François Salomon Bréhier, maire (1808-1812) et avoué franc-maçon
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*Yves-Marie Kerjean, nommé chirurgien de l'amirauté de Quimper en 1785, chevalier d'Orient à <i>La Parfaite Union</i> <ref name=LogeQuimper>-</ref>. En 1786 il il soigne les malades de l’épidémie de dysenterie d’Ergué-Gabéric et de Briec : {{Tpg|1786 - Rapport sur la dernière épidémie de dysenterie à Ergué-Gabéric}}. | *Yves-Marie Kerjean, nommé chirurgien de l'amirauté de Quimper en 1785, chevalier d'Orient à <i>La Parfaite Union</i> <ref name=LogeQuimper>-</ref>. En 1786 il il soigne les malades de l’épidémie de dysenterie d’Ergué-Gabéric et de Briec : {{Tpg|1786 - Rapport sur la dernière épidémie de dysenterie à Ergué-Gabéric}}. | ||
* Jean-Baptiste Le Breton, docteur, chargé en 1790 des fonctions de médecin des épidémies du département, membre important de la loge de <i>La Parfaite Union</i> <ref name=LogeQuimper>-</ref>. Il contresigne le rapport épidémiologique du chirurgien Kerjean pré-cité. Il fut aussi maire de Quimper en 1797, et en 1803 maire de Plonéis où il acheta en bien national le manoir de Kervent. | * Jean-Baptiste Le Breton, docteur, chargé en 1790 des fonctions de médecin des épidémies du département, membre important de la loge de <i>La Parfaite Union</i> <ref name=LogeQuimper>-</ref>. Il contresigne le rapport épidémiologique du chirurgien Kerjean pré-cité. Il fut aussi maire de Quimper en 1797, et en 1803 maire de Plonéis où il acheta en bien national le manoir de Kervent. | ||
- | * Pierre Marie Antoine Mermet, négociant de vins et de draps, administrateur de l'hospice civil de Quimper, et membre initié de la loge maçonnique « <i>L'Heureuse Maçonne</i> », et bénéficiaire de certains propriétés gabéricoises - comme la métairie de Kervreyen - vendues en tant que biens nationaux à la Révolution. Il tente sans succès également de remporte la vente aux enchère du manoir du Cleuyou. | + | * Pierre Marie Antoine Mermet, négociant de vins et de draps, administrateur de l'hospice civil de Quimper, et membre initié de la loge maçonnique « <i>L'Heureuse Maçonne</i> », et bénéficiaire de certains propriétés gabéricoises - comme la métairie de Kervreyen - vendues en tant que biens nationaux à la Révolution. Il tente sans succès également de remporter la vente aux enchères du manoir du Cleuyou. |
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Version du 9 février ~ c'hwevrer 2015 à 23:00
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1 Biographie
François Salomon Bréhier est né le 20 octobre 1760 à St-Ronan, Quimper. Sa famille est originaire de la Manche. Son père Claude Bréhier (dit le jeune), négociant en draps et franc-maçon, né en 1729 à St Laurent de Cuves, s'est établi à Quimper. Salomon Bréhier se marie le 8 février 1796 à Quimper avec Marie Frédérique Pottier née à Quimper. Ils auront trois enfants : Julien Salomon (né en 1795), Auguste Salomon (né en 1804), et François Achille (né en 1808 et décédé en 1809 à Quilihouarn). Il exerce la profession de procureur au présidial de Quimper et est initié à la loge maçonnique de La Parfaite Union.
Il décède à Mézanlez en Ergué-Gabéric le 14 février 1845 Compléments généalogiques : de nombreux Bréhier sont répertoriés dans le Finistère, tous descendants de deux branches normandes issues de St-Laurent-de-Cuves : 1. Branche dite « quimpéroise », avec Gilles l'Aîné (frère de Claude le Jeune) qui s'établit à Quimper vers 1720. L'ascendance normande de François Salomon remonte sur 4 générations jusqu'à un Gilles Bréhier né vers 1631 à St-Laurent-de-Cuves. |
2. Branche dite « brestoise », car un descendant, Laurent, entrepreneur de bâtiments civils s'établit à Brest vers 1784. L'ascendance normande de François Salomon remonte sur 4 générations jusqu'à un Julien Bréhier né vers 1660 à St-Laurent-de-Cuves.
