1680 - Papier terrier et dénombrement du manoir noble de Penanrun
Un article de GrandTerrier.
|
En 1660 Colbert lance la réformation du domaine royal en Bretagne, c'est-à-dire la vérification des aveux Voici les pages extraites du registre papier terrier |
Autres lectures : « 1680 - Papier terrier et réformation du domaine royal à la chambre des comptes de Nantes » ¤ « Le manoir de Pennarun » ¤ « Archives de Pennarun » ¤ « 1540 - Adveu de Penanrun extraict de l'inventaire de Kempercorentin » ¤ « Les Geslin, seigneurs de Pennarun aux 17 et 18e siècles » ¤ « 1731 - Aveu au Roy de l'écuyer Jean-Baptiste Geslin pour le manoir de Penanrun » ¤ « 1752 - Aveu au Roy de messire Gilles-François Geslin pour le manoir de Penanreun » ¤ « 1698 - Mises aux écrous des frères Geslin de Pennarun » ¤
[modifier] Présentation
Les originaux sont conservés aux Archives Départementales de Nantes ou siégeait la cour des comptes chargée de vérifier les déclarations. La transcription ci-incluse est basée sur la copie complète des Archives Nationales à Paris sous la côte P//1689 : « quatrième volume du papier terrier Les trois familles se déclarant co-propriétaires du manoir de Penarun, les « advouants », sont :
Il s'agit de la succession d'Alain Glémarec, époux de Françoise Rozerc'h qui détenait également le manoir de La Forêt en Kerfeunteun : « de la succession de damoiselle Françoise Rozerc'h leur mère décédée en l'année mil six cents cinquante huict qui les avoit receuilly tant de la succession directe d'escuyer Vincent Rozerc'h son père vivant sieur de La Forest décédé il y a cinquante ans ». Le document mentionne également un deuxième écuyer Vincent Rozerc'h frère aîné d'un Augustin qui, du fait de l'absence d'héritier, ont de façon collatérale laissé à leur cousin l'héritage familial. Quant aux Geslin, par alliance aux Glémarec, ils vont prendre la suite des propriétaires de Pennarun, le fils Jean-Baptiste, mineur en 1680, s'y installera. Cela était la coutume pour les grandes familles nobles d'acquérir de nouveaux châteaux et manoirs et d'y expatrier l'un de ses enfants comme châtelain occupant. Jean-Baptiste Geslin est connu pour avoir avec son demi-frère Christophe pris à partie un dénommé Marolles St-James, et tous deux mis aux écrous. Les 3 générations suivantes des Geslin vont occuper le manoir de Pennarun jusqu'à la Révolution et l'insurrection des Chouans (cf arbre ci-contre). En 1680 les prééminences des seigneurs de Pennarun dans l'église paroissiale sont les mêmes que celles transcrites dans les actes de 1731 et 1752 : « deux tombes armoyées des armes de la dite seigneurie de Penanrun, l'une au pied du maistre autel, et l'autre au plus bas bout à bout, avec un escabeau accoudoires sur la dite tombe inférieure ». Une des caractéristiques de Pennarun est d'être situé dans le bourg d'Ergué-Gabéric, et de ce fait la formule consacrée est « Le manoir de Penanrun duquel despand tout le bourg d"Ergué Gaberic ». Mais en terme d"héritage le nombre de tenues du bourg dans le domaine de Pennarun est plus important en 1680 car « certaines portions de tenües audit bourg d'Ergué Gaberic donnée en eschange au dit deffunct sieur et dame de Trevaras par messire Guy Autret seigneur de Missirien », ce dernier étant le seigneur du domaine de Lezergué proche du bourg. |
