1800 - Déclaration et inventaire de Lezergué
Un article de GrandTerrier.
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Autres lectures : « Présentation et historique du manoir de Lezergué » ¤ « Histoire de Lezergué et de ses occupants » ¤ « 1808 - Saisie du château de Lezergué » ¤ « Planches de Joseph Bigot, architecte départemental et diocésain » ¤ |
[modifier] 1 Introduction
Lezergué ne fut pas vendu comme Bien National à la Révolution. Pour preuve le document rapporté et commenté par le vicaire Yves Le Goff dans le bulletin paroissial « Kannadig Intron Varia Kervezot » de 1928. Joseph Even est décrit comme « y demeurant en qualité de gardien seulement », et la propriété y est décrite avec force détails. On notera dans cet inventaire le terme « doué à laver » |
Ce document - qu'il s'agira de retrouver aux Archives départementales - et sa transcription nous permettent de confirmer le fait que Lezergué, pendant les 9 ans après 1789, restera la propriété de la famille de La Marche exilée à l'île Grande-Terre de Guadeloupe, pays d'origine de l'épouse du fils aîné. Et que ce n'est qu'en 1808 pour payer la maison acquise en Guadeloupe la propriété gabéricoise fut enfin saisie et mise en vente. |
[modifier] 2 Transcription
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[modifier] 3 Originaux
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[modifier] 4 Annotations
- Doué, douet, s.m. : issu du latin ductus et signifie : un courant d’eau, une source, un lavoir. En breton on a suivant les endroits : douvez, dovez, doz. Un retranchement romain à Baud dans le Morbihan, et un autre à Quistinic, sont dits : En Douez. Le z terminal a souvent disparu pour donner : doué, dans le sens de lavoir ou de ruisseau. Source : Michel Douet sur Ifrance. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 1,0 1,1 1,2]
- Pourpris, s.m. : enceinte, un enclos et parfois une demeure, dans la France de l'ancien régime, et par métonymie l'espace ainsi entouré, c'est-à-dire le jardin. La réalité désignée dépasse celle d'un simple jardin en ce qu'elle recouvre les différents éléments d'un domaine physiquement bien délimité et fermé (mur, fossé, etc.). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Par contrat du 11 décembre 1751, François Louis de La Marche, époux de Marie Anne du Botmeur, fit marché avec Charles Paulin, architecte à Quimper, pour reconstruire les bâtiments de Lezergué moyennant 6000 livres. [Ref.↑]
- Placitre, placistre, s.m. : parcelle entourant une église, ou un autre bâtiment, une fontaine, etc. (dict. Goddefroy 1880). Le placitre est un terrain souvent herbeux, délimité par une clôture, fréquemment un mur, entourant les chapelles, églises ou fontaines bretonnes ; c'est l'un des éléments de l'enclos paroissial, désignant l'espace non bâti à l'intérieur de celui-ci (Wikipedia). Dans un village ou un corps de ferme le placitre désigne la place commune ou la cour devant les bâtiments. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 4,0 4,1 4,2 4,3]
Thème de l'article : Document d'archives sur le passé d'Ergué-Gabéric. Date de création : Novembre 2009 Dernière modification : 13.06.2018 Avancement : |