1540-1646 - Adveus de Lesergué extraicts de l'inventaire de Kempercorantin
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Le manoir de Lezergué est cité dans chaque aveu, ainsi que son moulin, colombier, et dépendances, et plus tardivement les patibulaires <ref name=FourchesPatibulaires>{{K-FourchesPatibulaires}}</ref> à deux piliers de la montagne de Lestonan, la chapelle et la rabine <ref name=Rabine>{{K-Rabine}}</ref>. | Le manoir de Lezergué est cité dans chaque aveu, ainsi que son moulin, colombier, et dépendances, et plus tardivement les patibulaires <ref name=FourchesPatibulaires>{{K-FourchesPatibulaires}}</ref> à deux piliers de la montagne de Lestonan, la chapelle et la rabine <ref name=Rabine>{{K-Rabine}}</ref>. | ||
- | Autres lectures : {{Tpg|1454-1646 - Tous les adveux d'Ergue-Caberyc dans l'inventaire de Kempercorentin}}{{Tpg|1736-1740 - Défense des droits de fief, de justices et de prééminences pour Lezergué}}{{Tpg|1540 - Adveu de Penanrun extraict de l'inventaire de Kempercorentin}}{{Tpg2|:Category:Lezergué|Archives de Lezergué}}{{Tpg|Présentation et historique du manoir de Lezergué}}{{Tpg|Histoire de Lezergué et de ses occupants}}{{Tpg|Guy Autret et l'église d'Ergué-Gabéric, défense de ses prééminences}} | + | Autres lectures : {{Tpg|1454-1646 - Tous les adveux d'Ergue-Caberyc dans l'inventaire de Kempercorentin}}{{Tpg|1736-1740 - Défense des droits de fief, de justices et de prééminences pour Lezergué}}{{Tpg|1540 - Adveu de Penanrun extraict de l'inventaire de Kempercorentin}}{{Tpg2|:Category:Lezergué|Archives de Lezergué}}{{Tpg|Présentation et historique du manoir de Lezergué}}{{Tpg|Histoire de Lezergué et de ses occupants}}{{Tpg|Guy Autret et l'église d'Ergué-Gabéric, défense de ses prééminences}}{{Tpg|Le tombeau enfeu noble des Kerfors à l'église St-Guinal}} |
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- | ==Introduction== | + | ==Présentation== |
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Les trois premiers actes de 1540 à 1618 peuvent se résumer par cette formule : « <i>prochement noblemement</i> » ; « <i>foy et hommage <ref name=Foiethommage>{{K-Foiethommage}}</ref> et rachapt <ref name=Rachapt>{{K-Rachapt}}</ref> est deub au roy au jour de la chandeleur. Droits de la Terre : Colombier, moulin.</i> » | Les trois premiers actes de 1540 à 1618 peuvent se résumer par cette formule : « <i>prochement noblemement</i> » ; « <i>foy et hommage <ref name=Foiethommage>{{K-Foiethommage}}</ref> et rachapt <ref name=Rachapt>{{K-Rachapt}}</ref> est deub au roy au jour de la chandeleur. Droits de la Terre : Colombier, moulin.</i> » | ||
- | Le domaine de Lesergué détenu par les Coatanezre, puis par les Autret, est centré sur son manoir, son moulin et son colombier. Les « <i> Collombier et fuye <ref name=Fuie>{{K-Fuie}}</ref> à pigeons</i> », bâtis non loin du manoir, constituaient un droit réservé aux nobles, interdit aux roturiers et au clergé, et apportaient un revenu non négligeable à son propriétaire qui bénéficiait des œufs, de la chair très appréciée et de la fumure de fiente de ses quelques centaines de pigeons (un pigeon = un trou ou boudin dans le colombier). | + | Le domaine de Lesergué détenu par les Coatanezre, puis par les Autret, est centré sur son manoir et ses dépendances, sa rabine <ref name=Rabine>{{K-Rabine}}</ref>, ses bois (dont l'un désigné sous le nom « <i>bois de quattanezre autement Coat Aultret</i> »), son colombier et son moulin. |
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+ | Les « <i> Collombier et fuye <ref name=Fuie>{{K-Fuie}}</ref> à pigeons</i> », bâtis non loin du manoir, constituaient un droit réservé aux nobles, interdit aux roturiers et au clergé, et apportaient un revenu non négligeable à son propriétaire qui bénéficiait des œufs, de la chair très appréciée et de la fumure de fiente de ses quelques centaines de pigeons (un pigeon = un trou ou boudin dans le colombier). | ||
Par contre le moulin de Lesergué était par contre éloigné du manoir, car il était situé à Pont ar Marc'hat sur un affluent proche du Jet. Le revenu du moulin pour le propriétaire noble était augmenté par les « <i>droits de moute</i> » que devaient payer des fermiers du domaine quand ils amenaient leurs céréales à moudre au moulin. | Par contre le moulin de Lesergué était par contre éloigné du manoir, car il était situé à Pont ar Marc'hat sur un affluent proche du Jet. Le revenu du moulin pour le propriétaire noble était augmenté par les « <i>droits de moute</i> » que devaient payer des fermiers du domaine quand ils amenaient leurs céréales à moudre au moulin. | ||
