Vente de façade de vieux château, Ouest-Eclair et autres journaux 1924-1930 - GrandTerrier

Vente de façade de vieux château, Ouest-Eclair et autres journaux 1924-1930

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 +<big>Journal des Débats, 01.04.1929</big>
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 +Elginisme <ref name="Elginisme">L'elginisme est une forme de vandalisme consistant à extraire des œuvres d'art de leur contexte ou région d'origine pour les exposer ailleurs. Cette pratique tire son nom du titre de lord Elgin porté par Thomas Bruce, ambassadeur britannique à Constantinople qui fut responsable du transfert à Londres des marbres du Parthénon.</ref> et vandalisme en Bretagne
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 +<spoiler id="995" text="La Bretagne, a-t-on dit, recèle dans ses églises, ...">La Bretagne, a-t-on dit, recèle dans ses églises, ses chapelles, ses logis moyenâgeux, ses vieux manoirs, une véritable « <i>poussière de chefs-d’œuvre</i> ». Ces richesses d'art, d'un mérite secondaire, mais d'accent si savoureux, lui valurent d'être longtemps la terre d'élection des brocanteurs, des collectionneurs à prix doux de meubles sculptés, de statues archaïques, d'ustensiles ménagers ou professionnels au galbe amusant. Mais voici qu'après avoir pillé et vidé la plupart de ces oratoires ruraux
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 +Le bruit d'une telle aubaine s'est répandu dans le pays. De l'autre côté du vallon de l'Odet, dans la commune d'Ergué-Gabéric, la monumentale façade du château de Lezergué attend aussi un acquéreur. Vaste page de granit sombre, conçue dans le style sévère du dix-huitième siècle breton, patinée de lèpres verdâtres ainsi qu'un vieux bronze, elle ouvre dans le ciel les rectangles de ses hautes fenêtres. Le fermier-propriétaire, qui jusqu'ici campait dans l'unique coin habitable de cette immense ruine, s'est décidé à la démolir et à construire une autre maison avec les matériiaux. Mais il a épargné la façade, et espère, parait-il, qu'un Américain milliardaire viendra bientôt lui en proposer beaucoup de dollars. Lezergué revivra peut-être un jour sur les rives du Potomac ou de l'Ohio.
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 +<spoiler id="996" text="Voici l'elginisme. Passons au vandalisme ...">Voici l'elginisme <ref name="Elginisme">-</ref>. Passons au vandalisme, et, qui plus est, au vandalisme officiel
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 +Signé : R. Penanguer.
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 +<big>Progrès du Finistère, 24.08.1929</big>
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 +Façade de vieux Château avec Escalier en pierres.
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<big>Le Finistère, 31.08.1929</big> <big>Le Finistère, 31.08.1929</big>
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Comme on sait, l'historien et généalogiste Guy Autret de Missirien faisait, au temps de Louis XIII et au début du règne de Louis XIV, sa résidence favorite à Lezergué. Il habitait, non le château des de La Marche, bâti plus d'un siècle après sa mort, mais un manoir plus rustique dont quelques débris survivent mêlés aux édifices de la ferme attenante. Ses armoiries, alliées à celles de sa femme, Blanche de Lohéac, se voient encore sur une pierre encastrée dans un talus au bord de l'avenue <ref name=Blason>Le blason est décrit par Louis Le Guennec dans ses notes ainsi : « <i>Dans le talus d'un champ à droite de l'avenue de Lezergué, on a encastré une pierre de granit portant un écusson carré mi-parti coupé au 1 de 3 fasces ondées, qui est Autret - au 2 de 3 épées en bande, qui est Coatanezre - au 2 d'une mâcle, qui est <strike>Tréanna</strike> Lohéac</i> ».Guy Autret de Missirien, de Lezergué, de Kernaou à Ergué-Gabéric épousa Blanche de Lohéac fille de Mathieu de Lohéac seigneur de Pencleuz et de Marguerite le Baud. Ils n'auront pas d'enfants. Le blason des Lohéac est supposé être « <i>Vairé contre-vairé d'argent & d'azur</i> » et non une mâcle, ce qui semble contredire la mention manuscrite et l'article de l'auteur dans l'Ouest-Eclair en 1929. Les Tréanna par contre avaient bien comme armoiries « <i>d’argent à une mâcle d’azur</i> ».