Lexique des termes anciens utilisés dans les documents d'archives - GrandTerrier

Lexique des termes anciens utilisés dans les documents d'archives

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A

Image:right2.gifACQUETS - Acquêts, s.m.pl. : droit jadis dû au roi ou au seigneur par les roturiers acquéreurs de fiefs. Sens actuel : Biens acquis pendant le mariage par l'un ou l'autre des époux et qui tombent dans la communauté. Source : XMLittré. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifAIRAIN - Airain, s.m. : bronze, alliage de cuivre et d'étain. Matériau utilisé couramment pour les marmites. Source : histoiresdeserieb.free.fr. Alliage à base de cuivre et de différents métaux, en particulier d'étain, désigné aujourd'hui sous le nom de bronze. Source : TRLFi. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifALTERNATIVE - Alternative, adj. : indiquant une attribution des bénéfices ecclésiastiques à plusieurs personnes alternativement, à tour de rôle. Source : Dictionnaire du Moyen Français. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifAPRECI - Apreci, apprécis, s.m. : appréciation, évaluation. On appelait rentes à apreci les rentes de grain évaluées en argent, conformément au prix commun qu'a eu le grain pendant trois marchés. Source : dictionnaire Godefroy 1880. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifARRAS - Arras, s.m. : mur intérieur de séparation d'un bâtiment, en pierres ou maçonnerie. Dans les descriptions d'aveux : à deux pignons et un arras ». Source : site Internet de C. Duic (doc 1, doc2). [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifARRÉRAGES - Arrérages, s.m.pl. : montant échu d'un revenu, d'une rente, d'une redevance, et qui reste dû. Source : Dict. du Moyen Français. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifASSIGNAT - Assignat, s.m. : monnaie sous la Révolution française. Avec le Système de Law, l'assignat est la seconde expérience de monnaie fiduciaire en France au XVIIIe siècle : les deux se soldèrent par un échec retentissant. À l'origine, il s'agissait d'un titre d'emprunt émis par le Trésor en 1789, dont la valeur est assignée sur les biens nationaux. Les assignats deviennent une monnaie en 1791, dont la valeur est le plus souvent comprise entre 2 et 30 sols, et les assemblées révolutionnaires multiplient les émissions, qui entraînent une forte inflation. Le cours légal des assignats est supprimé en 1797. Source : Wikipedia. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifASSISE - Assise, s.f. : acte législatif pris par le comte Geoffroy II à l'échelle du duché de Bretagne et qui reconnaissait le droit d'aînesse, ceci pour éviter les réductions des terres et le démantèlement du service d'armes des seigneuries. Geoffroy II Plantagenêt, intronisé duc de Bretagne à Rennes en 1169, était le petit-fils de Conan IV (duc de Bretagne de 1156 à 1166), fils d' Aliénor d'Aquitaine et d'Henri II roi d'Angleterre. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifAVANT-BEC - Avant-bec, n.m. : partie avancée d'une pile de pont, en forme d'éperon, située face à l'amont, et destinée à protéger l'ouvrage du courant. Le terme « avant-bec » s'oppose au terme « arrière-bec ». Source: admi.net. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifAVEU - Aveu, s.m. : déclaration écrite fournie par le vassal à son suzerain lorsqu’il entre en possession d’un fief, à l'occasion d'un achat, d'une succession ou rachat. L’aveu est accompagné d’un dénombrement ou minu décrivant en détail les biens composant le fief. La description fourni dans l'aveu indique le détail des terres ou tenues possédées par le vassal : le village dans lequel se situe la tenue, le nom du fermier exploitant le domaine congéable, le montant de la rente annuelle (cens, chefrente, francfief) due par le fermier composée généralement de mesures de grains, d'un certain nombre de bêtes (chapons, moutons) et d'une somme d'argent, les autres devoirs attachées à la tenue : corvées, obligation de cuire au four seigneurial et de moudre son grain au moulin seigneurial, la superficie des terres froides et chaudes de la tenue. Source : histoiresdeserieb.free.fr. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifAVISAGEMENT - Avisagement, s.m. : comparution, mise en cause, citation. Source : grand dictionnaire Larousse du 19e. [Terme] [Lexique]

B

Image:right2.gifBACHELLE - Bachelle, s.f. : nom d’une terre qui, dans le système féodal, n’avait qu’un rang secondaire, et qu’on appelait aussi bachelerie. C’est de là qu’est venu, selon quelques historiens, le nom de bacheliers, que l’on donnait à de jeunes nobles qui n’avait pas encore reçu l’ordre de la chevalerie. Source Dictionnaire Godefroy 1880. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifBAILLÉE - Baillée, s.f. : baillée d'assurance ; renouvellement du bail à convenant ou de contrat de domaine congéable ; source : Trésors Langue Française. Baillée est encore usité en Bretagne ; à Quimper on appelle baillée d'assurance un bail à convenant ; source : dict. Goddefroy 1880. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifBAILLOT - Baillot, bayeau, s.m. : Baillot à buée : baquet servant à faire la lessive (histoiresdeserieb sur free.fr.) La buée est l'ancien nom de la lessive traditionnelle jusqu'au début du XXe siècle qui voit la disparition de ce mode de lavage avec le développement de la lessiveuse en fer. La baille était généralement un baquet cerclé de fer de la taille d'un demi-fut ou d'un tonneau entier ouvert sur le dessus, et ce fut était placé sur une pierre ronde de granit creusé de rigoles d'évacuation. Un baillot peut aussi désigner un récipient pour conserver le lard ou d'autres aliments. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifBAN - Ban, s.m. : convocation que le suzerain adressait à ses vassaux surtout pour le service de la guerre. Par extension le groupe même des vassaux ainsi convoqué. Convoquer le ban et l'arrière-ban, faire appel, pour le succès d'une affaire, à tous ceux dont on peut espérer du secours, un appui. Source : Dictionnaire de l'Académie. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifBANC - Banc, s.m. : banc dans une église réservé pour une famille. Anciennement Banc d'œuvre, place destinée aux marguilliers, aux membres du conseil de fabrique ou à des notables de la paroisse. Source : Dict de l'Académie. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifBANNIE - Bannie, s.f. : proclamation publique d'un ordre, d'une défense, d'une vente ; source : cahiers de doléances AD29. Proclamation par laquelle un seigneur a droit d'assujettir ceux qui sont dans l'étendue de sa seigneurie d'utiliser son four ou son moulin ; source : Dictionnaire du Moyen Français. Proclamation, publication, criée d'une adjudication, d'un prix, d'une vente, d'une vente forcée ; source : DMF. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifBATIÈRE - Batière, s.f. : en Normandie, le bât. Par assimilation de forme, genre de couronnement d'un édifice, formé de deux gables à double égout, supportant un toit plus ou moins incliné". Source : De Caumont, Abécédaire ou rudiment d'archéologie. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifBIGOTÉE - Bigotée, s.m. : mesure de contenance de matières sèches, à savoir de céréales (blé, seigle, avoine ...). Équivalence en boisseaux : inconnue à ce jour. Synonymes : bigoté, bigotté[Terme] [Lexique]
Image:right2.gifBLÉ NOIR - Blé noir, sarrazin, s.m. : une des 3 céréales majeures, introduite au 16ème siècle en Bretagne. Cette céréale du pauvre poussait vite (100 jours) : s'il était semé tôt en saison (mars) ce qui était possible dans un climat doux comme en Bretagne, une deuxième récolte pouvait être effectuée dans l'année en semant en juin. Il était consommé sous forme de galettes. Source : Dictionnaire de l'Ancien Régime [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifBLED - Bled, blé, s.m. : terme générique désignant les céréales. Pour désigner une céréale en particulier, on trouve souvent l'expression "bled avoine", "bled seigle", etc. Source : Dictionnaire de l'Ancien Régime sous la direction de Lucien Bély (PUF). [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifBOISSEAU - Boisseau, s.m. : mesure de capacité pour les matières sèches, les grains surtout. Sa contenance varie beaucoup suivant les produits et les localités et aussi suivant que la mesure est rase ou comble [¤source : AD Finistère, glossaire des cahiers de doléances]. La précision « Mesure du Roi » indique la volonté d'uniformiser les disparités, avant que le poids en mesure décimale ne soit adopté à la Révolution. Avant uniformisation, chaque ville ou village avait ses poids et ses mesures particuliers. Dans certains cantons, et plus particulièrement en Bretagne on était obligé d'avoir jusqu'à six mesures différentes dans son grenier pour procéder aux pesées. Par exemple le boisseau ras pour le froment contenait 11,2 litres à Morlaix et 107,1 litres à Landevennec [¤source : Wikipedia]. La mesure de Quimper était établie comme suit : 67 litres pour le froment et le seigle, 82 pour l'avoine et 79 pour le blé noir [¤source : Document GT de 1808] ou alors 67 litres pour le froment, 82 pour le seigle, et 80 pour l'avoine [¤source : Document GT de 1807]. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifBRANDON - Brandon, s.m. : « sous brandon », désigne une parcelle tenue en jachère naturelle et constitué de bruyères sèches et inflammables. Le terme féminin « brande » désigne les terrains incultes où poussent les arbustes de bruyères. Source : TLFi. Une autre variété de jachère naturelle est le « veillon » qui lui est composé d'herbes ou vieux trèfles maintenus pendant au moins deux ans. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifBRIGANDINE - Brigandine, s.f. : cuirasse légère, composée de lames d’acier larges de deux à trois doigts, assemblées transversalement et clouées sur un cuir de cerf bien apprêté ; la flexibilité de cette sorte d’armure la rendait commode pour les gens de trait, tels que les archers et les arbalétriers. Armure composée de lames articulées, placées à recouvrement, liées entre elles par des rivets dont on voit les têtes ; cette armure, très employée au XVe siècle, était celle de l'archer à cheval des compagnies d'ordonnance, et souvent celle du gentilhomme qui ne pouvait se procurer une armure de plates constituées de plaques d'acier (L'Haridon, Catalogue du Musée d'artillerie). [Terme] [Lexique]

