Le manoir de Pennarun
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===Situation géographique=== | ===Situation géographique=== | ||
Le manoir est situé à l'entrée du Bourg d’Ergué sur un promontoire qui domine la vallée du Jet et qui a du avoir une importance stratégique dans les temps anciens. | Le manoir est situé à l'entrée du Bourg d’Ergué sur un promontoire qui domine la vallée du Jet et qui a du avoir une importance stratégique dans les temps anciens. | ||
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Cartographie détaillée : « [[Géo.Pennarun]] » (avion 1948, cadastre Napoléon 1834, etat-major 1825-1866). | Cartographie détaillée : « [[Géo.Pennarun]] » (avion 1948, cadastre Napoléon 1834, etat-major 1825-1866). | ||
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===Origine du nom=== | ===Origine du nom=== | ||
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===La légende du trésor=== | ===La légende du trésor=== | ||
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- | Au Bourg donc, on parlait encore du seigneur de Pennarun, lequel avait mauvaise réputation. Le seigneur ? Quel seigneur ? Son nom s'était perdu dans la nuit des temps si son souvenir était resté vivace. S'agissait-il d'un seigneur en particulier, d'une lignée de seigneurs ? On ne le savait plus. C'était " le " Seigneur de Pennarun ! On disait qu'il était méchant, qu'il avait opprimé les paysans, qu'il pendait à Lenhesq ceux qui ne lui plaisaient pas. Il était si mauvais que la Justice Divine se devait de lui réserver un châtiment exemplaire ! Et c'est ainsi que l'on racontait toujours, vers 1950, que le Seigneur de Pennarun était condamné à réapparaître tous les ans, sous un chêne de l'" ale Goz " où il remuait éternellement l'or de son trésor enfoui. Cela, le dimanche des Rameaux, pendant la lecture particulièrement longue de l'Évangile de la Passion du Christ selon St Matthieu. La personne qui le trouverait et accepterait son or, le délivrerait de sa malédiction... mais perdrait ipso facto son âme ! En ce temps-là, manquer la messe du dimanche était un péché mortel ! | + | « <i>Au Bourg donc, on parlait encore du seigneur de Pennarun, lequel avait mauvaise réputation. Le seigneur ? Quel seigneur ? Son nom s'était perdu dans la nuit des temps si son souvenir était resté vivace. S'agissait-il d'un seigneur en particulier, d'une lignée de seigneurs ? On ne le savait plus. C'était " le " Seigneur de Pennarun ! On disait qu'il était méchant, qu'il avait opprimé les paysans, qu'il pendait à Lenhesq ceux qui ne lui plaisaient pas. Il était si mauvais que la Justice Divine se devait de lui réserver un châtiment exemplaire ! Et c'est ainsi que l'on racontait toujours, vers 1950, que le Seigneur de Pennarun était condamné à réapparaître tous les ans, sous un chêne de l'" ale Goz " où il remuait éternellement l'or de son trésor enfoui. Cela, le dimanche des Rameaux, pendant la lecture particulièrement longue de l'Évangile de la Passion du Christ selon St Matthieu. La personne qui le trouverait et accepterait son or, le délivrerait de sa malédiction... mais perdrait ipso facto son âme ! En ce temps-là, manquer la messe du dimanche était un péché mortel ! |
- | Encore aujourd'hui, personne n'a trouvé le trésor du seigneur de Pennarun. Pourtant le nombre de fidèles à l'église le dimanche matin a fondu comme neige au soleil. Mais qui sait encore à quel moment de l'année est placé le dimanche des Rameaux ? Probablement, en plus, le chêne du seigneur a été abattu pour faire du feu ! Alors, tant pis... le mystère demeure ! | + | Encore aujourd'hui, personne n'a trouvé le trésor du seigneur de Pennarun. Pourtant le nombre de fidèles à l'église le dimanche matin a fondu comme neige au soleil. Mais qui sait encore à quel moment de l'année est placé le dimanche des Rameaux ? Probablement, en plus, le chêne du seigneur a été abattu pour faire du feu ! Alors, tant pis... le mystère demeure !</i> ». |
