1845 - Testament de François-Salomon Bréhier au profit d'Eliza Marzin, domestique - GrandTerrier

1845 - Testament de François-Salomon Bréhier au profit d'Eliza Marzin, domestique

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§ E.D.F.
Par le biais de ce testament, on découvre la personnalité d'un ancien maire et avoué franc-maçon, ainsi que ses nombreux biens patrimoniaux à Quimper et Ergué-Gabéric.

Le testament et autres documents (courriers familiaux, inventaires, comptes ...) sont conservés aux Archives Départementales du Finistère, fonds de l'étude Kervella, notaire à Quimper, série 95 J.

Autres lectures : « François Salomon Bréhier, maire (1808-1812) et avoué franc-maçon » ¤ « 1795 - Vente du manoir et des propriétés de Mezanlez et Pennanmenez » ¤ « 1796 - Vente du presbytère des domaines nationaux » ¤ « Les Le Guay (1804-1917), châtelains du Cleuyou au 19e siècle » ¤ 

1 Présentation

François-Salomon Bréhier [1] est âgé de 84 ans quand il décède en 1845 dans sa résidence de Mezanlez en Ergué-Gabéric. Huit ans auparavant, en juin 1837, il avait rédigé un testament olographe [2].

La formulation principale de ses dernières volontés est la suivante : « je donne et lègue à ma domestique Eliza ou Isabelle Marzin, jardinière, demeurant à Quimper, tous les objets mobiliers et le ménagé que j'ai à ma résidence de Mésanlez, les vêtements à mon usage, ainsi que mon linge de corps, la table et lit, les légumes et fruits de mon jardin, à l'exception de mon mobilier de Quimper, de mon argenterie, de mes livres, de mes armes que je réserve expressément au profit de mes enfants. »

En fait dans les années 1835, soit 8 ans après le décès de son épouse en 1827, Salomon Bréhier a procédé à la vente et partage de ses biens immobiliers, en discussion avec ses enfants, et avec comme contrepartie la possibilité pour lui de disposer d'une rente pour vivre retiré à Mezanlez jusqu'à la fin de ses jours. Sa domestique Eliza a ses faveurs, avec en outre le souhait de « lui faciliter les moyens d'entreprendre après mon décès un petit commerce et de procurer une étape à ses enfants » en lui léguant une somme de 150 francs.

Les biens mobiliers de Mezanlez font l'objet d'un inventaire dans le testament daté de 1837, et on y remarque une « pipe à cidre », c'est-à-dire un grand fût, qui appartient à un dénommé Le Gay, qui n'est autre très certainement que Guillaume Le Guay, châtelain du manoir du Cleuyou.

L'ensemble de l'immobilier des époux Bréhier fut par contre l'objet de ventes et de partage entre les enfants. Les biens concernés sont d'abord un héritage de la génération précédente, que ce soit la métairie et manoir de Quillihouarn en Ergué-Gabéric, ou Kermadoret en Trégunc.

Par contre la maison familiale de la rue Royale (alias Obscure, et aujourd'hui Elie Fréron) de Quimper et le manoir de Mezanlez-Pennanmenez sont des acquisitions plus récentes.

 

Pour Mezanlez, c'est probablement en tant qu'ancien avoué-expert des biens nationaux confisqués à la Révolution que Salomon Bréhier put l'acheter. De même le presbytère du Grand Ergué, dit à tort du Petit Ergué dans l'inventaire établi après décès, fut acquis par l'avoué et maire d'Ergué-Gabéric.

L'ensemble des ventes est achevé en 1835 par Salomon Bréhier après le décès de son épouse, et très discuté par leurs nombreux enfants. C'est sa fille Arsenne qui conteste le plus les options prises, mais Salomon lui envoie une lettre très habile pour obtenir sa procuration : « Tes frères et sœurs me pressent de terminer, mais comment faire, puisque tu t'y opposes. J'ai trouvé un moyen dont je vais te faire part mais il faut me promettre le plus grand secret ...  » et il signe « ton père et ami ».