C

Image:right2.gifCAPITATION - Capitation, s.f. : impôt créé à la fin du 17e siècle ; emprunté du bas latin capitatio, « taxe par tête », dérivé de caput, -itis, « tête ». Établie par Louis XIV, la capitation, qui frappait tous les Français sauf le roi, fut abolie à la Révolution. Droit de capitation, droit payé au seigneur par les serfs, et au roi par les nobles. Sources : Wikipedia et dictionnaire de l'Académie. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifCARNÉE - Carnée, s.f. : mesure pour les grains. A priori équivalent au quart de boisseau, une mesure ancienne de matières sèches. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifCARTULAIRE - Cartulaire, s.m. : registre qui contient les titres de propriété ou les privilèges temporels d'une église ou d'un monastère. Cartulaire d'une abbaye, d'un cloître, d'un prieuré; cartulaires médiévaux. Source : Trésor Langue Française. Les cartulaires anciens bretons sont essentiellement ceux de Landévennec (9 au 11e siècle), de l'abbaye de Redon (de la fin du 8e au milieu du 12e siècle.), de Sainte-Croix de Quimperlé (11e siècle), de l'Église de Quimper (13e et 14e siècles). [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifCASUEL - Casuel, s.m. : rétribution aléatoire accordée au clergé pour l'exercice de certains ministères (baptêmes, bénédictions, funérailles, mariages). Source : TRLFi. Au pluriel, cf autre définition : « Casuels, droits fortuits de fief » ¤ . [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifCASUELS - Casuels, s.m.pl. : droits casuels, profits fortuits, dans les fiefs, comme le droit d'aubaine, les lods et ventes, etc. Source : Littré. Au singulier, cf autre définition : « Casuel, rémunération de curé » ¤ . [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifCÉDULE - Cédule, adj. s.f. : A. vieilli, rare. B. écrit par lequel une personne prend un engagement, reconnaît une dette. Source : Trésor de la Langue Française CNRTL. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifCENSÉE - Cens, s.m., censée, s.f. : le cens est la redevance annuelle, foncière et perpétuelle qui est due par celui qui possède la propriété utile d'un fonds, appelé censive, à celui qui en possède la propriété éminente, appelée seigneurie ; source : Wikipedia. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifCERNE - Cerne, s.m. : entourage ; dans l'expression « au cerne » : entouré. Quand il est indiqué qu'un terrain a « ses fossés au cerne », cela signifie qu'il possède tous ses talus. De même « ses édifices au cerne » indique que les bâtis sont répartis sur les 4 côtés du terrain. Lorsque l'expression est suivie de « fors », par exemple «  fors du Levant », un des côtés fait exception. Source : Forum du CGF. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifCHAMBELLAGE - Chambelenage, chambellage, s.m. : vient de ce qu'autrefois le chambellan, dont l'office est de veiller sur ce qui se passe dans la chambre du roi, assistait à la cérémonie de la foi et hommage des vassaux du roi, et recevait d'eux à cette occasion quelque libéralité. Les seigneurs particuliers avoient aussi autrefois la plûpart leurs chambellans, lesquels exigeaient un droit des vassaux du seigneur, pour les introduire dans sa chambre lorsqu'ils venaient faire la foi et hommage ; droit que les seigneurs ont appliqué à leur profit, depuis qu'ils ont cessé d'avoir des chambellans en titre. Le droit de chambellage est réglé différemment par les coutumes, tant pour la quotité du droit, que pour la qualité de ceux qui le doivent, et les cas où il est dû. Les coutumes de Hainaut et de Cambrai appellent ce droit chambrelage; et celle de Bretagne, chambellenage.Source : Dict. raisonné des sciences, des arts et des métiers. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifCHAMPART - Champart, s.m. : redevance seigneuriale, proportionnelle à la récolte. Droit féodal qu'a le seigneur de lever une partie de la récolte de ses tenanciers ; [¤source : Dictionnaire du Moyen Français].  [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifCHAPON - Chapon, s.m. : jeune coq chatré. Source : Dictionnaire du Moyen Français. Utilisé comme moyen de paiement de rentes ou redevances. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifCHARNIER - Charnier, s.m. : meuble, en pierre ou en bois, dans lequel est rangée la viande salée. Source : Jean Le Tallec 1994. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifCHEFRENTE - Chefrente, s.f. : rente perpétuelle payable en argent ou en nature au seigneur suzerain par le détenteur d'un héritage noble. La chefrente était en principe immuable (Yeurch, histoire-bretonne). [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifCLISSE - Clisse, clice, s.f. : bois de fente, morceau de bois allongé ; éclat de bois ; osier tressé. Source : TRLFi. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifCOHORTE - Cohorte, s.f. : sous le premier Empire, division de la Légion d'honneur, dans son organisation primitive; division de la Garde nationale active : source : TLFi. L'arrêté du 13 Messidor an X (2 juillet 1802), définit l’implantation des Cohortes sur le territoire de la République en indiquant les départements de rattachement. La 13e cohorte de la Légion d'honneur, basée au Château de Craon en Mayenne, avec comme chef le vice-amiral Étienne Eustache Bruix, couvrait les départements du Morbihan, Finistère, Côtes-du-Nord, Ille-et-Vilaine, Mayenne, Maine-et-Loire. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifCOMBLE - Comble, s.f. et adj. : mesure de capacité pour les grains, probablement la mine comble, c'est-à-dire 6 boisseaux ; source : Dictionnaire Godefroy 1880. En région quimpéroise le terme comble est plutôt donné comme équivalent d'un grand boisseau comble, par opposition à un simple boisseau ras. Soit précisément 67 litres pour le froment, 82 pour le seigle, et 80 pour l'avoine [¤source : Document GT de 1807]. La comble se distincte de la raze ; le terme est utilisé aussi comme adjectif pour préciser que la hauteur en son milieu dépasse le bord de récipient de mesure, par opposition à l'adjectif "rase". [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifCOMMAND - Command, s.m. : mandataire, représentant ; étranger qui, fuyant sa terre, est venu se recommander à la protection du seigneur ; source : Dictionnaire du Moyen Français. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifCONVENANT - Convenant, s.m. : qualifie un bail dans lequel le preneur acquiert la propriété des bâtiments qu'il a construits et des plantations qu'il a faites. Synonyme de bail à domaine congéable. Convenancier (ère), adj. : qui est relatif au bail à convenant ou congéable. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifCORBEAU - Corbeau, s.m. : grosse pierre, pièce de bois ou de fer mise en saillie sur un mur et servant à supporter une poutre, une corniche ou un encorbellement. Source : Trésor Langue Française. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifCORDE - Corde, cordée, s.f. : unité de mesure de superficie. Subdivision du journal. Le journal et la corde sont les principales unités de mesure utilisées pour calculer les surfaces dans les inventaires. Dans la région quimpéroise une corde vaut 0,6078 ares à 16 toises carrées. Il faut 80 cordes pour faire un journal. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifCORSELET - Corselet, s.m. : cuirasse légère couvrant la poitrine et le ventre, que portaient autrefois certaines troupes. Le corselet des piquiers. . Source : Littré. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifCOURTIL - Courtil, curtil, s.m. : jardin potager. Du bas latin cohortile, dérivé de cohors (voir Cour). Jardin, cour, enclos (Dictionnaire de l'Académie). [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifCRIBLÉE - Criblée, s.f. : mesure pour les grains a priori différente de la crublée qui équivaut quant à elle à 2 boisseaux. Ce serait la quantité de grain mise dans un crible à chaque utilisation ; source : forum cgf. En 1790 une déclaration du recteur d'Ergué-Gabéric précise que trois criblées de froment produisent un fort demi-boisseau, soit une criblée équivaut à un sixième de boisseau. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifCRUBLE - Cruble, crublée, s.f. : mesure pour les grains ; source : dict. Godefroy 1880. Composé de deux boisseaux ; source : Revue de Bretagne, de Vendée & d'Anjou, 1861, p. 202). A Plouha la crublée de grain y représentait 2 boisseaux 1/2, d'après un aveu de 1708; et, d'après un autre de 1613, 5 crublées de froment faisaient 12 boisseaux ; source : Anciens évêchés de Bretagne, J. Geslin de Bourgogne et A. Barthélémy. [Terme] [Lexique]

