1809 - Vente par expropriation forcée des deux tenues de Kerdudal
Un article de GrandTerrier.
Version du 20 août ~ eost 2016 à 14:19 (modifier) GdTerrier (Discuter | contributions) ← Différence précédente |
Version du 20 août ~ eost 2016 à 17:35 (modifier) (undo) GdTerrier (Discuter | contributions) Différence suivante → |
||
Ligne 5: | Ligne 5: | ||
Document familial détenu à titre privé et communiqué en 2016 par Jérôme Salaun, dernier exploitant de l'une des deux métairies agricoles. | Document familial détenu à titre privé et communiqué en 2016 par Jérôme Salaun, dernier exploitant de l'une des deux métairies agricoles. | ||
- | Autres lectures : {{Tpg2|Géo.Kerdudal|Plans du village de Kerdudal}}{{Tpg2|Kerdudal, Kerzudal|Toponymie Kerdudal/Kerzudal}}{{Tpg|Les de La Marche, nobles de Kerfort et de Lezergué, 17e-18e siècles}}{{Tpg|1816 - Transmission des tenues de Kerdudal du comte de Dampierre à Guillaume Favé}}{{Tpg|1808 - Saisie du château de Lezergué}}{{Tpg|1800 - Déclaration et inventaire de Lezergué}}{{Tpg|Jérôme Salaun, agriculteur et mémoire de Kerzudal, Pont-Mein et Ste-Appoline}} | + | Autres lectures : {{Tpg2|Géo.Kerdudal|Plans du village de Kerdudal}}{{Tpg2|Kerdudal, Kerzudal|Toponymie Kerdudal/Kerzudal}}{{Tpg|Les de La Marche, nobles de Kerfort et de Lezergué, 17e-18e siècles}}{{Tpg|1816 - Transmission des tenues de Kerdudal du comte de Dampierre à Guillaume Favé}}{{Tpg|1808 - Saisie du château de Lezergué}}{{Tpg|1800 - Déclaration et inventaire de Lezergué}}{{Tpg|1792-1795 - Liste des citoyens absents et réputés émigrés}}{{Tpg|Jérôme Salaun, agriculteur et mémoire de Kerzudal, Pont-Mein et Ste-Appoline}} |
|width=15% valign=top rowspan=2|[[Image:ActeSource.gif|right]] | |width=15% valign=top rowspan=2|[[Image:ActeSource.gif|right]] | ||
|} | |} | ||
Ligne 11: | Ligne 11: | ||
{| width=870 | {| width=870 | ||
|width=48% valign=top {{jtfy}}| | |width=48% valign=top {{jtfy}}| | ||
- | Les de La Marche, idem Lezergué, après biens nationaux, Napoléon/Louis XVIII ... | + | Le domaine de Lezergué n'a pas été vendu en tant que biens nationaux comme l"ont été en 1793-93 tous les autres biens nobles et ecclésiastiques d'Ergué-Gabéric. Le manoir et ses mouvances sont restés la propriété de la famille de La Marcge, malgré le fait que les chefs de famille ( François-Louis de La Marche père et son fils cadet Joseph-René-Louis-Marie) sont réputés absents et exilés. |
+ | |||
+ | Les de La Marche à l’île Grand Terre, | ||
+ | Napoléon/Louis XVIII ... | ||
Les deux tenues, nouveaux propriétaires aux enchères, tenanciers maintenus ... | Les deux tenues, nouveaux propriétaires aux enchères, tenanciers maintenus ... | ||
Ligne 88: | Ligne 91: | ||
Autre champ terre chaude <ref name="Terreschaudes">{{K-Terreschaudes}}</ref> dit parc ar hoat pella donnant du midi sur autre parc ar hoat pella à François Caugant de la seconde tenue de Kerdudal, du levant sur autre par ar hoat bihan au même, du nord sur parc ar hoat tosta de la présente tenue, enfin du couchant sur le dilennou, pouvant contenir sous fonds quarante huit ares soixante deux centiares (un journal <ref name="Journal">{{K-Journal}}). | Autre champ terre chaude <ref name="Terreschaudes">{{K-Terreschaudes}}</ref> dit parc ar hoat pella donnant du midi sur autre parc ar hoat pella à François Caugant de la seconde tenue de Kerdudal, du levant sur autre par ar hoat bihan au même, du nord sur parc ar hoat tosta de la présente tenue, enfin du couchant sur le dilennou, pouvant contenir sous fonds quarante huit ares soixante deux centiares (un journal <ref name="Journal">{{K-Journal}}). | ||
+ | |||
+ | Autre champ terre chaude <ref name="Terreschaudes">{{K-Terreschaudes}}</ref> dit parc ar hoat tosta donnant du midi sur parc ar hoat pella, du couchant sur parc pen an dilennou à François Caugant, du levant sur parc ar forn, du nord sur la cour à frambois <ref name="Framboy">{{K-Framboy}}</ref>, pouvant contenur sous fonds quarante huit ares soixante deux centiares (un journal <ref name="Journal">{{K-Journal}}). | ||
+ | |||
+ | Autre champ terre chaude <ref name="Terreschaudes">{{K-Terreschaudes}}</ref> dit parc an diouguer donnant du midi sur parc ar leuriet à François Caugant de Kerdudal, du levant sur chemin de Kerveady, du nord sur autre champ dit parc an diouguer à François Caugant, enfin du couchant sur le placître, pouvant contenir sous fonds quarante huit ares (un [Page 7] journal <ref name="Journal">{{K-Journal}}). | ||