François de Geslin de Bourgogne (1645-1706) x 1666 Françoise Collet (1646-1672) └> Christophe de Geslin de Kersalvator (1671-) x 1666 Marie Marguerite de Glemarec (-1678) └> Jean Baptiste de Geslin (Seigneur de Pennarun en 1641) x 1700 Jeanne Mauricette Harquin (-1714) ├ └> Charles Jean Alexandre Gélin (1708-) ├ x Marie Corentine du Trémic de Keraneizan ├ ├ ├ ├> Jean Marie de Geslin (1737-1786), lieut. de vaisseau ├ ├ x Malouine (ou Maclovie) Josephe Breil de Nevet ├ ├ ├ ├ ├ ├> Marie Gilonne de Geslin ├ ├ ├> Marie-Louise de Geslin ├ ├ ├> Céleste-Maclovie de Geslin ├ ├ ├> Rosalie-Jacquette de Geslin ├ ├ └> Marie-Hyacinthe de Geslin (1768-1832), chouan ├ ├ x Thérèse Breart de Boisanger (1759-1830) ├ └> Urbain Marie de Geslin (1743-) ├ └> Gilles Fr. Geslin (s. de Pennarun, gd commissaire, 1713-) x 1768 Magdeleine Henry de Bohal, veuve de Poulpiquet L'église, le cimetière, les placitres, et toutes les maisons, terres, courtils La propriété noble de Pennarun inclut aussi de très nombreuses « tenues », réparties sur le territoire de la paroisse et données en gérance en « domaine congéable », c'est-à-dire sans cession du foncier et possibilité pour le seigneur propriétaire de congédier les tenanciers au terme du bail annuel. Les villages concernés sont : Boden (dit Boden Bridiry), Guilly Bihan, Querhelou, Tréodet, Parc Tudal, Loqueltaz, Parc Quellennec, Lehec, Squividan, Becarmenez, Quermorvan, Parc Bedan, Pennaneach, tous situés à Ergué-Gabéric, et Kerambellec en Ergué-Armel. Par la sentence finale rendue par les commissaires de la réformation, la déclaration est globalement validée, notamment les droits de suites sur les villages, y compris sur le moulin « en chommage ». Par contre un déboutement est prononcé contre les droits de « coustumes », c'est-à-dire les droits seigneuriaux de corvées et de ponction sur les habitants du bourg lors des fêtes et pardons. Comme rien n'est dit explicitement sur les prééminences, on peut penser qu'elles sont acceptées. |
[modifier] Transcriptions
Les textes transcrits ci-dessous contiennent des paragraphes ( § ) non déployés. Vous pouvez les afficher en un seul clic : § Tout montrer/cacher
Folio 209
|
Folio 213
Verso du folio 217
|
[modifier] Documents originaux
Lieu de conservation :
|
Usage, droit d'image :
|
![]() | |||||
[modifier] Annotations
Certaines références peuvent être cachées ci-dessus dans des paragraphes ( § ) non déployés. Cliquer pour les afficher : § Tout montrer/cacher
- Aveu, s.m. : déclaration écrite fournie par le vassal à son suzerain lorsqu’il entre en possession d’un fief, à l'occasion d'un achat, d'une succession ou rachat. L’aveu est accompagné d’un dénombrement ou minu décrivant en détail les biens composant le fief. La description fourni dans l'aveu indique le détail des terres ou tenues possédées par le vassal : le village dans lequel se situe la tenue, le nom du fermier exploitant le domaine congéable, le montant de la rente annuelle (cens, chefrente, francfief) due par le fermier composée généralement de mesures de grains, d'un certain nombre de bêtes (chapons, moutons) et d'une somme d'argent, les autres devoirs attachées à la tenue : corvées, obligation de cuire au four seigneurial et de moudre son grain au moulin seigneurial, la superficie des terres froides et chaudes de la tenue. Source : histoiresdeserieb.free.fr. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Terrier, adj. : livre terrier, registre contenant la description des terres et censives dépendant d'un seigneur, qui devait en principe être renouvelé tous les vingt ou trente ans et dont l'existence fut supprimée par une loi de mars 1790 (TLFi). Ces papiers fixaient les limites des fiefs et des censives, les redevances dues, les services à rendre et les usages locaux. En 1678, un règlement de Colbert décida la constitution d'un papier terrier par les chambres de comptes régionales, dans le cadre d'une Réformation du domaine du roi. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 2,0 2,1]
- Courtil, curtil, s.m. : jardin potager. Du bas latin cohortile, dérivé de cohors (voir Cour). Jardin, cour, enclos (Dictionnaire de l'Académie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 3,6 3,7 3,8]
