Les de La Marche, nobles de Kerfort et de Lezergué, 17e-18e siècles
Un article de GrandTerrier.
[modifier] 1 Quartiers nobles
La famille de La Marche avait pour blason : « de gueules au chef d'argent », et comme devise « Marche droit ». Dans le « Nobiliaire et armorial de Bretagne de Potier de Courcy, cette famille de Cornouaille est décrite ainsi :
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Les armoiries sont présentes sur un vitrail latéral de Kerdévot, avec celles des Cabellic. |
[modifier] 2 Arbre Généalogique
Les générations de La Marche de Kerfors et Lezergué : Guillaume de La Marche, seigneur de Bodriec x Thébaude de La Bouëxière (mère : Isabelle de Kerfors) └> Yves de La Marche, écuyer, seigneur de Kerfors x Marie de Kersaintgilly └> Yves de La Marche, lieutenant de présidial, s. de Kerfors x 1643 Urbaine de Thibaux ├> Allain de La Marche, sieur de Kerfors └> Jan de La Marche, sieur de Kerfors (+1683-84) x 1652 Jeanne Frollo, dame de Traonelorn ├ ├ > Louis-René de La Marche, seigneur de Kerfors ├ x 1686 Marie-Rose de Tréouret de Kerstrat (+1709) ├ ├ ├ └> Franç.-Louis de La Marche (°1691, +1738), s. de L. ├ x 1715 Marie-Anne de Botmeur (+1762) ├ ├ ├ ├> François-Louis de La Marche (°1720, +1794) ├ ├ x Françoise-Félicité de Bourigau du Pe d'Orvault ├ ├ ├ ├ ├ ├> François Louis Armand (°1747, +1774) ├ ├ ├ x Marie Marguerite Henry de la Ryolais ├ ├ ├> Fidèle Marie Félicitée de La Marche (°1748) ├ ├ ├> Joseph-Louis-R.-M. de La Marche (°1750) ├ ├ ├ x Dlle de Boisvin de la Guadeloupe ├ ├ ├> Joseph-Hyacinthe de La Marche (°1751) ├ ├ ├> Marie Françoise Félicité de La Marche (°1753) ├ ├ ├> Joseph Louis de La Marche (°1755) ├ ├ └> Jean Marie de La Marche (°1756) ├ ├> Jean-Fr. de La Marche, év. du Léon (1729-1806) ├ └> 3 soeurs dont ép. Rocher du Quengo, └ > Olivier de La Marche |
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[modifier] 3 Biographies
Yves de La Marche est seigneur de Kerfors au 17e siècle. Il est lieutenant du présidial de Quimper de 1643 à 1652. Son fils Jan se lie d'amitié avec le Père Alexandre qui lui rendit souvent visite et en fit un portait dans ses poèmes : « Mais marchons vers cette chapelle.
La Marche, prends ton alemelle Le petit-fils d'Yves (le père du précédent), François-Louis, marié en 1715 avec Marie-Anne de Botmeur, est le premier seigneur de Lezergué, par héritage de sa mère de Tréouret. Décédé à 47 ans, il laissera sa veuve, la dame de La Marche, gérer ses biens gabéricois depuis son hôtel rue Kéréon à Quimper. Son fils Jean-François, baptisé le 4 juillet 1729 dans l'église paroissiale, entre, après une brève carrière militaire, dans les ordres ecclésiastiques. Il est nommé en 1772 évêque de Léon où il est surnommé « Eskop ar patates » pour sa contribution à la vulgarisation de la culture de la pomme de terres. Opposé à la Constitution civile du clergé, il doit s'exiler à Londres jusqu'à sa mort en 1806. François-Louis, frère de Jean-François, comte de La Marche, après avoir été page des petites écuries du roi, est lieutenant des maréchaux de France. Il entreprend la rénovation du château de Lezergué qui est achevée vers 1771-1772. Les pierres du manoir ancestral en ruine de Kerfors sont utilisées. | François Louis Armand, fils aîné de François Louis, décède le 10/02/1774 au château de Lezergué. Il est inhumé dans le chœur de l'église paroissiale.
À la Révolution François-Louis et son fils cadet Joseph-Louis-René, officier des dragons, sont considérés comme émigrés. Le premier s'exile à Jersey où il est inhumé en 1794. Le fils, ayant été « lieutenant en premier » au régiment de Guadeloupe, se réfugie aux Antilles, sur l'île Grande-Terre de la Guadeloupe. Leurs biens propres sont mis sous séquestre, et les convenants vendus aux enchères comme biens nationaux. En 1803 ils sont tous les deux amnistiés avec une main-levée de séquestre. En 1808 des créanciers guadeloupéens de Joseph-Louis obtiennent l'expropriation et la vente du château de Lezergué. Joseph-Hyacinthe, le dernier fils de François-Louis, est filleul d'un autre gentilhomme d'Ergué-Gabéric, François Hyacinthe de Tinteniac du château du Cleuyou. Contrairement à son père, frère, et parrain, il n'est pas mentionné comme émigré. Il demeurera à Quimper et conservera des propriétés sur Ergué-Gabéric après la Révolution. Notamment le moulin de Kerfors vendu par les domaines nationaux à un acquéreur qui s'est avéré non solvable. |
[modifier] 4 Annotations
- L’ordre de Saint-Lazare de Jérusalem, ou ordre des hospitaliers de Saint-Lazare de Jérusalem, est un ordre hospitalier fondé à Jérusalem aux XIe ou XIIe siècle pour accueillir les pèlerins atteints de la lèpre. Au XIIe siècle, l'ordre se transforma à nouveau et devint alors un ordre religieux à la fois de chevaliers et d'hospitaliers, cette fois-ci soumis au pape. Au XVe siècle, l'ordre est devenu chapitral et indépendant. Puis vers le début XVIIe, il se transforme en une société nobiliaire et militaire privilégiée, attaché au roi, et demeurera tel jusqu'à la Révolution Française. Supprimé par cette Révolution, il ressuscita sous la Restauration, le titre de protecteur de l’ordre étant alors donné à Louis XVIII. [Ref.↑]
- Alemelle, s.f. : ancienne monnaie d'argent qui valait dix sous et quelques deniers. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
Thème de l'article : Informations généalogiques sur les familles d'Ergué-Gabéric. Date de création : Février 2012 Dernière modification : 3.06.2021 Avancement : |
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