1680 - Papier terrier et dénombrement du manoir noble de Penanrun - GrandTerrier

1680 - Papier terrier et dénombrement du manoir noble de Penanrun

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Voici les pages extraites du registre papier terrier <ref name="Terrier">{{K-Terrier}}</ref> de la Chambre des Comptes de Nantes concernant le domaine de Penanrun détenu par les familles Glémarec, seigneurs de Trévaras, et Geslin, seigneurs de Bourgogne. Voici les pages extraites du registre papier terrier <ref name="Terrier">{{K-Terrier}}</ref> de la Chambre des Comptes de Nantes concernant le domaine de Penanrun détenu par les familles Glémarec, seigneurs de Trévaras, et Geslin, seigneurs de Bourgogne.
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-Autres lectures : {{Tpg|1680 - Papier terrier et réformation du domaine royal à la chambre des comptes de Nantes}}{{Tpg|Le manoir de Pennarun}}{{Tpg2|:Category:Pennarun|Archives de Pennarun}}{{Tpg|1540 - Adveu de Penanrun extraict de l'inventaire de Kempercorentin}}{{Tpg|Les Geslin, seigneurs de Pennarun aux 17 et 18e siècles}}{{Tpg|1731 - Aveu au Roy de l'écuyer Jean-Baptiste Geslin pour le manoir de Penanrun}}{{Tpg|1752 - Aveu au Roy de messire Gilles-François Geslin pour le manoir de Penanreun}}+Autres lectures : {{Tpg|1680 - Papier terrier et réformation du domaine royal à la chambre des comptes de Nantes}}{{Tpg|Le manoir de Pennarun}}{{Tpg2|:Category:Pennarun|Archives de Pennarun}}{{Tpg|1540 - Adveu de Penanrun extraict de l'inventaire de Kempercorentin}}{{Tpg|Les Geslin, seigneurs de Pennarun aux 17 et 18e siècles}}{{Tpg|1731 - Aveu au Roy de l'écuyer Jean-Baptiste Geslin pour le manoir de Penanrun}}{{Tpg|1752 - Aveu au Roy de messire Gilles-François Geslin pour le manoir de Penanreun}}{{Tpg|1698 - Mises aux écrous des frères Geslin de Pennarun}}
==Présentation== ==Présentation==
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* les Geslin du manoir de Bourgogne à Lantic près de Saint-Brieuc, à savoir François Geslin et son fils Jan (alias Jean-Baptiste). * les Geslin du manoir de Bourgogne à Lantic près de Saint-Brieuc, à savoir François Geslin et son fils Jan (alias Jean-Baptiste).
-Il s'agit de la succession d'Alain Glémarec, époux de Françoise Rozerc'h qui détenait également le manoir de La Forêt en Kerfeunteurn. Quant aux Geslin, par alliance aux Glémarec, ils vont prendre la suite des propriétaires de Pennarun, le fils Jean-Baptiste, mineur en 1680, s'y installera, ainsi que les 3 générations suivantes :+Il s'agit de la succession d'Alain Glémarec, époux de Françoise Rozerc'h qui détenait également le manoir de La Forêt en Kerfeunteurn. Quant aux Geslin, par alliance aux Glémarec, ils vont prendre la suite des propriétaires de Pennarun, le fils Jean-Baptiste, mineur en 1680, s'y installera.
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-Les prééminences des seigneurs de Pennarun dans l'église paroissiale sont les mêmes en 1680 que ceux transcrits dans les actes de 1731 et 1752 : « <i>eux tombes armoyées des armes de la dite seigneurie de Penanrun, l'une au pied du maistre autel, et l'autre au plus bas bout à bout, avec un escabeau accoudoires sur la dite tombe inférieure</i> ».+Ce dernier est connu pour avoir avec son demi-frère Christophe pris à partie un dénommé Marolles St-James, et toux deux mis aux écrous. les 3 générations suivantes des Geslin vont occuper le manoir de Pennarun jusqu'à la Révolution et l'insurrection des Chouans (cf arbre ci-contre).
-Grande rabine ... et "Caront ar cosquer" ...+En 1680 les prééminences des seigneurs de Pennarun dans l'église paroissiale sont les mêmes que celles transcrites dans les actes de 1731 et 1752 : « <i>eux tombes armoyées des armes de la dite seigneurie de Penanrun, l'une au pied du maistre autel, et l'autre au plus bas bout à bout, avec un escabeau accoudoires sur la dite tombe inférieure</i> ».
-Les nombreux villages ...+Une des caractéristiques de Pennarun est d'être situé dans le bourg d'Ergué-Gabéric, et de ce fait la formule consacrée est « <i>Le manoir de Penanrun duquel despand tout le bourg d"Ergué Gaberic</i> ». L'église, le cimetière, les placitres, et toutes les maisons, terres, courtils, bois de haute futaie sont rattachés au domaine noble. On notera aussi « <i>la grande rabine <ref name="Rabine">{{K-Rabine}}</ref> conduisant du dit manoir de Penanrun au dit bourg d'Ergué, et à l'occidant en partye sur chemin nommé Caront ar cosquer</i> ». Ce dernier "Cozquer", le vieux village en breton, marque sans doute les restes d'un ancien bourg médiéval.
 + 
 +La propriété noble de Pennarun inclut aussi de très nombreuses « <i>tenues</i> », réparties sur le territoire de la paroisse et données en gérance en « <i>domaine congéable</i> », c'est-à-dire sans cession du foncier et possibilité pour le seigneur propriétaire de congédier les tenanciers au terme du bail annuel.
 + 
 +Les villages concernés sont : Boden (dit Boden Bridiry), Guilly Bihan, Querhelou, Tréodet, Parc Tudal, Loqueltaz, Parc Quellennec, Lehec, Squividan, Becarmenez, Quermorvan, Parc Bedan, Pennaneach.
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<big>C'est à sçavoir</big> <big>C'est à sçavoir</big>