- Rabine, s.f. : allée de grands arbres plantés sur l'avenue d'une maison de noblesse et de quelque monastère ; source : Dom Pelletier. Ce mot existe en breton avec la même prononciation ; source : dictionnaire gallo de cc-duguesclin. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5]
- Présidial, s.m. : tribunal de justice de l'Ancien Régime créé au XVIe siècle ; c'est en 1552 que le roi Henri II de France, désireux de renforcer son système judiciaire et de vendre de nouveaux offices, institue les présidiaux ; le présidial de Quimper-Corentin a été créé à cette date dans le ressort du parlement de Bretagne (Wikipedia). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 5,0 5,1 5,2 5,3]
- Issues, issue, s.f. : terre non cultivée d'un village servant à la circulation entre les habitations, les chemins et les champs ; les issues communes de villages pouvaient être utilisées par les plus pauvres pour faire "vaguer" leurs bestiaux ou ramasser du bois pour se chauffer. Lorsqu'un village est tenu en domaine congéable, les "issues et franchises" peuvent être incluses dans les aveux de déclaration des droits et rentes. Les inventaires et dénombrements contiennent également l'expression "aux issues" qui désigne l'éloignement par rapport au centre du village. Dans les descriptifs d'habitations, le terme "issues" désigne les portes et accès. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 6,00 6,01 6,02 6,03 6,04 6,05 6,06 6,07 6,08 6,09 6,10 6,11 6,12 6,13 6,14 6,15 6,16 6,17 6,18 6,19]
- Escabeau, s.m. : siège de bois à trois ou quatre pieds, sans bras ni dossier ; source : dictionnaire de l'Académie. Le droit de banc près d'une tombe dans une église, noté généralement « escabeau avec accoudoir » est considéré comme une prééminence noble. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Journal, s.m. : ancienne mesure de superficie de terre, en usage encore dans certains départements et représentant ce qu'un attelage peut labourer dans une journée. Le journal est la principale unité de mesure utilisée dans les inventaires pour calculer les surfaces des champs cultivés. Dans la région quimpéroise un journal vaut 48,624 ares, à savoir 80 cordes, soit environ un demi-hectare. Pour les jardins et les courtils on utilise le terme de « journée à homme bêcheur » correspondant à un 8e de journal ou 6 ares. Les surfaces des prés se mesurent en « journée à faucheur » ou « à faucher » équivalente à 2 journaux de laboureur, soit presque un hectare. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 8,00 8,01 8,02 8,03 8,04 8,05 8,06 8,07 8,08 8,09 8,10 8,11 8,12 8,13 8,14 8,15 8,16 8,17 8,18 8,19 8,20 8,21 8,22 8,23 8,24 8,25 8,26 8,27 8,28 8,29 8,30 8,31 8,32 8,33 8,34 8,35 8,36 8,37 8,38 8,39 8,40 8,41 8,42 8,43 8,44 8,45 8,46 8,47 8,48 8,49 8,50 8,51 8,52 8,53 8,54 8,55 8,56 8,57 8,58 8,59 8,60 8,61 8,62 8,63 8,64 8,65 8,66 8,67 8,68 8,69 8,70 8,71 8,72 8,73 8,74]
- Terres chaudes, s.f.pl. : terres cultivables, par opposition aux terres froides ; exploitées en rotation triennale, soit blé noir, seigle, avoine (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 9,00 9,01 9,02 9,03 9,04 9,05 9,06 9,07 9,08 9,09 9,10 9,11 9,12 9,13 9,14 9,15 9,16 9,17 9,18 9,19 9,20]
- Terres froides, s.f.pl. : terres pauvres mises en culture de loin en loin parfois après un brulis, par opposition aux terres chaudes; les terres froides prennent le reste du temps la forme de landes qui servent de pâturage d'appoint, et fournissent divers végétaux utiles : bruyères et fougères pour la litière, ajoncs pour la nourriture des chevaux, genets pour la couverture de la toiture (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 10,00 10,01 10,02 10,03 10,04 10,05 10,06 10,07 10,08 10,09 10,10 10,11 10,12 10,13 10,14 10,15 10,16 10,17 10,18 10,19]