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===Ecrous de Quimper 1698=== | ===Ecrous de Quimper 1698=== | ||
Document Extrait des Archives du Finistére - Série B | Document Extrait des Archives du Finistére - Série B | ||
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Jean-Baptiste Geslin de Pennarun est emprisonné en même temps de son frère Christophe à la prison de Quimper sur une période 3 mois en 1698 (du 26 mai au 29 août). On connaît les noms des poursuivants mais pas les raisons de cet emprisonnement. | Jean-Baptiste Geslin de Pennarun est emprisonné en même temps de son frère Christophe à la prison de Quimper sur une période 3 mois en 1698 (du 26 mai au 29 août). On connaît les noms des poursuivants mais pas les raisons de cet emprisonnement. | ||
- | Article détaillé : « [[1698 - Pennarun - Mises aux écrous - Sources]] ». | + | Article détaillé : « [[1698 - Mises aux écrous des frères Geslin de Pennarun]] ». |
===Biens nationaux 1794=== | ===Biens nationaux 1794=== | ||
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- | On remarquera que le Petillon René Etienne Marie, le père du propriétaire ne vient au manoir qu'après son fils. | + | |
- | [[Image:FeuilleCalculParcellesPennarun.jpg|thumb|150px|center|<small>(le fichier Excel de travail)</small>]] | + | Section du Bourg feuille 1 bis : [[Géo.Pennarun#Cadastre_de_1834|Zoom sur plan]] |
[[image:pennarun-centre.jpg|center|thumb|350px|Propriétés PETILLON]] | [[image:pennarun-centre.jpg|center|thumb|350px|Propriétés PETILLON]] | ||
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+ | On remarquera que René Etienne Marie Petillon, père, ne vient au manoir qu'après son fils. | ||
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Autres lectures : « Village et toponymie de Pennarun » ¤ « Rétrospective des familles nobles gabéricoises » ¤ « 1698 - Pennarun - Mises aux écrous - Sources » ¤ « 1794-1796 - Ventes et adjudications de Pennarun » ¤
1 Présentation
1.1 Une belle façadeLa façade est inchangée depuis le 18e siècle comme le soulignent Suzanne et Raymond Lozac'h, propriétaires des lieux : « Deux bandeaux soulignent les étages. Deux fenêtres de chaque côté de la porte, cinq à l'étage et trois mansardes dans le toit, une à fronton triangulaire, les deux autres à arc tendu. Au dessus de la porte un linteau gravé : en l'année 1661 bâtie la première fois rebâtie en l'année 1765. En haut, un écusson gravé : mi-parti d'un greslier accompagné de trois feuilles de houx et d'une main tenant une poignée de flèches » (Source : Ouest-France du 25 octobre 2007). 1.2 Situation géographiqueLe manoir est situé à l'entrée du Bourg d’Ergué sur un promontoire qui domine la vallée du Jet et qui a du avoir une importance stratégique dans les temps anciens. Quand on vient de Quimper au Bourg d'Ergué-Gabéric par la vallée du Jet, la masse imposante du manoir de Pennarun s'élève à droite de la route, pratiquement au sommet de la côte, un peu avant le cimetière. Deux entrées, l'une à l'Ouest, l'autre à l'Est, permettent d'accéder à la cour. Cartographie détaillée : « Géo.Pennarun » (avion 1948, cadastre Napoléon 1834, etat-major 1825-1866). |
1.3 Origine du nomPenn ar run: Penn : Tête, bout , extrémité .
Toponomie détaillée : « Pennarun, Penn ar Run ».
