1647-1670 - Aveux à l'abbé de Landévennec pour les terres de Quélennec et de St-Guénolé
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- | Sept documents datés de 1647, 1656 et 1670 conservés aux Archives Départementales du Finistère sous la cote 2 H 14 correspondant au fonds de l'abbaye de Landévennec <ref>AD29 - Série H - Clergé régulier. Documents provenant des abbayes, monastères, prieurés et établissements religieux divers établis sur le territoire de l'actuel département du Finistère (XII° - XVIII° siècles). </ref>. | + | Huit documents datés de 1647, 1648, 1656 et 1670 conservés aux Archives Départementales du Finistère sous la cote 2 H 14 correspondant au fonds de l'abbaye de Landévennec <ref>AD29 - Série H - Clergé régulier. Documents provenant des abbayes, monastères, prieurés et établissements religieux divers établis sur le territoire de l'actuel département du Finistère (XII° - XVIII° siècles). </ref>. Parmi d'autres documents relatifs à des rentes dues à l'abbaye sur des terres d'Edern et de Gouézec. |
Pierre Tanguy <ref name="AbbéPierreTanguy">{{PR-AbbéPierreTanguy}}</ref> ... seigneur de Guelvain (Edern) et les Salles (Landrévarzec) ... Chapelle St-Guénolé à Guelvain ... | Pierre Tanguy <ref name="AbbéPierreTanguy">{{PR-AbbéPierreTanguy}}</ref> ... seigneur de Guelvain (Edern) et les Salles (Landrévarzec) ... Chapelle St-Guénolé à Guelvain ... | ||
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Plusieurs fois l'expression « <i>la chappelle e Monsieur Sainct Guénollé</i> » ... et fontaine ... | Plusieurs fois l'expression « <i>la chappelle e Monsieur Sainct Guénollé</i> » ... et fontaine ... | ||
- | On remarquera aussi l’orthographe Gabellic pour la 2e partie du nom de la paroisse : | + | On remarquera aussi l’orthographe Gabellic pour la 2e partie du nom de la paroisse : (en 1647 et 1670) ... et Ergay en 1649 ... |
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Version du 20 mai ~ mae 2021 à 14:04
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Des aveux réitérés pour la déclaration des terres de Quélennec, à proximité de la chapelle de Saint-Guénolé, comme dépendances de l'abbaye de Landévennec. Autres lectures : « 1447 - Aveu fourni pour Quellennec à l'abbaye de Landévennec par Guiomarch Le Gac » ¤ « 1516 - Aveu rendu pour Quellenec à l'abbé de Landévennec par Yves du Meinguen » ¤ « 1794-1795 - Estimation et vente de la chapelle Saint-Guénolé » ¤ « Historique de la chapelle de Saint-Guénolé » ¤ |
Présentation
Huit documents datés de 1647, 1648, 1656 et 1670 conservés aux Archives Départementales du Finistère sous la cote 2 H 14 correspondant au fonds de l'abbaye de Landévennec Pierre Tanguy et Jacques Tanguy pour 1670 Les documents de 1647 sont datés respectivement du 23 septembre, du 4 août et du 26 novembre, le premier étant assorti d'un addendum du janvier 1650. Plusieurs fois l'expression « la chappelle e Monsieur Sainct Guénollé » ... et fontaine ... On remarquera aussi l’orthographe Gabellic pour la 2e partie du nom de la paroisse : (en 1647 et 1670) ... et Ergay en 1649 ... |
Document de 1656 : Une annotation au dos, et original sur 3 pages, sans sceau. La chapelle et la fontaine de Saint-Guénolé y sont mentionnées à plusieurs reprises : « la chappelle de Monsieur Sainct guenolle », « du nord sur la fontaine de St guenolle ». Suite à diverses successions, les détenteurs et déclarants sont : Mouisan, Barré, Tanguy, Seznec, Rannou, Caougant. La dime au seigneur abbé de Landévennec Les deux sceaux de 1670 ... |
Transcriptions
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24 septembre 1647
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17 avril 1656
Page 1
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Documents
Les sceaux de 1670 | |||||
24 septembre 1647
4 feuillets - clichés 2010 | |||||
4 feuillets - clichés 2017 | |||||
4 août 1647
2 pages | |||||
26 novembre 1647
3 pages - photocopies 2008 | |||||
3 pages - clichés 2017 | |||||
11 octobre 1649
1 page | |||||
16 avril 1656
3 pages | |||||
27 février 1670
1 page | |||||
3 pages | |||||
Annotations
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- AD29 - Série H - Clergé régulier. Documents provenant des abbayes, monastères, prieurés et établissements religieux divers établis sur le territoire de l'actuel département du Finistère (XII° - XVIII° siècles). [Ref.↑]
- Pierre Tanguy, seigneur des Salles et de Guelvain, conseiller du Roi et aumônier de la reine Anne d'Autriche, est abbé de Landévennec de 1630 à 1665. Il prend possession de l'abbaye le 21 février 1630, et y introduit les Bénédictins de la Congrégation de Saint-Maur en 1636. En 1665, il résigne son abbaye à son neveu Jacques Tanguy. Il meurt en 1669, et il est enterré dans la chapelle de Notre-Dame dans l'église abbatiale. Ses armoiries : "D'azur à l'aigle d'or, accompagné de trois étoiles de même" (Potier de Courcy). [Ref.↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4]
