François Salomon Bréhier, maire (1808-1812) et avoué franc-maçon
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François Salomon Bréhier est né le 20 octobre 1760 à St-Ronan, Quimper. | François Salomon Bréhier est né le 20 octobre 1760 à St-Ronan, Quimper. | ||
- | Sa famille est originaire de la Manche. Son père Claude le jeune Bréhier, négociant en draps et franc-maçon, né en 1729 à St Laurent de Cuves, s'est établi à Quimper. | + | Sa famille est originaire de la Manche. Son père Claude Bréhier (dit le jeune), négociant en draps et franc-maçon, né en 1729 à St Laurent de Cuves, s'est établi à Quimper. |
Salomon Bréhier se marie le 8 février 1796 à Quimper avec Marie Frédérique Pottier née à Quimper. Ils auront trois enfants : Julien Salomon (né en 1795), Auguste Salomon (né en 1804), et François Achille (né en 1808 et décédé en 1809 à Quilihouarn). | Salomon Bréhier se marie le 8 février 1796 à Quimper avec Marie Frédérique Pottier née à Quimper. Ils auront trois enfants : Julien Salomon (né en 1795), Auguste Salomon (né en 1804), et François Achille (né en 1808 et décédé en 1809 à Quilihouarn). | ||
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Il exerce la profession de procureur au présidial de Quimper et est initié à la loge maçonnique de <i>La Parfaite Union</i>. | Il exerce la profession de procureur au présidial de Quimper et est initié à la loge maçonnique de <i>La Parfaite Union</i>. | ||
Il décède à Mézanlez en Ergué-Gabéric le 14 février 1845 <ref name=NLegrand>Arbre Geneanet NLegrand : décès de François Salomon Bréhier le 14 février 1845 à Mézanlez en Ergué-Gabéric.</ref>. | Il décède à Mézanlez en Ergué-Gabéric le 14 février 1845 <ref name=NLegrand>Arbre Geneanet NLegrand : décès de François Salomon Bréhier le 14 février 1845 à Mézanlez en Ergué-Gabéric.</ref>. | ||
- | Informations généalogiques : | + | Compléments généalogiques : de nombreux Bréhier sont répertoriés dans le Finistère, tous descendants de deux branches normandes issues de St-Laurent-de-Cuves : |
- | * [http://{{SERVERNAME}}/wiki/index.php?title=Special:UGframe&furl=gw.geneanet.org/chauveur&lang=fr&m=A&p=francois+salomon&n=brehier&v=3&t=G&siblings=on¬es=on&bd=0&color=&after=&before= Ascendance de François Salomon Bréhier] | + | |
+ | <b>1.</b> Branche dite « quimpéroise », avec Gilles l'Aîné (frère de Claude le Jeune) qui s'établit à Quimper vers 1720. L'ascendance normande de François Salomon remonte sur 4 générations jusqu'à un Gilles Bréhier né vers 1631 à St-Laurent-de-Cuves. | ||
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+ | <b>2.</b> Branche dite « brestoise », car un descendant, Laurent, entrepreneur de bâtiments civils s'établit à Brest vers 1784. L'ascendance normande de François Salomon remonte sur 4 générations jusqu'à un Julien Bréhier né vers 1660 à St-Laurent-de-Cuves. | ||
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- | Fils de Gilles Bréhier (n° 24), négociant, et de Jeanne Vincent, il devient procureur (avoué) au présidial. En 1790, toujours procureur au présidial, il habite rue Neuve et est imposé 13 livres 10 sols à la capitation. En septembre 1793, il se déclare avoué auprès du tribunal du district de Quimper. Par arrêté du directoire du district du 28 septembre 1794, il devient expert pour l'estimation des domaines nationaux. En floréal an VII (mai 1799), il est nommé par la municipalité commissaire de police et prête le serment de « haine à la royauté et à l'anarchie