1.4 La légende du trésorExtrait du Keleier Arkae N° 15 (article de Suzanne Lozach)
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2 Archives
2.1 Ecrous de Quimper 1698Document Extrait des Archives du Finistére - Série B
Jean-Baptiste Geslin de Pennarun est emprisonné en même temps de son frère Christophe à la prison de Quimper sur une période 3 mois en 1698 (du 26 mai au 29 août). On connaît les noms des poursuivants mais pas les raisons de cet emprisonnement. Article détaillé : « 1698 - Mises aux écrous des frères Geslin de Pennarun ». 2.2 Biens nationaux 1794Le manoir de Pennarun, propriété de la famille Geslin, vendu aux enchères le 1er frimaire de l'an 3 à Yves Jean Louis Derrien, imprimeur à Quimper, puis le 5 thermidor de l'an 3 au citoyen Jean Girbon. Note=Yves Jean Louis DERRIEN est né à Brest Saint-Louis , il est l'époux de Marie Jacquette PERRIER née à Quimper Saint-Sauveur. Mariage du 03/08/1779 à Quimper Saint-Julien. le patronyme "GIRBON" est sans doute plutôt "GUYBON" Article détaillé : « 1794-1796 - Ventes et adjudications de Pennarun ». |
2.3 Le cadastre de 1834Section du Bourg feuille 1 bis : Zoom sur plan On remarquera que René Etienne Marie Petillon, père, ne vient au manoir qu'après son fils. |
3 Quartiers de noblesse
3.1 Les ProvostLa famille de Provost/Prévost avait pour armoiries : « d'azur à trois têtes de léopard d'or » (source Pol de Courcy). La lignée principale tenait Chef-du-Bois, en la paroisse de Locamand supprimée en 1792-1793 et englobée dans la Foret-Fouesnant. En 1426 Huon Provost, sieur de Pennarun, est cité à la Réformation Les sources mentionnant les Provost de Pennarun :
Les générations Provost de Pennarun : - Huon de Provost (1426) - Conan de Provost ├ └> Jehan de Provost (1456, ADLA B 2013) ├ └> Jehan de Provost, archer en brigandine (1481) ... ├ └> Charles Provost, Sr de Penanran (1536) 3.2 Les Rozerc'hLes Rozerc'h avaient pour blasonnement « d'argent au greslier La famille Rozerc'h arborait les mêmes armes que la famille Mahault, mais peut-être avec des émaux différents, et il est surprenant que dans le Nobiliaire de Courcy les Rozerc'h aient été omis. Les Rozerc'h possédaient également le château de La Forêt en Kerfeunteun. En 1594, Jean Rozerc'h, sieur de Penanrun, conseiller au présidial, est député par la ville de Quimper pour se plaindre des ravages en Cornouaille par Anne de Sanzay dit la Magnanne, chef de bande. Augustin Rozerc'h, seigneur de Pennarun et procureur du roi est cité dans le document d'archives du procès en 1618 avec l'évêque Guillaume Le Prestre, et également dans une charte de fondation du collège de Quimper en 1620. En 1631 il est cité également comme sieur de Penanrun pour l'apurement des comptes du noble homme Julien Furic. En 1661, le manoir de Pennarun fait l'objet probablement par les Rozerc'h (ou leurs héritiers) d'une première reconstruction, conformément à la plaque commémorative toujours visible : « EN LANNEE 1661 BATIE LA PREMIERE FOIS REBATIE EN L'ANNEE 1763 ». Les sources disponibles sur les Rozerc'h sont :
Les générations Rozerc'h de Pennarun : Jean Rozerc'h, sieur de Penanrun (1594) ├ └> Augustin Rozerc'h, seigneur de Penanrun (1618-1620) ├ └> ? 3.3 Les GélinLa famille Gélin de Pennarun fait partie des occupants du manoir du même nom pendant une période d’un siècle de 1650 à 1750 environ. De nos jours, dans la commune il est courant d’entendre dire que le manoir a abrité un Chouan ou que l’un de leurs chefs en était originaire. Dans le livre de Jean-François Douguet « Elliant et Tourc'h : Deux communautés dans la révolution », il est évoqué :