- Gerbe, s.f. : unité de mesure du blé, composé de 7 à 8 javelles, pour le paiement de la dime (source : histoiresdeserieb.free.fr). Terme de féodalité ; Dîme sur les moissons ; lever la gerbe (source : Littré). Lorsque la Dîme est due aux Régaires de Quimper, le prélèvement "à la quinzième gerbe" indique un taux d'environ 1/15ème. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 3,0 3,1]
- Journal, s.m. : ancienne mesure de superficie de terre, en usage encore dans certains départements et représentant ce qu'un attelage peut labourer dans une journée. Le journal est la principale unité de mesure utilisée dans les inventaires pour calculer les surfaces des champs cultivés. Dans la région quimpéroise un journal vaut 48,624 ares, à savoir 80 cordes, soit environ un demi-hectare. Pour les jardins et les courtils on utilise le terme de « journée à homme bêcheur » correspondant à un 8e de journal ou 6 ares. Les surfaces des prés se mesurent en « journée à faucheur » ou « à faucher » équivalente à 2 journaux de laboureur, soit presque un hectare. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 4,12 4,13 4,14 4,15 4,16 4,17 4,18 4,19 4,20 4,21 4,22 4,23 4,24 4,25]
- Régaires, s.m.pl. : administration en charge du domaine temporel d'un évêque, propriétaire et seigneur, au même titre que l'aurait été n'importe quel noble propriétaire d'un fief avec justice. Le plus souvent, ils provenaient de donations anciennes faites au cours des âges par des féodaux, qui souhaitant sans doute s'attirer des grâces divines ou se faire pardonner leurs péchés, avaient doté l'église de quelques fiefs avec les revenus en dépendant. Source : amisduturnegouet sur free.fr [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Lige, s.m : redevance due pour une terre possédée sous la charge de l'hommage lige (hommage précisant les obligations du vassal); et aussi ce qui appartenait sans réserve en toute propriété. Source : Trésors Langue française. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 6,0 6,1]
- Foi et hommage, s.f. et s.m. : le vassal devait la foi et l'hommage, lorsqu'il entrait en possession de la terre, et lorsque le seigneur le demandait. La foi traduisait un lien personnel ; l'hommage, une reconnaissance du fief (Dict. de l'Ancien Régime). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 7,0 7,1]
- Lods et ventes, s.m.pl, s.f.pl : redevances dues au seigneur en cas de vente d'une censive relevant de son domaine et payées par l'acheteur (lods) et le vendeur (ventes). Source : trésors Langue Française [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 8,0 8,1]
- Chambelenage, chambellage, s.m. : vient de ce qu'autrefois le chambellan, dont l'office est de veiller sur ce qui se passe dans la chambre du roi, assistait à la cérémonie de la foi et hommage des vassaux du roi, et recevait d'eux à cette occasion quelque libéralité. Les seigneurs particuliers avoient aussi autrefois la plûpart leurs chambellans, lesquels exigeaient un droit des vassaux du seigneur, pour les introduire dans sa chambre lorsqu'ils venaient faire la foi et hommage ; droit que les seigneurs ont appliqué à leur profit, depuis qu'ils ont cessé d'avoir des chambellans en titre. Le droit de chambellage est réglé différemment par les coutumes, tant pour la quotité du droit, que pour la qualité de ceux qui le doivent, et les cas où il est dû. Les coutumes de Hainaut et de Cambrai appellent ce droit chambrelage; et celle de Bretagne, chambellenage.Source : Dict. raisonné des sciences, des arts et des métiers. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 9,0 9,1]
- Parc, park, s.m. : champ clos, procédant d'un emprunt du moyen breton parc au vieux français parc "lieu clos" en général. Le gallois parc et le cornique park sont issus de l'anglais park, également emprunté au vieux français (Albert Deshaye, dictionnaire des noms de lieux bretons). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 10,00 10,01 10,02 10,03 10,04 10,05 10,06 10,07 10,08 10,09 10,10 10,11 10,12 10,13 10,14]
- Courtil, curtil, s.m. : jardin potager. Du bas latin cohortile, dérivé de cohors (voir Cour). Jardin, cour, enclos (Dictionnaire de l'Académie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 11,00 11,01 11,02 11,03 11,04 11,05 11,06 11,07 11,08 11,09 11,10 11,11 11,12 11,13 11,14]
- Terres chaudes, s.f.pl. : terres cultivables, par opposition aux terres froides ; exploitées en rotation triennale, soit blé noir, seigle, avoine (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 12,00 12,01 12,02 12,03 12,04 12,05 12,06 12,07 12,08 12,09 12,10]
