1809 - Vente par expropriation forcée des deux tenues de Kerdudal
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L'emplacement des édifices, crêches, soues à pourceaux, l'aire à battre au midi des édifices, la cour à frambois <ref name="Framboy">{{K-Framboy}}</ref>, le placître, pouvant contenir sous fonds vingt quatre ares trente un centiares (un demi journal <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref>). | L'emplacement des édifices, crêches, soues à pourceaux, l'aire à battre au midi des édifices, la cour à frambois <ref name="Framboy">{{K-Framboy}}</ref>, le placître, pouvant contenir sous fonds vingt quatre ares trente un centiares (un demi journal <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref>). | ||
- | <spoiler id="992" text="Un courtil dit Lors Coët, terre chaude donnant du midi sur ...">Un courtil <ref name="Courtil">{{K-Courtil}}</ref> dit Lors Coët, terre chaude <ref name="Terreschaudes">{{K-Terreschaudes}}</ref> donnant du midi sur parc ar forn, du levant et sur l'aire à battre ... | + | <spoiler id="992" text="Un courtil dit Lors Coët, terre chaude <ref name="Terreschaudes">{{K-Terreschaudes}}</ref> donnant du midi sur ...">Un courtil <ref name="Courtil">{{K-Courtil}}</ref> dit Lors Coët, terre chaude <ref name="Terreschaudes">{{K-Terreschaudes}}</ref> donnant du midi sur parc ar forn, du levant et sur l'aire à battre de la première tenue, du couchant sur autres terres de la dite tenue, enfin du nord sur la garenne au dilennou, pouvant contenir sous fonds deux ares quarante centiares (dix cordes <ref name="Corde">{{K-Corde}}</ref>). |
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+ | Un champ terre chaude <ref name="Terreschaudes">{{K-Terreschaudes}}</ref> dit parc ar forn donnant du midi sur la garenne drominer ainsi que que du levant, du nord sur l'aire à battre de la tenue, du couchant sur terres de la première tenue de Kerdudal, pouvant contenir sous fonds trente six ares quarante six centiares (trois quarts journal <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref>). | ||
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+ | Autre champ terre chaude <ref name="Terreschaudes">{{K-Terreschaudes}}</ref> dit parc ar hoat bihan, donnant du midi, levant et nord sur la garenne dromener, du couchant sur terre de la première tenue, pouvant contenir sous fonds douze ares quinze centiares (un quart journal <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref>). | ||
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+ | [Page 13] Autre champ terre chaude <ref name="Terreschaudes">{{K-Terreschaudes}}</ref> dit parc ar hoat bras, donnant du midi sur la garenne dromener, du couchant sur le dilennou, et du nord sur terres de la première tenue pouvant contenir sous fonds vingt quatre ares trente un centiares (un demi journal <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref>). | ||
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+ | Autre champ terre chaude <ref name="Terreschaudes">{{K-Terreschaudes}}</ref>, dit parc menez Riou bihan donnant du midi et nord sur chemin allant au pont Odet, du couchant sur le même endroit, du levant sur parc bras pouvant contenir sous fonds vingt quatre ares trente un centiares (un demi journal <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref>). | ||
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+ | Autre champ terre chaude <ref name="Terreschaudes">{{K-Terreschaudes}}</ref> dit parc isannent, donnant du midi sur petit chemin allant à pont alhuen, du levant sur le même chemin, du nord sur terres de Kerfrez, et du couchant sur autre parc isannent, pouvant contenir sous fonds quarante huit ares soixante deux centiares (un journal <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref>). | ||
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+ | Autre champ dit parc kerleur, donnant du midi sur autre parc kerleur izelaff, du levant sur terres de Kervéady, du nord sur terres de la première tenue, enfin du couchant sur la garenne de kerleur, pouvant contenir sous fonds quarante huit ares soixante deux centiares (un journal <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref>) le dit champ terre chaude <ref name="Terreschaudes">{{K-Terreschaudes}}</ref>. | ||
