ARLAUX Claire - Le dragon en Bretagne, mythes et symboles
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- | |width=90%|Autres lectures : {{Tpg|Les légendes du Stangala par Louis Le Guennec, Dépèche & Quimper-Cornouaille 1929-34}}{{Tpg|Historique de la chapelle de Saint-Guénolé}}{{Tpg|Les sablières de la chapelle de Saint-Guénolé}}{{Tpg|Les Kerfors, dudit lieu, nobles du 15e au 17e siècle}}{{Tpg|1680-1682 - Papier terrier et déboutement de réformation du domaine de Kerfors}} | + | |width=90%|Autres lectures : {{Tpg|LE GUENNEC Louis - Histoire de Quimper Corentin et son canton}}{{Tpg|CABELLIC Christian - Le combat de Canezvet de Kerfors contre le griffon du Stangala}}{{Tpg|Les légendes du Stangala par Louis Le Guennec, Dépèche & Quimper-Cornouaille 1929-34}}{{Tpg|Historique de la chapelle de Saint-Guénolé}}{{Tpg|Les sablières de la chapelle de Saint-Guénolé}}{{Tpg|Les Kerfors, dudit lieu, nobles du 15e au 17e siècle}}{{Tpg|1680-1682 - Papier terrier et déboutement de réformation du domaine de Kerfors}} |
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*Page 83 : « <i>Le petit dragon immortalisé sur la chapelle du Quélennec à Ergué-Gabéric</i> » | *Page 83 : « <i>Le petit dragon immortalisé sur la chapelle du Quélennec à Ergué-Gabéric</i> » | ||
- | *Page 84 : « <i>Une variante se raconte quelques kilomètres plus loin sur le territoire d'Ergué-Gabéric. C'est un chevalier de la paroisse, Caznevet de Kerfors <ref name="CasnevetKerfors">{{PR-CaznevetKerfors}}</ref>, qui vient à bout du dragon du Stangala. En guise d'exorcisme, la bête a pris place sur un rampant de la chapelle du Quélennec qui domine l'Odet. La dédicace du sanctuaire à saint Gwennolé évoque une christianisation ancienne du site par les moines de Landévennec. Peut-être s'adonnait-on à un culte païen de la rivière avec des sacrifices du haut du rocher ?</i> » | + | *Page 84 : « <i>Une variante se raconte quelques kilomètres plus loin sur le territoire d'Ergué-Gabéric. C'est un chevalier de la paroisse, Caznevet de Kerfors <ref name="CasnevetKerfors">{{PR-CaznevetKerfors}}</ref>, qui vient à bout du dragon du Stangala. En guise d'exorcisme, la bête a pris place sur un rampant de la chapelle du Quélennec qui domine l'Odet. La dédicace du sanctuaire à saint Gwennolé évoque une christianisation ancienne du site par les moines de Landévennec. Peut-être s'adonnait-on à un culte païen de la rivière avec des sacrifices du haut du rocher ?</i> ». L'histoire du combat de Caznevet de Kerfors a été également racontée par Louis Le Guennec dans une note du livre « <i>Histoire de Quimper Corentin et son canton</i> », ainsi que dans un conte de Christian Cabellic). |
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De plus les Kerfors ont fondé la chapelle de St-Guénolé au village du Guélennec, peut-être en souvenir de l'exploit de l’aïeul : « <i>connoist estre fondateur d'une chapelle construite en la dicte parroisse en l'honneur de Monsieur Sainct Guenolay</i> » (déclaration de réformation du domaine royal en 1680), avec ses décors en gargouilles et sablières représentant le griffon <ref name="Griffon">{{K-Griffon}}</ref> ou le dragon local. | De plus les Kerfors ont fondé la chapelle de St-Guénolé au village du Guélennec, peut-être en souvenir de l'exploit de l’aïeul : « <i>connoist estre fondateur d'une chapelle construite en la dicte parroisse en l'honneur de Monsieur Sainct Guenolay</i> » (déclaration de réformation du domaine royal en 1680), avec ses décors en gargouilles et sablières représentant le griffon <ref name="Griffon">{{K-Griffon}}</ref> ou le dragon local. | ||