Certes les revenus immobiliers restent dans la famille, mais le contenu du testament n'indiquant que les legs à la domestique n'a pas, a priori, été communiqué à la famille car aucun papier du dossier notarial ne le mentionne. La volonté du défunt étant marquée sans doute par des convictions humanistes franc-maçonnes, on imagine néanmoins la surprise générale le jour d'ouverture du document, dans un milieu où la moralité est de rigueur.

2 Transcriptions

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Le testament de 1837

[p. 1] 21 février 1845. N° 66. Dépôt du testament de Mr Bréhier.

L'an mil huit cent quarante cinq, le vingt et un du mois de février, devant Toussaint-Marie Guignard et son collègue, notaires à Quimper, chef-lieu du département du finistère

A comparu Monsieur Jean-François-Marie Cloarec, greffier du tribunal civil de l'arrondissement de Quimper, demeurant en cette dite ville de Quimper ;

Lequel a déposé aux mains dudit maître Guignard, pour être compris au nombre de ses minutes et en être par lui délivré des expéditions à qui il appartiendra,

1° L'original du testament olographe [2] de monsieur François-Salomon Bréhier, propriétaire, demeurant à Mézanlez commune d'Ergué-Gabéric, décédé le quatorze de ce mois : ce testament, écrit sur une feuille de papier timbré d'un franc vingt-cinq centimes, est daté du seize juin mil huit cent trente sept et a été soumis à l'enregistrement en même temps que la minute des présentes ;


[p. 2] 2° L'expédition en forme, enregistrée le jour d'hier, du procès-verbal de présentation de ce testament à monsieur le président du tribunal de cet arrondissement, en date du dix-sept de ce mois, enregistré le vingt.

Duquel dépôt il a requis acte que nous lui avons octroyé.

Dont acte en minute, fait et passé à Quimper en l'étude et au rapport dudit maître Guignard, collègue présent, sous leurs seings et celui de monsieur Cloarec, après lecture, signé Cloarec, greffier ; G. Delaroque, notaire et Guignard, notaire. Enregistré à Quimper, le vingt quatre février mil huit cent quarante cinq, folio 1762 cy: reçu deux francs, décime vingt centimes, signé Despiès.

Suivent les annexes : Testament olographe [2].

Après avoir consulté mes enfants avant nos partages et notre séparation, attendu la modicité et le peu de valeur de mon vieux mobilier de Mésanlez, de leur avis et consentement unanime, et enfin de ma propre volonté et sans le conseil de personne, je soussigné


[p. 3] François-Salomon Bréhier, propriétaire, demeurant à Mésanlez, commune d'Ergué-Gabéric, je donne et lègue à ma domestique Eliza ou Isabelle Marzin, jardinière, demeurant à Quimper, tous les objets mobiliers et le ménagé que j'ai à ma résidence de Mésanlez, les vêtements à mon usage, ainsi que mon linge de corps, la table et lit, les légumes et fruits de mon jardin, à l'exception de mon mobilier de Quimper, de mon argenterie, de mes livres, de mes armes que je réserve expressément au profit de mes enfants. Les quelques meubles et effets mobiliers ont été par moi détaillés et inventoriés, comme suit :

Dans ma chambre à coucher : deux lits complets de peu de valeur, une grande armoire, une petite sans pieds, un vieux buffet avec son vaisselier garni, une bibliothèque ornée de vieux livres sans valeur, placés sur deux planches ou tablettes, une table à manger, deux de nuit, un petit coffre sans serrure, un mauvais fauteuil et six vielles chaises.

Dans la cuisine : un lit de domestique de nulle valeur, un vieux buffet à six tiroirs, une petite ..., une petite


[p. 4] armoire, un vieux coffre, une table ronde, une batterie de cuisine en fer et potterie de nulle valeur et cinq vieilles chaises.

