Lockout et revendications des ouvriers de la mine d'antimoine, journaux loc. Humanité 1927
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- | Coupures de presse des journaux L'Ouest-Eclair <ref name="OuestEclair">{{OuestEclair}}</ref>, du Finistère <ref name="LeFinistère">{{LeFinistère}}</ref> et du Progrès du Finistère <ref name="ProgresFinistère">{{ProgresFinistère}}</ref>, à propos d'un mouvement de grève transformée en lockout <ref name="Lockout">{{K-Lockout}}</ref> par la direction de la mine d'antimoine de Kerdévot le 11 octobre 1927. | + | Les trois journaux L'Ouest-Eclair <ref name="OuestEclair">{{OuestEclair}}</ref>, du Finistère <ref name="LeFinistère">{{LeFinistère}}</ref> et du Progrès du Finistère <ref name="ProgresFinistère">{{ProgresFinistère}}</ref>, quelques soient leurs sensibilités républicaines ou catholiques, aborde strictement de la même manière un fait social local, à savoir un mouvement de grève à la mine d'antimoine de Kerdévot devenant un lockout <ref name="Lockout">{{K-Lockout}}</ref> par décision de sa direction : |
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+ | * « <i>quarante ouvriers de la mine d’antimoine de Kerdévot, en Ergué-Gabéric, ont menacé de faire grève si leurs salaires n’étaient pas relevés.</i> ». | ||
+ | * « <i>les salaires journaliers des mineurs soient portés de 22 francs à 36 francs, et ceux des manœuvres de 18 à 25 francs.</i> » | ||
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+ | * « <i>Le chef d'exploitation ayant demandé par télégramme, des instructions à la direction de la mine, il lui fut répondu par la même voie de suspendre le travail.</i> | ||
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+ | * « <i>On dit que le travail serait repris dans un mois environ, lorsque l’installation de machines, actuellement en cours, sera complètement terminée.</i> » | ||
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+ | * « <i>Le personnel composé en majeure partie, d'ouvriers agricoles et de carriers, trouveront d'ici là, nous l'espérons, du travail dans la région.</i> » | ||
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+ | Par le journal national de L'Humanité fait un plaidoyer de la cause ouvrière : | ||
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+ | * « <i>Les ouvriers, au nombre de 40, étaient payés jusqu'à ces derniers temps 17 fr. 20 par jour. Ce chiffre parait incroyable au moment où le prix de la vie est si élevé.</i> » | ||
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+ | * « <i>Une augmentation de salaire qui devait porter à 4 francs le taux horaire de l'ouvrier du fond. Augmentation tout à fait justifiée qui aurait fait des journées de 32 francs, et non de 36, comme le disent les journaux locaux.</i> » | ||
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+ | * « <i></i> » | ||
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Ergué-Gabéric. Un lock-out <ref name=Lockout>-</ref> à Kerdévot | Ergué-Gabéric. Un lock-out <ref name=Lockout>-</ref> à Kerdévot | ||
- | Mardi dernier, les quarante ouvriers de la mine d’antimoine de Kerdévot, en Ergué-Gabéric, ont menacé de faire grève si leurs salaires n’étaient pas relevées. | + | Mardi dernier, les quarante ouvriers de la mine d’antimoine de Kerdévot, en Ergué-Gabéric, ont menacé de faire grève si leurs salaires n’étaient pas relevés. |
Les mineurs ont demandé 36 francs par jour, au lieu de 22 francs, et les manœuvres, 25 francs, au lieu de 18 francs. | Les mineurs ont demandé 36 francs par jour, au lieu de 22 francs, et les manœuvres, 25 francs, au lieu de 18 francs. |
Version du 15 avril ~ ebrel 2018 à 17:04
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Suite à demandes de relèvement des salaires des ouvriers, décision d'un lock-out [1]
d'un mois par la direction des mines de la Lucette. Réactions différentes suivant les sensibilités des journaux locaux (Ouest-Eclair, Le Finistère, Progrès du Finistère) et nationaux (L'Humanité).