- | Et enfin, la chapelle de St-Guénolé est à proximité immédiate de l'éperon du Griffonez comme on peut le voir sur la carte établie par le commandant Debled en 1935. | + | Et enfin, la chapelle de St-Guénolé est à proximité immédiate de l'éperon du Griffonez comme on peut le voir sur la carte établie par le commandant Ernest Debled en 1935. |
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Version actuelle
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[modifier] Notice bibliographique
Une évocation très bien documentée de l'animal le plus mystérieux du bestiaire légendaire breton dans un livre publié initialement en 2010 et réédité en 2017 par les éditions des Montagnes Noires. Et parmi les nombreux évocations, les gargouille et sablières de la chapelle de St-Guénolé d'Ergué-Gabéric, et la légende du griffon
Si le jeune et pauvre gentilhomme de Kermahonet en Cuzon peut être le héros et vainqueur du dragon du Stangala, on peut penser que le chevalier gabéricois Caznevet de Kerfors De plus les Kerfors ont fondé la chapelle de St-Guénolé au village du Guélennec, peut-être en souvenir de l'exploit de l’aïeul : « connoist estre fondateur d'une chapelle construite en la dicte parroisse en l'honneur de Monsieur Sainct Guenolay » (déclaration de réformation du domaine royal en 1680), avec ses décors en gargouilles et sablières représentant le griffon Et enfin, la chapelle de St-Guénolé est à proximité immédiate de l'éperon du Griffonez comme on peut le voir sur la carte établie par le commandant Ernest Debled en 1935. |
[modifier] Annotations
- Griffon, s.m. : animal fabuleux au corps de lion et aux ailes d'aigle. Donne son nom au lieu-dit « Griffonez » en Ergué-Gabéric, dont la terminaison /ez/ pourrait être en breton une marque de féminin (ou alors éventuellement de pluriel). La ferme manoir de Griffonez est située à l’extrémité du chemin d’accès au site du Stangala, pays de la légende de saint Alar. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 1,0 1,1 1,2]
- Blochet, s.m. : pièce de bois, dite aussi entretoise, de peu de longueur, posée horizontalement, à l'effet de réunir l'arbalétrier à la sablière dans un comble, ou de couronner deux pieux rapprochés (Littré). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Caznevet de Kerfors est présent « en brigandine » à la montre militaire de Carhaix de 1481. Il prend pour épouse Ysabelle de Kermaes, et décède en 1496. Il ne succède à sa mère Katerine comme seigneur de Kerfors qu'en 1488, mais il apparaît déjà en 1460, 1471 et 1479 dans des donations ou échanges de terres. Les seigneurs de Kerfors sont réputés être avoir fondé la chapelle, et à la Réformation de 1680 ce souvenir est toujours vivace : « Plus connoist estre fondateur d'une chapelle construite en la dicte parroisse en l'honneur de Monsieur Sainct Guenolay pour avoir icelle esté bastie en son fond par la concession de ses prédecesseurs ». [Ref.↑ 3,0 3,1]
- Brigandine, s.f. : cuirasse légère, composée de lames d’acier larges de deux à trois doigts, assemblées transversalement et clouées sur un cuir de cerf bien apprêté ; la flexibilité de cette sorte d’armure la rendait commode pour les gens de trait, tels que les archers et les arbalétriers. Armure composée de lames articulées, placées à recouvrement, liées entre elles par des rivets dont on voit les têtes ; cette armure, très employée au XVe siècle, était celle de l'archer à cheval des compagnies d'ordonnance, et souvent celle du gentilhomme qui ne pouvait se procurer une armure de plates constituées de plaques d'acier (L'Haridon, Catalogue du Musée d'artillerie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric Date de création : mars 2018 Dernière modification : 17.03.2018 Avancement : [Fignolé] |