</ref>. Comme on sait, l'historien et généalogiste Guy Autret de Missirien faisait, au temps de Louis XIII et au début du règne de Louis XIV, sa résidence favorite à Lezergué. Il habitait, non le château des de La Marche, bâti plus d'un siècle après sa mort, mais un manoir plus rustique dont quelques débris survivent mêlés aux édifices de la ferme attenante. Ses armoiries, alliées à celles de sa femme, Blanche de Lohéac, se voient encore sur une pierre encastrée dans un talus au bord de l'avenue <ref name=Blason>Le blason est décrit par Louis Le Guennec dans ses notes ainsi : « <i>Dans le talus d'un champ à droite de l'avenue de Lezergué, on a encastré une pierre de granit portant un écusson carré mi-parti coupé au 1 de 3 fasces ondées, qui est Autret - au 2 de 3 épées en bande, qui est Coatanezre - au 2 d'une mâcle, qui est <strike>Tréanna</strike> Lohéac</i> ».Guy Autret de Missirien, de Lezergué, de Kernaou à Ergué-Gabéric épousa Blanche de Lohéac fille de Mathieu de Lohéac seigneur de Pencleuz et de Marguerite le Baud. Ils n'auront pas d'enfants. Le blason des Lohéac est supposé être « <i>Vairé contre-vairé d'argent & d'azur</i> » et non une mâcle, ce qui semble contredire la mention manuscrite et l'article de l'auteur dans l'Ouest-Eclair en 1929. Les Tréanna par contre avaient bien comme armoiries « <i>d’argent à une mâcle d’azur</i> ».</ref>.
-<spoiler id="993" text="Tout amateur de vieux parchemins et de vieilles chartes ...">Tout amateur de vieux parchemins et de vieilles chartes qu'il était, l'excellent gentilhomme ne dédaignait point un bon morceau, professant sans nul doute avec Descartes que Dieu n'a pas fait les mets friands que pour les seuls imbéciles. Voici de lui une lettre inédite <ref name=Presidial>Question non tranchée à ce jour : la lettre <i>inédite</i> de Guy Autret est soit une découverte et transcription de Louis Le Guennec, soit une transcription déjà publiée par le Comte de Rosmorduc (cf « [[1635-1659 - Lettres de Guy Autret seigneur de Lezergué, travaux Rosmorduc]] »).</ref> qui témoigne de son appétit et de son enjouement. Il l'adressait de Lezergué, « <i>le jeudi de l'Ascension 1642</i> » au procureur du Roi du présidial de Quimper, M. du Haffont de Kerescant :+Tout amateur de vieux parchemins et de vieilles chartes qu'il était, l'excellent gentilhomme ne dédaignait point un bon morceau, professant sans nul doute avec Descartes que Dieu n'a pas fait les mets friands que pour les seuls imbéciles. Voici de lui une lettre inédite <ref name=Presidial>Question non tranchée à ce jour : la lettre <i>inédite</i> de Guy Autret est soit une découverte et transcription de Louis Le Guennec, soit une transcription déjà publiée par le Comte de Rosmorduc (cf « [[1635-1659 - Lettres de Guy Autret seigneur de Lezergué, travaux Rosmorduc]] ») ou par Daniel Bernard.</ref> qui témoigne de son appétit et de son enjouement. Il l'adressait de Lezergué, « <i>le jeudi de l'Ascension 1642</i> » au procureur du Roi du présidial de Quimper, M. du Haffont de Kerescant :
-« <i>Monsieur mon cher cousin, il ne faut point user de cérémonies vers ceux qui vous sont si acquis comme nous. Il ne failloet ni convi ni prières pour nous obliger de vous aler aider à festiner. En telles occasions je ne lesse jamais deffaut, et je suis toujours rendu auparavant le messager qui m'en vient quérir</i> ».+<spoiler id="993" text="« Monsieur mon cher cousin, il ne faut point user ...">« <i>Monsieur mon cher cousin, il ne faut point user de cérémonies vers ceux qui vous sont si acquis comme nous. Il ne failloet ni convi ni prières pour nous obliger de vous aler aider à festiner. En telles occasions je ne lesse jamais deffaut, et je suis toujours rendu auparavant le messager qui m'en vient quérir</i> ».
« <i>Ne soiés donc point en paine de nous. Je seroy dimanche le coeur de vostre festin, <u>primum vivens et ultimum moriens</u>, je veux dire que le premier à table et le dernier à en sortir. Ma fame ne peut escrire pour avoir mal à la main. Elle espère que vous agrérés ses excuses et qu'elle se serve de la main qui est le meilleur membre de son secrettere</i> ». « <i>Ne soiés donc point en paine de nous. Je seroy dimanche le coeur de vostre festin, <u>primum vivens et ultimum moriens</u>, je veux dire que le premier à table et le dernier à en sortir. Ma fame ne peut escrire pour avoir mal à la main. Elle espère que vous agrérés ses excuses et qu'elle se serve de la main qui est le meilleur membre de son secrettere</i> ».

