seigneur de Lezoualc'h et de Kervéguen x avec Marie de Coëtanezre, dame de Lezergué et des Salles ├ └> René Autret, s. de Lezoualc'h et de Lezergué († en 1595) x avec Jeanne Le Vestle ├ ├> Claude Autret, seigneur de Lezoualc'h et de Lezergué ├ x Françoise de Scliçzon ├ └> Yves Autret (†1665) x 1618 Marie du Menez (†1661) ├ : └> Marguerite Autret (†1675) x 1638 Silvestre Charmoys ├ : └> Guy de Charmoys (1645-1689) ├ : ├ x 1596 avec Gillette du Plessis, dame de Missirien ├ ├ ├ └> Guy Autret, s. de Missirien et de Lezergué (1599-1660) ├ x avec Blanche de Lohéac ├ x avec Françoise Le Borgne └> François Autret, seigneur de Kerveguen et de Kerstrat └> Nicolas Autret (†1637), sieur de Kerlan La mère de Guy Autret, Gilette du Plessis, dame de Missirien, est également une descendante d'une Marie de Coëtanezre : Lorans du Plessis, seigneur de Kerminihy et de Missirien x avec Marie de Coëtanezre ├ └> Jacques du Plessis, s. de Kerminihy et de Missirien x avec Barbe deToulalan ├ └> Gillette du Plessis, dame de Missirien x 1596 Claude Autret, seigneur de Lezoualc'h et de Lezergué ├ └> Guy Autret, s. de Missirien et de Lezergué (1599-1660) |
9 Rozerc'h (Pennarun, 16e-17e siècles)
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En 1661, le manoir de Pennarun fait l'objet probablement par les Rozerc'h (ou leurs héritiers) d'une première reconstruction, conformément à la plaque commémorative toujours visible : « EN LANNEE 1661 BATIE LA PREMIERE FOIS REBATIE EN L'ANNEE 1763 ». Les sources disponibles sur les Rozerc'h sont :
Les générations Rozerc'h de Pennarun : Jean Rozerc'h, sieur de Penanrun (1594) ├ └> Augustin Rozerc'h, seigneur de Penanrun (1618-1620) ├ └> ? |
10 Rubiern (Le Cleuziou, 16e-17e siècles)
| En 1572 Guillaume Rubiern père et fils comparurent à la Revue qui se fit à Quimper pour le Ban et arrière ban en qualité d'arquebusiers à pied d'après un document de 1742.
En 1618, Guillaume Rubiern, sieur du Cleuziou et de Kermorvan, est donateur de la chapelle St-Yves de la cathédrale de Quimper (Source : R.F. Le Men). En 1620 Anne Rubiern, fille de Guillaume dit le Vieux, transfert son héritage du Cleuziou à Louis de Kermorial son curateur. Guillaume Rubiern sieur de Kermorvan, neveu d'Anne, est désigné également comme source d'héritage. Les sources disponibles sur les Rubiern sont :
Les générations Rubiern du Cleuziou : - Louis Rubiern, sieur de Cleuziou (1562) - Guillaume Rubiern, sieur de Cleuziou (1566, 1572) x Françoise de Dremiec ├ ├> Guillaume Rubiern, sieur de Cleuziou (1572, 1618) ├ ├ ├ └> Guillaume Rubiern, sieur de Kermorvan (1620) ├ └> Anne Rubiern, héritière du Cleuziou (1620) x Pierre de Kermorial |
11 De Kermorial (Le Cleuziou, 17e siècle)
| En 1666, déclaration par Françoise de Kermorial, fille de Pierre, épouse de Sébastien Le Gubaer, avocat en la cour.
