1692 - Le domaine congéable de Kerdudal sous René-Louis de La Marche et Guy de Charmoy - GrandTerrier

1692 - Le domaine congéable de Kerdudal sous René-Louis de La Marche et Guy de Charmoy

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§ E.D.F.
Trois déclarations de Louis-René de La Marche, seigneur de Kerfors ....

Document familial détenu à titre privé et communiqué en 2016 par Jérôme Salaun, dernier exploitant de l'une des métairies agricoles du village de Kerzu(da)l.

Autres lectures : « Plans du village de Kerdudal » ¤ « Toponymie Kerdudal/Kerzudal » ¤ « Kerdudal, matrice parcellaire de 1834 » ¤ « Les de La Marche, nobles de Kerfort et de Lezergué, 17e-18e siècles » ¤ « 1808 - Saisie du château de Lezergué » ¤ « 1792-1795 - Liste des citoyens absents et réputés émigrés » ¤ « Jérôme Salaun, agriculteur et mémoire de Kerzudal, Pont-Mein et Ste-Appoline » ¤ 

1 Présentation

 

2 Transcription

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Document du 14.05.1692

14 mai 1692. f 2 sur Lebos cond fin

Devant nous notaires royaux de la cour et séneschaussée de Quimper avec soumission y jurée a comparu Noel Le Caugant menager du ... lieu de Kerdudal en la paroisse d'Ergué-Gabéric, lequel connoist et adüoue tenir à titre de bail convenantier [1] à domaine congéable [2] et séparable à l'usement du pais de et sous messire René-Louis de la Marche seigneur de Kerfors, ... les maisons, terres et héritages cy après situées audit lieu de Kerdudal en la paroisse d'Ergué-Gabéric constituants en la maison principalle - appellée tyanné - couvertes de gled [3], construite de massonnage [4] fors les portes, fenettres, cheminée et garniture des pignons qui sont de pierres de taille, contenant sept pieds [5] de long, huit de hauteur, et quatorze de franc [6]. La maison appellée Le buron qui a vingt et sept pieds [5] de long, de hauteur sept, de franc [6] douze, couverte de gleds [3], et construite de pierres de massonnage [4], fors la porte et une fenettre et l'ornemment des pignons qui sont de pierres de taille. L'écurie de ladite tenue couverte aussi de gleds [3], construite de massonnage [4], contenant de long quinze pieds [5] et demy, de hauteur cinq pieds [5] et demy et de largeur huict pieds [5]. Un puy qui a de profondeur en terre treize pieds [5] avec une couronne de pierres ... pieds [5] de hauteur. La cour ...

§ Page 2 - muraille, dans lesquelles il y a une maison ...

§ Page 3 - au chemin appellé Carront Kleuz ...