Version du 5 janvier ~ genver 2017 à 18:20

Catégorie : Journaux
Site : GrandTerrier

Statut de l'article :
  Image:Bullorange.gif [Développé]
§ E.D.F.

Où il est question de l'émotion créée par le projet de démolition des ruines du château de Lezergué.

Autres lectures : « Choses et gens de Basse-Bretagne, le chateau de Lezergué, l'Ouest-Eclair 1929 » ¤ « Présentation et historique du manoir de Lezergué » ¤ « Histoire de Lezergué et de ses occupants » ¤ « Rdv du ps 1 - La vie de château à Lezergué, OF-LQ 1985 » ¤ « Rdv du ps 2 - Jean Nédélec, le dernier châtelain de Lezergué, OF-LQ 1985 » ¤ « 1911 - Les mariés Jean Le Dé de Boden et Josephe Nédélec de Lezergué » ¤ « 1910-1935 Notes et coupures gabéricoises de Louis Le Guennec » ¤ « Eléments classés et inscrits du patrimoine de la commune d'Ergué-Gabéric » ¤ 

1 Présentation

 

2 Transcriptions

Les textes transcrits ci-dessous contiennent des paragraphes ( § ) non déployés. Vous pouvez les afficher en un seul clic : § Tout montrer/cacher

La Dépêche de Brest, 24.11.1924

Vieilles pierres de Bretagne
Un château historique menacé de destruction

Dans la commune d'Ergué-Gabéric, près de la route de Quimper à Coray, se trouve le vieux et pittoresque château de Lezergué, bâti vers le milieu du XVIIIe siècle par la famille de la Marche, dont les armoiries, sculptées sur des cartouches Louis XV, timbrent encore la façade. Converti en ferme depuis la Révolution, Lezergué est une belle demeure aux nobles proportions et, malgré sa déchéance, garde très grand air tel qu'on l'aperçoit en perspective fuyant du bout de l'avenue, avec ses murs de sombre granit qui ont pris la patine du bronze, ses hautes fenêtres, ses lucarnes de pierre et ses deux pavillons d'angle à frontons courbes en arc surbaissé.

Intérieurement, Lezergué est dans un triste état, bien qu'on y admire toujours le grand escalier d'honneur et sa voûte plate d'une surprenante hardiesse. Les salles basses, aux cheminées et aux lambris élégamment moulurés, sont seules habitées par le fermier-propriétaire ; tout le reste du château n'offre qu'abandon et ruine. La toiture s'est effondrée en partie et dans les grandes pluies d'hiver, l'eau du ciel ruisselle à travers les planchers troués pour aller se perdre au fond des caves.