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[[Image:PatibulairesLezergué.jpg|400px|center]] | [[Image:PatibulairesLezergué.jpg|400px|center]] | ||
- | Patibulaires de Lestonan. | + | Et enfin les tombes au sol, les bancs d'églises, les « <i>tombe prohibitrice</i> » ou « <i></i> » (c'est-à-dire surélevée et creusée dans un mur d'église), et les « <i>droits à enfeu</i> » <ref name=Enfeu>{{K-Enfeu}}</ref> de Lesergué sont mentionnés dans les derniers actes présentés par Guy Autret et concernent quatre églises et chapelles à Quimper (église des Cordeliers et ancienne chapelle NB de Paradis) et à Ergué-Gabéric (chapelle de St-Guénolé et église paroissiale). Pour cette dernières les droits à enfeu sont hérités du domaine de Creac'hcongar (près de Pennervan, aujourd'hui disparu) annexé à Lesergué. |
- | Rabines | + | Patibulaires de Lestonan. |
- | + | ||
- | Enfeux, y compris Quimper. | + | |
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Comme aussy audit Aultret ... | Comme aussy audit Aultret ... | ||
- | une tombe ... et un bancq et une ... | + | une tombe élevée et un bancq et une ... |
- | a ... en l'eglise | + | a ... pronneaux <ref name="Prône">{{K-Prône}}</ref> en l'eglise |
St francois en la ville close de Kempercorantin | St francois en la ville close de Kempercorantin | ||
et une ... en l'esglise de nostre-dame du | et une ... en l'esglise de nostre-dame du | ||
- | Paradis proche St Mathieu ... | + | Paradis proche St Mathieu et ... |
- | fauxbourg en ... de Kermpercorantin | + | fauxbourg cy ... ville de Kermpercorantin |
- | ... aux ... | + | et ses armes et bullons aux ... |
... les audiances du siège présidial | ... les audiances du siège présidial | ||
de Kempercorantin | de Kempercorantin | ||
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Droiter de la terre - verso | Droiter de la terre - verso | ||
- | Outre les droits cydevant le dit advouant déclare avoir droit d'enfeu et sépulture au millieu du coeur elevé et 3 basses armoiries et armes de Lesergué de Lesergue, de Kerfes et de Creacgongar avec un banq au coeur d'icelle eglise, une ceinture et lijure de ... et le sergué et au vitage de la chapelle de St Guezennec et en 4 autres vittres et en bosse dans le clocher et aux principaux pignons et lieux les plus éminents après les armes du roy, droit et premiers honneurs, perception de pain bénist et ... nominalles, droit de coustance, | + | Outre les droits cydevant le dit advouant déclare avoir droit d'enfeu <ref name=Enfeu>{{K-Enfeu}}</ref> et sépulture au millieu du coeur elevé et 3 basses armoiries et armes de Lesergué de Lesergue, de Kerfes et de Creacgongar avec un banq au coeur d'icelle eglise, une ceinture et lijure de ... et le sergué et au vitrage de la chapelle de St Guezennec et en 4 autres vittres et en bosse dans le clocher et aux principaux pignons et lieux les plus éminents après les armes du roy, droit et premiers honneurs, perception de pain bénist et vitres nominalles, droit de coustume. |
- | Droits de préminance et banc en la chapelle de St Guenollay, tombes élevés et banc et vitre prohibitrice en l'église des Cordeliers de St François de Quimpercorentin et une vitre dans l'église ... de Paradis proche St-Mathieu forbourg et la terre au duc, le tout ... la terre de Lesergué. | + | Droits de préminance et banc en la chapelle de St Guenollay, tombes élevés et banc et vitre prohibitrice en l'église des Cordeliers de St François de Quimpercorentin et une vitre dans l'église Nostre Dame de Paradis proche St-Mathieu forbourg et la terre au duc, le tout ... la terre de Lesergué. |
- | Plus ... de ladite terre de Creac'gongar droit d'enfeu et tombe prohibitrice au coeur de l'église dudit Ergue Gaberic du costé de l'évangile armoirie des armes de sa seigneurie. | + | Plus avances de ladite terre de Creac'gongar droit d'enfeu <ref name=Enfeu>{{K-Enfeu}}</ref> et tombe prohibitrice au coeur de l'église dudit Ergue Gaberic du costé de l'évangile armoirie des armes de sa seigneurie. |
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Version du 4 juin ~ mezheven 2016 à 16:06
| Ces six aveux sont extraits d'un registre d'actes de propriétés nobles du 16e et début 17e siècle, résumés et retranscrits au 18e siècle par un archiviste.