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Que savons-nous sur les Gélin ? Les Gélin de Pennarun sont bien les ancêtres de Marie Hyacinthe du Geslin, le Chouan. En cette fin du 18e siècle le titre « de Pennarun » n’est plus accolé à son nom, il est même appelé tout simplement « Gélin ». C’est son arrière grand-père Jean-Baptiste qui apparaît le premier comme occupant, puis son grand-père Charles Jean Alexandre qui verra naître au manoir un seul de ses enfants : son oncle Urbain Marie né au Moulin de Pennarun en 1743. En 1791 il y a une veuve Gélin âgée de 48 ans accompagnée de ses enfants dont un Monsieur Gélin de 19 ans, les prénoms n'étant pas précisés dans le document d'inventaire. Un calcul des dates de naissances avec les âges indiqués donne une correspondance à 3 ou 4 ans prés avec celles de Marie Hyacinthe et de sa mére. Cela suppose donc un retour de la famille au manoir. Son père y décède le 2 Aout 1786. Marie Hyacinthe est né au château de Kerulut à Plobannalec en pays Bigouden, de même que son père Jean-Marie de Geslin, enseigne des vaisseaux du Roy, en 1737. Il s'agissait d'une propriété imposante qui supposait un haut niveau de vie et une famille très établie. L'image de Pennarun était plus modeste. Jean Marie de Geslin est cité en 1783 en tant que "Seigneur Comte de Kerulut ancien lieutenant de vaisseau" et en 1786 à son décès comme "haut et puissant seigneur de Pennarun". La famille Gélin devra quitter Pennarun en 1792 après la vente à René Jean le Pétillon époux de Marie Jeanne Jaouen. La date du mariage de Marie Hyacinthe en l’An 9 (8 Janvier 1801) à Riec laisse penser qu’il n’a sans doute pas été très inquiété après la révolution malgré les assassinats dont on lui attribue la responsabilité en tant que chef de bande. Il n'a pas d'enfants dans la région. Cependant cette indication de François de Surville dans sa généalogie indique que Marie Hyacinthe n'a pas eu la vie aussi facile après ses méfaits : « Il est abrité à Queblen dans la cachette du grand salon avant d'épouser Thérèse Elisabeth Marie Bréard Boisanger ». Comment une famille aussi importante qui a fait sa fortune dans la Compagnie des Indes peut-elle laisser l'une de ses filles épouser un homme à la réputation aussi sulfureuse du coté du peuple. Peut-être n'en est-il pas de même du coté des nobles ? Description du chateau de Queblen L'implication du manoir de Pennarun en tant que base de départ ou de refuge est possible. Une ferme du manoir ou le moulin peuvent le cacher. Sa famille a certainement conservé une autorité sur d'actuels ou d'anciens employés, métayers ou sur les nouveaux propriétaires. Le crime cité du prêtre François Canaff eut lieu en 1796. Marie Hyacinthe n'est pas souvent cité sous son vrai nom mais comme simple "Gelin". Il est presque certain qu'il exerçait en tant que chef sous un pseudonyme. Dans une citation de Jean-François Douguet et lors de la préparation du procés de Jean Baptiste Riou, autre chouan notoire, ce dernier indique que Gélin et du Brieux étaient ses chefs. Un reçu est signé de trois noms : « Qquimper : chef de division. Silvin : chef de division. Lamarvet : officier secrétaire ». L'un d'entre eux est-il Gélin ? D'après Jean-François Douguet, Marie Hyacinthe du Geslin était toujours surveillé par la police en 1808, mais sans être inquiété, et il mourut à Quimperlé le 1er novembre 1832. En conclusion, Marie Hyacinthe du Geslin n'est pas né au manoir de Pennarun, mais ses ancêtres l'avaient bien occupé. Il y est revenu avec sa mère et ses soeurs, son père y décéde en 1786. Mais est-ce à partir de la qu'il exerce ses méfaits dans toute la région ? En 1791 il avait exactement 23 ans. En 1794, le "Manoir et la Métairie de Pennanreun" furent l'objet d'un document d'expertise pour un montant estimé à 6090 livres. Le "manoir et dépendances" furent vendus à Yves Jean Louis Derrien, imprimeur à Quimper, puis revendu au citoyen Jean Girbon. Les terres et maisons furent affermées à Joseph Le Roux, "demeurant au bourg". Actes : => [ 1794-1796 - Ventes et adjudications de Pennarun ]. Arbre généaloqique : Les Geslin de Pennarun |
4 Déclarations de registres
La distinction dans les registres B.M.S. (Baptêmes, Naissances, Sépultures) entre les deux sites du manoir d'une part et du moulin d'autre part dans les actes n'apparaît qu'après 1791. Le nombre de bâtiments n'étant pas important, la population du manoir est réduite. La proximité du bourg avec ses capacités d'hébergement peut expliquer cet état en particulier pour les domestiques.