D

Image:right2.gifDÉBORNEMENT - Desbornement, s.m. : délimitation, désignation des limites. Ou convention, fixation d'un droit perçu d'une manière incertaine. Source : Gdf Godefroy 1880.  [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifDÉCIMES - Décimes, s.m.pl. : imposition sur les bénéfices ecclésiastique, levée au départ pour financer les croisades. Les décimes étaient fournies par les prêtres et fabrique de paroisse, et payés au receveur diocésain, qui lui-même transmettait aux receveurs provinciaux, puis au receveur général du Clergé, lequel reversait dans les caisses du roi. Les décimes ne doivent pas être confondus avec la Dîme et le Dixième[Terme] [Lexique]}}
Image:right2.gifDENIER - Denier, s.m. : dans l'Europe occidentale et en France jusqu'au 19e siècle, monnaie valant un douzième du sou. Denier d'argent, de cuivre, d'or, de plomb; denier parisis, tournois. Source : Trésor Langue Française. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifDENIER (AU) - Denier (au), g.n.m., au denier 20, 25 : partie d'une somme, d'un capital quelconque, d'un revenu, qui est prélevée au profit de quelqu'un. Intérêt d'une somme principale. Placer au denier vingt : intérêt annuel d'un vingtième, à savoir à 5%. Source : Dictionnaire de l'Académie française, vol. 1. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifDIXIÈME - Dixième, s.m. : impôt lancé par Desmaretz en 1710, à l'apogée de l'effort financier du royaume dans la guerre de succession d'Espagne. Le Clergé rachète une exemption en 1711. Il fut remplacé en 1749 par le Vingtième du même principe. Source : dictionnaire de l'Ancien Régime, Lucien Bély. Le dixième ne doit pas être confondu avec la Dîme et les Décimes[Terme] [Lexique]
Image:right2.gifDIXME, DÎME - Dîme, dixme, s.f. : impôt sur les récoltes, de fraction variable, parfois le dixième, devant revenir au Clergé, prélevé pour l'entretien des prêtres et des bâtiments et les œuvres d'assistance. Son taux, théoriquement d'1/10ème, est généralement inférieur ; il est fréquemment proche d'1/30ème dans notre région (source : glossaire des cahiers de doléances AD29), ou d'1/15ème ("à la quinzième gerbe") lorsque le prélèvement est dû aux Régaires de Quimper. La dîme ne doit pas être confondue avec le Dixième et les Décimes[Terme] [Lexique]
Image:right2.gifDOMAINE CONGÉABLE - Domaine congéable, s.m. : mode de tenue le plus fréquent en Cornouaille et en Trégor au Moyen-Age pour la concession des terres. Ces dernières constituent le fonds et restent la propriété des seigneurs. Par contre les édifices sont concédés en propriété aux domaniers par le propriétaire foncier (généralement noble) qui peut, en fin de bail, congéer ou congédier les domaniers, en leur remboursant la valeur différentielle des édifices nouveaux ou améliorés. Cela comprend tout ce qui se trouve au dessus du roc nu, notamment les bâtiments, les arbres fruitiers, les fossés et talus, les moissons, les engrais. Ce régime qui ne sera pas supprimé à la Révolution malgré les doléances de certaines communes bretonnes, sera maintenu par l'assemblée constituante en 1791, supprimé en août 1792 et re-confirmé en 1797. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifDOUÉ - Doué, douet, s.m. : issu du latin ductus et signifie : un courant d’eau, une source, un lavoir. En breton on a suivant les endroits : douvez, dovez, doz. Un retranchement romain à Baud dans le Morbihan, et un autre à Quistinic, sont dits : En Douez. Le z terminal a souvent disparu pour donner : doué, dans le sens de lavoir ou de ruisseau. Source : Michel Douet sur Ifrance. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifDOUAIRE - Douaire, s.m. : droit d'usufruit sur ses biens qu'un mari assignait à sa femme par son mariage et dont elle jouissait si elle lui survivait ; source : Trésor Langue Française. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifDRILLE - Drille, s.f. : comme expression d'une valeur minimale, "chiffon" ; d'où, "pas grand-chose" ; source : Dictionnaire du Moyen Français. Chiffon propre à faire du papier ; source : dictionnaire étymologique de B. de Roquefort. [Terme] [Lexique]

E

Image:right2.gifENFEU - Enfeu, s.m. : ancien substantif déverbal de enfouir. Niche à fond plat, pratiquée dans un édifice religieux et destinée à recevoir un sarcophage, un tombeau ou la représentation d'une scène funéraire. Avant la Révolution française, les seigneurs du pays étaient enterrés par droit d'enfeu dans un sépulcre de ce genre. Source : Trésors de la Langue Française. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifENTRAIT - Entrait, s.m. : terme de charpentier, pièce principale d'un comble, après la poutre, celle qui soutient le poinçon et empêche l'écartement des arbalétriers, dans chacun desquels on trouve assemblée une des extrémités de l'entrait. Source : Littré. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifESCABEAU - Escabeau, s.m. : siège de bois à trois ou quatre pieds, sans bras ni dossier ; source : dictionnaire de l'Académie. Le droit de banc près d'une tombe dans une église, noté généralement « escabeau avec accoudoir » est considéré comme une prééminence noble. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifESTAGE - Estage, s.m. : habitation, demeure, bâtiment destiné à divers buts (Dictionnaire Godefroy 1880). Dans les documents d'aveux ou d'inventaire de succession, le terme désigne un corps de ferme et ses dépendances, et par extension est synonyme de tenue ou de convenant[Terme] [Lexique]
Image:right2.gifÉTAIN - Etain, estain, s.m. : métal gris blanc, ductile, malléable, le plus fusible de tous les métaux usuels, et s'effritant aux très basses températures. Ce métal, quelquefois allié au plomb, servant à la fabrication d'objets d'usage courant ou d'objets d'art. Vaisselle d'étain ; soldat d'étain ; graver des plats d'étain. Source : Trésor Langue Française. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifEXPLOIT - Command, s.m. : acte judiciaire dressé et signifié par un représentant de l'autorité judiciaire ; acte écrit notifiant une décision judiciaire ; source : Dictionnaire du Moyen Français. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifEXTRADOS - Extrados, s.m. : soit la face supérieure d'une voûte ou d'un arc, soit la face supérieure d'un claveau. Source : Wikipedia. [Terme] [Lexique]