-Le manoir de Penanrun duquel despand tout le bourg d"Ergué Gaberic, tousse de boys de hautes futaÿe, rabines <ref name="Rabine">{{K-Rabine}}</ref>, issües <ref name="Issues">{{K-Issues}}</ref>, largesses, preminances et apartenances, droit de lever la coustume audict bourg et jours a festes et pardon de la dite paroisse, les dites preminances consistantes en deux tombes armoyées des armes de la dite seigneurie de Penanrun, l'une au pied du maistre autel, et l'autre au plus bas bout à bout, avec un escabeau <ref name="Escabeau">{{K-Escabeau}}</ref> accoudoires sur la dite tombe inférieure,+Le manoir de Penanrun duquel despand tout le bourg d"Ergué Gaberic, touffe de boys de hautes futaÿe, rabines <ref name="Rabine">{{K-Rabine}}</ref>, issües <ref name="Issues">{{K-Issues}}</ref>, largesses, preminances et apartenances, droit de lever la coustume audict bourg et jours a festes et pardon de la dite paroisse, les dites preminances consistantes en deux tombes armoyées des armes de la dite seigneurie de Penanrun, l'une au pied du maistre autel, et l'autre au plus bas bout à bout, avec un escabeau <ref name="Escabeau">{{K-Escabeau}}</ref> accoudoires sur la dite tombe inférieure,
Le dit manoir et terres et despandances, tenu et proffité par Hervé Querucant pour en payer la somme annuelle, à chacque jour Le dit manoir et terres et despandances, tenu et proffité par Hervé Querucant pour en payer la somme annuelle, à chacque jour
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<big><u>Folio 210</u></big> <big><u>Folio 210</u></big>
{{Citation}} {{Citation}}
-terme de Saint Michel en septambre la somme de deux cent vingt cinq livres, contenant soubz maison, cour, coulombier, jardin, ayre, verger et soubz une grande tousse de boys de haute fustaye qui entoure les dictes maisons, un journal <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref> et quart de terre chaude <ref name="TerresChaudes">{{K-TerresChaudes}}</ref> et huict journeaux <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref> et demiy et terre froide <ref name="TerresFroides">{{K-TerresFroides}}</ref> avec autres terres chaudes <ref name="TerresChaudes">{{K-TerresChaudes}}</ref> contenant le nombre de dix neuf journaux <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref> et trois cordes <ref name="Corde">{{K-Corde}}</ref>, et soubz terre froide <ref name="TerresFroides">{{K-TerresFroides}}</ref> trante huict journaux <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref> et trois quarts compris les deux placistre du bourg d'Ergué Gaberic l'un scitué à l'orian du cimetiere apellé leurguer huelaff et l'autre à l'occidant du dit cimetière de l'église paroissialle du dit Ergué Gaberic apellé leurguer iselaff, avec rabines <ref name="Rabine">{{K-Rabine}}</ref> dudict manoir,+terme de Saint Michel en septambre la somme de deux cent vingt cinq livres, contenant soubz maison, cour, coulombier, jardin, ayre, verger et soubz une grande touffe de boys de haute fustaye qui entoure les dictes maisons, un journal <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref> et quart de terre chaude <ref name="TerresChaudes">{{K-TerresChaudes}}</ref> et huict journeaux <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref> et demiy et terre froide <ref name="TerresFroides">{{K-TerresFroides}}</ref> avec autres terres chaudes <ref name="TerresChaudes">{{K-TerresChaudes}}</ref> contenant le nombre de dix neuf journaux <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref> et trois cordes <ref name="Corde">{{K-Corde}}</ref>, et soubz terre froide <ref name="TerresFroides">{{K-TerresFroides}}</ref> trante huict journaux <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref> et trois quarts compris les deux placistre du bourg d'Ergué Gaberic l'un scitué à l'orian du cimetiere apellé leurguer huelaff et l'autre à l'occidant du dit cimetière de l'église paroissialle du dit Ergué Gaberic apellé leurguer iselaff, avec rabines <ref name="Rabine">{{K-Rabine}}</ref> dudict manoir,
Laquelle esglise paroissiale et son cimetière contient un huictiesme et seziesme de journal <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref>, et soubz taillis et touches de haute fustaÿe y adjacant vingt journaux <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref>, et huictiesme de journal <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref>, auquels ... cy dessus et compris le moulin dudit manoir de Penanrun avec sa prée et autres despandances, profité à titre de ... par Jan Lanouan pour en payer par an de ... audit jour de St Michel la somme de cent vingt livres, et quinze dodouzaines d'anguilles, Laquelle esglise paroissiale et son cimetière contient un huictiesme et seziesme de journal <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref>, et soubz taillis et touches de haute fustaÿe y adjacant vingt journaux <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref>, et huictiesme de journal <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref>, auquels ... cy dessus et compris le moulin dudit manoir de Penanrun avec sa prée et autres despandances, profité à titre de ... par Jan Lanouan pour en payer par an de ... audit jour de St Michel la somme de cent vingt livres, et quinze dodouzaines d'anguilles,