4.1 Manoir et métairie
GENEALOGIE D'UN HAMEAU : Manoir de PENNARUN | ||||||||
Couple | Métiers | Notes | ||||||
Dates | Nb enfants | Nom | Prénom | Nom | prénom | Union | ||
1625 | (2) | MERRIEN | Vincent | JAOUEN | Catherine | + Catherine 1625 | ||
1635-1681 | 1 | KERVEANT | Hervé | ? | Fils de Hervé | |||
1677 | 1 | KERGOULLE | Yvon | BOURBAO | Anne | 1671 | Notable ? | o 1617 |
1678-1684 | 3 | DERYEN | Yves | le BARVEC | Marguerite | 1671 | ||
1678 | 1 | LAGATU | Henry | LAVANANT | Françoise | 1662 | Honorables gens | |
1680 | LAMEZEC | LAMEZEC | Louise | + 1680 | ||||
1681 | 1 | CRAVIC | Fiacre | le CALVEZ | Anne | 1692 | ||
1682 | 1 | ROSPARS | Allain | BOURBAO | Anne | 1664 | + 1682 | |
1682 | MERRIEN | Vincent | JAOUEN | Catherine | + catherine 1682 | |||
1687 | 1(4) | THEPAULT | Paul | MICHELET | Marie | 1677 | ||
1703-1723 | 12 | BERROU | Hervé | Le ROUX | Jeanne | 1723 | Habitants ? | o 1703 |
1704-1714 | 7 | GESLIN de PENNARUN | Jean Baptiste | HARQUIN | Jeanne Mauricette | ? | Seigneur de Pennarun | |
1720 | (2) | OLLIVIER | Marc | PEZRON | Pauline | 1706 | + Pauline 1720 | |
1752 | 1 | le TIEC | Pierre | ALAIN | Marie | |||
1758 | 1(1) | CREDOU | Barthelemy | Le MEUR | Françoise | 1757 | o Elliant | |
1766 | 1 | le MARCHADOUR | Guillaume | le DORS | Catherine | 1766 | Cultivateur (Actif 1790) | o 1765 |
1782 | 1(3) | le GRAND | René | le TALEC | Renée | 1776 | Métayer(Actif 1790)) | o 1751 |
1791 | (5) | GESLIN | Madame veuve | |||||
1791 | GESLIN | Monsieur | Fils | o 1771 | ||||
1791 | GESLIN | Gilette | Fille | o 1765 | ||||
1791 | GESLIN | Louise | Fille | o 1769 | ||||
1791 | GESLIN | Céleste | Fille | o 1773 | ||||
1791 | GESLIN | Rosine | Fille | o 1775 | ||||
1791 | PALLUD | PALLUD | Françoise | Cuisiniére | o 1764 | |||
1791 | EVEN | Marie Jeanne | Domestique | o 1733 | ||||
1791 | (2) | le CALLOCH | Jacob + | QUEMERE | Gilette | 1764 | Veuve | |
1791 | le CALLOCH | le CALLOCH | Marie Jeanne | Domestique-Fille | o 1764 | |||
1791 | DENIEL-DANIELOU | Guillaume | le CHOALLER | Jeanne | 1788 | Journalier | o 1760 | |
1793 | 1 | le DREAU | Jean | le DREAU | Françoise | 1787 | Meunier ? | o Lennon |
An5-An7 | 2 | DORNIC | Grégoire | le ROI | Marie Louise | 1786 | ? | o 1767 |
An8 | 1 | LAURANS | Alain | BERNARD | Marie Françoise | 1775 | o Cuzon | |
An9 | 1 | FURIC | Gabriel Pierre | le FOUEST | Marie Catherine | ? | ? | |
1802 | 1(3) | EVEN | Joseph | le BOUDER | Marie Catherine | 1807 | Journalier-Meunier | o 1779 |
1808 | 1 | DUGUAY | Jean | le BRAS | Marie Louise | An06 | o 1770 Morlan(15) | |
1812 | 1(11) | LAURANS | Marc | le LAY | Marie Louise | 1811 | Cultivateur | o 1782 |
1820 | 1 | CHEVALLIER | Yves Marie | LAFFAGE | Marie Thomase | 1815 | Officier de marine en retraite ;Officier de la Legion d'Honneur | o 1762; + 1845 |