En 1614-1640 : l'évêque de Quimper mentionne les propriétaires du Cleuziou comme les héritiers de Françoise de Kermorial. Les sources disponibles sur les Kermorial sont :
Les générations Kermorial du Cleuziou : Louis de Kermorial (1620) ├ └> Pierre de Kermorial (1620) x Anne Runbiern, héritière du Cleuziou (1620) ├ ├> Anne de Kermorial (1644) └> Françoise de Kermorial (1666) x Sébastien Le Gubaer |
12 Le Gubaer (Le Cleuziou, 17e-18e siècles)
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En 1762, alors que le Cleuziou est propriété des Tinténiac , Josephe-Suzanne Billoart, la veuve de Alain-Corentin-Ambroise Le Gubaer, est mentionnée comme détentrice d'une rente annuelle pour la métairie de Kerempensal. Les sources disponibles sur les Gubaer sont :
Les générations Gubaer du Cleuziou : Sebastien Le Gubaer, sieur de Keraval (1666) x Françoise de Kermorial ├ ├> Vincent Le Gubaer (1694) ├ └> Rolland Le Gubaer (1694) x Marie-Corentine Prouhet ├ └> Allain Le Gubaer († 1742) |
13 De Geslin (Pennarun, 17e-18e siècles)
| La famille Gélin devra quitter Pennarun en 1792 avant la vente aux enchères du manoir comme Bien National à René Jean le Pétillon.
Sources, références :
Les générations Gélin de Pennarun : François de Geslin de Bourgogne (1645-1706) x 1666 Françoise Collet (1646-1672) └> Christophe de Geslin de Kersalvator (1671-) x 1666 Marie Marguerite de Glemarec (-1678) └> Jean Baptiste de Geslin (Seigneur de Pennarun en 1641) x 1700 Jeanne Mauricette Harquin (-1714) ├ └> Charles Jean Alexandre Gélin (1708-) ├ x Marie Corentine du Trémic de Keraneizan ├ ├ ├ ├> Jean Marie de Geslin (1737-1786), lieut. de vaisseau ├ ├ x Malouine (ou Maclovie) Josephe Breil de Nevet ├ ├ ├ ├ ├ ├> Marie Gilonne de Geslin ├ ├ ├> Marie-Louise de Geslin ├ ├ ├> Céleste-Maclovie de Geslin ├ ├ ├> Rosalie-Jacquette de Geslin ├ ├ └> Marie-Hyacinthe de Geslin (1768-1832), chouan ├ ├ x Thérèse Breart de Boisanger (1759-1830) ├ └> Urbain Marie de Geslin (1743-) ├ └> Gilles Fr. Geslin (s. de Pennarun, gd commissaire, 1713-) x 1768 Magdeleine Henry de Bohal, veuve de Poulpiquet |
14 De La Marche (Kerfors, Lezergué, 17e-18e siècle)
| Sources, références :
Les générations La Marche de Kerfors et Lezergué : Guillaume de La Marche, seigneur de Bodriec x Thébaude de La Bouëxière (mère : Isabelle de Kerfors) └> Yves de La Marche, écuyer, seigneur de Kerfors x Marie de Kersaintgilly └> Yves de La Marche, lieutenant de présidial, s. de Kerfors x 1643 Urbaine de Thibaux ├> Allain de La Marche, sieur de Kerfors └> Jan de La Marche, sieur de Kerfors (+1683-84) x 1652 Jeanne Frollo, dame de Traonelorn ├ ├ > Louis-René de La Marche, seigneur de Kerfors ├ x 1686 Marie-Rose de Tréouret de Kerstrat (+1709) ├ ├ ├ └> Franç.-Louis de La Marche (°1691, +1738), s. de L. ├ x 1715 Marie-Anne de Botmeur (+1762) ├ ├ ├ ├> François-Louis de La Marche (°1720, +1794) ├ ├ x Françoise-Félicité de Bourigau du Pe d'Orvault ├ ├ ├ ├ ├ ├> François Louis Armand (°1747, +1774) ├ ├ ├ x Marie Marguerite Henry de la Ryolais ├ ├ ├> Fidèle Marie Félicitée de La Marche (°1748) ├ ├ ├> Joseph-Louis-R.-M. de La Marche (°1750) ├ ├ ├ x Dlle de Boisvin de la Guadeloupe ├ ├ ├> Joseph-Hyacinthe de La Marche (°1751) ├ ├ ├> Marie Françoise Félicité de La Marche (°1753) ├ ├ ├> Joseph Louis de La Marche (°1755) ├ ├ └> Jean Marie de La Marche (°1756) ├ ├> Jean-Fr. de La Marche, év. du Léon (1729-1806) ├ └> 3 soeurs dont ép. Rocher du Quengo, └ > Olivier de La Marche |
15 De Tinteniac (Cleuyou, 18e siècle)
| Son fils ainé Hyacinthe se marie avec une demoiselle de Kersauson et aura 7 enfants. Son fils cadet Vincent, maréchal de camp dans l'armée des chouans, prit la tête d'une division après la tentative de débarquement des émigrés à Quiberon en 1795.
