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Familles Cabellic, Coatanezre et Autret

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Catégorie : Personnalités
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1927, dessin de Louis Le Guennec
1927, dessin de Louis Le Guennec
L'article ci-dessous est écrit par Christian Cabellic et rassemble des infos généalogiques intéressantes sur les Cabellic, Coatanezre et Autret qui ont oeuvré à la fois en région quimpéroise, notamment à Lezergué, et dans le Cap-Sizun. Sans oublier pour certains les croisades très probablement.

Autres lectures : « Yves Cabellic, évêque de Quimper (1267-1279) » ¤ « 1267-1279 - Actes du cartulaire de l'église de Quimper relatifs à l'évêque Yvo Cabellic » ¤ « PEYRON Paul - Cartulaire de l'église de Quimper) » ¤ « JONES Michael & CHARON Philippe - Comptes du duché de Bretagne » ¤ 

[modifier] 1 Familles du Cap-Sizun

L’arrière grand père de mon arrière grand père, René Cabellic, est né à Beuzec Cap Sizun. Il s’est établi à Ploaré/Douarnenez en 1785. Il a servi dans la marine, puis, retraité demi-solde, a investi dans la pêche en acquérant des bateaux. Il a donné naissance à une lignée de marins jusqu’à mon père. (Je considère pour ma part ne pas avoir complètement rompu cette chaîne vouée à la mer et aux bateaux en devenant ingénieur des constructions navales).

Le site de Coatanezre en Ploaré m’est familier. Il est associé à mes bons souvenirs d’enfance car nous y passions souvent, mon frère et moi, pour rejoindre les Plomarc’h et la plage du Riz bordant la baie de Douarnenez. Le site de Coatanezre est maintenant principalement occupé par l’hôpital de Douarnenez (Coataner).

L’arrière grand père de mon ancêtre René précité, Estienne Cabellic, époux de Marie Quimper, résidait sur Esquibien entre Audierne et Pont Croix. Sa cousine Marguerite Cabellic tenait une grande maison dans Pont Croix, voisine de celle de Charles de Charmoy, seigneur des Aulnays et fermier des rentes et revenus de la chapelle de Lochrist. Tous deux tenaient leurs maisons en seigneurie de Ligence sous le seigneur marquis de Rosmadec. Nous étions à la fin des années 1600, époque à laquelle Lezergué était tenue d’héritage par Guy François de Charmoy et son épouse Bonne Prudence Raoul de la Guilbourgère. Guy François était le fils de Silvestre de Charmoy et de Marguerite Autret, qui était elle-même filleule de Guy Autret de Missirien par son frère (demi) Yves et son épouse Marguerite du Menez. Au décès de Guy François de Charmoy, les enfants (Jacques et Bonne Yvorée qui héritera de Lezergué) furent placés sous la tutelle d’Yves du Menez en Esquibien.

(Jean Henry), Le grand père d’Estienne Cabellic précité était contemporain de Guy Autret de Missirien ainsi que Messire Alain Cabellic prêtre de Beuzec Cap Sizun et desservant de la chapelle de Lochrist. En 1632 Henry Cabellic était procureur de la fabrique de Lochrist.

En ces mêmes temps, Jean de Rospiec, en qualité de seigneur de Quenechbeuzec [1], fit reconnaître ses prééminences et droits sur la chapelle comme successeur des Saint Alouarn. L’acte notarié dressé à cet effet informe que le seigneur chapelain de Lochrist était alors François de Visdelou, évêque de Madaure et coadjuteur de Cornouaille. François de Visdelou était beau frère de Marie de Lohéac, sœur de Blanche de Lohéac, épouse de Guy Autret de Missirien. Alain Cabellic est signataire de l’acte après François de Visdelou et Jean de Rospiec. L’acte fut dressé par les notaires Luc Moysan et Tanguy Quimper de Pont Croix.

Guy Autret avait un cousin Nicolas, officier de Marine, fils de François Autret seigneur de Kerveguen et de Kerstrat en Ergué Gabéric. Nicolas fut tué lors de l’opération militaire menée aux iles de Provence en 1637. En 1630, Nicolas et son épouse Louise Provost fondent une rente à la chapelle de Lochrist. Cette rente est acquittée par Guillaume Cabellic sur les revenus du village de Gouletquer en Poullan.

 
Lavoirs de Coataner (Ploaré)
Lavoirs de Coataner (Ploaré)

Les Cabellic firent partie des notabilités en Pont Croix. A la charnière des années 1500 et 1600, Onneau Cabellic est aussi prêtre à Pont Croix.