+ | |||
+ | Autre champ terre chaude <ref name="Terreschaudes">{{K-Terreschaudes}}</ref> dit parc an den marchat, donnant du midi sur la garenne de Kerleur, du levant sur terres de Kervéady, du nord sur le glaguennec Kerleur, et du couchant sur le même endroit, pouvant contenir sous fonds soixante treize ares <ref name="Journal">{{K-Journal}} et demi). | ||
... | ... |
Version du 20 août ~ eost 2016 à 17:35
| Un document où il apparaît que le domaine de la famille noble de La Marche, centré autour du manoir de Lezergué et incluant le village de Kerdudal, est l'objet d'une expropriation quelques années après la Révolution et vendu aux enchères.
Document familial détenu à titre privé et communiqué en 2016 par Jérôme Salaun, dernier exploitant de l'une des deux métairies agricoles. Autres lectures : « Plans du village de Kerdudal » ¤ « Toponymie Kerdudal/Kerzudal » ¤ « Les de La Marche, nobles de Kerfort et de Lezergué, 17e-18e siècles » ¤ « 1816 - Transmission des tenues de Kerdudal du comte de Dampierre à Guillaume Favé » ¤ « 1808 - Saisie du château de Lezergué » ¤ « 1800 - Déclaration et inventaire de Lezergué » ¤ « 1792-1795 - Liste des citoyens absents et réputés émigrés » ¤ « Jérôme Salaun, agriculteur et mémoire de Kerzudal, Pont-Mein et Ste-Appoline » ¤ |
1 Présentation
Le domaine de Lezergué n'a pas été vendu en tant que biens nationaux comme l"ont été en 1793-93 tous les autres biens nobles et ecclésiastiques d'Ergué-Gabéric. Le manoir et ses mouvances sont restés la propriété de la famille de La Marcge, malgré le fait que les chefs de famille ( François-Louis de La Marche père et son fils cadet Joseph-René-Louis-Marie) sont réputés absents et exilés. Les de La Marche à l’île Grand Terre, Napoléon/Louis XVIII ... Les deux tenues, nouveaux propriétaires aux enchères, tenanciers maintenus ... Conversions ares / journaux ... Pont mein, garennes, dilennou, tirien, ... et terres chaudes ... Parcelle Foennec ar chapel |
2 Transcription
Les textes transcrits ci-dessous contiennent des paragraphes ( § ) non déployés. Vous pouvez les afficher en un seul clic : § Tout montrer/cacher
Introduction et article 12 (page 2)
|
Article 13 (page 11) et conclusion
|
3 Originaux
Les 20 pages | |||||
4 Annotations
Certaines références [Ref.↑] peuvent être cachées ci-dessus dans des paragraphes non déployés ( § ). Cliquer pour les afficher : § Tout montrer/cacher
- Domaine congéable, s.m. : mode de tenue le plus fréquent en Cornouaille et en Trégor au Moyen-Age pour la concession des terres. Ces dernières constituent le fonds et restent la propriété des seigneurs. Par contre les édifices sont concédés en propriété aux domaniers par le propriétaire foncier (généralement noble) qui peut, en fin de bail, congéer ou congédier les domaniers, en leur remboursant la valeur différentielle des édifices nouveaux ou améliorés. Cela comprend tout ce qui se trouve au dessus du roc nu, notamment les bâtiments, les arbres fruitiers, les fossés et talus, les moissons, les engrais. Ce régime qui ne sera pas supprimé à la Révolution malgré les doléances de certaines communes bretonnes, sera maintenu par l'assemblée constituante en 1791, supprimé en août 1792 et re-confirmé en 1797. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 1,0 1,1 1,2 1,3]
- Boisseau, s.m. : mesure de capacité pour les matières sèches, les grains surtout. Sa contenance varie beaucoup suivant les produits et les localités et aussi suivant que la mesure est rase ou comble [¤source : AD Finistère, glossaire des cahiers de doléances]. La précision « Mesure du Roi » indique la volonté d'uniformiser les disparités, avant que le poids en mesure décimale ne soit adopté à la Révolution. Avant uniformisation, chaque ville ou village avait ses poids et ses mesures particuliers. Dans certains cantons, et plus particulièrement en Bretagne on était obligé d'avoir jusqu'à six mesures différentes dans son grenier pour procéder aux pesées. Par exemple le boisseau ras pour le froment contenait 11,2 litres à Morlaix et 107,1 litres à Landevennec [¤source : Wikipedia]. La mesure de Quimper était établie comme suit : 67 litres pour le froment et le seigle, 82 pour l'avoine et 79 pour le blé noir [¤source : Document GT de 1808] ou alors 67 litres pour le froment, 82 pour le seigle, et 80 pour l'avoine [¤source : Document GT de 1807]. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5]