-Et sont touttes les dictes terres contigües sur la séparation du chemin d'Elliant à Quimper, et les rabines de Pananrun conduisantes à l'esglize paroissiale du dit Ergué Gaberic, donnant à l'oriant sur le bourg, au midy sur la rivière de Jet, d'occidant sur les terres du village du+Et sont touttes les dictes terres contigües sur la séparation du chemin d'Elliant à Quimper, et les rabines <ref name="Rabine">{{K-Rabine}}</ref> de Pananrun conduisantes à l'esglize paroissiale du dit Ergué Gaberic, donnant à l'oriant sur le bourg, au midy sur la rivière de Jet, d'occidant sur les terres du village du
<hr> <hr>
Melenec et du nord sur les terres du village du Boden, et sur le chemin et rabines <ref name="Rabine">{{K-Rabine}}</ref> dudit Boden au dit bourg. Melenec et du nord sur les terres du village du Boden, et sur le chemin et rabines <ref name="Rabine">{{K-Rabine}}</ref> dudit Boden au dit bourg.
-Un estage ref name="Estage">{{K-Estage}}</ref> et lieu noble estant au dit bourg d'Ergué Gaberic tenu au dit titre de domaine congéable <ref name="DomaineCongéable">{{K-DomaineCongéable}}</ref> soubz les dicts advoûanst par Yvon Balboux pour en payer de rente la somme de huict livres quatorze sols en argeant et deux chapons <ref name="Chapon">{{K-Chapon}}</ref>, contenant le dit estage soubz maison, ayre, courtils <ref name="Courtil">{{K-Courtil}}</ref> et jardins un demy journal <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref> de terre, et soubz terre chaude <ref name="TerresChaudes">{{K-TerresChaudes}}</ref> seize cordes <ref name="Corde">{{K-Corde}}</ref>, et la part et afferant du dit Balboux de la dite issüe <ref name="Issues">{{K-Issues}}</ref> cy-devant speciffiée nommée Menez Ergué,+Un estage <ref name="Estage">{{K-Estage}}</ref> et lieu noble estant au dit bourg d'Ergué Gaberic tenu au dit titre de domaine congéable <ref name="DomaineCongéable">{{K-DomaineCongéable}}</ref> soubz les dicts advoûanst par Yvon Balboux pour en payer de rente la somme de huict livres quatorze sols en argeant et deux chapons <ref name="Chapon">{{K-Chapon}}</ref>, contenant le dit estage soubz maison, ayre, courtils <ref name="Courtil">{{K-Courtil}}</ref> et jardins un demy journal <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref> de terre, et soubz terre chaude <ref name="TerresChaudes">{{K-TerresChaudes}}</ref> seize cordes <ref name="Corde">{{K-Corde}}</ref>, et la part et afferant du dit Balboux de la dite issüe <ref name="Issues">{{K-Issues}}</ref> cy-devant speciffiée nommée Menez Ergué,
Une autres tenüe noble aux issuïes <ref name="Issues">{{K-Issues}}</ref> du dict bourg paroissial d'Ergué Gaberic à Peller huelaff proffité soubz les dicts advoüants par Guenollé Goyec au dit titre de domaine congéable <ref name="DomaineCongéable">{{K-DomaineCongéable}}</ref> pour en payer à chacque terme de St Michel de rente foncière et convenancière <ref name="Convenant">{{K-Convenant}}</ref> la somme de cent livres en argeant avec les corvées et droit de champart <ref name="Champart">{{K-Champart}}</ref>, contenant le dit lieu et estage <ref name="Estage">{{K-Estage}}</ref> soubz maison avec placistre, pourpris et issües à fembroy <ref name="Framboy">{{K-Framboy}}</ref>, un journal de terre, et soubz ces terres chaudes <ref name="TerresChaudes">{{K-TerresChaudes}}</ref> sept journaux <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref> et demy, et huictiesme et seziesme de journal <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref>, et soubz terre froide <ref name="TerresFroides">{{K-TerresFroides}}</ref> deux journaux <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref> et demy non compris ma part et afferant du dit Le Goyec auxdictes montagnes nommées Menez Ergué, et Monez Pontriou ou parcou cy indivis aux Guy Berrou et Bartelemy Le Poupon. Une autres tenüe noble aux issuïes <ref name="Issues">{{K-Issues}}</ref> du dict bourg paroissial d'Ergué Gaberic à Peller huelaff proffité soubz les dicts advoüants par Guenollé Goyec au dit titre de domaine congéable <ref name="DomaineCongéable">{{K-DomaineCongéable}}</ref> pour en payer à chacque terme de St Michel de rente foncière et convenancière <ref name="Convenant">{{K-Convenant}}</ref> la somme de cent livres en argeant avec les corvées et droit de champart <ref name="Champart">{{K-Champart}}</ref>, contenant le dit lieu et estage <ref name="Estage">{{K-Estage}}</ref> soubz maison avec placistre, pourpris et issües à fembroy <ref name="Framboy">{{K-Framboy}}</ref>, un journal de terre, et soubz ces terres chaudes <ref name="TerresChaudes">{{K-TerresChaudes}}</ref> sept journaux <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref> et demy, et huictiesme et seziesme de journal <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref>, et soubz terre froide <ref name="TerresFroides">{{K-TerresFroides}}</ref> deux journaux <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref> et demy non compris ma part et afferant du dit Le Goyec auxdictes montagnes nommées Menez Ergué, et Monez Pontriou ou parcou cy indivis aux Guy Berrou et Bartelemy Le Poupon.
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<big>Parc Bedan</big> <big>Parc Bedan</big>
-Le Pard Bedan ...+Le Parc Bedan ...
<big>Penaneach</big> <big>Penaneach</big>