1820 | 1 | le POUPON | Jean | CREDOU | Marie Clémence | 1818 | Cultivateur | o An 04 |
1826 | 1(5) | le PETILLON | René Etienne Marie | LIZIEN | Marguerite | 1809 | Cultivateur | o 1790 |
1827 | 1 | TABORE | Jean | DIVERRES | Marie Renée | Meunier | ||
1792-1852 | 8 | le PETILLON | René Jean | JAOUEN | Marie Jeanne | 1843 | Cultivateur-Propriétaire | o 1817 |
1874 | 1 | LENNON | Guillaume | MARTIN | Anne | 1870 | Cultivateur | o 1846 Elliant |
1875 | 1 | le SAUX | François | MARTIN | Marie | 1866 | Cultivateur | o 1834 Elliant |
1876 | 3 | RANNOU | Yves | MARTIN | Marie Anne | 1862 | Cultivateur | o 1840 Elliant |
4.2 Moulin
GENEALOGIE D'UN HAMEAU : MOULIN de PENNARUN | ||||||||
Couple | Métiers | Notes | ||||||
Dates | Nb enfants | Nom | Prénom | Nom | prénom | Union | ||
1699 | LAVANANT | Jan | Meunier | 1.50415276960303E-03 | ||||
1791 | (2) | le CHOALER | Yves | le BERRE | Marguerite + | 1772 | Journalier | o 1735 |
1791 | 0 | JAMFORT | Pierre | Sabotier | o 1750 | |||
1791 | 0 | FAU | Jean | Sabotier | o 1754 | |||
1791 | 0 | PRATAU | Pierre | Sabotier | o 1766 | |||
1776-1783 | 3 | COUP | Julien | le COZ | Marie Louise | 1775 | ||
An7 | 1 | DONARD | Louis | GAILLART | Marie | An6 | Meunier | |
1808 | 1 | EVEN | Joseph | le BOUDER | Marie Françoise | 1807 | Meunier | o 1779 Penhars |
1814 | 1(3) | CALLOCH | François | DERVOUET | Marie | An 12 | o 1780 | |
1817-1822 | 3 | DORVAL | Olivier | le POUPON | Marie Anne | 1816 | Meunier | o 1783 Kerfeunteun |
1820 | 1 | BOLLORE | BOLLORE | Marie | ||||
1830-1835 | 3(2) | TABORET | Yves | MORVAN | Marie Josephe | 1829 | Meunier | o 1802 Quimper |
1845 | 1 | le GAONACH | Charles | URVOIS | Anne | 1637 | Meunier | o 1807 Laz |
1855-1857 | 2 | TROALEN | Alain Jean | SIZORN | Marie Louise | 1836 | Meunier | o 1807 Elliant |
1876-1878 | 2 | TROALEN | Alain françois Marie | RANNOU | Marguerite | 1874 | Meunier | o 1843 Elliant |
5 Annotations
- Réformation, s.f. - A. du domaine royal : opérations de réformation lancées en Bretagne en 1537 par François Ier et en 1660 par Colbert. Il s'agit de vérifier l'ensemble des déclarations de propriété (les aveux) des sujets du roi, depuis le paysan ou roturier relevant directement du domaine royal jusqu'au puissant seigneur. Les commissaires de la Cour des Comptes de Bretagne siégeant à Nantes, chargés de défendre les intérêts du Domaine Royal, vont vérifier le contenu des aveux fournis pour l'occasion, en le rapprochant des actes similaires produits antérieurement : validité du titre de propriété, montant de la chefrente en nature et/ou argent versée annuellement au roi, droits attachés à la propriété (justice, ...). Source : histoiresdeserieb.free.fr.