Réputé émigré à la Révolution, son nom et son qualificatif d'émigré sont mentionnés sur les documents d'estimation du manoir et des ventes des métairies et du manoir ; son prénom de François-Hyacinthe apparait sur l'acte d'adjudication du moulin du Cleuyou. En savoir plus :
Les générations Tinteniac, les détenteurs attestés du Cleuyou étant *1* et *2* : Joseph-Hyacinthe de Tinteniac (1655-1733) x Louise-Ursule Allain (1673-1709) ├ ├> François-Hyacinthe de Tinteniac I (1701-1737) ├ x Marie-Rose de Tréouret ├ ├ ├ └> *2* François-Hyacinthe de Tinteniac II (1726-1794) ├ x 1747 Antoinette-Françoise de Kersulguen ├ ├> Anne Josèphe de Tinteniac (1749-1812 à Londres) ├ ├ x 1772 Guillaume Bonaventure BREIL du RAYS ├ ├> Hyacinthe-Joseph-Jacques de Tinteniac (1753-) ├ ├ x 1775 Marie Yvonne Séverine de Kersauson ├ └> Vincent de Tinteniac, dit le "loup blanc" (1756--1795) └> *1* Vincent-François de Tinteniac (1710-1760) |
16 Annotations et commentaires
- Le domaine du Cleuziou, situé à l'origine en partie excentrée de Lanniron, puis d'Ergué-Armel, sera officiellement rattaché à Ergué-Gabéric en 1791 : cf Article « 1791 - Rattachement à Ergué-Gabéric de Kerampensal, Cleuyou et Kerelan ». [Ref.↑]
- Codes couleurs utilisés en héraldique : D'argent = blanc - D'or = jaune - De gueules = rouge - D'azur = bleu - De sable = noir - De sinople = vert. [Ref.↑]
- La représentation des écus a été réalisée au travers de fichiers scalaires d'extension svg par le logiciel opensource Inscape, à l'instar du projet "Blasons" de Wikipedia. [Ref.↑]
- Réformation, s.f. - A. du domaine royal : opérations de réformation lancées en Bretagne en 1537 par François Ier et en 1660 par Colbert. Il s'agit de vérifier l'ensemble des déclarations de propriété (les aveux) des sujets du roi, depuis le paysan ou roturier relevant directement du domaine royal jusqu'au puissant seigneur. Les commissaires de la Cour des Comptes de Bretagne siégeant à Nantes, chargés de défendre les intérêts du Domaine Royal, vont vérifier le contenu des aveux fournis pour l'occasion, en le rapprochant des actes similaires produits antérieurement : validité du titre de propriété, montant de la chefrente en nature et/ou argent versée annuellement au roi, droits attachés à la propriété (justice, ...). Source : histoiresdeserieb.free.fr.