- Corde, cordée, s.f. : unité de mesure de superficie. Subdivision du journal. Le journal et la corde sont les principales unités de mesure utilisées pour calculer les surfaces dans les inventaires. Dans la région quimpéroise une corde vaut 0,6078 ares à 16 toises carrées. Il faut 80 cordes pour faire un journal. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 11,00 11,01 11,02 11,03 11,04 11,05 11,06 11,07 11,08 11,09 11,10 11,11 11,12 11,13 11,14 11,15 11,16 11,17 11,18 11,19 11,20 11,21 11,22 11,23 11,24 11,25 11,26]
- Estage, s.m. : habitation, demeure, bâtiment destiné à divers buts (Dictionnaire Godefroy 1880). Dans les documents d'aveux ou d'inventaire de succession, le terme désigne un corps de ferme et ses dépendances, et par extension est synonyme de tenue ou de convenant. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 12,0 12,1 12,2 12,3 12,4]
- Domaine congéable, s.m. : mode de tenue le plus fréquent en Cornouaille et en Trégor au Moyen-Age pour la concession des terres. Ces dernières constituent le fonds et restent la propriété des seigneurs. Par contre les édifices sont concédés en propriété aux domaniers par le propriétaire foncier (généralement noble) qui peut, en fin de bail, congéer ou congédier les domaniers, en leur remboursant la valeur différentielle des édifices nouveaux ou améliorés. Cela comprend tout ce qui se trouve au dessus du roc nu, notamment les bâtiments, les arbres fruitiers, les fossés et talus, les moissons, les engrais. Ce régime qui ne sera pas supprimé à la Révolution malgré les doléances de certaines communes bretonnes, sera maintenu par l'assemblée constituante en 1791, supprimé en août 1792 et re-confirmé en 1797. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 13,00 13,01 13,02 13,03 13,04 13,05 13,06 13,07 13,08 13,09 13,10 13,11 13,12 13,13]
- Chapon, s.m. : jeune coq chatré. Source : Dictionnaire du Moyen Français. Utilisé comme moyen de paiement de rentes ou redevances. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 14,0 14,1 14,2 14,3 14,4 14,5 14,6 14,7]
- Convenant, s.m. : qualifie un bail dans lequel le preneur acquiert la propriété des bâtiments qu'il a construits et des plantations qu'il a faites. Synonyme de bail à domaine congéable. Convenancier (ère), adj. : qui est relatif au bail à convenant ou congéable. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 15,00 15,01 15,02 15,03 15,04 15,05 15,06 15,07 15,08 15,09 15,10]
- Champart, s.m. : redevance seigneuriale, proportionnelle à la récolte. Droit féodal qu'a le seigneur de lever une partie de la récolte de ses tenanciers ; [¤source : Dictionnaire du Moyen Français]. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 16,00 16,01 16,02 16,03 16,04 16,05 16,06 16,07 16,08 16,09 16,10 16,11 16,12]
- Framboy, fembroi, s.m. :débris végétaux pour fabriquer le fumier par le piétinement des bêtes ; la boue résultante était appelée le « framboy ». Le mot se disait au départ « fembroi » (latin fimarium, dérivé de fimum : fumier). Puis, par métathèse (déplace-ment du r), il est devenu « fremboi », puis « frembois ». Le lieu où se trouvait ce tas de fumier était généralement dénommé dans les actes la « cour à frambois » ou « pors à framboy ». [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 17,0 17,1]
- Comble, s.f. et adj. : mesure de capacité pour les grains, probablement la mine comble, c'est-à-dire 6 boisseaux ; source : Dictionnaire Godefroy 1880. En région quimpéroise le terme comble est plutôt donné comme équivalent d'un grand boisseau comble, par opposition à un simple boisseau ras. Soit précisément 67 litres pour le froment, 82 pour le seigle, et 80 pour l'avoine [¤source : Document GT de 1807]. La comble se distincte de la raze ; le terme est utilisé aussi comme adjectif pour préciser que la hauteur en son milieu dépasse le bord de récipient de mesure, par opposition à l'adjectif "rase". [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 18,00 18,01 18,02 18,03 18,04 18,05 18,06 18,07 18,08 18,09 18,10 18,11 18,12 18,13 18,14 18,15 18,16 18,17 18,18 18,19 18,20 18,21 18,22 18,23]