Le manoir de Lezergué est cité dans chaque aveu, ainsi que son moulin, colombier, et dépendances, et plus tardivement les patibulaires Autres lectures : « 1454-1646 - Tous les adveux d'Ergue-Caberyc dans l'inventaire de Kempercorentin » ¤ « 1736-1740 - Défense des droits de fief, de justices et de prééminences pour Lezergué » ¤ « 1540 - Adveu de Penanrun extraict de l'inventaire de Kempercorentin » ¤ « Archives de Lezergué » ¤ « Présentation et historique du manoir de Lezergué » ¤ « Histoire de Lezergué et de ses occupants » ¤ « Guy Autret et l'église d'Ergué-Gabéric, défense de ses prééminences » ¤ « Le tombeau enfeu noble des Kerfors à l'église St-Guinal » ¤ |
1 Présentation
Les trois premiers actes de 1540 à 1618 peuvent se résumer par cette formule : « prochement noblemement » ; « foy et hommage Le domaine de Lesergué détenu par les Coatanezre, puis par les Autret, est centré sur son manoir et ses dépendances, sa rabine Les « Collombier et fuye Par contre le moulin de Lesergué était par contre éloigné du manoir, car il était situé à Pont ar Marc'hat sur un affluent proche du Jet. Le revenu du moulin pour le propriétaire noble était augmenté par les « droits de moute » que devaient payer des fermiers du domaine quand ils amenaient leurs céréales à moudre au moulin. Domaines du roi, foy et hommage, rachats. Convenant, rachapts et chefrente. |
Et enfin les tombes au sol, les bancs d'églises, les « tombe prohibitrice » ou « » (c'est-à-dire surélevée et creusée dans un mur d'église), et les « droits à enfeu » Patibulaires de Lestonan. |
2 Transcriptions
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Intercalaire
Folio 477
Folio 478
Folio 479
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Folio 480
Folio 481
Folio 482
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3 Originaux
Lieu de conservation :
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Usage, droit d'image :
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les 6 folios | |||||
4 Annotations
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- Fourches patibulaires, s.f.pl : colonnes de pierre dotées d'une traverse de bois où les condamnés à la mort sont pendus et exposés à la vue des passants. Elles ne servent donc qu'aux supplices capitaux, dont les exécutions ne se faisaient autrefois que hors les villes. Seul le seigneur Haut Justicier a le droit d'avoir des fourches patibulaires (ou gibets), puisqu'il a le droit de condamner un criminel à mort. À l'égard du nombre des piliers des fourches patibulaires, il y en a à 2, à 3, à 4 ou à 6, selon le titre et la qualité des fiefs qui ont droit d'en avoir. Les simples seigneurs Hauts Justiciers n'ont ordinairement le droit d'avoir que des fourches patibulaires à 2 piliers, s'ils ne sont fondés en titre ou possession immémoriale. Les fourches à 3 piliers n'appartiennent de droit qu'aux seigneurs châtelains; celles à 4 piliers n'appartiennent qu'aux barons ou vicomtes ; celles à 6 piliers n'appartiennent qu'aux Comtes. Source : "La justice seigneuriale et les droits seigneuriaux" de Claude-Joseph de Ferrière. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Rabine, s.f. : allée de grands arbres plantés sur l'avenue d'une maison de noblesse et de quelque monastère ; source : Dom Pelletier. Ce mot existe en breton avec la même prononciation ; source : dictionnaire gallo de cc-duguesclin. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 2,0 2,1]
- Foi et hommage, s.f. et s.m. : le vassal devait la foi et l'hommage, lorsqu'il entrait en possession de la terre, et lorsque le seigneur le demandait. La foi traduisait un lien personnel ; l'hommage, une reconnaissance du fief (Dict. de l'Ancien Régime). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 3,0 3,1 3,2 3,3]