B. des fouages : contrôle permettant de vérifier qui est bien "Noble". Par exemple la Réformation des fouages en Bretagne en 1426 où les nobles doivent prouver leur noblesse, titre leur permettant d'échapper à l'impôt des fouages. Source : Wikipedia. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 1,0 1,1] - Montre, s.f. : revue militaire de la noblesse. Tous les nobles doivent y participer, munis de l’équipement en rapport avec leur fortune. Les ordonnances du duché de Bretagne spécifient minutieusement l’armement de chaque noble en fonction du revenu déclaré. Organisation maintenue après le rattachement du duché de Bretagne au royaume de France. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Brigandine, s.f. : cuirasse légère, composée de lames d’acier larges de deux à trois doigts, assemblées transversalement et clouées sur un cuir de cerf bien apprêté ; la flexibilité de cette sorte d’armure la rendait commode pour les gens de trait, tels que les archers et les arbalétriers. Armure composée de lames articulées, placées à recouvrement, liées entre elles par des rivets dont on voit les têtes ; cette armure, très employée au XVe siècle, était celle de l'archer à cheval des compagnies d'ordonnance, et souvent celle du gentilhomme qui ne pouvait se procurer une armure de plates constituées de plaques d'acier (L'Haridon, Catalogue du Musée d'artillerie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Aveu, s.m. : déclaration écrite fournie par le vassal à son suzerain lorsqu’il entre en possession d’un fief, à l'occasion d'un achat, d'une succession ou rachat. L’aveu est accompagné d’un dénombrement ou minu décrivant en détail les biens composant le fief. La description fourni dans l'aveu indique le détail des terres ou tenues possédées par le vassal : le village dans lequel se situe la tenue, le nom du fermier exploitant le domaine congéable, le montant de la rente annuelle (cens, chefrente, francfief) due par le fermier composée généralement de mesures de grains, d'un certain nombre de bêtes (chapons, moutons) et d'une somme d'argent, les autres devoirs attachées à la tenue : corvées, obligation de cuire au four seigneurial et de moudre son grain au moulin seigneurial, la superficie des terres froides et chaudes de la tenue. Source : histoiresdeserieb.free.fr. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Greslier, s.m. : cor de chasse en héraldique. Sorte de cornet ou de trompette (dict. Godefroy 1880). Ancien français graile ou grele, ainsi dit parce qu'allongé, grêle (Littré). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
Thème de l'article : Monographie d'un lieu-dit de la commune d'Ergué-Gabéric Date de création : septembre 2006 Dernière modification : 12.11.2012 Avancement : [Développé] |