Tout au long des années 1500, sur trois générations, les Cabellic et les Moellien tiennent en seigneurie de ligence la terre de Kerorgan sur Beuzec Cap Sizun, voisine de Quenechbeuzec [1] aux issues de Pont Croix. Cette terre, relevant du fief de Kerharo, passera successivement de la maison de Kerharo à celles des Tyvarlen et des Ploeuc.

Les Cabellic étaient fermiers du moulin de Kerharo et de son distroit. Ils se partageaient aussi des terres sur Esquibien avec les du Menez et les le Bihan.

En 1524, Kerorgan est tenue par Hervé Cabellic et Alain de Moellien. La sœur de Alain, Jeanne, est l’épouse de Jucquel Autret de Lezoualc’h, grand père de Jean Autret qui épousera en 1532, Marie de Coatanezre, héritière de Lezergué. Jean qui précède fut l’arrière grand père de Guy Autret de Missirien.

Les Cabellic paraissent avoir succédé à Kerorgan aux Le Dymanac’h. Ils possèdent sur cette terre la grande maison et ses dépendances encore appelées : Ty an Dymanac’h.

Les Moellien, quant à eux, étaient déjà possesseurs de Kervillou, terre bordant Kerorgan. En 1448, Conan de Moellien, grand oncle de Alain précité, fit un contrat d’échange avec Nouel de Kernivynen [2] et son épouse Meance de Lescuz. Les deux époux échangent leurs terres en Beuzec Cap Sizun contre celles de Conan de Moellien en Plomodiern, paroisse berceau des Lescuz. Il est très probable que les terres sur Beuzec Cap Sizun dont il s’agit soient relatives à Kerorgan.

[modifier] 2 Région quimpéroise

Lezergué (Louis Le Guennec, 1921)
Lezergué (Louis Le Guennec, 1921)

Les Kernivynen [2] (cités ci-dessus, de Beuzec) tenaient Kermelin [3] en Ergué Gabéric ainsi que d’autres biens dont Quillihuec dont une partie sera cédée en héritage à Jean de Coatanezre seigneur des Salles et de Lezergué.

En 1426, Guillaume Cabellic réside sur Plouhinec à Kervennec jouxtant Lescongar, sur le chemin de Pont Croix. Les Dymanarc’h venaient d’hériter Lescongar des Keryniel. Kervennec et Lescongar relevaient du fief de Rohan.

En ce début des années 1400, Troheir en Kerfeunteun et Kerorgan sont réunies dans la maison des Juch de Pratanroux .

Dans la première moitié des années 1300, les Troheir résidaient principalement rue obscure à Quimper. Nous retrouvons Geoffroy de Troheir entouré de Drocone de Troheir, de son frère Guy, de sa sœur Théophanie, de son fils Jehan et de sa belle fille Eléonore petite nièce de l’évêque Yves Cabellic [4] [5] de Lezergué. Au nombre des familiers des Troheir nous pouvons compter les deux frères Olivier et Yves de Conc, fils de Blanche de Conc et neveux de l’évêque Yves précité [4] [5], (et oncles d’Eléonore) ; Hervé de Keraudierne, Hervé de Kerhascoet, Nicolas de Kerharo curé de Mesgloagen à Quimper, les Guengat, les Saint Alouarn (dont Daniel et Agnès de Conc, d’où Guillaume de Saint Alouarn), Les Kernivynen [2], les de La Rue Neuve, Robert prêtre de Ploaré, etc…

Dans son testament, enregistré en 1349, Eléonore exprime sa volonté de reposer auprès de son oncle Olivier de Conc dans la chapelle Saint Nicolas de la cathédrale Saint Corentin.

L’archidiacre de Poher, Olivier de Conc, fut inhumé en 1328 dans cette chapelle dont il avait fondé la chapellenie. La chapelle Saint Nicolas (actuellement Saint Frédéric) est située dans le collatéral nord du chœur de la cathédrale. Cette partie de l’édifice fut bâtie sous l’épiscopat de Yves Cabellic de Lezergué [4] [5]. La chapelle reçut la sépulture du prélat après sa mort en cours d'été 1279. Elle devint alors chapelle de famille pour les Lezergué-Conc. Yves de Conc y fut inhumé en 1323 ainsi que Hervé dont Yves fut le tuteur. Olivier de Conc fut reçu chanoine au chapitre de Quimper sous l’épiscopat de son oncle Yves [4] [5]; comme Even de la Forest [5] qui deviendra successeur de ce prélat. Olivier de Conc possédait un domaine à Poulhaou aux issues de Quimper en Kerfeunteun. Olivier transmit ce domaine à Guillaume de Saint Alouarn et Pierre Guezennec. Le financement d’une partie des fondations faites pour les obits de la parenté inhumée dans la chapelle Saint Nicolas ainsi que pour l’entretien de la chapelle, fut tiré des revenus de Poulhaou.