F

Image:right2.gifFABRIQUE - Fabrique, s.f. : désigne, avant la loi de séparation de l'église et de l'état, tantôt l'ensemble des biens affectés à l'entretien du culte catholique, tantôt le corps politique spécial chargé de l'administration de ces biens, ce au niveau de l'église paroissiale ou d'une chapelle. Les paroissiens trésoriers membres de ce corps étaient les « fabriciens », les « marguilliers » ou plus simplement jusqu'au 18e siècle les « fabriques » (s.m.). Les fabriques sont supprimées par la loi du 9 décembre 1905 et remplacées par des associations de fidèles. Source : site Internet restarhorniou. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifFAYANCE - Fayance, fayence, faïence, s.f. : adaptation de Faenza, nom d'une ville d'Italie renommée pour ses poteries émaillées. Source : Dictionnaire de l'Académie Française. Au 18e siècle, dans les inventaires de la région quimpéroise, en provenance des faïenceries de Locmaria, on note "des assiettes ou saladier de fayance", "des beurriers de terre de Locmaria" ... [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifFÉAGE - Féage, s.m. : contrat d'inféodation ; fief, objet de ce contrat. Un féage noble est un héritage tenu en fief (Ac. 1798-1878). Source : TRLFi. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifFENIER - Fenier, s.m. : tas de foin, grange où l'on met le foin ; source : Lexique roman de Raynouard. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifFENDASSE - Fendasse, s.f. , -asse, -ache : fente, ouverture crevasse. Source : Dictionnaire Godefroy 1880. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifFEU - Feu, s.m. : unité fiscale utilisée pour l'imposition jusqu'au 18e siècle. Dans certaines provinces (Bretagne, Dauphiné, Provence) le feu est devenu progressivement une unité de compte n'ayant plus aucun rapport avec les réalités démographiques. Par exemple, telle paroisse est imposée forfaitairement pour 4 feux 1/4, telle autre pour 6 feux etc. Il faut se garder de confondre ces feux fiscaux (dits feux de compoix) avec les feux « allumants », qui correspondent à des ménages. Source : Trésor Langue Française. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifFIEF AMORTI - Fief amorti, s.m. : on entend souvent par là un fief dont le service a été abonné à un devoir annuel ou à un droit modique de mutation en faveur des laïques. On donne aussi le nom de fiefs amortis à ceux qui ont été concédés en franche aumône aux ecclésiastiques, parce que le service en est amorti tant qu'ils restent dans les mains de ceux à qui ils ont été concédés de cette manière. Source : Répertoire universel et raisonné de jurisprudence civile de MM Guyot. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifFOI ET HOMMAGE - Foi et hommage, s.f. et s.m. : le vassal devait la foi et l'hommage, lorsqu'il entrait en possession de la terre, et lorsque le seigneur le demandait. La foi traduisait un lien personnel ; l'hommage, une reconnaissance du fief (Dict. de l'Ancien Régime). [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifFONDS - Fonds, s.m. : sol d'un champ, d'une terre, d'un domaine. Dans le système dit de domaine congéable en basse-Bretagne, le fonds appartenait au seigneur, par opposition aux édifices ou superfices qui appartenaient au paysan. Ces derniers termes désignent tout ce qui est au-dessus du sol, c'est-à-dire la maison, les bâtiments agricoles, mais aussi les talus, les arbres poussant sur les talus. Source : Jean Le Tallec 1994. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifFORS - Fors, p. : excepté, hormis, sauf, en dehors. Expression attribuée à François 1er après la défaite de Pavie : « Tout est perdu, fors l'honneur » ; source : Trésor Langue Française. Dans l'expression « ses fossés au cerne fors du levant », trois côtés seulement entourent le terrain. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifFOSSÉ - Fossé, s.m. : clôture en terre, ou dont les parements seuls étaient en pierre. L'usage ancien attribue au mot fossé un sens diamétralement opposé au sens légal actuel. Par contre on donnait le nom de douve à cette partie de la clôture que le Code civil (art. 666 à 669) nomme fossé ; et on appelait fossé ce que le législateur nomme la levée ou rejet de la terre. Les fossés étaient systématiquement assortis de douves, alors qu'un demi-fossé ou turon n'en avait pas. Source : "Usages et règlements locaux en vigueur dans le département du Finistère, recueillis par J.-M. P. A. Limon". On rencontre aussi la confusion d'usage Talus/Fossé en breton. On désigne le "talus" par "kleuz", du verbe "kleuzañ" ou "kleuziñ" : "creuser" ; sur le substantif "kleuz" a été reformé un verbe "kleuziañ" qui signifie "refaire, entretenir les talus et les fossés" ; on voit bien que le sens originel de "kleuz" est inséparablement l'ensemble "fossé"/"talus". Source : ulamirlammeur. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifFOUAGES - Fouages, s.m.pl. : impôt direct perçu sur les roturiers possesseurs de biens roturiers. Parfois appelé « tailles et fouages ». À cet impôt, perçu par une administration royale, les États ont ajouté au 17e siècle des fouages extraordinaires qui servent à financer leur fonctionnement, qui sont devenus plus lourds que les premiers et que le Tiers État considère comme une avance faite par lui seul (« Glossaire des cahiers de doléances », AD29). L'imposition se base sur le feu, c'est-à-dire l'âtre autour duquel sont rassemblés le chef de famille et ses enfants. Seul le nom du chef de famille est indiqué dans les registres. En Bretagne sous l'Ancien Régime, le fouage est un impôt provincial, une taille réelle levée sur les feux roturiers par le duc à partir de l'an 1365. (Wikipedia). En Bretagne en 1426 une enquête, appelée Réformation des fouages, est diligentée par les autorités pour déterminer le nombre des imposables dans chaque paroisse et la liste des exempts pour raison de rattachement à un domaine noble. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifFOURCHES PATIBULAIRES - Fourches patibulaires, s.f.pl : colonnes de pierre dotées d'une traverse de bois où les condamnés à la mort sont pendus et exposés à la vue des passants. Elles ne servent donc qu'aux supplices capitaux, dont les exécutions ne se faisaient autrefois que hors les villes. Seul le seigneur Haut Justicier a le droit d'avoir des fourches patibulaires (ou gibets), puisqu'il a le droit de condamner un criminel à mort. À l'égard du nombre des piliers des fourches patibulaires, il y en a à 2, à 3, à 4 ou à 6, selon le titre et la qualité des fiefs qui ont droit d'en avoir. Les simples seigneurs Hauts Justiciers n'ont ordinairement le droit d'avoir que des fourches patibulaires à 2 piliers, s'ils ne sont fondés en titre ou possession immémoriale. Les fourches à 3 piliers n'appartiennent de droit qu'aux seigneurs châtelains; celles à 4 piliers n'appartiennent qu'aux barons ou vicomtes ; celles à 6 piliers n'appartiennent qu'aux Comtes. Source : "La justice seigneuriale et les droits seigneuriaux" de Claude-Joseph de Ferrière. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifFRAMBOY - Framboy, fembroi, s.m. :débris végétaux pour fabriquer le fumier par le piétinement des bêtes ; la boue résultante était appelée le « framboy ». Le mot se disait au départ « fembroi » (latin fimarium, dérivé de fimum : fumier). Puis, par métathèse (déplace-ment du r), il est devenu « fremboi », puis « frembois ». Le lieu où se trouvait ce tas de fumier était généralement dénommé dans les actes la « cour à frambois » ou « pors à framboy ». [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifFRANC (DE) - Franc, s.m. : terme utilisé dans l'expression "de franc" pour désigner dans les aveux les largeurs des bâtiments en pieds . Au 17e siècle on trouve les expressions "de franc par le dehors" ou alors "de franc par le dedans", les mesures pouvant être prises entre deux longères (murs extérieurs). Source : site de C. Duic (doc).  [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifFRANCFIEF - Franc fief, s.m. : droit exigé d'un roturier qui fait l'acquisition d'un fief. Payé au roi, il est en principe fixé à une année de revenu sur vingt. Il est aussi versé lors de la transmission du fief après une année de jouissance. En 1771, le droit de franc fief, dont certains pays étaient exempts, est étendu à l'ensemble du royaume. Source Yeurch/histoirebretonne [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifFROSTAGES - Frostages, s.f.pl. : terres incultes, friches, terres vaines et vagues ou terres froides. En breton le terme existe : Fraost , ad. g. -où (en) friche, parfois clair, desserré, & brut, grossier (dictionnaire Favereau). [Terme] [Lexique]

G

Image:right2.gifGABLE - Gable, gâble, s.m. : fronton triangulaire ajouré et sculpté qui couronne le portail d'une cathédrale gothique. Source : Trésor Langue Française. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifGAL - GAL, abrèv. : marque au fer rouge des galériens. La peine des galères était une condamnation pénale surtout pratiquée en France sous l'Ancien Régime et qui consistait à envoyer les forçats comme rameurs sur les galères. La condamnation aux galères, pour un temps de 3, 6 ou 9 ans, voire à perpétuité, consistait en travaux forcés qui s'effectuaient en principe sur les galères du roi, mais à partir de la fin du XVIIe siècle dans les arsenaux de la Marine, où des bagnes, c'est-à-dire des chantiers fermés et réservés aux personnes forcées de travailler (les forçats), sont organisés. Source : Wikipedia. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifGÉLINE - Géline, s.f. : poule (dict. Godefroy 1880). Utilisée comme moyen de paiement de rentes ou redevances. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifGÉNÉRAL - Général, s.m. : sous l'Ancien Régime l'assemblée paroissiale était parfois appelée le « général de la paroisse » ou « corps politique ». Source : Wikipedia. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifGÉNÉRALITÉ - Généralité, s.f. : circonscription administrative de la France d’Ancien Régime. Les généralités furent créées en 1542 avec l’Édit de Cognac. Il y eut jusqu’à trente-six généralités, les dernières ayant été créées en 1784. Placées au début sous l’autorité d’un « receveur général », qui fut remplacé au 17e siècle par un Intendant. Source : Wikipedia. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifGERBE - Gerbe, s.f. : unité de mesure du blé, composé de 7 à 8 javelles, pour le paiement de la dime (source : histoiresdeserieb.free.fr). Terme de féodalité ; Dîme sur les moissons ; lever la gerbe (source : Littré). Lorsque la Dîme est due aux Régaires de Quimper, le prélèvement "à la quinzième gerbe" indique un taux d'environ 1/15ème. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifGLÉ - Glé, s.m. : chaume ; en Bretagne, glé se dit encore pour signifier chaume de paille ; source : Dictionnaire Godefroy 1880. Le mot "gled" est issu du latin gladiolus (épée courte) et aussi gladius (glaïeul) à cause de sa forme lancéolée des feuilles de cette plante. Ce glaïeul n'est autre que l'iris jaune des marais. A la fin du XIe siècle, en ancien français, il se nomme "glaid" et vers 1160, "glai", en Bretagne c'est le "gled". Il désigne le glaïeul (iris des marais) jusqu'au XVIIIe s., plus tard au XIXe s. le "gled" est à la fois: iris des marais, carex (laîche), roseaux et joncs, c'est à dire, les végétaux de zones humides, servant à couvrir, maisons et dépendances. Le mot évolue en "glé" au XIXe s. et les maisons couvertes de végétaux deviennent des chaumières. Le chaume était bien connu autrefois, c'était le chaume du seigle, matière noble réservée à la toiture des petits manoirs et aux habitations. Source : Michel Mauguin. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifGLÈBE - Glèbe, s.f. : en droit féodal, terre, domaine auquel étaient attachés des serfs et certains droits seigneuriaux. Source : TRLFi. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifGRESLIER - Greslier, s.m. : cor de chasse en héraldique. Sorte de cornet ou de trompette (dict. Godefroy 1880). Ancien français graile ou grele, ainsi dit parce qu'allongé, grêle (Littré). [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifGUÉ - Gué, s.m. : milice, obligation des paroisses de fournir un contingent d'hommes qui peuvent être appelés à se battre pour défendre les frontières terrestres du pays. La milice de chaque paroisse est commandée par un capitaine, un lieutenant et un enseigne, tous trois élus. Source : AD Finistère, glossaire des cahiers de doléances. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifGUÉRET - Guéret, s.m. : mot de l'Ouest et du Sud-Ouest, issu, par l'intermédiaire du gallo-roman *waracto, du latin vervactum, désignant une jachère; terre labourée mais non encore ensemencée, ou, par extension, terre laissée en jachère ; source : Dict. de l'Académie. En culture triennale (blé noir, seigle et avoine), le sol était laissé pendant quelques années sous forme de jachère, ou guérêt ; source : Jean Le Tallec. [Terme] [Lexique]