Dans le salon rez de chaussée : un baillot à buée [3], une demi barrique défoncée, un grand fût ou pipe à cidre chez Constant et appartenant à monsieur Le Gay, cinq demi futailles et une barrique vides ou pleines de cidre, enfin ma vieille jument avec son harnachement, compris crochets et mannequins, volant, cordes, ainsi que mes outils de jardin et environ deux cordes de bois et quelques fatras au grenier.

Comme je désire aussi lui faciliter les moyens d'entreprendre après mon décès un petit commerce et de procurer une étape à ses enfants, je lui donne et lègue en outre une somme de cent cinquante francs une fois payée, à prendre sur les intérêts ou arrérages des sommes qui me sont dûes ou pourraient m'être


[p. 5] dûes au jour de mon décès, soit par le gouvernement, soit par mes débiteurs aux termes et conditions stipulés dans mes contrats de vente.

Je prie enfin monsieur Le Bastard, mon neveu, d'accorder à ma domestique après mon décès un temps et délai convenable pour déguerpir et pour vendre une partie de son mobilier ou le transporter en ville ou ailleurs.

Je nomme enfin pour exécuteur testamentaire mon fils aîné, Julien Bréhier, percepteur à la résidence de Poullan.

Fait et rédigé à ma résidence de Mésanlez, ce jour seize juin mil huit cent trente sept. Signé François-Salomon Bréhier.

Le présent testament olographe [2] nous ayant été présenté ouvert par la veuve Mahé, nous nous sommes chargé de le présenter à monsieur le président et avons signé avec le greffier,


[p. 6] la dite veuve Mahé ayant déclaré ne signer, signé Le Nouël, Grisard, greffier, le présent testament a été signé en vertu de procès-verbal de monsieur le président du tribunal civil de Quimper, en date de ce jour dix sept février mil huit cent quarante cinq, signé Le Nouël, Grisard, Victor Journée et Cloarec, greffier.

Enregistré à Quimper, le vingt quatre février mil huit cent quarante cinq, fo n° c5 & c6. Reçu cinq francs, décime cinquante centimes, signé Despiès.

Extrait des minutes du greffier du tribunal de première instance, séant à Quimper, département du finistère, l'an mil huit cent quarante cinq, ce jour dix sept février, à dix heures du matin, au greffe du tribunal de première instance. Séant à Quimper, département du finistère, et pardevant nous Victor Journée, chevalier de la légion d'honneur,


[p. 7] président dudit tribunal, assisté de maître Jean-François Marie Cloarec, greffier, s'est présenté monsieur Frédérec Michel-Tremeur Nouël, juge de paix au canton de Quimper, accompagné de maître François-Marie Grisard, ... greffier ; lesquels nous ont présenté une feuille de papier marquée au timbre d'un franc vingt-cinq centimes, qu'il nous ont dit contenir le testament olographe [2] de monsieur François-Salomon Bréhier, propriétaire, demeurant à Mésanlez, commune d'Ergué-Gabéric, décédé le quatorze de ce mois, lequel testament a été présenté ouvert par la veuve Mahé, à qui le testateur l'avait confié.

En conséquence, les sieurs comparants ont requis de présentement constater l'état dudit testament et d'en dresser procès-verbal, pour être ensuite par nous ordonné ce que de droit, et ont signé. Signé F. Nouël, Grisard,


[p.8] nous avons donné acte aux sieurs comparants de leurs comparutions, présentation, dires et réquisitions, et en conséquence, nous avons de suite procédé, en leur présence et de la manière suivante, à la description dudit acte testamentaire.

Cet acte est écrit sur une feuille de papier marquée au timbre de un franc vingt cinq centimes et aux côtés recto et verso de chaque feuille. Le côté recto du premier feuillet contient vingt cinq lignes d'écriture ; il commence par ces mots : testament olographe - après avoir consulté mes enfants avant nos partages et notre séparation, et finit par ceux-ci : lesquels meubles et effets mobiliers ont été par nous détaillés.