Version du 5 août ~ eost 2017 à 08:06

Catégorie : Archives    
Site : GrandTerrier

Statut de l'article :
  Image:Bullorange.gif [Développé]
§ E.D.F.

En 1660 Colbert lance la réformation du domaine royal en Bretagne, c'est-à-dire la vérification des aveux [1] et déclarations de propriété des sujets du roi, depuis le paysan jusqu'aux seigneurs locaux.

Voici les pages extraites du registre papier terrier [2] de la Chambre des Comptes de Nantes concernant le domaine de Penanrun détenu par les familles Glémarec, seigneurs de Trévaras, et Geslin, seigneurs de Bourgogne.

Autres lectures : « 1680 - Papier terrier et réformation du domaine royal à la chambre des comptes de Nantes » ¤ « Le manoir de Pennarun » ¤ « Archives de Pennarun » ¤ « 1540 - Adveu de Penanrun extraict de l'inventaire de Kempercorentin » ¤ « Les Geslin, seigneurs de Pennarun aux 17 et 18e siècles » ¤ « 1731 - Aveu au Roy de l'écuyer Jean-Baptiste Geslin pour le manoir de Penanrun » ¤ « 1752 - Aveu au Roy de messire Gilles-François Geslin pour le manoir de Penanreun » ¤ « 1698 - Mises aux écrous des frères Geslin de Pennarun » ¤ 

Présentation

Les originaux sont conservés aux Archives Départementales de Nantes ou siégeait la cour des comptes chargée de vérifier les déclarations. La transcription ci-incluse est la copie complète des Archives Nationales à Paris sous la côte P//1689 : « quatrième volume du papier terrier [2] de Quimpercorantin ».

Les trois familles se déclarant propriétaires du manoir de Penarun, les « advouants », sont :

  • les Glemarec du manoir de la Forest à Kerfeunteun, en l’occurrence Pierre François Glémarec «  », et ses sœurs Marguerite (épouse Geslin) et Louise (épouse Guéguan).
  • Jan Hyacinthe Guegan, du manoir de Querulut en Plobanalec.
  • les Geslin du manoir de Bourgogne à Lantic près de Saint-Brieuc, à savoir François Geslin et son fils Jan (alias Jean-Baptiste).

Il s'agit de la succession d'Alain Glémarec, époux de Françoise Rozerc'h qui détenait également le manoir de La Forêt en Kerfeunteurn. Quant aux Geslin, par alliance aux Glémarec, ils vont prendre la suite des propriétaires de Pennarun, le fils Jean-Baptiste, mineur en 1680, s'y installera.

 François de Geslin de Bourgogne (1645-1706)
  x 1666 Françoise Collet (1646-1672)
  └> Christophe de Geslin de Kersalvator (1671-)
  x 1666 Marie Marguerite de Glemarec (-1678)
  └> Jean Baptiste de Geslin (Seigneur de Pennarun en 1641)
    x 1700 Jeanne Mauricette Harquin (-1714)
    ├
    └> Charles Jean Alexandre Gélin (1708-)
    ├   x Marie Corentine du Trémic de Keraneizan
    ├   ├
    ├   ├> Jean Marie de Geslin (1737-1786), lieut. de vaisseau
    ├   ├   x Malouine (ou Maclovie) Josephe Breil de Nevet
    ├   ├   ├
    ├   ├   ├> Marie Gilonne de Geslin 
    ├   ├   ├> Marie-Louise de Geslin 
    ├   ├   ├> Céleste-Maclovie de Geslin 
    ├   ├   ├> Rosalie-Jacquette de Geslin 
    ├   ├   └> Marie-Hyacinthe de Geslin (1768-1832), chouan
    ├   ├        x Thérèse  Breart de Boisanger (1759-1830)
    ├   └> Urbain Marie de Geslin (1743-)
    ├
    └> Gilles Fr. Geslin (s. de Pennarun, gd commissaire, 1713-)
        x 1768 Magdeleine Henry de Bohal, veuve de Poulpiquet
 

Ce dernier est connu pour avoir avec son demi-frère Christophe pris à partie un dénommé Marolles St-James, et toux deux mis aux écrous. les 3 générations suivantes des Geslin vont occuper le manoir de Pennarun jusqu'à la Révolution et l'insurrection des Chouans (cf arbre ci-contre).