et d'attachement et de fidélité à la République ». | + | Fils de Gilles Bréhier (n° 24) <b>##</b> , négociant, et de Jeanne Vincent, il devient procureur (avoué) au présidial. En 1790, toujours procureur au présidial, il habite rue Neuve et est imposé 13 livres 10 sols à la capitation. En septembre 1793, il se déclare avoué auprès du tribunal du district de Quimper. Par arrêté du directoire du district du 28 septembre 1794, il devient expert pour l'estimation des domaines nationaux. En floréal an VII (mai 1799), il est nommé par la municipalité commissaire de police et prête le serment de « haine à la royauté et à l'anarchie et d'attachement et de fidélité à la République ». |
Le 8 février 1796, il épouse à Quimper Marie Frédérique Pottier. Dès l'an III (1794-1795) et jusqu'en 1809 au moins, il apparaît comme notaire public et homme de loi à Quimper. En 1807, il est domicilié place Saint-Corentin. En 1809, il est nommé maire d'Ergué-Gabéric : c'est l'un des principaux propriétaires fonciers de la commune. Le préfet Miollis note qu'il remplit ses fonctions avec zèle. | Le 8 février 1796, il épouse à Quimper Marie Frédérique Pottier. Dès l'an III (1794-1795) et jusqu'en 1809 au moins, il apparaît comme notaire public et homme de loi à Quimper. En 1807, il est domicilié place Saint-Corentin. En 1809, il est nommé maire d'Ergué-Gabéric : c'est l'un des principaux propriétaires fonciers de la commune. Le préfet Miollis note qu'il remplit ses fonctions avec zèle. | ||
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Sources : Bibl. nat. france, FM² 360-361 ; Arch. mun. Quimper, 4 D Qui-1, f° 2, 1 E 109, registre des mariages de Quimper (1796), GG 34, BMS Saint-Juilien (1753), 23 J 45. | Sources : Bibl. nat. france, FM² 360-361 ; Arch. mun. Quimper, 4 D Qui-1, f° 2, 1 E 109, registre des mariages de Quimper (1796), GG 34, BMS Saint-Juilien (1753), 23 J 45. | ||
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+ | <b>## NDRL/GT: en fait son père est Claude le Jeune, Gilles l'Ainé était son oncle, cf ci-dessus en chapitre Biographie</b> | ||
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1 Biographie
François Salomon Bréhier est né le 20 octobre 1760 à St-Ronan, Quimper. Sa famille est originaire de la Manche. Son père Claude Bréhier (dit le jeune), négociant en draps et franc-maçon, né en 1729 à St Laurent de Cuves, s'est établi à Quimper. Salomon Bréhier se marie le 8 février 1796 à Quimper avec Marie Frédérique Pottier née à Quimper. Ils auront trois enfants : Julien Salomon (né en 1795), Auguste Salomon (né en 1804), et François Achille (né en 1808 et décédé en 1809 à Quilihouarn). Il exerce la profession de procureur au présidial de Quimper et est initié à la loge maçonnique de La Parfaite Union.
Il décède à Mézanlez en Ergué-Gabéric le 14 février 1845 Compléments généalogiques : de nombreux Bréhier sont répertoriés dans le Finistère, tous descendants de deux branches normandes issues de St-Laurent-de-Cuves : 1. Branche dite « quimpéroise », avec Gilles l'Aîné (frère de Claude le Jeune) qui s'établit à Quimper vers 1720. L'ascendance normande de François Salomon remonte sur 4 générations jusqu'à un Gilles Bréhier né vers 1631 à St-Laurent-de-Cuves. |
2. Branche dite « brestoise », car un descendant, Laurent, entrepreneur de bâtiments civils s'établit à Brest vers 1784. L'ascendance normande de François Salomon remonte sur 4 générations jusqu'à un Julien Bréhier né vers 1660 à St-Laurent-de-Cuves.