- Terres froides, s.f.pl. : terres pauvres mises en culture de loin en loin parfois après un brulis, par opposition aux terres chaudes; les terres froides prennent le reste du temps la forme de landes qui servent de pâturage d'appoint, et fournissent divers végétaux utiles : bruyères et fougères pour la litière, ajoncs pour la nourriture des chevaux, genets pour la couverture de la toiture (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 13,0 13,1 13,2 13,3 13,4 13,5 13,6 13,7]
- Issues, issue, s.f. : terre non cultivée d'un village servant à la circulation entre les habitations, les chemins et les champs ; les issues communes de villages pouvaient être utilisées par les plus pauvres pour faire "vaguer" leurs bestiaux ou ramasser du bois pour se chauffer. Lorsqu'un village est tenu en domaine congéable, les "issues et franchises" peuvent être incluses dans les aveux de déclaration des droits et rentes. Les inventaires et dénombrements contiennent également l'expression "aux issues" qui désigne l'éloignement par rapport au centre du village. Dans les descriptifs d'habitations, le terme "issues" désigne les portes et accès. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Minu, menu, s.m. : terme d'usage en Bretagne, pour exprimer la déclaration et le dénombrement que le nouveau possesseur à titre successif doit donner par le menu à son seigneur, des héritages, terres et rentes foncières qui lui sont échus à ce titre, et qui sont sujets à rachat, pour faire la liquidation de ce droit. Source: Dictionnaire Godefroy 1880. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 15,0 15,1]
- Aveu, s.m. : déclaration écrite fournie par le vassal à son suzerain lorsqu’il entre en possession d’un fief, à l'occasion d'un achat, d'une succession ou rachat. L’aveu est accompagné d’un dénombrement ou minu décrivant en détail les biens composant le fief. La description fourni dans l'aveu indique le détail des terres ou tenues possédées par le vassal : le village dans lequel se situe la tenue, le nom du fermier exploitant le domaine congéable, le montant de la rente annuelle (cens, chefrente, francfief) due par le fermier composée généralement de mesures de grains, d'un certain nombre de bêtes (chapons, moutons) et d'une somme d'argent, les autres devoirs attachées à la tenue : corvées, obligation de cuire au four seigneurial et de moudre son grain au moulin seigneurial, la superficie des terres froides et chaudes de la tenue. Source : histoiresdeserieb.free.fr. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Rachapt, rachètement, s.m. : en terme de coutume droit du au seigneur à chaque mutation du fief (dictionnaire Godefroy 1880). Droit du au seigneur par un nouveau tenancier après une succession qui est appelé également relief ou rachat des rentes (Dict. de l'Académie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Desbornement, s.m. : délimitation, désignation des limites. Ou convention, fixation d'un droit perçu d'une manière incertaine. Source : Gdf Godefroy 1880. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Guéret, s.m. : mot de l'Ouest et du Sud-Ouest, issu, par l'intermédiaire du gallo-roman *waracto, du latin vervactum, désignant une jachère; terre labourée mais non encore ensemencée, ou, par extension, terre laissée en jachère ; source : Dict. de l'Académie. En culture triennale (blé noir, seigle et avoine), le sol était laissé pendant quelques années sous forme de jachère, ou guérêt ; source : Jean Le Tallec. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 19,0 19,1]
- Chefrente, s.f. : rente perpétuelle payable en argent ou en nature au seigneur suzerain par le détenteur d'un héritage noble. La chefrente était en principe immuable (Yeurch, histoire-bretonne). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Monoie, Monnoye, adj : un sol monoie désigne une petite pièce de monnaie faite de billons, c'est-à-dire de cuivre, tenant un peu d'argent, mais plus ou moins, suivant les lieux (Encyclopédie Diderot). Existence de « livres monnoie » et de « deniers monnoye » à signaler également, en complément des livres tournois qui deviendront l'unique monnaie de compte en 1667. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Dîme, dixme, s.f. : impôt sur les récoltes, de fraction variable, parfois le dixième, devant revenir au Clergé, prélevé pour l'entretien des prêtres et des bâtiments et les œuvres d'assistance. Son taux, théoriquement d'1/10ème, est généralement inférieur ; il est fréquemment proche d'1/30ème dans notre région (source : glossaire des cahiers de doléances AD29), ou d'1/15ème ("à la quinzième gerbe") lorsque le prélèvement est dû aux Régaires de Quimper. La dîme ne doit pas être confondue avec le Dixième et les Décimes. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
Thème de l'article : Document d'archives sur le passé d'Ergué-Gabéric. Date de création : Février 2010 Dernière modification : 20.05.2021 Avancement : [Développé] |