 

Nous retrouvons en ces mêmes temps Guillaume de Lezergué (Lusuzguen). En 1334 Il fut témoin dans un acte de fondation de rente faite par Daniel Guillaume Drocone de Pont Croix et son épouse Lucie sur les revenus de son domaine voisin de celui de Clarice de Kermeur en Beuzec Cap Sizun aux issues de Pont Croix. La fondation de rente était faite pour le service de l’obit de l’archidiacre de Cornouaille Caznevet du Minven.

En 1338, Henry de Kermeur, en présence de Maître Caznevet de Coatanezre, fonde une rente pour l’obit de Guilderch qui fut veuve de Daniel de Conc (Cabellic), sur les revenus de Kergaezlez et de Kerguir [6] [7] en Ergué.

Guillaume de Coatanezre, écuyer, résidait alors en son château de Ploaré Il était prévôt droiturier de la prévôté de l’Ile Tristan (Saint Tutouarne) située à l’entrée de la rivière de Pouldavid, ancienne possession des évêques de Quimper et alors cédée à l’abbaye de Landevennec.

Daniel de Conc (Cabellic) fils de Gradlon et son épouse Guilderch possédaient Kergadona en Kerfeunten, terre voisine de celle de Turmorch acquise par Yves de Conc. Dans la première moitié des années 1200, Kergadona appartint au chevalier Amelin puis fut comprise dans l’héritage de ses fils, le chevalier Guillaume et ses deux frères Eudes et Pierre. En 1227 ils firent une démarche auprès de l’évêque Renaud [5] pour lui demander de lever les gages que leur père défunt avait contractés sur cette terre auprès de prêteurs juifs, sans doute pour financer sa participation à la croisade de 1217 en compagnie de Hervé de Léon et de Morvan du Fou. Renaud accepta de désintéresser les prêteurs en contrepartie d’obligations de rentes en miel et de soutien des intérêts féodaux de l’évêque et de ses successeurs [5]. En 1309 Daniel et Guilderch fondent une rente sur les revenus de Kergadona au bénéfice du clerc Geoffroy Hervé Even. Cette rente continuera d’être servie pour son obit.

En 1302, Yves de Conc, chanoine au Chapitre, agissant par délégation directe de l’évêque Alain Rivelen [5] et en accord avec le Chapitre, prononce la décision de donation à Geoffroy Hervé Even et à perpétuité au profit de ses héritiers ou ayant droits, du moulin de Pont Even et de tous les avantages objets de la même donation que fit en son temps le chevalier Rouault de Lezergué (Lusuzguen) à Even de la Forest et à son église. En contrepartie de cette donation, Geoffroy s’engage à verser des rentes annuelles tant à l’évêque qu’au Chapitre, sur les produits retirés des biens reçus. Cette obligation se perpétuant en toute sa force pour les héritiers de Geoffroy. Geoffroy doit garantir cette obligation sur les revenus de sa terre de Kerlaezron en Ergué [8]. Une partie des sommes perçues était destinée à la célébration de l’obit de l’évêque Even de La Forest [5]. Le moulin de Pont Even était situé sur le Jet. Les dépendances et les terres associées étaient bordées par le confluent de l’Odet et du Jet et s’étendaient jusqu’aux issues de Kerguir (Kervir) en Ergué Gabéric [6] [7].

[modifier] 3 Les croisades (13e siècle)

Rouault de Lezergué dut sans doute présenter un faible écart d’âge avec l’évêque Yves Cabellic [4] [5]. Il fut contemporain de la croisade de 1270.

Les armes des Cabellic de Lezergué font référence directe à la royauté latine de Jérusalem ainsi qu’à l’Ordre du Saint Sépulcre. Les archives anciennes de cet ordre [9] livrent les noms des premiers chevaliers armés sur le Saint Sépulcre à Jérusalem, au nombre desquels figure avant 1309 un certain Gossuin Cab(i)li(au) [9].

Le très petit nombre de titulaires de cette époque, les graphies fautives et le rapprochement avec les armes portées par les Cabellic nous conduisent à penser, sans pourtant rien en conclure, que Gossuin Cab(i)li(au) pourrait être en fait un Cabellic de Lezergué et que nous pourrions peut-être le placer entre Rouault et Guillaume que nous avons cités.