H

Image:right2.gifHEVOUD - Hevoud, ou quadriskell, s.m. : figure géométrique formée de quatre branches et deux spirales entrecroisées. Symbole traditionnel celtique et breton au même titre que le triskell, présent sur des décorations pré-celtiques et en architecture religieuse (œil-de-bœuf, baptistère). Terme en breton signifiant « bien-être » ; l'adjectif hevoudek signifie « qui cause du bien-être, qui porte bonheur ». Dans les années 1920 et 1930, logo du Parti national breton (P.N.B.). [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifHOIR - Hoir, s.m. : synonyme de héritier, spécialement en ligne directe. Source : Trésors de la langue française. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifHUITIÈME DENIER - Huitième denier, g.n.m. : droit de confirmation levé tous les trente ans sur les engagistes (personne acquérant une seigneurie par engagement) de biens ecclésiastiques ou de biens de communautés laïques. Le huitième denier fut institué par une déclaration du 31 octobre 1675 qui venait après de nombreux arrêts et déclarations accordant aux ecclésiastiques des délais pour rentrer dans leurs biens aliénés. Le huitième denier était payé pour trente ans. Cela n'empêcha pas le gouvernement de le réclamer de nouveau par déclaration du 7 juillet 1702 en levant non pas un huitième mais un sixième. Ce droit fut popularisé par une phrase de La Bruyère : « le mari d'Arfure est entré dans le huitième denier; quelle monstrueuse fortune en moins de six années ». Sources : Wikipedia. [Terme] [Lexique]

I

Image:right2.gifINSINUATION - Insinuation, s.f. : en droit ancien, inscription d'un acte sur un registre, qui lui conférait son caractère authentique. Source : Dict. de l'Académie. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifINTENDANT - Intendant, s.m. : sous l'Ancien Régime, les intendants étaient les personnages centraux de l'administration royale dans les provinces ou généralités ; source : Wikipedia. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifISSUES - Issues, issue, s.f. : terre non cultivée d'un village servant à la circulation entre les habitations, les chemins et les champs ; les issues communes de villages pouvaient être utilisées par les plus pauvres pour faire "vaguer" leurs bestiaux ou ramasser du bois pour se chauffer. Lorsqu'un village est tenu en domaine congéable, les "issues et franchises" peuvent être incluses dans les aveux de déclaration des droits et rentes. Les inventaires et dénombrements contiennent également l'expression "aux issues" qui désigne l'éloignement par rapport au centre du village. Dans les descriptifs d'habitations, le terme "issues" désigne les portes et accès. [Terme] [Lexique]

J

Image:right2.gifJOURNAL - Journal, s.m. : ancienne mesure de superficie de terre, en usage encore dans certains départements et représentant ce qu'un attelage peut labourer dans une journée. Le journal est la principale unité de mesure utilisée dans les inventaires pour calculer les surfaces des champs cultivés. Dans la région quimpéroise un journal vaut 48,624 ares, à savoir 80 cordes, soit environ un demi-hectare. Pour les jardins et les courtils on utilise le terme de « journée à homme bêcheur » correspondant à un 8e de journal ou 6 ares. Les surfaces des prés se mesurent en « journée à faucheur » ou « à faucher » équivalente à 2 journaux de laboureur, soit presque un hectare. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifJUVEIGNERIE - Juveignerie, s.f. : avantage accordé en droit féodal à un puîné par rapport à l'aîné, en Bretagne et en Poitou ; source : Alain de Carné. Forme de tenue d'une terre noble, due, au départ, a un partage noble entre un aîné et son (ou ses) cadet(s) ; un juveigneur est un cadet qui a reçu une terre noble lors de ce partage. Source : Bertrand Yeurc'h. Partage noble qui donnait à l'aîné les deux tiers et l'autre tiers aux puînés, tant fils que filles ; mais cet autre tiers, les puînés devaient le tenir, chacun, comme « juveigneur d'aîné, en parage et ramage de l'aîné ». En parage : à égalité avec l'aîné vis-à-vis d'un seigneur supérieur ; en ramage : comme faisant partie de la même famille. Source : dict. de l'Ancien Régime de Lucien Bély. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifJUSTICE - Justice, s.f. : les justices seigneuriales étaient de trois sortes : la haute, la moyenne et la basse. La haute justice est celle d'un seigneur qui a pouvoir de faire condamner à une peine capitale, et de juger de toutes causes civiles et criminelles, excepté des cas royaux. La moyenne justice a droit de juger des actions de tutelle et injures dont l'amende ne peut excéder 60 sous. La basse justice connaît des droits dus au seigneur, du dégât des bêtes et injures dont l'amende ne peut excéder 7 sous 6 deniers, et on l'appelle autrement justice foncière. Source : Littré. [Terme] [Lexique]

K

L

Image:right2.gifLAMBEL - Lambel, s.m : meuble héraldique généralement placé en chef, et souvent sous forme de brisure, à savoir une traverse horizontale, orné de trois pendants. Source : Wikipedia. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifLAMBREQUINS - Lambrequins, s.m.pl : longs rubans festonnés, censément du lin, partant du heaume et entourant l'écu ; en héraldique, le terme s'emploie toujours au pluriel. Source : Wikipedia. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifLETTRES PATENTES - Lettres patentes, s.f.pl. : sous l'Ancien Régime, décision royale exprimant la volonté du roi en tant que législateur, sous forme de lettre ouverte, scellée du grand sceau et contresignée par un secrétaire d'État, qui accorde ordinairement une faveur au destinataire (TLFi). À travers le latin juridique, le terme vient directement du latin patens, du verbe patere, « être ouvert » ou « évident », et désigne les documents ouverts portant un sceau officiel (généralement attaché par un ruban) destinés à être lus par toute personne intéressée (Wikipedia). [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifLIGENCE - Ligence, ligance, s.f. : état de celui qui est lié à son seigneur, qui lui a engagé sa foi ; vassalité hommage lige, l'obligation de cet hommage, et, selon Ragueau, qualité d'un fief qu'on tient nuement et sans moyen d'un seigneur, en raison de quoi on devient son homme lige (Dictionnaire Godefroy 1880). [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifLISIÈRE - Lisière, s.f. : bande horizontale décorée de blasons. La lisière funèbre correspondait au droit d'orner à son enterrement l’église de bandeaux noirs avec son blason. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifLIVRE - Livre, s.f. : ancienne monnaie de compte correspondant à l'origine à la valeur d'une livre d'argent et passée à moins de cinq grammes lors de l'adoption du système métrique ; source : Trésor Langue Française. La livre en tant pièce de monnaie n’existe pas. Le terme livre correspond à une unité de poids dans laquelle étaient taillés un certain nombre de flans pour en faire des pièces. Au temps de Charlemagne, la livre de métal était divisée en 20 parties égales pour en faire 20 sols. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifLODS ET VENTES - Lods et ventes, s.m.pl, s.f.pl : redevances dues au seigneur en cas de vente d'une censive relevant de son domaine et payées par l'acheteur (lods) et le vendeur (ventes). Source : trésors Langue Française [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifLONGÈRE - Longère, s.f. : mur principal d'une bâtisse. Ce terme n'avait la même signification qu'aujourd'hui, il désignait, non pas un bâtiment de forme très allongée, mais dans un bâtiment donné, le mur de façade et le mur arrière. On parlait donc de la longère de devant et de la longère de derrière. Quant à l'appentis, comme il s'appuyait contre la maison, il n'avait évidemment qu'une longère. Source : Jean Le Tallec, La vie paysanne en Bretagne sous l'Ancien Régime. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifLOTTIE - Lotie, lottie, s.f. : lot, part, portion échue par le partage à l'un des cohéritiers. Source : Dictionnaire Godefroy 1880. [Terme] [Lexique]