Autres lectures : « La mine d'antimoine à Kerdévot/Niverrot en Ergué-Gabéric » ¤ « 1927 - Lockout suite aux revendications salariales aux mines d'antimoine de Kerdévot » ¤ « Yann-Reun Even, dindan an douar er vengleuz e Kerzevot » ¤ « 1915 - Groupe des ouvriers de la mine d'antimoine de Kerdévot » ¤ « 1927 - Dépôt d'explosifs à la mine d'antimoine de Kerdévot » ¤ « CHAURIS Louis - Les conflits d'intérêt à la petite mine d'antimoine de Kerdévot » ¤ « MAURIN Guillaume - Mission d'expertise en 2001 sur la concession des mines de Kerdévot » ¤ « LE GRAND Alain - Quimper-Corentin en Cornouaille » ¤ « Revendication des ouvriers de la mine d'antimoine de Kerdévot, L'Ouest-Eclair 1913 » ¤ « Accident suite à éboulement à la mine de Kerdévot, Ouest-Eclair Citoyen 1927 » ¤ « Rdv du ps 6 - Mine d'antimoine, OF-LQ 1986 » ¤ « Antimoine à Kerdévot, OF-LQ 1987 » ¤
1 Présentation
Les trois journaux L'Ouest-Eclair
Par le journal national de L'Humanité fait un plaidoyer de la cause ouvrière :
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2 Coupures et transcriptions
Le Finistère :
L'Ouest-Eclair :
Le Progrès du Finistère, 15.10.1927 :
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L'Humanité, 14.10.1927 :
L'Humanité, 16.10.1927 :
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3 Coupures de presse
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4 Annotations
- Lockout, s.m. : du mot anglais signifiant "enfermer dehors" et qualifiant une "grève patronale", fermeture provisoire d'une entreprise, décidée par l'employeur pour répondre à une grève ouvrière. Un lock-out est généralement utilisé lorsqu'une grève est partielle, afin de faire pression sur les grévistes, les salariés non grévistes n'étant alors plus rémunérés. Source : Wikipedia [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 1,0 1,1 1,2 1,3]
- L'Ouest-Éclair est un ancien quotidien régional français, créé par deux Bretons chrétiens d'une sensibilité républicaine et sociale, l'abbé Félix Trochu, prêtre en Ille-et-Vilaine, et Emmanuel Desgrées du Lou, natif de Vannes, commissaire de la Marine, puis avocat. Les ventes décollent après la Première Guerre mondiale et, en 1930, le patron embauche son gendre, Paul Hutin, un Lorrain de 42 ans qui deviendra son gendre. Le journal rayonnait, à ses débuts, sur cinq régions, la Bretagne, la Normandie, l'Anjou, le Maine et le Poitou, comme Journal républicain du matin. En 1940, Paul Hutin, militant antinazi comme sa femme, souhaite que L'Ouest-Eclair ne paraisse pas sous le joug allemand et s'engage dans la Résistance. L'Ouest-Éclair sera interdit à la Libération pour acte de collaboration. Paul Hutin revient à Rennes, à peine libérée, le 4 août 1944 pour créer le Ouest-France. [Ref.↑]
- Le Finistère : journal politique républicain fondé en 1872 par Louis Hémon, bi-hebdomadaire, puis hebdomadaire avec quelques articles en breton. Louis Hémon est un homme politique français né le 21 février 1844 à Quimper (Finistère) et décédé le 4 mars 1914 à Paris. Fils d'un professeur du collège de Quimper, il devient avocat et se lance dans la politique. Battu aux élections de 1871, il est élu député républicain du Finistère, dans l'arrondissement de Quimper, en 1876. Il est constamment réélu, sauf en 1885, où le scrutin de liste lui est fatal, la liste républicaine n'ayant eu aucun élu dans le Finistère. En 1912, il est élu sénateur et meurt en fonctions en 1914. [Ref.↑]
- L'hebdomadaire « Le Progrès du Finistère », journal catholique de combat, est fondé en 1907 à Quimper par l'abbé François Cornou qui en assurera la direction jusqu'à sa mort en 1930. Ce dernier, qui signe tantôt de son nom F. Cornou, tantôt de son pseudonyme F. Goyen, ardent et habile polémiste, doté d'une vaste culture littéraire et scientifique, se verra aussi confier par l'évêque la « Semaine Religieuse de Quimper ». [Ref.↑]
Thème de l'article : Revue de presse Date de création : Septembre 2011 Dernière modification : 15.04.2018 Avancement : [Développé] |