 
Blason Lezergué-Cabellic : "De gueule à la croix potencée d'argent cantonnée de quatre croisettes de même"
Blason Lezergué-Cabellic : "De gueule à la croix potencée d'argent cantonnée de quatre croisettes de même"

[modifier] 4 Sources, Annotations

Les précisions avancées dans cette note puisent leurs sources, pour les époques anciennes, sur l’étude minutieuse des travaux de recherche de différents historiens reconnus de l’histoire locale, des fonds d’archives de la cour des comptes, de celui des familles Conen de Saint Luc et de La Marche (série J aux archives du Finistère) et du Cartulaire de l’Eglise de Quimper.

  1. Le lieu dit de Quenic Beuzec est indiqué comme détenant un manoir dans des relevés de naissances ou de décès. Il est situé à 2.0 km au nord est de Pont Croix, juste en face de Kerhonten. Quand je me suis rendu sur place j'ai rencontré les propriétaires actuels d'une maison correspondant sans doute à une dépendance qui m'ont indiqué que toutes les terres aux alentours y compris le manoir et ses dépendances appartenaient à un notaire de Trémaria, et le manoir et ses dépendances et terres était tenu par des métayers (hypothèse très probable à la vue de la succession des personnes qui y ont habités), mais pas su remonter plus loin. Mes autres infos sur http://jose.chapalain.free.fr/pageprin69.htm
    ~[JoséChapalain] [Ref.↑ 1,0 1,1]
  2. Sources et citations pour les Kernivynen
    • Jehan de K. cité comme témoin dans l’acte relatif au testament de Jehan de Troheir (l’époux d’Eléonore de ma note) en 1350. : Cartulaire de l’Eglise de Quimper
    • Geoffroy de K. (pour ses métayers) noble, au manoir de Kermelin, exempts : Réformation des fouages 1426 pour Ergué Gabéric
    • Nouël de K. époux de Méance de Lescuz qui fait échange avec Conan de Moellien en 1448 (Archives Finistère fond Conen de Saint Luc)
    • Hervé de K., écuyer, aveu pour Kermelin en 1458 (Archives Chambre des Comptes Nantes, pour paroisse Ergué Gabéric - B2012)
    • Catherine de K. fille de Hervé précité et son époux Jean de Penmorvan, aveu pour Kermelin en 1482 (Archives Chambre des Comptes Nantes, pour paroisse Ergué Gabéric – B2012)
    • Marie de K. épouse de Guillaume Liziart de Trohanet (Langolen) pour 1492 au nécrologue des Cordeliers de Quimper. ( Bulletin SADF 1888 – J. TREVEDY)
      ~[ChCabellic] [Ref.↑ 2,0 2,1 2,2]
  3. Kerveil ou Kermelin, anciennement Kerammelin. Jean de Tréanna le tient pour sa femme Jeanne de Penmorvan. Le manoir est cité à la suite de l’aveu pour le manoir de Tréanna du 17 mai 1540 (ADLA, B 1235/4, fol. VIII). Source : “Réformation de 1536, Jean de Tréanna sieur de Kermelin, site www.tudchentil.net, article de Norbert Bernard” 1536 - Réformation des personnes et des terres en Ergué-Gabéric.
    ~[JCognard] [Ref.↑]
  4. Yves CABELLIC était évêque de Cornouaille de 1267 à 1279, année de sa mort, et était surnommé "Yvo Bone Vite". Sa sépulture repose dans la chapelle St-Nicolas (aujourd'hui St-Frédéric) de la cathédrale St-Corentin. Sa famille, résidant à Lezergué en Ergué-Gabéric, portait en guise d'armoiries une croix de Jérusalem, signe d'une noblesse prestigieuse qui fréquenta les croisades. Godefroy de Bouillon avait presque le même blason, une "croix potencée cantonnée de quatre croisettes de même", mais avec des couleurs différentes.
    ~[JCognard] [Ref.↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4]
  5. Liste des évêques de Cornouaille du 13e siècle :
    • 1193-1218 : Guillaume
    • 1218-1245 : Rainaud, protégé et chancelier du comte Pierre Mauclerc.
    • 1245-1261 : Hervé de Landeleau
    • 1262-1267 : Guy de Plounévez
    • 1267-1279 : Yves Cabellic le Lezergué en Ergué-Gabéric
    • Guillaume de Locmaria, archidiacre de Poher, élu par le chapitre en 1280 ; son élection ayant été contestée et soumise à Rome, il mourut dans l'intervalle.
    • 1283-1290 : Even de la Forest, chanoine de Cornouaille, nommé par le pape le 14 mai 1283.
    • 1290-1320 : Alain Rivelen, dit Morel, de Riec