- Champart, s.m. : redevance seigneuriale, proportionnelle à la récolte. Droit féodal qu'a le seigneur de lever une partie de la récolte de ses tenanciers ; [¤source : Dictionnaire du Moyen Français]. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Framboy, fembroi, s.m. :débris végétaux pour fabriquer le fumier par le piétinement des bêtes ; la boue résultante était appelée le « framboy ». Le mot se disait au départ « fembroi » (latin fimarium, dérivé de fimum : fumier). Puis, par métathèse (déplace-ment du r), il est devenu « fremboi », puis « frembois ». Le lieu où se trouvait ce tas de fumier était généralement dénommé dans les actes la « cour à frambois » ou « pors à framboy ». [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4]
- Terres chaudes, s.f.pl. : terres cultivables, par opposition aux terres froides ; exploitées en rotation triennale, soit blé noir, seigle, avoine (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11 5,12 5,13 5,14 5,15 5,16 5,17 5,18 5,19 5,20 5,21 5,22 5,23 5,24 5,25]
- Journal, s.m. : ancienne mesure de superficie de terre, en usage encore dans certains départements et représentant ce qu'un attelage peut labourer dans une journée. Le journal est la principale unité de mesure utilisée dans les inventaires pour calculer les surfaces des champs cultivés. Dans la région quimpéroise un journal vaut 48,624 ares, à savoir 80 cordes, soit environ un demi-hectare. Pour les jardins et les courtils on utilise le terme de « journée à homme bêcheur » correspondant à un 8e de journal ou 6 ares. Les surfaces des prés se mesurent en « journée à faucheur » ou « à faucher » équivalente à 2 journaux de laboureur, soit presque un hectare. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 6,00 6,01 6,02 6,03 6,04 6,05 6,06 6,07 6,08 6,09 6,10 6,11 6,12 6,13 6,14 6,15 6,16 6,17 6,18 6,19 6,20 6,21 6,22 6,23 6,24 6,25 6,26 6,27 6,28 6,29 6,30]
- Courtil, curtil, s.m. : jardin potager. Du bas latin cohortile, dérivé de cohors (voir Cour). Jardin, cour, enclos (Dictionnaire de l'Académie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 7,0 7,1 7,2 7,3 7,4]
- Corde, cordée, s.f. : unité de mesure de superficie. Subdivision du journal. Le journal et la corde sont les principales unités de mesure utilisées pour calculer les surfaces dans les inventaires. Dans la région quimpéroise une corde vaut 0,6078 ares à 16 toises carrées. Il faut 80 cordes pour faire un journal. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 8,0 8,1 8,2]
- Turon, s.m. : clôture qui ne diffère des fossés (talus) que par les dimensions, et qui est toujours en terre. Les experts les désignent souvent sous le nom de demi-fossé, c'est un genre de clôture moins communément employé, et dont la hauteur moyenne est de 1 mètre, la largeur de 80 à 90 centimètres. Les turons n'ont point de douve, la plupart des turons étant d'anciens fossés (talus) dont on a négligé l'entretien et les réparations. Source : "Usages et règlements locaux en vigueur dans le département du Finistère, recueillis par J.-M. P. A. Limon". [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Frostages, s.f.pl. : terres incultes, friches, terres vaines et vagues ou terres froides. En breton le terme existe : Fraost , ad. g. -où (en) friche, parfois clair, desserré, & brut, grossier (dictionnaire Favereau). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 10,0 10,1]
- Terres froides, s.f.pl. : terres pauvres mises en culture de loin en loin parfois après un brulis, par opposition aux terres chaudes; les terres froides prennent le reste du temps la forme de landes qui servent de pâturage d'appoint, et fournissent divers végétaux utiles : bruyères et fougères pour la litière, ajoncs pour la nourriture des chevaux, genets pour la couverture de la toiture (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
Thème de l'article : Document d'archives sur le passé d'Ergué-Gabéric. Date de création : Août 2016 Dernière modification : 20.08.2016 Avancement : [Développé] |