Le côté verso du même feuillet contient vingt six lignes d'écriture ; il commence par ces mots : et inventoriés comme suit, et finit par ceux-ci : enfin ma vieille

§ Suite ... pages 9 à 11

 

Héritage parental en 1805

Entre nous soussignés Jean-Marie Le Nouy, négociant et dame Marie-Madeleine Bréhier mon épouse, de moi dit Le Nouy autorisée, demeurant à Quimper place de la République, Marie Vincente Bréhier fille mjeure, demeurant aussi à Quimper rue Franklin, François-Salomon Bréhier, avoué près le tribunal civil de l'arrondissement de Quimper, demeurant au dit Quimper rue Obscure ; en privé et comme porteur de procuration générale et spéciale de Julien Bréhier son frère, en date du 26 floréal an douze, au rapport de Rey, notaire à Montauban, y enregistrée le 27, et légalisée le même jour vingt sept par le sieur Poncet-Delpoche président du tribunal civil de première instance de l'arrondissement de Montauban département du Lot, et encore comme porteur de procuration générale et spéciale d'Auguste, son autre frère, en date du trois prairial aussi an douze au rapport de Sauvage notaire, enregistrée à Nantes le quatre, et aussi légalisée le cinq, par le sieur Gand président du tribunal civil de première instance séant à Nantes, et Louis Bréhier, chirurgien major à la suite de l'armée d'Italie, demeurant aussi à Quimper rue des Arts.

Après qu'il a été reconnu que nous sommes tous enfants et héritiers de feue dame Julienne Vincent veuve donataire du feu sieur Claude Bréhier notre père et beau-père, et que de sa succession dépendent une maison, cours, jardin, boutiques, appartenances et dépendances situées rue Obscure à Quimper, bien patrimonial, le manoir de Quilli-houarn, en Ergué-Gabéric, circonstances et dépendances aussi bien patrimonial, la métairie de Kernadoret, en Trégunc, bien national provenant de l'ex communauté des ursulines de Quimper, la métairie Basse de Kerguinou, en Saint-Yvy, aussi bien national acquis par l'émigration de Guernizac, le moulin de Kerguinou aussi en Sainct Yvy, bien national provenant aussi de l'émigration du dit Guernizac, et de la métairie de Stang-Lévénez en Langolen, encore bien national provenant de l'émigration de Kergus-Kerstang.

§ Que désirant procéder au partage ...

Inventaires des ventes

Propres à notre père, provenant de la succession de ses père et mère.

1° Moitié de la maison rue Royale

2° Le 6eme du per Killy-houarn.

Biens acquis de communauté sur lesquels il a la moitié

3° Moitié de la maison rue Royale

4° La maison St-Corentin

5° Les 5/6 du per Quillihouarn

6° Le 2d Quillihouarn

Sur lesquels il dit supporter

1° Toutes les dettes contractées par lui depuis la mort de notre mère sans notre autorisation.

2° La moitié des dettes de la communauté de notre mère.

3° Nos reprises sur les propres cy-après de notre mère, vendues pendant la communauté sans remploy.

- 1° Le presbytère du petit Ergué.

- 2° le domaine de Lessadous

- 3° Maison du Pichery

- 4° 1/2 du prix de l'étude et du cautionnement loi de 1816 dont le prix des bénéfices, charges ou offices. X X

Nota. L'Etude a été vendue après la mort de notre mère et le prix ainsi que le cautionnement touchés à la même époque.

§ Propres de notre mère ...


Certificat de vente en 1834

Je certifie et atteste que si j'ai vendu ma maison rue Royale au sieur Camet aux prix avantageux de 16500 francs c'est que j'y ai été déterminé par trois motifs ou considérations puissantes.

Le premier, ma fille Arsenne Bertron n'en offrait que 14.000 et prétendait sur cette somme faire une retenue de 1000 francs pour se remplir d'une créance de pareille somme sur son frère Salomon, retenue qui a été d'un commun accord repoussée par ses frères et sœurs qui n'entendaient nullement éprouver un préjudice aussi notable.

Le second motif est le refus de ma fille de m'accorder la jouissance durant ma vie des appartements que j'occupais, refus auquel j'ai été longtemps sensible.