§ Le possesseur de ce vieux manoir serait disposé à le vendre ...

Signé : L. G.

Ouest-Eclair, 30.08.1930

Façade de vieux châteaux à vendre

Les journaux quimpérois publient actuellement l'annonce suivante : « Façade de vieux château à vendre avec escalier de pierres. S'adresser, etc ... ». Cette annonce insolite rappelle le titre de la pièce de théâtre bien connue : « Château historique à vendre », autant que la partie peut rappeler le tout.

Il s'agit ici, sans le moindre doute, du château de Lezergué, sis à quelques kilomètres de Quimper, non loin de la route de Coray, en l'agreste et riante commune d'Ergué-Gabéric.

C'était une massive et sombre bâtisse édifiée dans la seconde moitié du XVIIIe siècle par la famille de la Marche, sur l'emplacement d'un manoir plus ancien qui avait été, au début du règne de Louis XIV, la résidence de l'excellent Guy Autret de Missirien. Ce gentilhomme érudit, féru de généalogie et d'histoire bretonne, du fond de sa thébaïde cornouaillaise, correspondait avec d'Hozier, les frères de Sainte-Marte, etc ..., publiait une seconde moitié augmentée de la Vie des Saints d'Albert Le Grand, et rassemblait les élément d'un important travail historique que la mort l'empêcha par malheur de publier.

§ Le comte de la Marche, frère aîné du dernier évêque de Léon ...

Signé : L.

Journal des Débats, 01.04.1929

Elginisme [2] et vandalisme en Bretagne

§ La Bretagne, a-t-on dit, recèle dans ses églises, ...

Le bruit d'une telle aubaine s'est répandu dans le pays. De l'autre côté du vallon de l'Odet, dans la commune d'Ergué-Gabéric, la monumentale façade du château de Lezergué attend aussi un acquéreur. Vaste page de granit sombre, conçue dans le style sévère du dix-huitième siècle breton, patinée de lèpres verdâtres ainsi qu'un vieux bronze, elle ouvre dans le ciel les rectangles de ses hautes fenêtres. Le fermier-propriétaire, qui jusqu'ici campait dans l'unique coin habitable de cette immense ruine, s'est décidé à la démolir et à construire une autre maison avec les matériiaux. Mais il a épargné la façade, et espère, parait-il, qu'un Américain milliardaire viendra bientôt lui en proposer beaucoup de dollars. Lezergué revivra peut-être un jour sur les rives du Potomac ou de l'Ohio.

§ Voici l'elginisme. Passons au vandalisme ...

Signé : R. Penanguer.

 

Progrès du Finistère, 24.08.1929

A VENDRE

Façade de vieux Château avec Escalier en pierres.

Prendre adresse au journal


Le Finistère, 31.08.1929

A VENDRE

façade de vieux château avec escalier en pierres.

S'adresser au journal

Ouest-Eclair, 27.09.1929

Choses et gens de Basse-Bretagne.
Le château de Lezergué.

Nous apprenons que la Société « La Sauvegarde de l'Art Français » [3], qui s'occupe avec un zèle si soutenu et de si heureux résultats du sauvetage de nos antiquités nationales menacées par l'avidité des mercantis et la convoitise des milliardaires d'Outre-Atlantique, fait en ce moment des démarches en vue de l'inscription sur la liste complémentaire des monuments historiques de la façade du château de Lezergué, en Ergué-Gabéric, près Quimper, dont la mise en vente a été signalée il y a une quinzaine de jours dans l'Ouest-Eclair.

Tout porte à espérer que ces démarches aboutiront et que ce monument, d'un style assez rare dans le Finistère, ne quittera pas de sitôt la Cornouaille pour les bords du Potomac ou de la Rivière-Rouge [4].