- Tournois, thournois, adj. : désigne la monnaie de l'Ancien Régime frappée en argent, un sol valant un vingtième de la livre tournois. Le sol est lui-même subdivisé en 12 deniers. La livre tournois fut d'abord utilisée avant le 13e siècle à l'abbaye de Saint-Martin de Tours où l'on frappait des deniers dits "tournois". Source : Wikipedia [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 19,0 19,1]
- Chefrente, s.f. : rente perpétuelle payable en argent ou en nature au seigneur suzerain par le détenteur d'un héritage noble. La chefrente était en principe immuable (Yeurch, histoire-bretonne). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 20,0 20,1 20,2]
- Monoie, Monnoye, adj : un sol monoie désigne une petite pièce de monnaie faite de billons, c'est-à-dire de cuivre, tenant un peu d'argent, mais plus ou moins, suivant les lieux (Encyclopédie Diderot). Existence de « livres monnoie » et de « deniers monnoye » à signaler également, en complément des livres tournois qui deviendront l'unique monnaie de compte en 1667. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Raze, s.f. et adj., variantes ras, raz, res, rez, rais, reis, reix, rays, rei, rey : mesure rase pour les choses sèches, remplie de façon que le contenu ne dépasse pas les bords et dont la capacité variait suivant les pays (Dictionnaire Godefroy). En Bretagne représente la 30e partie du tonneau de grain, à Concarneau contenait environ 47 litres, à Pont-L'Abbé et Quimper 50 litres (Dict. des poids et mesures de Doursther). Le terme est utilisé aussi comme adjectif pour préciser que la hauteur est en dessus du bord de récipient de mesure, par opposition à l'adjectif "comble". [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 22,0 22,1]
- Frostages, s.f.pl. : terres incultes, friches, terres vaines et vagues ou terres froides. En breton le terme existe : Fraost , ad. g. -où (en) friche, parfois clair, desserré, & brut, grossier (dictionnaire Favereau). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Destroit, s.m. : territoire situé autour du moulin où les meuniers logeaient et travaillaient, synonyme de « moutaux » ce terme désignant les usagers d’un moulin. Source : Jean GALLET dans "La seigneurie bretonne (1450-1680)". [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Foi et hommage, s.f. et s.m. : le vassal devait la foi et l'hommage, lorsqu'il entrait en possession de la terre, et lorsque le seigneur le demandait. La foi traduisait un lien personnel ; l'hommage, une reconnaissance du fief (Dict. de l'Ancien Régime). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Lods et ventes, s.m.pl, s.f.pl : redevances dues au seigneur en cas de vente d'une censive relevant de son domaine et payées par l'acheteur (lods) et le vendeur (ventes). Source : trésors Langue Française [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Rachapt, rachètement, s.m. : en terme de coutume droit du au seigneur à chaque mutation du fief (dictionnaire Godefroy 1880). Droit du au seigneur par un nouveau tenancier après une succession qui est appelé également relief ou rachat des rentes (Dict. de l'Académie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Modèle:K-Chambellage [Ref.↑]
Thème de l'article : Etude et transcriptions d'actes anciens Date de création : juillet 2017 Dernière modification : 14.12.2018 Avancement : |