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+ | Une parée de terre chaude <ref name="Terreschaudes">{{K-Terreschaudes}}</ref> dans parcbras, terre chaude <ref name="Terreschaudes">{{K-Terreschaudes}}</ref>, donnant du midi sur terre de la première, du levant et nord sur la garenne de kerleur, et du couchant sur l'autre portion de [Page 14] parc bras pouvant contenir sous fonds vingt quatre ares trente un centiares (un demi journal <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref>). | ||
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- | Le tribunal oui Flamant l'avoué des jours suivants et de Lescluse Longraye, avocat, substituant le procureur royal en ses conclusions, ordonne qu'il soit procédé à la lecture et publication des charges, ce qui a eu lieu en l'endroit, et de suite à la réception des enchères, en conséquence ... | + | Le tribunal a oui Flamant l'avoué des jours suivants et de Lescluse Longraye, avocat, substituant le procureur royal en ses conclusions, ordonne qu'il soit procédé à la lecture et publication des charges, ce qui a eu lieu en l'endroit, et de suite à la réception des enchères, en conséquence ... |
En douzième lieu après qu'il a été allumé trois feux qui se sont successivement éteintes, sans qu'il y ait eu aucune enchère sur la mise à prix de deux mille six cents francs pour une tenue à domaine congéable <ref name="Domainecongéable">{{K-Domainecongéable}}</ref> au lieu de Kerdudal en la même commune, profitée par René Le Pétillon, et par Jean Le Poupon, tuteur des mineurs de Gilles Rannou, et formant le douzième article des biens à vendre, | En douzième lieu après qu'il a été allumé trois feux qui se sont successivement éteintes, sans qu'il y ait eu aucune enchère sur la mise à prix de deux mille six cents francs pour une tenue à domaine congéable <ref name="Domainecongéable">{{K-Domainecongéable}}</ref> au lieu de Kerdudal en la même commune, profitée par René Le Pétillon, et par Jean Le Poupon, tuteur des mineurs de Gilles Rannou, et formant le douzième article des biens à vendre, |
Version du 18 août ~ eost 2016 à 21:31
| Un document où il apparaît que le domaine de la famille noble de La Marche, centré autour du manoir de Lezergué et s'étendant jusqu'au village de Kerdudal, est confisqué quelques années après la révolution et vendu aux enchères.
Document familial détenu à titre privé et communiqué par le dernier exploitant de l'une des deux métairies agricoles. Autres lectures : « 1809-1811 - Contentieux sur l'étang de Kervreyen bien noble du moulin de Kerfort » ¤ « 1808 - Saisie du château de Lezergué » ¤ « Présentation et historique du manoir de Lezergué » ¤ « Histoire de Lezergué et de ses occupants » ¤ « 1800 - Déclaration et inventaire de Lezergué » ¤ « 1736 - Minu du seigneur de La Marche pour le manoir et le moulin de Creongard » ¤ |
1 Présentation
2 Transcription
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Introduction et article 12 (page 2)
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Article 13 (page 11) et conclusion
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3 Originaux
Les 20 pages | |||||
4 Annotations
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- Domaine congéable, s.m. : mode de tenue le plus fréquent en Cornouaille et en Trégor au Moyen-Age pour la concession des terres. Ces dernières constituent le fonds et restent la propriété des seigneurs. Par contre les édifices sont concédés en propriété aux domaniers par le propriétaire foncier (généralement noble) qui peut, en fin de bail, congéer ou congédier les domaniers, en leur remboursant la valeur différentielle des édifices nouveaux ou améliorés. Cela comprend tout ce qui se trouve au dessus du roc nu, notamment les bâtiments, les arbres fruitiers, les fossés et talus, les moissons, les engrais. Ce régime qui ne sera pas supprimé à la Révolution malgré les doléances de certaines communes bretonnes, sera maintenu par l'assemblée constituante en 1791, supprimé en août 1792 et re-confirmé en 1797. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 1,0 1,1 1,2 1,3]