En 1680 les prééminences des seigneurs de Pennarun dans l'église paroissiale sont les mêmes que celles transcrites dans les actes de 1731 et 1752 : « eux tombes armoyées des armes de la dite seigneurie de Penanrun, l'une au pied du maistre autel, et l'autre au plus bas bout à bout, avec un escabeau accoudoires sur la dite tombe inférieure ».

Une des caractéristiques de Pennarun est d'être situé dans le bourg d'Ergué-Gabéric, et de ce fait la formule consacrée est « Le manoir de Penanrun duquel despand tout le bourg d"Ergué Gaberic ». L'église, le cimetière, les placitres, et toutes les maisons, terres, courtils, bois de haute futaie sont rattachés au domaine noble. On notera aussi « la grande rabine [3] conduisant du dit manoir de Penanrun au dit bourg d'Ergué, et à l'occidant en partye sur chemin nommé Caront ar cosquer ». Ce dernier "Cozquer", le vieux village en breton, marque sans doute les restes d'un ancien bourg médiéval.

La propriété noble de Pennarun inclut aussi de très nombreuses « tenues », réparties sur le territoire de la paroisse et données en gérance en « domaine congéable », c'est-à-dire sans cession du foncier et possibilité pour le seigneur propriétaire de congédier les tenanciers au terme du bail annuel.

Les villages concernés sont : Boden (dit Boden Bridiry), Guilly Bihan, Querhelou, Tréodet, Parc Tudal, Loqueltaz, Parc Quellennec, Lehec, Squividan, Becarmenez, Quermorvan, Parc Bedan, Pennaneach.

Transcriptions

Les textes transcrits ci-dessous contiennent des paragraphes ( § ) non déployés. Vous pouvez les afficher en un seul clic : § Tout montrer/cacher

Folio 209

Déclaration et dénombrement du manoir, maison, terres et héritages, coullombier, moulin, droicts et préminances de la terre et manoir noble de Penanrun que noble homme mestre Pierre François Glemarec sieur de Trevaras baschelier en théologie de la faculté de Sorbonne, demeurant en la ville cloze de Quimpercorantin,

Escuyer François Geslin, sieur de Bourgogne, garde naturel de Jan Geslin son fils mineur de son mariage avec deffuncte dame Marguerite Glemarec, demeurant en son manoir de Bourgogne, paroisse de Lantic, evesché de Saint Brieuc,

Escuyer Jan Hyacinthe Guegan et dame Louise Glemarec sa compagne, sieur et dame de Querulut, demeurant en leur manoir de Querulut paroisse de Plobanalec,

Tiennent et possèdent prochement noblement au dit manoir de Penanrun, terres et lieux nobles en despandant, et terres à tenues roturières cy après speciffiées, scituées en la paroisse d'Ergué Gaberic evesché de Cornouaille soubz le Roy nostre sire soubz son domaine de Quimpercorantin aux charges et debvoires cy-après declarez,

Laquelle déclaration les dicts advouants fournissent ce ... au Roy devant Messire Guillaume Dondet chevalier seigneur de Pondrif conseiller du Roy au


parlement et maistre ordinaire en sa chambre des comptes de Bretagne, commissaire nommé par arrêt du Conseil d'estat et lettres patantes de sa Majesté données au camp ... ce dixième jour de mars mil six cent septante huict, pour la Refformation des domaines et justice du dit Quimpercorantin.

Et escuyer Charles Dondet, seigneur du Parc, conseiller du Roy ... du siège présidial [4] dudit Quimper pour satisfaire aux ordonnances de Messieurs les commissaires et aux assignations publicques données à la requestre de Monsieur le procureur du Roy du dit siège présidial [4] de Quimper, les dits héritages consistant,

C'est à sçavoir

Le manoir de Penanrun duquel despand tout le bourg d"Ergué Gaberic, touffe de boys de hautes futaÿe, rabines [3], issües [5], largesses, preminances et apartenances, droit de lever la coustume audict bourg et jours a festes et pardon de la dite paroisse, les dites preminances consistantes en deux tombes armoyées des armes de la dite seigneurie de Penanrun, l'une au pied du maistre autel, et l'autre au plus bas bout à bout, avec un escabeau [6] accoudoires sur la dite tombe inférieure,

Le dit manoir et terres et despandances, tenu et proffité par Hervé Querucant pour en payer la somme annuelle, à chacque jour