M

Image:right2.gifMAÇONNAGE - Maçonnage, s.m. : « en (simple) maçonnage » ou « simple maçonne », désigne un matériau de construction hétérogène, constitué seulement de schistes tout-venant, par opposition à la pierre de grain en granit, dite « pierre de taille » (Jean Le Tallec 1994), le terme « maçonné en brossage » désignant par contre les joints brossés autour des pierres taillés. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifMANTEAU - Manteau, s.m. : partie de la cheminée, et plus généralement la hotte et le chambranle, qui fait saillie dans la pièce au-dessus du foyer. Source : Trésor Langue Française. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifMARGUILLIER - Marguillier, s.m. : du latin matricularis, qui tient un registre. Le marguillier avait, dans chaque paroisse, la charge du registre des personnes qui recevaient les aumônes de l'Église. Il servait d'aide au sacristain, nommait et révoquait les chantres, les bedeaux... Ce n'est pas une profession mais une charge. Source : Wikipedia. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifMAISIÈRE - Maisière, s.f. : muraille (Dictionnaire Godefroy 1880). Mur, muraille, paroi, ou alors masure (Littré). [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifMAISON À BUÉE - Maison à buée, s.f. : désigne la buanderie dans les documents d'inventaire sur succession au 17e et 18e siècle. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifMAYE À PATTE - Maye à patte, s.f. : support sur lequel on pétrissait la pâte à pain. Source : histoiresdeserieb.free.fr. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifMÉMOIRE - Mémoire, s.m. : écrit où sont consignés les motifs d'un plaideur. Source : Trésor Langue Française. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifMILLET - Millet, s.m. : diminutif de mil, qui vient du latin millium, ou mille. Ce sont ses très nombreux grains ronds et jaunâtres, rassemblés en de longues grappes, qui lui ont valu ce nom. Céréale cultivée en Afrique, et autrefois dans les régions de France. On en faisait un laitage, répertorié aujourd'hui au patrimoine culinaire vendéen. Source : http://www.keldelice.com. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifMINE - Mine, s.f. : ancienne mesure de capacité pour les matières sèches, qui contenait l'équivalent de 6 boisseaux[Terme] [Lexique]
Image:right2.gifMINOT - Minot, s.m. : ancienne mesure de capacité pour les matières sèches, qui contenait la moitié d'une mine, donc 3 boisseaux[Terme] [Lexique]
Image:right2.gifMINU - Minu, menu, s.m. : terme d'usage en Bretagne, pour exprimer la déclaration et le dénombrement que le nouveau possesseur à titre successif doit donner par le menu à son seigneur, des héritages, terres et rentes foncières qui lui sont échus à ce titre, et qui sont sujets à rachat, pour faire la liquidation de ce droit. Source: Dictionnaire Godefroy 1880. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifMONITOIRE - Monitoire, s.m. : lettres d'un juge ecclésiastique pour obliger, sous des peines ecclésiastiques, tous ceux qui ont connaissance d'un crime ou d’un fait qu'on cherche à éclaircir, à venir révéler ce qu'ils savent. Source: fr.wiktionary.org[Terme] [Lexique]
Image:right2.gifMONOYE - Monoie, Monnoye, adj : un sol monoie désigne une petite pièce de monnaie faite de billons, c'est-à-dire de cuivre, tenant un peu d'argent, mais plus ou moins, suivant les lieux (Encyclopédie Diderot). Existence de « livres monnoie » et de « deniers monnoye » à signaler également, en complément des livres tournois qui deviendront l'unique monnaie de compte en 1667. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifMONTRE - Montre, s.f. : revue militaire de la noblesse. Tous les nobles doivent y participer, munis de l’équipement en rapport avec leur fortune. Les ordonnances du duché de Bretagne spécifient minutieusement l’armement de chaque noble en fonction du revenu déclaré. Organisation maintenue après le rattachement du duché de Bretagne au royaume de France. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifMOUTEAUX - Mouteaux, moutaux, s.m. pl : paysans et roturiers astreints à suivre un moulin et venir y faire moudre leurs grains et entretenir les fossés et le batîment. Ils constituaient « le destroit » du moulin, terme qui signifiait aussi bien le territoire autour du moulin que les gens qui y habitaient. Les moutaux étaient vendus avec le moulin; un moulin sans ses moutaux ne valait rien. Ces moutaux comprenaient des catégories différentes : des domaniers et des métayers du détenteur du moulin, des censitaires et des hommes de fief, et aussi des étrangers à la seigneurie du détenteur du moulin. Source : Jean Gallet, « La seigneurie bretonne (1450-1680) ». [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifMOUTURE - Mouture, s.f. : action, manière de moudre les grains de céréales, en particulier, du blé, par cylindres ou par meules. Source : Trésor Langue Française. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifMOUVANCE - Mouvance, s.f. : en droit féodal, état de dépendance dans lequel est tenu un fief par rapport à un autre. Fief dépendant d'un fief plus important (TLFi). Relation foncière entre deux fiefs : le fief mouvant est celui du vassal, par rapport au fief dominant, celui du seigneur (Lexique historique du Moyen Âge de René Fédou). [Terme] [Lexique]

N

Image:right2.gifNIELLE - Nielle, s.f. : plante dont on distingue plusieurs espèces, l'une étant appelée Herbe aux épices ou Herbe aromatique. On cultive une autre espèce de nielle, à cause de la beauté de sa fleur. Les Jardiniers lui donnent le nom de Cheveux de Vénus. La semence de toutes les espèces de nielle a une odeur âcre et piquante. Elle est apéritive, fait couler la pituite, et facilite l'expectoration. On donne encore le nom de Nielle à une plante d'un genre différent, et qui croît dans les blés. Sa semence est noire, et communique cette couleur au pain fait avec le blé dans lequel elle se trouve quelquefois mêlée. Ce pain est mal-sain, et cause des vertiges & des étourdissements. Source : Dict de l'Académie  [Terme] [Lexique]

O

Image:right2.gifOBOLE - Obole, s.f. : unité monétaire valant au Moyen-Age en France la moitié d'un denier tournois ou la vingt-quatrième partie d'un sou; pièce de monnaie de cette valeur. Source : Trésor Langue Française. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifOCTROI - Octroi, s.m. : contribution indirecte perçue autrefois par les municipalités à l'importation de marchandises sur leur territoire. Cette taxe frappait les marchandises les plus importantes et les plus rentables telles que le vin, l'huile, le sucre, le café, etc. Il est signalé dès le XIIe siècle à Paris et servait à financer l'entretien des fortifications et les travaux d'utilité publique. Ce terme désigne également l'administration chargée de prélever cette taxe. Elle contrôlait chaque porte de la ville à l'aide de barrières souvent disposées entre des pavillons symétriques. Les droits d'octroi furent supprimés le 20 janvier 1791 par l'Assemblée constituante, puis rétablis par le Directoire le 18 octobre 1798. Au 19e siècle, pour subvenir aux dépenses communales, les municipalités étaient autorisées à établir et percevoir des droits d'octroi sur certaines marchandises de consommation locale à l'entrée dans leur ville. Ces taxes furent supprimées définitivement par la loi n° 379 du 2 juillet 1943 portant suppression de l'octroi à la date du 1er août du gouvernement Pierre Laval. [Terme] [Lexique]