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2 Mandat municipal
Il est nommé maire le 26 mai 1808 par décision du préfet. Il délègue un certain nombre de tâches administratives à son adjoint François Caugant qui exerçait la fonction de maire avant lui. Il est mentionné en tant que maire d'Ergué-Gabéric pour les actes du 26.04.1809, 10.05.1810, 20.03.1811, 08.05.1811 et 12.05.1812, qu'il paraphe d'une signature ample. Le dernier conseil signé de sa main date du 12 mai 1812. En 1809 il adresse au préfet l'état récapitulatif des moulins de la commune en précisant « la plupart de ces moulins manquent d'eau dans l'été où pour peu qu'il y ait de sécheresse ... » : article « 1809 - État des moulins à farine d'Ergué-Gabéric ». |
Louis Le Guennec, dans son « Histoire de Quimper-Corentin et son canton » (Finistère Monumental, tome III), décrit comme suit sa personnalité :
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3 Franc-maçonnerie
Dans les bulletins de la Société d'Archéologie du Finistère de 2010 et 2011, Bruno Le Gall et Jean-Pail Péron ont présenté les débuts et l'organisation de la franc-maçonnerie à Quimper, notamment un répertoire biographique de 179 membres, dont Salomon Bréhier, maitre bleu
## NDRL/GT: en fait son père est Claude le Jeune, Gilles l'Ainé était son oncle, cf ci-dessus en chapitre Biographie |
Les autres membres des loges maçonniques de Quimper ayant été en relation avec la commune d'Ergué-Gabéric sont :
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4 Biens Nationaux
En 1793 et 1794, en tant que commissaire expert nommé pour l'estimation des Biens Nationaux confisqué à l'église et aux émigrés, il procède à l'inventaire des biens suivants :
En 1796 il est lui même bénéficiaire de la vente aux enchères du presbytère pour 1790 francs : « 1796 - Vente du presbytère des domaines nationaux » ¤ . Le bâtiment sera revendu en 1811 pour 4000 francs à la commune pour loger le recteur desservant qui entretemps payait un loyer grâce à une quête : « Séance du conseil municipal de 1811 » ¤ . L'acquisition municipale sera financée par une « imposition extraordinaire sur les années 1812 et 1813 ». |
Il choisira comme domicile le manoir de Mezanlez qu'il a sans doute acheté au citoyen Marc Glinec de Quimper (« 1795 - Vente du manoir et des propriétés de Mezanlez et et Pennanmenez » ¤ ) et où il est déclaré comme propriétaire lors du recensement de 1836 (« Recensement 1836 Page 60 » ¤ ). Il y décède en 1845 Ce domicile était vraisemblablement la maison manale restaurée qu'il décrivait en 1795 dans son rapport d'expertise : « une vieille maison ditte la maison du mannoir de Mezanlez toute délabrée ... maconné en moelon, et ruine de couverture en ardoise, la dite maison dénuée de plancher et de tour ». |
5 Annotations
- Arbre Geneanet NLegrand : décès de François Salomon Bréhier le 14 février 1845 à Mézanlez en Ergué-Gabéric. [Ref.↑ 1,0 1,1 1,2]
- La franc-maçonnerie, apparue à Quimper vers 1760-1770 avec la création de la loge La Consolante Maçonne et après notamment l'initiation du célèbre critique littéraire Élie Fréron, fut très vite empêtrée dans une ambiance conflictuelle entre deux loges rivales : L'Heureuse Maçonne et La Parfaite Union. La seconde connaitra un relatif essor et entrainera de nombreux membres de l'élite sociale formée de médecins, avocats, négociants-industriels et hommes politiques : Le Goazre de Kervélégan, Jean-Baptiste Le Breton, Antoine De La Hubaudière, Corentin Vinoc ... [Ref.↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5]
- La maçonnerie bleue représente les 3 premiers degrés ou grades des membres d'une loge maçonnique : apprenti, compagnon et maître. Les 3 premiers degrés portent des tabliers "bleus", la couleur officielle de la Franc-maçonnerie, seul moyen approprié pour s’adresser au maître de la loge. [Ref.↑]
Thème de l'article : Biographie d'une personnalité gabéricoise. Date de création : octobre 2006 Dernière modification : 21.12.2014 Avancement : [Développé] |