§ Folios 210 à 212

 

Folio 213

Robert Ricard et Janne Morel veuve de Jan Le Denual pour en payer de rente convenantière [15] à chacque dit jour et terme de St Michel le nombre de six combles [18] de fromant, six combles [18] de seigle, corvées et champart [16], contenant le dit village soubz maisons, issuës à fembroy [17], placistre et courtils [14] deux journeaux [7] trois quarts et huictiesme de journal [7], et soubz terre chaude [8] vingt cinq journeaux [7] et soubz terre froide [9] vingt quatre journeaux [7] et quart et trois cordes [10], donnant le dit village à l'oriant sur terre de Creachcongard ou Penhervan, de Quevaruois, et Queranhaméz, au midy sur terre du dit Queraruois, et sur une issuë [5] apellée Prat ha, et sur le grand chemin de Pon Audet, d'occidant sur la rivière d'Odet, et du nord en partÿe sur terre du village du Lehec, et en autre partÿe sur terre du village de Quersquividan, sur lequel lieu de Treaudet est du de chefrente [20] à sa majesté à chasque premier jour de jannvier cinq sols monnoie [21],

Parc Tudal

Parc tudal proffité par Guillaume l'Hodez pour en payer de rente douze sols, contenant le dit parc soubz terre chaude [8] trois quarts journal [7] et six cordes [10], donnant à l'oriant sur un parc nommé Parc poulguin du lieu du Quellenec braz, au midy sur parclan, proffité soubz les dits advoüants par Allain Le Cramec, d'occidant et nord sur chemin nommé Caront an hodez.

Loqueltaz


Dessus le lieu et village de Loqueltas scitué en la dite paroisse proffité au dict tictre de domaine congéable [12]est aussy deub de rente convenancière [15] auxdits advouänts par Allain Colliou et Catherine Le Bondet sa femme et consorts deux combles [18] fromant, deux combles [18] seigle, deux combles [18] advoine, corvées et droit de champart [16], le dit lieu contenant soubz maisons un quart et huictiesme de journal [7], soubz terre chaude [8] quinze journeaux [7] et trois quarts, et soubz terre froide [9] le nombre de trois journeaux [7] trois quarts, donnant le dit héritage à l'oriant sur terre du manoir de Queristin, et des villages de Queranruic et Queriou, au midy sur le grand chemin d'Elliant au dit Quimper, à l'occidant sur les terres du village de Quermoisan, et au nord sur terres du dict Quermoisan et Queristin,

Parc Quellennec

Dessus un parc nommé Parc quellennec, ou Parc lan aux issuës [5] du village de Pennaneach tenu et proffité au dit tictre de domaine congéable [12] soubz les dits advouänts par Allain Le Bromec et Jan Huitric, ... est deub l'an de rente convenancière [15] aussy à chasque dit jour de St Michel le nombre de deux razes [22] de seigle, et deux razes [22] de blé noir, contenant le dit parc soubz terre chaude [8] deux journeaux [7] et une corde [10], et donne d'oriant sur un parc apartenant à Jan Bolloré, du midy sur le placistre du village du Quellennec braz, d'occidant sur un petit chemin à charette nommé

§ Folios 214 à 217

Documents originaux

Lieu de conservation :

  • Archives Nationales, site de Paris.
  • Cote P//1689.
 

Usage, droit d'image :