- Rachapt, rachètement, s.m. : en terme de coutume droit du au seigneur à chaque mutation du fief (dictionnaire Godefroy 1880). Droit du au seigneur par un nouveau tenancier après une succession qui est appelé également relief ou rachat des rentes (Dict. de l'Académie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5 4,6 4,7 4,8]
- Fuie, s.f. : petite volière en bois où l'on abrite des pigeons domestiques et qui est généralement dressée sur un pilier et fermée par un volet. Source : dictionnaire TLFi. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Enfeu, s.m. : ancien substantif déverbal de enfouir. Niche à fond plat, pratiquée dans un édifice religieux et destinée à recevoir un sarcophage, un tombeau ou la représentation d'une scène funéraire. Avant la Révolution française, les seigneurs du pays étaient enterrés par droit d'enfeu dans un sépulcre de ce genre. Source : Trésors de la Langue Française. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 6,0 6,1 6,2]
- Issues, issue, s.f. : terre non cultivée d'un village servant à la circulation entre les habitations, les chemins et les champs ; les issues communes de villages pouvaient être utilisées par les plus pauvres pour faire "vaguer" leurs bestiaux ou ramasser du bois pour se chauffer. Lorsqu'un village est tenu en domaine congéable, les "issues et franchises" peuvent être incluses dans les aveux de déclaration des droits et rentes. Les inventaires et dénombrements contiennent également l'expression "aux issues" qui désigne l'éloignement par rapport au centre du village. Dans les descriptifs d'habitations, le terme "issues" désigne les portes et accès. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 7,0 7,1 7,2]
- Estage, s.m. : habitation, demeure, bâtiment destiné à divers buts (Dictionnaire Godefroy 1880). Dans les documents d'aveux ou d'inventaire de succession, le terme désigne un corps de ferme et ses dépendances, et par extension est synonyme de tenue ou de convenant. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 8,00 8,01 8,02 8,03 8,04 8,05 8,06 8,07 8,08 8,09 8,10 8,11 8,12 8,13 8,14]
- Courtil, curtil, s.m. : jardin potager. Du bas latin cohortile, dérivé de cohors (voir Cour). Jardin, cour, enclos (Dictionnaire de l'Académie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 9,0 9,1 9,2 9,3 9,4 9,5 9,6]
- Pourpris, s.m. : enceinte, un enclos et parfois une demeure, dans la France de l'ancien régime, et par métonymie l'espace ainsi entouré, c'est-à-dire le jardin. La réalité désignée dépasse celle d'un simple jardin en ce qu'elle recouvre les différents éléments d'un domaine physiquement bien délimité et fermé (mur, fossé, etc.). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 10,0 10,1 10,2 10,3 10,4 10,5 10,6 10,7]
- Journal, s.m. : ancienne mesure de superficie de terre, en usage encore dans certains départements et représentant ce qu'un attelage peut labourer dans une journée. Le journal est la principale unité de mesure utilisée dans les inventaires pour calculer les surfaces des champs cultivés. Dans la région quimpéroise un journal vaut 48,624 ares, à savoir 80 cordes, soit environ un demi-hectare. Pour les jardins et les courtils on utilise le terme de « journée à homme bêcheur » correspondant à un 8e de journal ou 6 ares. Les surfaces des prés se mesurent en « journée à faucheur » ou « à faucher » équivalente à 2 journaux de laboureur, soit presque un hectare. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 11,00 11,01 11,02 11,03 11,04 11,05 11,06 11,07 11,08 11,09 11,10 11,11 11,12 11,13 11,14 11,15 11,16 11,17 11,18 11,19 11,20 11,21 11,22 11,23 11,24 11,25 11,26 11,27 11,28 11,29 11,30 11,31 11,32 11,33 11,34 11,35 11,36 11,37 11,38 11,39 11,40 11,41 11,42 11,43 11,44 11,45 11,46 11,47 11,48 11,49 11,50 11,51 11,52 11,53 11,54 11,55 11,56 11,57 11,58 11,59 11,60 11,61 11,62 11,63 11,64 11,65 11,66 11,67 11,68 11,69 11,70 11,71 11,72 11,73 11,74 11,75 11,76 11,77 11,78 11,79 11,80 11,81 11,82 11,83 11,84 11,85 11,86 11,87 11,88 11,89]
