Les Kersulgar, nobles de Mezanlez et Kernaou, 15e-17e siècles - GrandTerrier

Les Kersulgar, nobles de Mezanlez et Kernaou, 15e-17e siècles

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Catégorie : Biographies
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§ E.D.F.
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Reconstitution des connaissances historiques et biographieques des membres de la famille de Kersulgar, détenteurs des manoirs de Mezanlez et Kernaou en Ergué-Gabéric, du 15e au 17e siècle.

Autres lectures : « Familles nobles gabéricoises » ¤ « 1538-1544 - La sergenterie féodée de Mezanlez dans le rentier des recettes de Quimper » ¤ « 1540 - Adveu du manoir de Kern(a)ou présenté par Charles Kersulgar » ¤ « 1426 - Exemptions gabéricoises à la Réformation des fouages » ¤ « 1636,1638 - Cession du village de Bohars d'Alain Kersulgar de Mezanlez à Guy Autret » ¤ « Guy Autret et l'église d'Ergué-Gabéric, défense de ses prééminences » ¤ « 1536 - Réformation des personnes et des terres en Ergué-Gabéric » ¤ « 1636,1638 - Cession du village de Bohars d'Alain Kersulgar de Mezanlez à Guy Autret » ¤ « 1668 - Reconnaissance de l'antienne extraction noble de François de Quersulgar » ¤ « 1796 - Estimation et adjudication du moulin de Kernaou » ¤ GeneWeb des Kersulgar sur Histoire Bretonne (Bertrand Yeurc'h

[modifier] Quartiers nobles

Kersulgar ?
Kersulgar ?
Les Kersulgar avaient pour blason : « d'azur à trois fleurs de lys d'argent rangées en fasce, accompagnées en chef de deux quintefeuilles de même ».

Sur le tympan de la grande verrière de la chapelle de Kerdévot, on distingue un blason qui pourrait être celui des de Kersulgar, avec les 2 quintefeuilles, mais avec une seule fleur de lys au lieu de trois.

 

Dans le « Nobiliaire et armorial de Bretagne de Potier de Courcy, cette famille de Cornouaille est décrite ainsi :

Kersulgar (de), sr dudit lieu, — de Mesanlez, par. d’Ergue-Gabéric — de Kernaou. Anc. ext., réf. 1669, sept gen., ref. et montres de 1426 a 1562, par. d’Ergue-Gaberic, ev. de Cornouaille.

D’azur à trois fleurs de lys d’argent rangées en fasce, accomp. en chef de deux quintefeuilles de même.

Alain, vivant en 1426, épouse Jeanne de MezanLez.


[modifier] Les Kersulgar de Mezanlez

Sept générations de Kersulgar ont possédé le manoir de Mezanlez, par héritage de Jeanne de Mezanlez. En 1426 un premier Alain de Kersulgar, sieur de Mezanlez, est cité à la Réformation [1] des fouages.

Au 16e siècle, Alain (II) de Kersulgar, époux de Marie Botigneau, est déclaré dans les registres de Réformation [1] de la Noblesse de Cornouaille en 1536 : « Allain de Kersulgar, sieur de Maeslez  ». Il a aussi la charge de sergenterie féodée et est cité à ce titre dans le rentier de la réformation [1] de 1538-44.

Au 17e siècle, Alain (III) de Kersulgar, époux de Claude de Moellien, tenta de s'interposer dans la contestation des prééminences de Guy Autret, seigneur de Lezergué. De Kersulgar fut débouté et condamné aux dépens par un arrêt du Conseil privé du roi, le 9 mai 1636.

En 1668 François de Kersulgar fournit à la Chambre de réformation du Parlement de Rennes tous ses papiers familiaux sur 7 générations d'héritiers de Jeanne de Mezanlez et bénéficie d'un arrêt de maintenue en noblesse.