B. des fouages : contrôle permettant de vérifier qui est bien "Noble". Par exemple la Réformation des fouages en Bretagne en 1426 où les nobles doivent prouver leur noblesse, titre leur permettant d'échapper à l'impôt des fouages. Source : Wikipedia. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4] - Montre, s.f. : revue militaire de la noblesse. Tous les nobles doivent y participer, munis de l’équipement en rapport avec leur fortune. Les ordonnances du duché de Bretagne spécifient minutieusement l’armement de chaque noble en fonction du revenu déclaré. Organisation maintenue après le rattachement du duché de Bretagne au royaume de France. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 5,0 5,1 5,2 5,3]
- Brigandine, s.f. : cuirasse légère, composée de lames d’acier larges de deux à trois doigts, assemblées transversalement et clouées sur un cuir de cerf bien apprêté ; la flexibilité de cette sorte d’armure la rendait commode pour les gens de trait, tels que les archers et les arbalétriers. Armure composée de lames articulées, placées à recouvrement, liées entre elles par des rivets dont on voit les têtes ; cette armure, très employée au XVe siècle, était celle de l'archer à cheval des compagnies d'ordonnance, et souvent celle du gentilhomme qui ne pouvait se procurer une armure de plates constituées de plaques d'acier (L'Haridon, Catalogue du Musée d'artillerie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 6,0 6,1]
- Aveu, s.m. : déclaration écrite fournie par le vassal à son suzerain lorsqu’il entre en possession d’un fief, à l'occasion d'un achat, d'une succession ou rachat. L’aveu est accompagné d’un dénombrement ou minu décrivant en détail les biens composant le fief. La description fourni dans l'aveu indique le détail des terres ou tenues possédées par le vassal : le village dans lequel se situe la tenue, le nom du fermier exploitant le domaine congéable, le montant de la rente annuelle (cens, chefrente, francfief) due par le fermier composée généralement de mesures de grains, d'un certain nombre de bêtes (chapons, moutons) et d'une somme d'argent, les autres devoirs attachées à la tenue : corvées, obligation de cuire au four seigneurial et de moudre son grain au moulin seigneurial, la superficie des terres froides et chaudes de la tenue. Source : histoiresdeserieb.free.fr. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 7,0 7,1 7,2 7,3 7,4]
- Les armes de Liziart sont positionnées à tort sur le tympan de la chapelle dans le livret consacré à Kerdévot 1989, page 42-43. Voir l'étude sur les blasons élliantais : « La maîtresse-vitre de la chapelle de Kerdévot ». [Ref.↑]
- Enfeu, s.m. : ancien substantif déverbal de enfouir. Niche à fond plat, pratiquée dans un édifice religieux et destinée à recevoir un sarcophage, un tombeau ou la représentation d'une scène funéraire. Avant la Révolution française, les seigneurs du pays étaient enterrés par droit d'enfeu dans un sépulcre de ce genre. Source : Trésors de la Langue Française. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Greslier, s.m. : cor de chasse en héraldique. Sorte de cornet ou de trompette (dict. Godefroy 1880). Ancien français graile ou grele, ainsi dit parce qu'allongé, grêle (Littré). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 10,0 10,1 10,2]
- La Tête de Maure est la pièce la plus héraldique des attributs humains, c’est une des plus anciennes. Elle remonte en effet aux croisades. À cette époque tout Croisé ayant remporté une victoire sur un infidèle avait le droit d’ajouter cette tête à ses armoiries. [Ref.↑]
- Régaires, s.m.pl. : administration en charge du domaine temporel d'un évêque, propriétaire et seigneur, au même titre que l'aurait été n'importe quel noble propriétaire d'un fief avec justice. Le plus souvent, ils provenaient de donations anciennes faites au cours des âges par des féodaux, qui souhaitant sans doute s'attirer des grâces divines ou se faire pardonner leurs péchés, avaient doté l'église de quelques fiefs avec les revenus en dépendant. Source : amisduturnegouet sur free.fr [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
Thème de l'article : Informations généalogiques sur les familles d'Ergué-Gabéric. Date de création : avril 2007 Dernière modification : 18.01.2015 Avancement : [Développé] |