P

Image:right2.gifPALMAGE - Palmage, s.m. : contrat passé devant notaire par lequel une personne confie des bêtes (peut être des ruches d'abeille) à une seconde personne qui se charge de les engraisser (de les faire produire du miel et/ou un essaim pour la ruche). Les revenus générés sont partagés entre les deux parties. Source : Jean Le Tallec 1994. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifPAPIER TERRIER - Terrier, adj. : livre terrier, registre contenant la description des terres et censives dépendant d'un seigneur, qui devait en principe être renouvelé tous les vingt ou trente ans et dont l'existence fut supprimée par une loi de mars 1790 (TLFi). Ces papiers fixaient les limites des fiefs et des censives, les redevances dues, les services à rendre et les usages locaux. En 1678, un règlement de Colbert décida la constitution d'un papier terrier par les chambres de comptes régionales, dans le cadre d'une Réformation du domaine du roi. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifPARC - Parc, park, s.m. : champ clos, procédant d'un emprunt du moyen breton parc au vieux français parc "lieu clos" en général. Le gallois parc et le cornique park sont issus de l'anglais park, également emprunté au vieux français (Albert Deshaye, dictionnaire des noms de lieux bretons). [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifPATACHE - Patache, s.f. : embarcation légère, qui était employée au service des grands navires ou était utilisée par la douane ; petit bateau servant au transport des marchandises et des passagers dans les estuaires et sur certaines rivières ; source : Dictionnaire de l'Académie. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifPERTUISANE - Pertuisane, s.f. : arme d'hast (arme dont le fer est monté sur une longue hampe ou fût) en usage de la fin du XVe jusqu'au milieu du XVIIIe siècle. Caractérisée par son fer de glaive, large à la base, muni de deux oreillons, se terminant en pointe aiguë. La pertuisane était portée par divers gardes et par les lieutenants des gens de pied. Source : www.cdc-chatelaudren-plouagat.com. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifPIED - Pied, s.m. : unité de mesure de longueur divisée en 12 pouces, et d'environ 32-33 cm. En France, avant la réforme de Colbert en 1668, le pied de roi ancien avait une valeur de 326,596 mm. En 1668 une tentative de normalisation fut tentée avec la nouvelle toise dite de Chatelet pour une mesure de 324,839 mm. Cette valeur fut conservée en 1799 avec l'introduction du mètre estimé à environ 3,09 pieds [¤source : Wikipedia]. On note une valeur de 3,07 pieds dans un document GrandTerrier de 1808[Terme] [Lexique]
Image:right2.gifPINACLE - Pinacle, s.m. : en architecture gothique, couronnement ouvragé, dentelé, en forme de cône ou de pyramide, décorant le sommet des toits, des contreforts, des pignons. Source : Trésor Langue Française. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifPIPPE - Pipe, pippe, s.f. : sorte de mesure ; source : dictionnaire Goddefroy 1880. À Paris, elle correspond à 1 muid et demi, soit 432 pintes. En Bretagne, elle sert de mesure de grains, soit 40 boisseaux ; source : histoiregenealogie.com. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifPIQUE-SÈCHE - Pique Sèche, s.m. : soldat armé d'une pique. Source : Littré. Parmi les piquiers on distingue les piquiers vétérans ou soldés des piquiers à pique sèche sans corselet, sans deniers de poche. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifPLACARD - Placard, s.m. : texte, manuscrit ou imprimé, que l'on affiche dans un lieu public pour informer la population ; par extension pièce, document, lettre en placard, qui ne sont pas pliés ; source : Dictionnaire de l'Académie. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifPLACITRE - Placitre, placistre, s.m. : parcelle entourant une église, ou un autre bâtiment, une fontaine, etc. (dict. Goddefroy 1880). Le placitre est un terrain souvent herbeux, délimité par une clôture, fréquemment un mur, entourant les chapelles, églises ou fontaines bretonnes ; c'est l'un des éléments de l'enclos paroissial, désignant l'espace non bâti à l'intérieur de celui-ci (Wikipedia). Dans un village ou un corps de ferme le placitre désigne la place commune ou la cour devant les bâtiments. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifPLEIN CINTRE - Plein cintre, s.m. : terme d'architecture, figure en arc de cercle. Voûte, arcade en plein cintre, ou, substantivement, le plein cintre, voûte, arcade formant un demi-cercle. Se dit par opposition à l'ogive, qui caractérise le style gothique. Source : Le Littré, 1880. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifPORTION CONGRUE - Portion congrue, g.n.f. : partie des bénéfices revenant à un tiers. Dans de nombreux cas, les grosses dîmes sont perçues par l’évêque, le chapitre, des abbés et monastères et autres bénéficiers, qui sont appelés « curés primitifs » ou gros décimateurs. Ces derniers doivent entretenir le desservant de la paroisse de la paroisse en lui versant une somme fixe, la portion congrue. Source : Dictionnaire de l'Ancien Régime. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifPOUILLÉ - Pouillé, s.m. : relevé de tous les biens et bénéfices d'une abbaye, d'un diocèse, d'une province sous l'Ancien Régime ; registre ou liste de ces biens. Source : Trésor Langue Française. Le principal pouillé connu en Bretagne est celui de l'Archevêché de Tours dont dépendaient les Évêchés de Quimper, Vannes, l'Archevêché de Rennes n'ayant été créé qu'en 1859. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifPOURPRIS - Pourpris, s.m. : enceinte, un enclos et parfois une demeure, dans la France de l'ancien régime, et par métonymie l'espace ainsi entouré, c'est-à-dire le jardin. La réalité désignée dépasse celle d'un simple jardin en ce qu'elle recouvre les différents éléments d'un domaine physiquement bien délimité et fermé (mur, fossé, etc.). [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifPRÉBENDE - Prébende, s.f. : revenu ecclésiastique attaché à un canonicat, c'est-à-dire le bénéfice d'un chanoine ; source : XMLittré. Une prébende désigne stricto sensu un revenu strictement attaché à un canonicat, charge ecclésiastique du chanoine, et qui représente son bénéfice ecclésiastique. Par extension, le terme s'est peu à peu appliqué à tout revenu découlant d'une charge ou fonction rémunérée de façon forfaitaire ; source : Wikipedia. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifPRÉÉMINENCES - Prééminences, s.f.pl. : droits que possédaient certains nobles dans les édifices religieux : droit d'accéder au chœur, droit d'être enterré dans la chapelle, droit d'apposer son blason ... ; source : lexique "au coeur du pays d'Auray". [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifPRÉSIDIAL - Présidial, s.m. : tribunal de justice de l'Ancien Régime créé au XVIe siècle ; c'est en 1552 que le roi Henri II de France, désireux de renforcer son système judiciaire et de vendre de nouveaux offices, institue les présidiaux ; le présidial de Quimper-Corentin a été créé à cette date dans le ressort du parlement de Bretagne (Wikipedia). [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifPRÔNE - Prône, s.m. : lecture faite par le prêtre, en chaire, après l’évangile, à la grand-messe. Le prône comporte des prières en latin et en français à l'intention des vivants, à commencer par le Roi, et des défunts ; parfois, mais pas toujours, une homélie commentant les lectures du jour ; et enfin une série d'annonces concernant les fêtes et les jeûnes à venir, les bancs de mariage, les monitoires de justice, les ordres adressés par le Roi, etc. On comprend ainsi que ce prône peut être fort long, mais il est essentiel pour la cohésion de la communauté paroissiale et pour la communication du haut en bas dans le royaume. Source : Dictionnaire de l'Ancien Régime. [Terme] [Lexique]

Q

Image:right2.gifQUELORNE - Quelorne, s.f. : baquet servant à la cuisine, kelorn en breton, et à ranger les condiments, la farine, la pâte à pain. Source : histoiresdeserieb.free.f. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifQUEVAISE - Quevaise, s.f. : pratique successorale de certaines seigneuries ecclésiastiques de Bretagne. Si le détenteur d'un bien soumis à cette pratique (le quevaisier) meurt sans héritier direct vivant avec lui, le bien retourne au seigneur. Le quevaisier ne peut aliéner ou vendre le bien sans la permission du seigneur et alors le droit de mutation est très lourd (du quart à la moitié du prix de vente). Sur les quevaises le champart est élevé ( du 1/7° au 1/4 de la récolte). En cas de succession directe c'est l'enfant le plus jeune qui prend le bien (voir juveigneurie). Source : Wikipedia. [Terme] [Lexique]

R

Image:right2.gifRABINE - Rabine, s.f. : allée de grands arbres plantés sur l'avenue d'une maison de noblesse et de quelque monastère ; source : Dom Pelletier. Ce mot existe en breton avec la même prononciation ; source : dictionnaire gallo de cc-duguesclin. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifRACHAPT - Rachapt, rachètement, s.m. : en terme de coutume droit du au seigneur à chaque mutation du fief (dictionnaire Godefroy 1880). Droit du au seigneur par un nouveau tenancier après une succession qui est appelé également relief ou rachat des rentes (Dict. de l'Académie). [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifRECET - Recet, s.m. : lieu où l'on se retire, retraite, refuge, abri, habitation. Synonymes : reces, recept, receit, receyt, reciet, resiet, ricet, reset, ressait, ressays, reçoit, rechet, rechect, recheit. Source : Dict. Godefroy 1880.. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifRÉFORMATION - Réformation, s.f. - A. du domaine royal : opérations de réformation lancées en Bretagne en 1537 par François Ier et en 1660 par Colbert. Il s'agit de vérifier l'ensemble des déclarations de propriété (les aveux) des sujets du roi, depuis le paysan ou roturier relevant directement du domaine royal jusqu'au puissant seigneur. Les commissaires de la Cour des Comptes de Bretagne siégeant à Nantes, chargés de défendre les intérêts du Domaine Royal, vont vérifier le contenu des aveux fournis pour l'occasion, en le rapprochant des actes similaires produits antérieurement : validité du titre de propriété, montant de la chefrente en nature et/ou argent versée annuellement au roi, droits attachés à la propriété (justice, ...). Source : histoiresdeserieb.free.fr.
B. des fouages : contrôle permettant de vérifier qui est bien "Noble". Par exemple la Réformation des fouages en Bretagne en 1426 où les nobles doivent prouver leur noblesse, titre leur permettant d'échapper à l'impôt des fouages. Source : Wikipedia. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifRÉGAIRES - Régaires, s.m.pl. : administration en charge du domaine temporel d'un évêque, propriétaire et seigneur, au même titre que l'aurait été n'importe quel noble propriétaire d'un fief avec justice. Le plus souvent, ils provenaient de donations anciennes faites au cours des âges par des féodaux, qui souhaitant sans doute s'attirer des grâces divines ou se faire pardonner leurs péchés, avaient doté l'église de quelques fiefs avec les revenus en dépendant. Source : amisduturnegouet sur free.fr [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifRÉGAL - Regal, adj : royal. Source : Dictionnaire Godefroy 1880. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifRENABLE - Renable, s.m. : état des lieux, l'adjectif renable ou raisnable signifiant en vieux français « en bon état », et étant dérivé aussi en basse-Bretagne du terme breton « Renabl, plur. -où » pour « inventaire ». Ce renable était pratiqué essentiellement pour inventorier les biens des meuniers lors des renouvèlements de baux. Il y avait le grand renable pour les aménagements extérieurs (les vannes d'amenée ou de fuite, les rigoles ou biefs, les chaussées) et le petit renable dans lesquels étaient inventoriés et valorisés tous les appareils à l'intérieur du bâtiment du moulin (le grand fer, la meule dormante et la meule courante, la roue ou la pirouette, les cordes). Le terme de souche peut être un synonyme de petit renable dans certains documents d'archives. Par extension le terme renable désigne la valeur mobilière du moulin, les meuniers devaient acquitter cette somme lors de leur entrée en jouissance, et la somme leur étant rendue à la fin du bail si le moulin était jugé bien entretenu.  [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifRENÉE - Renée, s.f. : mesure de matière sèche ; se rencontre encore au 18e siècle dans des textes de Bretagne, s'est conservé dans le Finistère avec le sens de mesure pour les blés : renée dont le vingt et quatre font le tonneau (1732, Baronie du Pont, Arch. Finist.). Source : Dict. Godefroy 1880. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifRENTE CONSTITUÉE - Rente constituée, g.s.f. : appelée aussi constitution ou constitut, ce système s'est développé en France aux XVIIe et XVIIIe siècles pour pallier l'absence de système de crédit bancaire, la religion catholique interdisant de toucher des intérêts. La rente payée par l'emprunteur est changeable, garanti par un bien immobilier, remboursable par anticipation, et soumis à saisie au premier incident de paiement. Source Wikipedia [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifRENTIER - Rentier, s.m. : rôle ou registre des rentes qui étaient dues à un seigneur, à l’État ou à une institution. Source : TLFi. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifRÉVERSION - Réversion, s.f. : droit de retour en vertu duquel les biens dont une personne a disposé en faveur d'une autre lui reviennent quand celle-ci meurt sans enfant. Retour en arrière, à un état antérieur. Source : Trésor Langue Française. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifRÔLE - Rôle, s.m. : répertoire établi par l'administration et contenant la liste des contribuables assujettis au paiement d'un impôt direct ainsi que l'indication de la somme due par chacun d'eux. Source : Trésor Langue Française. [Terme] [Lexique]