Sur la troisième considération, j'ai ... consulter que l'intérêt de mes enfants en général ayant acquis la certitude que je vendais ma maison très avantageusement et même au delà de la valeur réelle.

Je déclare en outre que je n'ai agi dans cette affaire que de ma propre et libre volonté et sans ... de personne, et que n'ai envisagé que le propre intérêt de mes enfants, que je n'ai été nullement influencé par Mr Guignard, ni par qui ce soit.

En foi de quoi je lui ai délivré le présent pour lui valoir et servir ce que de raison. (Signature Bréhier). Quimper 4 mai 1834.

Lettre à sa fille en 1835

Quimper 2 décembre 1835

Ma chère Arsenne,

Tu m'as sans doute oublié depuis longtemps, me trouvant privé de tes nouvelles. Tes frères et sœurs me pressent de terminer, mais comment faire, puisque tu t'y opposes. J'ai trouvé un moyen dont je vais te faire part mais il faut me promettre le plus grand secret ; c'est de réduire ta créance de 1000 francs sur Salomon à 500 francs et je t'offre toutes les garanties désirable, voir en être remboursé à ma mort par privilège préférence, hors part et avant tout partage. § Je te laisse la maitresse de faire rédiger ...

Inventaires des biens à Quilihouarn et Mezanlez

Inventaire de Kilihouarn
Au dessus de la cuisine

un bureau - deux lardiers en fer

très vieux fusils ...

§ Au dessus du salon ...


§ Dans la maison du fermier ...


Mézanlez
Chambre de devant

Deux lits composés de deux paillasses, cinq côtes de balle, quatre traversins de balle, deux draps, deux couvertures en laine et une contrepointe.

Un buffer avec son vésellier contenant 12 assiettes et quelques plats, deux draps, 4 serviettes, deux souilles d'éveiller et une nappe - 22 bouteilles

Un coffre contenant deux sacs, deux hâches, une ..., et d'autres férailles

Trois tables, une table de nuit, et un petit buffet contenant quelques livres

Un moulin à café. - une glace de 10 ... de haut et de largeur.

Un vieux fusil.

Une croix en caisse - six chaises

§ Chambre de derrière ...

3 Originaux

Lieu de conservation :

  • Archives Départementales du Finistère.
  • Cote 95 J 44.
 

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4 Annotations

  1. François Salomon Bréhier est né le 20 octobre 1760 à St-Ronan, Quimper. Sa famille est originaire de la Manche. Son père Claude Bréhier (dit le jeune), négociant en draps et franc-maçon, né en 1729 à St Laurent de Cuves, s'est établi à Quimper. Salomon Bréhier se marie le 8 février 1796 à Quimper avec Marie Frédérique Pottier née à Quimper. Ils auront sept enfants. Il exerce la profession de procureur au présidial de Quimper et d'avoué-expert. Il est initié à la loge maçonnique de La Parfaite Union. Il décède à Mézanlez en Ergué-Gabéric le 14 février 1845. [Ref.↑]
  2. Olographe, adj. : se dit d'un testament entièrement écrit de la main de son auteur, établi sans l'intervention d'un notaire. Source : TTLFi. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5]
  3. Baillot, bayeau, s.m. : Baillot à buée : baquet servant à faire la lessive (histoiresdeserieb sur free.fr.) La buée est l'ancien nom de la lessive traditionnelle jusqu'au début du XXe siècle qui voit la disparition de ce mode de lavage avec le développement de la lessiveuse en fer. La baille était généralement un baquet cerclé de fer de la taille d'un demi-fut ou d'un tonneau entier ouvert sur le dessus, et ce fut était placé sur une pierre ronde de granit creusé de rigoles d'évacuation. Un baillot peut aussi désigner un récipient pour conserver le lard ou d'autres aliments. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 3,0 3,1]


Thème de l'article : Etude et transcriptions d'actes anciens

Date de création : Novembre 2017    Dernière modification : 20.11.2022    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]