    ~[JCognard] [Ref.↑ 5,0 5,1 5,2 5,3 5,4 5,5 5,6 5,7 5,8 5,9]
  6. Kervir (Kerguir) : quartier situé actuellement sur Quimper, en bordure de l’Odet, zone de l’Hypodrôme. Était-il situé auparavant sur la paroisse d’Ergué-Gabéric ou Ergué-Armel ? Ce n'est pas le cas à la veille de la Révolution, car rattaché à la paroisse étendue de Lanniron (cf carte de JP Péron).
    ~[JCognard] [Ref.↑ 6,0 6,1]
  7. Pour Kerguir, une lecture du document de Réformation des fouages pour Ergué Gabéric en 1536 pourrait donner un lien avec le manoir de la Salleverte : "Jeanne de Kerguir, demoiselle, Dame des Salles Glaz". Norbert Bernard lit par contre "Jeanne de Kerguz" => 1536 - Réformation des personnes et des terres en Ergué-Gabéric
    ~[ChCabellic] [Ref.↑ 7,0 7,1]
  8. Kerlaeron est situé en Ergué-Armel, au sud du quartier de l'Eau-Blanche, non loin du confluent de l'Odet et du Jet.
    ~[JCognard] [Ref.↑]
  9. Mes hypothèses avancées sur le rapprochement Cabiliau/Cabellic sont déduites de l’ouvrage du comte Couret « Notice historique sur l’Ordre du Saint Sépulcre de Jérusalem Depuis son origine jusqu’à nos jours : 1099 – 1905 – Deuxième édition, revue et augmentée – Paris – Bureau des Œuvres d’Orient 20, rue du Regard 6ème Arr. Ed 1909 » Bibliothèque de Troye.
    Dans son ouvrage, le comte Couret cite O’Kelly de Galways « Mémoire sur l’Ordre du Saint Sépulcre de Jérusalem » qui rapporte, au nombre des premiers chevaliers armés sur le Saint Sépulcre :
    Le comte de Holstein-Schawenborg en 1197, Jean VI de Heusden en 1276, Jean X d’Arkel vers 1279, Guillaume de Mombeck (peut être Molenbeck) et Gossuin Cabiliau, tous deux avant 1309 ; le capitaine ‘Bernard' Jacquemont de la tige des barons 'de Bernard de Fauconval de Deuken' en Belgique, principalement Bruxelles. La famille des 'Bernard de la Hesbaye' (actuellement 'de Bernard de Fauconval-de Deuken') semblent avoir la même origine. Ce ne fut que lorsque les 'Bernard du Tournaisis' devinrent seigneurs d'Esquelmes, qu'ils adoptèrent les armoiries de cette seigneurie (l'épée accompagnée de 2 molettes d’éperons) d’ou le troisième nom: 'de Deuken'. Les armoiries primitives de la branche d'Hesbaye sont : "De sable à la croix potencée d'or accompagnée de 4 croisettes du même" qui sont identiques aux armoiries de Jérusalem, sauf les émaux. Lien: http://home.scarlet.be/heraldus/Bernard%20(St-S).html (4) Pour l’Histoire: en 1375 donc, le capitaine ‘Bernard', de prénom Jacquemont, fut l’un des premiers chevaliers armés sur le Saint Sépulcre qui prit pour armes la croix de Jérusalem d’or sur champ de sable. Les armoiries des 'de Bernard de Fauconval de Deuken' sont encore actuellement "De gueule à la croix potencée d'argent cantonnée de quatre croisettes de même » et non pas quatre petite croix simples. Rappelons que Godefroy de Bouillon avait presque le même blason, une "croix potencée cantonnée de quatre croisettes de même", mais avec des couleurs différentes.
    Je n’ai pas encore pu consulter le livre de O’Kelly de Galways pour remonter la filière qui pourrait éventuellement nous conduire aux documents sources.
    Nous constatons la présence forte de représentants de maisons de Flandre / Brabant. Il est aussi intéressant de noter que Riedstap communique dans son armorial le blason de la famille Van Gils du Brabant qui porte en chef à dextre sur son écu composé, la croix de Jérusalem d’argent sur champ de gueules c'est-à-dire des armes identiques à celles des Cabellic/Lezergué. Je n’ai pas engagé de recherches à ce jour sur ce sujet.
    Je pense (compte tenu des dates) que Gossuin pourrait être un représentant de la génération comprise entre celles de Rouault et Guillaume…
    ~[ChCabellic] et [G de Bernard]. [Ref.↑ 9,0 9,1]


Thème de l'article : Histoire de familles(s) gabéricoise(s)

Date de création : mai 2007    Dernière modification : 16.03.2018    Avancement : Image:Bullgreen.gif [Fignolé]