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2 Mandat municipal
Il est nommé maire le 26 mai 1808 par décision du préfet. Il délègue un certain nombre de tâches administratives à son adjoint François Caugant qui exerçait la fonction de maire avant lui. Il est mentionné en tant que maire d'Ergué-Gabéric pour les actes du 26.04.1809, 10.05.1810, 20.03.1811, 08.05.1811 et 12.05.1812, qu'il paraphe d'une signature ample. Le dernier conseil signé de sa main date du 12 mai 1812. En 1809 il adresse au préfet l'état récapitulatif des moulins de la commune en précisant « la plupart de ces moulins manquent d'eau dans l'été où pour peu qu'il y ait de sécheresse ... » : article « 1809 - État des moulins à farine d'Ergué-Gabéric ». |
Louis Le Guennec, dans son « Histoire de Quimper-Corentin et son canton » (Finistère Monumental, tome III), décrit comme suit sa personnalité :
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3 Franc-maçonnerie
Dans les bulletins de la Société d'Archéologie du Finistère de 2010 et 2011, Bruno Le Gall et Jean-Pail Péron ont présenté les débuts et l'organisation de la franc-maçonnerie à Quimper, notamment un répertoire biographique de 179 membres, dont Salomon Bréhier, maitre bleu
## NDRL/GT: en fait son père est Claude le Jeune, Gilles l'Ainé était son oncle, cf ci-dessus en chapitre Biographie |
Les autres membres des loges maçonniques de Quimper ayant été en relation avec la commune d'Ergué-Gabéric sont :
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4 Biens Nationaux
En 1793 et 1794, en tant que commissaire expert nommé pour l'estimation des Biens Nationaux confisqué à l'église et aux émigrés, il procède à l'inventaire des biens suivants :
En 1796 il est lui même bénéficiaire de la vente aux enchères du presbytère pour 1790 francs : « 1796 - Vente du presbytère des domaines nationaux » ¤ . Le bâtiment sera revendu en 1811 pour 4000 francs à la commune pour loger le recteur desservant qui entretemps payait un loyer grâce à une quête : « Séance du conseil municipal de 1811 » ¤ . L'acquisition municipale sera financée par une « imposition extraordinaire sur les années 1812 et 1813 ». |
Il choisira comme domicile le manoir de Mezanlez qu'il a sans doute acheté au citoyen Marc Glinec de Quimper (« 1795 - Vente du manoir et des propriétés de Mezanlez et et Pennanmenez » ¤ ) et où il est déclaré comme propriétaire lors du recensement de 1836 (« Recensement 1836 Page 60 » ¤ ). Il y décède en 1845 Ce domicile était vraisemblablement la maison manale restaurée qu'il décrivait en 1795 dans son rapport d'expertise : « une vieille maison ditte la maison du mannoir de Mezanlez toute délabrée ... maconné en moelon, et ruine de couverture en ardoise, la dite maison dénuée de plancher et de tour ». |
5 Annotations
- Arbre Geneanet NLegrand : décès de François Salomon Bréhier le 14 février 1845 à Mézanlez en Ergué-Gabéric. [Ref.↑ 1,0 1,1 1,2]
- La franc-maçonnerie, apparue à Quimper vers 1760-1770 avec la création de la loge La Consolante Maçonne et après notamment l'initiation du célèbre critique littéraire Élie Fréron, fut très vite empêtrée dans une ambiance conflictuelle entre deux loges rivales : L'Heureuse Maçonne et La Parfaite Union. La seconde connaitra un relatif essor et entrainera de nombreux membres de l'élite sociale formée de médecins, avocats, négociants-industriels et hommes politiques : Le Goazre de Kervélégan, Jean-Baptiste Le Breton, Antoine De La Hubaudière, Corentin Vinoc ... [Ref.↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5]
- La maçonnerie bleue représente les 3 premiers degrés ou grades des membres d'une loge maçonnique : apprenti, compagnon et maître. Les 3 premiers degrés portent des tabliers "bleus", la couleur officielle de la Franc-maçonnerie, seul moyen approprié pour s’adresser au maître de la loge. [Ref.↑]
Thème de l'article : Biographie d'une personnalité gabéricoise. Date de création : octobre 2006 Dernière modification : 9.02.2015 Avancement : [Développé] |