 

Les générations de Kersulgar, détenteurs de Mezanlez :

Alain I de Kersulgar (réform. 1426)
 x Jeanne de Mezanlez
 |- Jan de Kersulgar
 |- Yvon de Kersulgar, seigneur de Mez-en-Lez (montre 1481)
 |   x 1448 Beatrix de Kervezaout
 |   |- Jean de Kersulgar, sr de Mesanlez
 |   |   x Jeanne de Kergoff
 |   |   |- Alain II de Kersulgar, sr de Mesanles (reform. 1536)
 |   |   |   x Marie Botigneau
 |   |   |   |- Jan de Kersulgar, sr de Mezanlez
 |   |   |   |   x 1616 Marye de Kerourfil
 |   |   |   |   |- Alain III de Kersulgar, sr de Mezanlez (1636)
 |   |   |   |   |   x Claude de Moellien
 |   |   |   |   |   └ François de Kersulgar, sr de Mezanlez (1638, 1668)
 |   |   |   |   |      x Marie Billoart, dame de Mezanlez
 |   |   |   |   └ Marguerite et Françoise de Kersulgar
 |   |   |   |- Claude de Kersulgar x Guillaume Le Guerriou
 |   |   |   └ Françoise de Kersulgar x Tanguy de Finamour
 |   |   └ Marye, Françoise et Izabeau de Kersulgar
 |   └ Marye de Kersulgar x Louis Lesmais
 └ Henri de Kersulgar (1475 pour Kernaou)


[modifier] Les Kersulgar de Kernaou

Le lieu de Kernaou fait l'objet d'un acte daté de 1475 et présenté par Henri Kersulgar père et fils, avec cette formule transcrite dans le registre A85 : « Henri Kersulgar garde naturel de Henri son fils pour le manoir de Kernou et apartenances », le premier Henri ayant hérité des lieux par le biais de son épouse Jeanne Prévost. Dans un acte daté 27 février 1479, Henri de Kernaou et Yvon de Mezanlez sont qualifiés de « frères germains ». Henri se fait représenter en 1481 à la montre [2] militaire de Carhaix : « Henry Kersulgar, par Jehan Provost le Jeune, archer en brigandine et vouge ».

Le petit fils Charles est déclaré dans les registres de Réformation [1] de la Noblesse de Cornouaille en 1536 : « Charles de Kersulgar, sieur de Kernouë ». En 1540 il présente dans un aveu le manoir de Kern(a)ou avec ses terres et villages dépendants tenus « prochement et noblement à foyhommage », dans lequel il est qualifié de « escuyer seigneur de Kernou ».

 

René de Kersulgar de cette branche de Kernaou épousa en 1624 une tante de Guy Autret.

Les Kersulgar de Kernaou :

 Henri de Kersulgar (1475)
 x Jeanne Prévost (dame héritière de Kernou)
 └>Henri II de Kersulgar (1475)
      x Marie Moysan
     └> Charles de Kersulgar, (1540, 1536, 1554)
          └> Louis de Kersulgar, seigneur de Kernaou (1562, 1580)
               x Marie Saludenn
               └> René de Kersulgar, écuyer, seigneur de Kernaou
                    x 1624 Marie Autret, fille de René Autret


[modifier] Annotations

  1. Réformation, s.f. - A. du domaine royal : opérations de réformation lancées en Bretagne en 1537 par François Ier et en 1660 par Colbert. Il s'agit de vérifier l'ensemble des déclarations de propriété (les aveux) des sujets du roi, depuis le paysan ou roturier relevant directement du domaine royal jusqu'au puissant seigneur. Les commissaires de la Cour des Comptes de Bretagne siégeant à Nantes, chargés de défendre les intérêts du Domaine Royal, vont vérifier le contenu des aveux fournis pour l'occasion, en le rapprochant des actes similaires produits antérieurement : validité du titre de propriété, montant de la chefrente en nature et/ou argent versée annuellement au roi, droits attachés à la propriété (justice, ...). Source : histoiresdeserieb.free.fr.
    B. des fouages : contrôle permettant de vérifier qui est bien "Noble". Par exemple la Réformation des fouages en Bretagne en 1426 où les nobles doivent prouver leur noblesse, titre leur permettant d'échapper à l'impôt des fouages. Source : Wikipedia. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 1,0 1,1 1,2 1,3]
  2. Montre, s.f. : revue militaire de la noblesse. Tous les nobles doivent y participer, munis de l’équipement en rapport avec leur fortune. Les ordonnances du duché de Bretagne spécifient minutieusement l’armement de chaque noble en fonction du revenu déclaré. Organisation maintenue après le rattachement du duché de Bretagne au royaume de France. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]


Thème de l'article : Informations généalogiques sur les familles d'Ergué-Gabéric.

Date de création : Juillet 2020    Dernière modification : 9.10.2020    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]