  • Accès privé et restreint aux abonnés inscrits.
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  1. Aveu, s.m. : déclaration écrite fournie par le vassal à son suzerain lorsqu’il entre en possession d’un fief, à l'occasion d'un achat, d'une succession ou rachat. L’aveu est accompagné d’un dénombrement ou minu décrivant en détail les biens composant le fief. La description fourni dans l'aveu indique le détail des terres ou tenues possédées par le vassal : le village dans lequel se situe la tenue, le nom du fermier exploitant le domaine congéable, le montant de la rente annuelle (cens, chefrente, francfief) due par le fermier composée généralement de mesures de grains, d'un certain nombre de bêtes (chapons, moutons) et d'une somme d'argent, les autres devoirs attachées à la tenue : corvées, obligation de cuire au four seigneurial et de moudre son grain au moulin seigneurial, la superficie des terres froides et chaudes de la tenue. Source : histoiresdeserieb.free.fr. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
  2. Terrier, adj. : livre terrier, registre contenant la description des terres et censives dépendant d'un seigneur, qui devait en principe être renouvelé tous les vingt ou trente ans et dont l'existence fut supprimée par une loi de mars 1790 (TLFi). Ces papiers fixaient les limites des fiefs et des censives, les redevances dues, les services à rendre et les usages locaux. En 1678, un règlement de Colbert décida la constitution d'un papier terrier par les chambres de comptes régionales, dans le cadre d'une Réformation du domaine du roi. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 2,0 2,1]
  3. Rabine, s.f. : allée de grands arbres plantés sur l'avenue d'une maison de noblesse et de quelque monastère ; source : Dom Pelletier. Ce mot existe en breton avec la même prononciation ; source : dictionnaire gallo de cc-duguesclin. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5]
  4. Présidial, s.m. : tribunal de justice de l'Ancien Régime créé au XVIe siècle ; c'est en 1552 que le roi Henri II de France, désireux de renforcer son système judiciaire et de vendre de nouveaux offices, institue les présidiaux ; le présidial de Quimper-Corentin a été créé à cette date dans le ressort du parlement de Bretagne (Wikipedia). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 4,0 4,1]
  5. Issues, issue, s.f. : terre non cultivée d'un village servant à la circulation entre les habitations, les chemins et les champs ; les issues communes de villages pouvaient être utilisées par les plus pauvres pour faire "vaguer" leurs bestiaux ou ramasser du bois pour se chauffer. Lorsqu'un village est tenu en domaine congéable, les "issues et franchises" peuvent être incluses dans les aveux de déclaration des droits et rentes. Les inventaires et dénombrements contiennent également l'expression "aux issues" qui désigne l'éloignement par rapport au centre du village. Dans les descriptifs d'habitations, le terme "issues" désigne les portes et accès. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11 5,12 5,13 5,14 5,15 5,16 5,17]
  6. Escabeau, s.m. : siège de bois à trois ou quatre pieds, sans bras ni dossier ; source : dictionnaire de l'Académie. Le droit de banc près d'une tombe dans une église, noté généralement « escabeau avec accoudoir » est considéré comme une prééminence noble. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
  7. Journal, s.m. : ancienne mesure de superficie de terre, en usage encore dans certains départements et représentant ce qu'un attelage peut labourer dans une journée. Le journal est la principale unité de mesure utilisée dans les inventaires pour calculer les surfaces des champs cultivés. Dans la région quimpéroise un journal vaut 48,624 ares, à savoir 80 cordes, soit environ un demi-hectare. Pour les jardins et les courtils on utilise le terme de « journée à homme bêcheur » correspondant à un 8e de journal ou 6 ares. Les surfaces des prés se mesurent en « journée à faucheur » ou « à faucher » équivalente à 2 journaux de laboureur, soit presque un hectare. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 7,00 7,01 7,02 7,03 7,04 7,05 7,06 7,07 7,08 7,09 7,10 7,11 7,12 7,13 7,14 7,15 7,16 7,17 7,18 7,19 7,20 7,21 7,22 7,23 7,24 7,25 7,26 7,27 7,28 7,29 7,30 7,31 7,32 7,33 7,34 7,35 7,36 7,37 7,38 7,39 7,40 7,41 7,42 7,43 7,44 7,45 7,46 7,47 7,48 7,49 7,50 7,51 7,52 7,53 7,54 7,55 7,56 7,57 7,58 7,59 7,60 7,61 7,62 7,63]
  8. Terres chaudes, s.f.pl. : terres cultivables, par opposition aux terres froides ; exploitées en rotation triennale, soit blé noir, seigle, avoine (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 8,00 8,01 8,02 8,03 8,04 8,05 8,06 8,07 8,08 8,09 8,10 8,11 8,12 8,13 8,14 8,15 8,16 8,17]
  9. Terres froides, s.f.pl. : terres pauvres mises en culture de loin en loin parfois après un brulis, par opposition aux terres chaudes; les terres froides prennent le reste du temps la forme de landes qui servent de pâturage d'appoint, et fournissent divers végétaux utiles : bruyères et fougères pour la litière, ajoncs pour la nourriture des chevaux, genets pour la couverture de la toiture (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 9,00 9,01 9,02 9,03 9,04 9,05 9,06 9,07 9,08 9,09 9,10 9,11 9,12 9,13 9,14 9,15 9,16 9,17]
  10. Corde, cordée, s.f. : unité de mesure de superficie. Subdivision du journal. Le journal et la corde sont les principales unités de mesure utilisées pour calculer les surfaces dans les inventaires. Dans la région quimpéroise une corde vaut 0,6078 ares à 16 toises carrées. Il faut 80 cordes pour faire un journal. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 10,00 10,01 10,02 10,03 10,04 10,05 10,06 10,07 10,08 10,09 10,10 10,11 10,12 10,13 10,14 10,15 10,16 10,17 10,18 10,19 10,20 10,21]