- Boisseau, s.m. : mesure de capacité pour les matières sèches, les grains surtout. Sa contenance varie beaucoup suivant les produits et les localités et aussi suivant que la mesure est rase ou comble [¤source : AD Finistère, glossaire des cahiers de doléances]. La précision « Mesure du Roi » indique la volonté d'uniformiser les disparités, avant que le poids en mesure décimale ne soit adopté à la Révolution. Avant uniformisation, chaque ville ou village avait ses poids et ses mesures particuliers. Dans certains cantons, et plus particulièrement en Bretagne on était obligé d'avoir jusqu'à six mesures différentes dans son grenier pour procéder aux pesées. Par exemple le boisseau ras pour le froment contenait 11,2 litres à Morlaix et 107,1 litres à Landevennec [¤source : Wikipedia]. La mesure de Quimper était établie comme suit : 67 litres pour le froment et le seigle, 82 pour l'avoine et 79 pour le blé noir [¤source : Document GT de 1808] ou alors 67 litres pour le froment, 82 pour le seigle, et 80 pour l'avoine [¤source : Document GT de 1807]. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5]
- Champart, s.m. : redevance seigneuriale, proportionnelle à la récolte. Droit féodal qu'a le seigneur de lever une partie de la récolte de ses tenanciers ; [¤source : Dictionnaire du Moyen Français]. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Framboy, fembroi, s.m. :débris végétaux pour fabriquer le fumier par le piétinement des bêtes ; la boue résultante était appelée le « framboy ». Le mot se disait au départ « fembroi » (latin fimarium, dérivé de fimum : fumier). Puis, par métathèse (déplace-ment du r), il est devenu « fremboi », puis « frembois ». Le lieu où se trouvait ce tas de fumier était généralement dénommé dans les actes la « cour à frambois » ou « pors à framboy ». [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 4,0 4,1 4,2]
- Terres chaudes, s.f.pl. : terres cultivables, par opposition aux terres froides ; exploitées en rotation triennale, soit blé noir, seigle, avoine (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11 5,12 5,13 5,14 5,15 5,16 5,17 5,18 5,19 5,20 5,21 5,22]
- Journal, s.m. : ancienne mesure de superficie de terre, en usage encore dans certains départements et représentant ce qu'un attelage peut labourer dans une journée. Le journal est la principale unité de mesure utilisée dans les inventaires pour calculer les surfaces des champs cultivés. Dans la région quimpéroise un journal vaut 48,624 ares, à savoir 80 cordes, soit environ un demi-hectare. Pour les jardins et les courtils on utilise le terme de « journée à homme bêcheur » correspondant à un 8e de journal ou 6 ares. Les surfaces des prés se mesurent en « journée à faucheur » ou « à faucher » équivalente à 2 journaux de laboureur, soit presque un hectare. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 6,00 6,01 6,02 6,03 6,04 6,05 6,06 6,07 6,08 6,09 6,10 6,11 6,12 6,13 6,14 6,15 6,16 6,17 6,18]
- Courtil, curtil, s.m. : jardin potager. Du bas latin cohortile, dérivé de cohors (voir Cour). Jardin, cour, enclos (Dictionnaire de l'Académie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 7,0 7,1 7,2 7,3 7,4]
- Corde, cordée, s.f. : unité de mesure de superficie. Subdivision du journal. Le journal et la corde sont les principales unités de mesure utilisées pour calculer les surfaces dans les inventaires. Dans la région quimpéroise une corde vaut 0,6078 ares à 16 toises carrées. Il faut 80 cordes pour faire un journal. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 8,0 8,1 8,2]
- Turon, s.m. : clôture qui ne diffère des fossés (talus) que par les dimensions, et qui est toujours en terre. Les experts les désignent souvent sous le nom de demi-fossé, c'est un genre de clôture moins communément employé, et dont la hauteur moyenne est de 1 mètre, la largeur de 80 à 90 centimètres. Les turons n'ont point de douve, la plupart des turons étant d'anciens fossés (talus) dont on a négligé l'entretien et les réparations. Source : "Usages et règlements locaux en vigueur dans le département du Finistère, recueillis par J.-M. P. A. Limon". [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Frostages, s.f.pl. : terres incultes, friches, terres vaines et vagues ou terres froides. En breton le terme existe : Fraost , ad. g. -où (en) friche, parfois clair, desserré, & brut, grossier (dictionnaire Favereau). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
Thème de l'article : Document d'archives sur le passé d'Ergué-Gabéric. Date de création : Août 2016 Dernière modification : 18.08.2016 Avancement : [Développé] |