LE GRAND Alain - Quimper-Corentin en Cornouaille - GrandTerrier

LE GRAND Alain - Quimper-Corentin en Cornouaille

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LE GRAND (Alain), Quimper-Corentin en Cornouaille, Récits et anecdotes, Editions de la Cité, Rennes, 1968, ISBN -
Titre : Quimper-Corentin en Cornouaille, Récits et anecdotes
Auteur : LE GRAND Alain Type : Livre/Brochure
Edition : Editions de la Cité Note : -
Impression : Rennes Année : 1968
Pages : 220 Référence : ISBN -

[modifier] Notice bibliographique

Couverture
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Document : Chapitre complet sur la mine d'antimoine (format pdf)

Un livre incontournable pour l'histoire de Quimper, et en ce qui concerne la commune voisine Ergué-Gabéric on retiendra les deux chapitres présentés ci-dessous.

Autres lectures : « La mine d'antimoine à Kerdévot/Niverrot en Ergué-Gabéric » ¤ « 1927 - Lockout suite aux revendications salariales aux mines d'antimoine de Kerdévot » ¤ « Lockout et revendications des ouvriers de la mine d'antimoine, journaux loc. Humanité 1927 » ¤ « Yann-Reun Even, dindan an douar er vengleuz e Kerzevot » ¤ « 1915 - Groupe des ouvriers de la mine d'antimoine de Kerdévot » ¤ « 1927 - Dépôt d'explosifs à la mine d'antimoine de Kerdévot » ¤ « CHAURIS Louis - Les conflits d'intérêt à la petite mine d'antimoine de Kerdévot » ¤ « MAURIN Guillaume - Mission d'expertise en 2001 sur la concession des mines de Kerdévot » ¤ « Revendication des ouvriers de la mine d'antimoine de Kerdévot, L'Ouest-Eclair 1913 » ¤ « Accident suite à éboulement à la mine de Kerdévot, Ouest-Eclair Citoyen 1927 » ¤ « Rdv du ps 6 - Mine d'antimoine, OF-LQ 1986‎ » ¤ « Antimoine à Kerdévot, OF-LQ 1987 » ¤ 

Extrait des pages 141-148, Les mines de charbon à Quimper (Pages d'histoire ... ou d'histoires quimpéroises).

Mais le véritable découvreur du bassin houiller quimpérois fut, a-t-on dit, le géologue [1] Mathieu de Noyant qui, en 1752, fit creuser un puits de soixante-sept mètres de profondeur à deux kilomètres de la ville, sur la route de Coray, dans la concession qu'avait eue le Chevalier d'Arcy, un Irlandais qui dirigeait les mines de Poullaouen. Qu'advint-il de cette exploitation ? Nous l'ignorons.

[modifier] Mine de Kerdévot

Pages 167-170, La mine d'antimoine de Kerdévot en Ergué-Gabéric (Promenades en Cornouaille).

La Société des Mines de la Lucette commença les fouilles au printemps de 1913, sous la direction de son ingénieur Ebrard (puis Alignol), assisté de trois contremaîtres - Jules Laîné, Maltret et Labigou, un breton qui ne parlait que la langue de sa nourrice - ainsi que quatre mineurs espagnols, venant du Genest, dont les épouses furent très remarquées à Ergué-Gabéric par la manière qu'elles avaient de porter leurs enfants sur la hanche plutôt que dans les bras.

L'un des ouvrages de la mine - une cheminée d'aération - rappelait par sa dénomination ("Toul-ar-Spagnoled") le souvenir de ces émigrants qui y travaillèrent.

La Société ayant engagé le gros de son effectif dans la région : une trentaine d'ouvriers au début, qui furent cinquante-quatre en 1915 - trente-sept ouvriers du fond et dix-sept du jour - y compris les chauffeurs de chaudières, les charretiers ... y compris également les hommes et les femmes employés à la laverie où les parcelles de minerai étaient trièes et ensachées.

Jean Le Moigne, le bedeau de Kerdévot, avait été l'un des premiers ouvriers embauchés sur place. En témoignage de sympathie et pour la part qu'il avait pris au creusement du puits n° 1, cet ouvrage reçut, officiellement, le nom de "Toul Yann-ar-Moign". « C'était un travail de taupe », nous a dit Jean-René Even, ancien mineur de Kerdévot, demeurant à Kerroué-Kerfeunteun. « L'eau suintait dans les galeris, mais nous étions relativement bien payés » (moyenne journalière : ouvriers du fond, cinq francs trente centimes ; du jour, trois francs quatre-vingt quinze centimes).

« Nous nous éclairions à l'aide de lampes de carbure ; je faisais partie de l'équipe qui commençait le soir et terminait le matin. Ainsi je pouvais encore m'occuper de ma petite ferme de Penavern ».

 
Jean-René Even, survivant de la première équipe des mineurs de Kerdévot
Jean-René Even, survivant de la première équipe des mineurs de Kerdévot

[modifier] Annotations

  1. Christophe Mathieu est qualifié ici de géologue, mais il était plutôt ingénieur et entrepreneur minier : cf. « 1812-1829 - Un bassin houiller délimité à l'est par le puits et dépôt du Cluyou » ¤  [Ref.↑]