  11. Estage, s.m. : habitation, demeure, bâtiment destiné à divers buts (Dictionnaire Godefroy 1880). Dans les documents d'aveux ou d'inventaire de succession, le terme désigne un corps de ferme et ses dépendances, et par extension est synonyme de tenue ou de convenant[Terme] [Lexique] [Ref.↑ 11,0 11,1 11,2 11,3 11,4]
  12. Domaine congéable, s.m. : mode de tenue le plus fréquent en Cornouaille et en Trégor au Moyen-Age pour la concession des terres. Ces dernières constituent le fonds et restent la propriété des seigneurs. Par contre les édifices sont concédés en propriété aux domaniers par le propriétaire foncier (généralement noble) qui peut, en fin de bail, congéer ou congédier les domaniers, en leur remboursant la valeur différentielle des édifices nouveaux ou améliorés. Cela comprend tout ce qui se trouve au dessus du roc nu, notamment les bâtiments, les arbres fruitiers, les fossés et talus, les moissons, les engrais. Ce régime qui ne sera pas supprimé à la Révolution malgré les doléances de certaines communes bretonnes, sera maintenu par l'assemblée constituante en 1791, supprimé en août 1792 et re-confirmé en 1797. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 12,00 12,01 12,02 12,03 12,04 12,05 12,06 12,07 12,08 12,09 12,10 12,11]
  13. Chapon, s.m. : jeune coq chatré. Source : Dictionnaire du Moyen Français. Utilisé comme moyen de paiement de rentes ou redevances. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 13,0 13,1 13,2 13,3 13,4 13,5 13,6 13,7]
  14. Courtil, curtil, s.m. : jardin potager. Du bas latin cohortile, dérivé de cohors (voir Cour). Jardin, cour, enclos (Dictionnaire de l'Académie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 14,0 14,1 14,2 14,3 14,4 14,5 14,6]
  15. Convenant, s.m. : qualifie un bail dans lequel le preneur acquiert la propriété des bâtiments qu'il a construits et des plantations qu'il a faites. Synonyme de bail à domaine congéable. Convenancier (ère), adj. : qui est relatif au bail à convenant ou congéable. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 15,0 15,1 15,2 15,3 15,4 15,5 15,6 15,7 15,8 15,9]
  16. Champart, s.m. : redevance seigneuriale, proportionnelle à la récolte. Droit féodal qu'a le seigneur de lever une partie de la récolte de ses tenanciers ; [¤source : Dictionnaire du Moyen Français].  [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 16,00 16,01 16,02 16,03 16,04 16,05 16,06 16,07 16,08 16,09 16,10]
  17. Framboy, fembroi, s.m. :débris végétaux pour fabriquer le fumier par le piétinement des bêtes ; la boue résultante était appelée le « framboy ». Le mot se disait au départ « fembroi » (latin fimarium, dérivé de fimum : fumier). Puis, par métathèse (déplace-ment du r), il est devenu « fremboi », puis « frembois ». Le lieu où se trouvait ce tas de fumier était généralement dénommé dans les actes la « cour à frambois » ou « pors à framboy ». [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 17,0 17,1]
  18. Comble, s.f. et adj. : mesure de capacité pour les grains, probablement la mine comble, c'est-à-dire 6 boisseaux ; source : Dictionnaire Godefroy 1880. En région quimpéroise le terme comble est plutôt donné comme équivalent d'un grand boisseau comble, par opposition à un simple boisseau ras. Soit précisément 67 litres pour le froment, 82 pour le seigle, et 80 pour l'avoine [¤source : Document GT de 1807]. La comble se distincte de la raze ; le terme est utilisé aussi comme adjectif pour préciser que la hauteur en son milieu dépasse le bord de récipient de mesure, par opposition à l'adjectif "rase". [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 18,00 18,01 18,02 18,03 18,04 18,05 18,06 18,07 18,08 18,09 18,10 18,11 18,12 18,13 18,14 18,15 18,16 18,17 18,18 18,19 18,20]
  19. Tournois, thournois, adj. : désigne la monnaie de l'Ancien Régime frappée en argent, un sol valant un vingtième de la livre tournois. Le sol est lui-même subdivisé en 12 deniers. La livre tournois fut d'abord utilisée avant le 13e siècle à l'abbaye de Saint-Martin de Tours où l'on frappait des deniers dits "tournois". Source : Wikipedia [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
  20. Chefrente, s.f. : rente perpétuelle payable en argent ou en nature au seigneur suzerain par le détenteur d'un héritage noble. La chefrente était en principe immuable (Yeurch, histoire-bretonne). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
  21. Monoie, Monnoye, adj : un sol monoie désigne une petite pièce de monnaie faite de billons, c'est-à-dire de cuivre, tenant un peu d'argent, mais plus ou moins, suivant les lieux (Encyclopédie Diderot). Existence de « livres monnoie » et de « deniers monnoye » à signaler également, en complément des livres tournois qui deviendront l'unique monnaie de compte en 1667. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
  22. Raze, s.f. et adj., variantes ras, raz, res, rez, rais, reis, reix, rays, rei, rey : mesure rase pour les choses sèches, remplie de façon que le contenu ne dépasse pas les bords et dont la capacité variait suivant les pays (Dictionnaire Godefroy). En Bretagne représente la 30e partie du tonneau de grain, à Concarneau contenait environ 47 litres, à Pont-L'Abbé et Quimper 50 litres (Dict. des poids et mesures de Doursther). Le terme est utilisé aussi comme adjectif pour préciser que la hauteur est en dessus du bord de récipient de mesure, par opposition à l'adjectif "comble". [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 22,0 22,1]
  23. Frostages, s.f.pl. : terres incultes, friches, terres vaines et vagues ou terres froides. En breton le terme existe : Fraost , ad. g. -où (en) friche, parfois clair, desserré, & brut, grossier (dictionnaire Favereau). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]


Thème de l'article : Etude et transcriptions d'actes anciens

Date de création : juillet 2017    Dernière modification : 5.08.2017    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]