S

Image:right2.gifSÉNÉCHAUSSÉE - Sénéchaussée, s.f. : juridiction d'un sénéchal ; étendue de sa juridiction. Sénéchal, s.m. : officier royal qui, dans certaines provinces, exerce des fonctions analogues à celles d'un bailli pour la justice, les finances, etc. Source : Dict. DMF. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifSOL - Sol, s.m. : pièce de monnaie correspondant à cette unité monétaire, à l'origine d'or puis d'argent, enfin de métal, et valant en France un vingtième de l'ancienne livre, soit douze deniers. Source : Trésor Langue Française. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifSUBDÉLÉGUÉ - Subdélégué, s.m. : sous l'Ancien Régime, la personne qui aide un intendant à administrer une généralité ; il y a généralement plusieurs subdélégués par généralité; source : Wikipedia. [Terme] [Lexique]

T

Image:right2.gifTABELLIER - Tabellier, tablier, s.m. : synonyme de tabellion, notaire, officier public qui faisait les fonctions de notaire dans les juridictions subalternes et seigneuriales ; source : Littré. Étude, bureau d'un notaire d'un tabellion ; source : glossaire de la langue romane, vol 2. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifTABLE COULANTE - Table coulante, s.f. : table servant soit de coffre (garde-manger), soit de maie à päte (pétrin). Le dessus de la table coulisse pour permettre de travailler la pâte dans le pétrin ou d'accéder à ce qui y était stocké. Citée dans les inventaires successoraux aux 17e et 8e. Source : histoiresdeserieb sur free.fr. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifTAILLE - Taille, s.f. : taxe personnelle (pesant sur les personnes) ou réelle (établie sur les biens), l'un des principaux impôts directs levé en France. Elle n'existe pas en Bretagne mais les fouages y constituent une sorte de taille réelle. Source : « glossaire des cahiers de doléances », AD29. Outre les fouages au roi, on trouve également au 17e siècle des tailles collectives à l'évêque pour les habitants de certaines villes bretonnes (Quimper notamment). Et par ailleurs, de façon indirecte, les roturiers étaient largement imposés au titre du domaine congéable dont la rente annuelle est quelquefois qualifiée de « taillée ». [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifTENUE - Tenue, s.f. : héritage roturier dépendant d'un seigneur (lexique Doléances, Archives Départementales du Finistère). Possession ; propriété rurale ; contenance (dictionnaire Godefroy 1880). [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifTERRES CHAUDES - Terres chaudes, s.f.pl. : terres cultivables, par opposition aux terres froides ; exploitées en rotation triennale, soit blé noir, seigle, avoine (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifTERRES FROIDES - Terres froides, s.f.pl. : terres pauvres mises en culture de loin en loin parfois après un brulis, par opposition aux terres chaudes; les terres froides prennent le reste du temps la forme de landes qui servent de pâturage d'appoint, et fournissent divers végétaux utiles : bruyères et fougères pour la litière, ajoncs pour la nourriture des chevaux, genets pour la couverture de la toiture (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifTIERÇON - Tierçon, s.m. : métrologie ancienne, tiers d'une mesure entière. Un tierçon de muid est de quatre-vingt-seize pintes. Tonneau de cette capacité. Source : Trésor Langue Française. Un tiercon de Bordeaux : 90 pintes. Un tiercon de Bordeaux contient 1,490 hectolitres soit 160 pintes. Source : histoiresdeserieb.free.fr. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifTIERS-POINT - Tiers-point, s.m. : terme d'architecture, point de section au sommet d'un triangle équilatéral. Courbure des voûtes ogivales composées de deux arcs de cercle. Une voûte élevée au-dessus du plein cintre se nomme une voûte en tiers-point. Source : Le Littré, 1880. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifTOISE - Toise, s.f. : unité de longueur ancienne correspondant à six pieds, soit environ 1 mètre 80 cm. Source : Wikipedia. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifTOURNANT - Tournant, s.m. : roue motrice d'un moulin à eau (Trésor Langue Française). Un moulin à deux tournants a deux roues qui font tourner deux meules (Littré). [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifTOURNOIS - Tournois, thournois, adj. : désigne la monnaie de l'Ancien Régime frappée en argent, un sol valant un vingtième de la livre tournois. Le sol est lui-même subdivisé en 12 deniers. La livre tournois fut d'abord utilisée avant le 13e siècle à l'abbaye de Saint-Martin de Tours où l'on frappait des deniers dits "tournois". Source : Wikipedia [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifTRÈVE - Trève, s.f. : du breton Trev résultant d'un emprunt par le vieux breton Treb "lieu habité et cultivé" au latin Tribus "tribu". Ce terme va prendre au 11e siècle le sens de "quartier, circonscription". L'acception de "trève, "église succursale" est plus récente. Source : Albert Deshayes, dict. des noms de lieux bretons. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifTURON - Turon, s.m. : clôture qui ne diffère des fossés (talus) que par les dimensions, et qui est toujours en terre. Les experts les désignent souvent sous le nom de demi-fossé, c'est un genre de clôture moins communément employé, et dont la hauteur moyenne est de 1 mètre, la largeur de 80 à 90 centimètres. Les turons n'ont point de douve, la plupart des turons étant d'anciens fossés (talus) dont on a négligé l'entretien et les réparations. Source : "Usages et règlements locaux en vigueur dans le département du Finistère, recueillis par J.-M. P. A. Limon". [Terme] [Lexique]

U

Image:right2.gifUSEMENT - Usement, s.m. : nom donné, en Bretagne, aux usages locaux, aux particularités locales d'un Droit coutumier. En Bretagne coexistaient les usements de Rohan , de Cornouaille, de Broeric, de Poher de Trégor . Le contenu du l'usement de Cornouaille est connu au travers de l'ouvrage de référence de Julien Furic édité en 1664 : « Commentaire sur l'usement local du domaine congéable de Cornouaille ». Source : Littré et Wikipedia. [Terme] [Lexique]

V

Image:right2.gifVELIN - Velin, s.m. : parchemin dont l'usage est rendu obligatoire pour nombre d'actes à la fin de l'ancien régime, notamment pour tous les actes de vente. Source : AD Finistère, glossaire des cahiers de doléances. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifVINGTIÈME - Vingtième, s.m. : impôt établi par Machault d'Arnouville en 1749, à l'extinction du Dixième, à la paix d'Aix-la-Chapelle, dont les recettes doivent amortir la dette nationale créée par la guerre de Succession d'Autriche. L'assiette porte sur les revenus de la propriété, à l'exception des biens ecclésiastiques. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifVOUGE - Vouge, s.m. : pique armée d’un fer long, large, évidé et tranchant comme une lame de sabre. Le vougier n’a d’autre arme défensive qu’un morion ou simple casque sans visière ni gorgelette : c’est l’emploi des gentilshommes les plus indigents. Source : www.gwiler.net. [Terme] [Lexique]
Image:right2.gifVOYER - Voyer, s.m. en apposition : responsable de la voirie sur le plan local ou national. Architecte, commissaire, ingénieur voyer. Agent-voyer : fonctionnaire chargé de veiller à l'entretien et/ou à l'aménagement des voies de communication, de la voirie d'une ville, d'un département. [Terme] [Lexique]

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Date de création : Juillet 2009    Dernière modification : 8.06.2013    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]