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Document n° 1 du 17.05.1692

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Document n° 2 du 17.05.1692

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3 Originaux


4 Annotations

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  1. Convenant, s.m. : qualifie un bail dans lequel le preneur acquiert la propriété des bâtiments qu'il a construits et des plantations qu'il a faites. Synonyme de bail à domaine congéable. Convenancier (ère), adj. : qui est relatif au bail à convenant ou congéable. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
  2. Domaine congéable, s.m. : mode de tenue le plus fréquent en Cornouaille et en Trégor au Moyen-Age pour la concession des terres. Ces dernières constituent le fonds et restent la propriété des seigneurs. Par contre les édifices sont concédés en propriété aux domaniers par le propriétaire foncier (généralement noble) qui peut, en fin de bail, congéer ou congédier les domaniers, en leur remboursant la valeur différentielle des édifices nouveaux ou améliorés. Cela comprend tout ce qui se trouve au dessus du roc nu, notamment les bâtiments, les arbres fruitiers, les fossés et talus, les moissons, les engrais. Ce régime qui ne sera pas supprimé à la Révolution malgré les doléances de certaines communes bretonnes, sera maintenu par l'assemblée constituante en 1791, supprimé en août 1792 et re-confirmé en 1797. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
  3. Glé, s.m. : chaume ; en Bretagne, glé se dit encore pour signifier chaume de paille ; source : Dictionnaire Godefroy 1880. Le mot "gled" est issu du latin gladiolus (épée courte) et aussi gladius (glaïeul) à cause de sa forme lancéolée des feuilles de cette plante. Ce glaïeul n'est autre que l'iris jaune des marais. A la fin du XIe siècle, en ancien français, il se nomme "glaid" et vers 1160, "glai", en Bretagne c'est le "gled". Il désigne le glaïeul (iris des marais) jusqu'au XVIIIe s., plus tard au XIXe s. le "gled" est à la fois: iris des marais, carex (laîche), roseaux et joncs, c'est à dire, les végétaux de zones humides, servant à couvrir, maisons et dépendances. Le mot évolue en "glé" au XIXe s. et les maisons couvertes de végétaux deviennent des chaumières. Le chaume était bien connu autrefois, c'était le chaume du seigle, matière noble réservée à la toiture des petits manoirs et aux habitations. Source : Michel Mauguin. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 3,0 3,1 3,2]
  4. Maçonnage, s.m. : « en (simple) maçonnage » ou « simple maçonne », désigne un matériau de construction hétérogène, constitué seulement de schistes tout-venant, par opposition à la pierre de grain en granit, dite « pierre de taille » (Jean Le Tallec 1994), le terme « maçonné en brossage » désignant par contre les joints brossés autour des pierres taillés. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 4,0 4,1 4,2]
  5. Pied, s.m. : unité de mesure de longueur divisée en 12 pouces, et d'environ 32-33 cm. En France, avant la réforme de Colbert en 1668, le pied de roi ancien avait une valeur de 326,596 mm. En 1668 une tentative de normalisation fut tentée avec la nouvelle toise dite de Chatelet pour une mesure de 324,839 mm. Cette valeur fut conservée en 1799 avec l'introduction du mètre estimé à environ 3,09 pieds [¤source : Wikipedia]. On note une valeur de 3,07 pieds dans un document GrandTerrier de 1808[Terme] [Lexique] [Ref.↑ 5,0 5,1 5,2 5,3 5,4 5,5 5,6 5,7]
  6. Franc, s.m. : terme utilisé dans l'expression "de franc" pour désigner dans les aveux les largeurs des bâtiments en pieds . Au 17e siècle on trouve les expressions "de franc par le dehors" ou alors "de franc par le dedans", les mesures pouvant être prises entre deux longères (murs extérieurs). Source : site de C. Duic (doc).  [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 6,0 6,1]
  7. Journal, s.m. : ancienne mesure de superficie de terre, en usage encore dans certains départements et représentant ce qu'un attelage peut labourer dans une journée. Le journal est la principale unité de mesure utilisée dans les inventaires pour calculer les surfaces des champs cultivés. Dans la région quimpéroise un journal vaut 48,624 ares, à savoir 80 cordes, soit environ un demi-hectare. Pour les jardins et les courtils on utilise le terme de « journée à homme bêcheur » correspondant à un 8e de journal ou 6 ares. Les surfaces des prés se mesurent en « journée à faucheur » ou « à faucher » équivalente à 2 journaux de laboureur, soit presque un hectare. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 7,0 7,1 7,2 7,3 7,4]
  8. Terres chaudes, s.f.pl. : terres cultivables, par opposition aux terres froides ; exploitées en rotation triennale, soit blé noir, seigle, avoine (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 8,0 8,1 8,2 8,3]
  9. Courtil, curtil, s.m. : jardin potager. Du bas latin cohortile, dérivé de cohors (voir Cour). Jardin, cour, enclos (Dictionnaire de l'Académie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]


Thème de l'article : Document d'archives sur le passé d'Ergué-Gabéric.

Date de création : Août 2016    Dernière modification : 17.09.2016    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]