- Terres chaudes, s.f.pl. : terres cultivables, par opposition aux terres froides ; exploitées en rotation triennale, soit blé noir, seigle, avoine (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 12,00 12,01 12,02 12,03 12,04 12,05 12,06 12,07 12,08 12,09 12,10 12,11 12,12 12,13 12,14 12,15 12,16 12,17 12,18 12,19 12,20 12,21]
- Terres froides, s.f.pl. : terres pauvres mises en culture de loin en loin parfois après un brulis, par opposition aux terres chaudes; les terres froides prennent le reste du temps la forme de landes qui servent de pâturage d'appoint, et fournissent divers végétaux utiles : bruyères et fougères pour la litière, ajoncs pour la nourriture des chevaux, genets pour la couverture de la toiture (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 13,00 13,01 13,02 13,03 13,04 13,05 13,06 13,07 13,08 13,09 13,10 13,11 13,12 13,13 13,14 13,15 13,16 13,17]
- Chefrente, s.f. : rente perpétuelle payable en argent ou en nature au seigneur suzerain par le détenteur d'un héritage noble. La chefrente était en principe immuable (Yeurch, histoire-bretonne). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 14,0 14,1 14,2 14,3 14,4 14,5 14,6]
- Ligence, ligance, s.f. : état de celui qui est lié à son seigneur, qui lui a engagé sa foi ; vassalité hommage lige, l'obligation de cet hommage, et, selon Ragueau, qualité d'un fief qu'on tient nuement et sans moyen d'un seigneur, en raison de quoi on devient son homme lige (Dictionnaire Godefroy 1880). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Monoie, Monnoye, adj : un sol monoie désigne une petite pièce de monnaie faite de billons, c'est-à-dire de cuivre, tenant un peu d'argent, mais plus ou moins, suivant les lieux (Encyclopédie Diderot). Existence de « livres monnoie » et de « deniers monnoye » à signaler également, en complément des livres tournois qui deviendront l'unique monnaie de compte en 1667. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 16,0 16,1 16,2]
- Convenant, s.m. : qualifie un bail dans lequel le preneur acquiert la propriété des bâtiments qu'il a construits et des plantations qu'il a faites. Synonyme de bail à domaine congéable. Convenancier (ère), adj. : qui est relatif au bail à convenant ou congéable. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 17,0 17,1 17,2 17,3 17,4 17,5 17,6 17,7]
- Prône, s.m. : lecture faite par le prêtre, en chaire, après l’évangile, à la grand-messe. Le prône comporte des prières en latin et en français à l'intention des vivants, à commencer par le Roi, et des défunts ; parfois, mais pas toujours, une homélie commentant les lectures du jour ; et enfin une série d'annonces concernant les fêtes et les jeûnes à venir, les bancs de mariage, les monitoires de justice, les ordres adressés par le Roi, etc. On comprend ainsi que ce prône peut être fort long, mais il est essentiel pour la cohésion de la communauté paroissiale et pour la communication du haut en bas dans le royaume. Source : Dictionnaire de l'Ancien Régime. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Frostages, s.f.pl. : terres incultes, friches, terres vaines et vagues ou terres froides. En breton le terme existe : Fraost , ad. g. -où (en) friche, parfois clair, desserré, & brut, grossier (dictionnaire Favereau). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 19,0 19,1 19,2]
- Chapon, s.m. : jeune coq chatré. Source : Dictionnaire du Moyen Français. Utilisé comme moyen de paiement de rentes ou redevances. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Champart, s.m. : redevance seigneuriale, proportionnelle à la récolte. Droit féodal qu'a le seigneur de lever une partie de la récolte de ses tenanciers ; [¤source : Dictionnaire du Moyen Français]. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
Thème de l'article : Document d'archives sur le passé d'Ergué-Gabéric. Date de création : Décembre 2012 Dernière modification : 4.06.2016 Avancement : [Développé] |