Le croquis ci-joint représente Lezergué tel il était encore il y a trois ans au plus. Les brèches de la toiture apparaissent à gauche, au-dessus du fronton courbe du pavillon. L'aspect actuel diffère assez peu de celui-là, sauf la démolition partielle du pignon de gauche dont on n'a gardé que les assises suffisantes pour soutenir la partie de la façade qui s'y reliait. De belles boiseries du 18e siècle ont trouvé acquéreur à Quimper même.

Comme on sait, l'historien et généalogiste Guy Autret de Missirien faisait, au temps de Louis XIII et au début du règne de Louis XIV, sa résidence favorite à Lezergué. Il habitait, non le château des de La Marche, bâti plus d'un siècle après sa mort, mais un manoir plus rustique dont quelques débris survivent mêlés aux édifices de la ferme attenante. Ses armoiries, alliées à celles de sa femme, Blanche de Lohéac, se voient encore sur une pierre encastrée dans un talus au bord de l'avenue [5].

Tout amateur de vieux parchemins et de vieilles chartes qu'il était, l'excellent gentilhomme ne dédaignait point un bon morceau, professant sans nul doute avec Descartes que Dieu n'a pas fait les mets friands que pour les seuls imbéciles. Voici de lui une lettre inédite [6] qui témoigne de son appétit et de son enjouement. Il l'adressait de Lezergué, « le jeudi de l'Ascension 1642 » au procureur du Roi du présidial de Quimper, M. du Haffont de Kerescant :

§ « Monsieur mon cher cousin, il ne faut point user ...

Signé : L.

Ouest-Eclair, 02.02.1930

SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE DU FINISTÈRE

La Société Archéologique a tenue le jeudi 30 janvier sa séance mensuelle sous la présidence de M. Waquet, archiviste départemental ...

Les ruines du château de Lezergué, situés dans la commune d'Ergué-Gabéric, sont inscrites sur la liste supplémentaire des monuments historiques. Ce château, bâti vers la fin du XVIIIe siècle par la famille de la Marche, vient d'être en grande partie démoli par son propriétaire, qui a cependant conservé la façade et un escalier de pierres monumental.

3 Coupures de presse

4 Annotations

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  1. Rabine, s.f. : allée de grands arbres plantés sur l'avenue d'une maison de noblesse et de quelque monastère ; source : Dom Pelletier. Ce mot existe en breton avec la même prononciation ; source : dictionnaire gallo de cc-duguesclin. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
  2. L'elginisme est une forme de vandalisme consistant à extraire des œuvres d'art de leur contexte ou région d'origine pour les exposer ailleurs. Cette pratique tire son nom du titre de lord Elgin porté par Thomas Bruce, ambassadeur britannique à Constantinople qui fut responsable du transfert à Londres des marbres du Parthénon. [Ref.↑ 2,0 2,1]
  3. L'association «  La Sauvegarde de l'Art Français » œuvre toujours dans le domaine du mécénat, notamment pour la sauvegarde des églises et chapelles : Site Internet. [Ref.↑]
  4. Le Potomac est un fleuve de 665 km de long qui se jette dans la Baie de Chesapeake, située sur la côte Est des États-Unis. La rivière Rouge est une rivière d'Amérique du Nord qui marque la frontière des États du Minnesota et du Dakota du Nord. [Ref.↑]
  5. Le blason est décrit par Louis Le Guennec dans ses notes ainsi : « Dans le talus d'un champ à droite de l'avenue de Lezergué, on a encastré une pierre de granit portant un écusson carré mi-parti coupé au 1 de 3 fasces ondées, qui est Autret - au 2 de 3 épées en bande, qui est Coatanezre - au 2 d'une mâcle, qui est Tréanna Lohéac ».Guy Autret de Missirien, de Lezergué, de Kernaou à Ergué-Gabéric épousa Blanche de Lohéac fille de Mathieu de Lohéac seigneur de Pencleuz et de Marguerite le Baud. Ils n'auront pas d'enfants. Le blason des Lohéac est supposé être « Vairé contre-vairé d'argent & d'azur » et non une mâcle, ce qui semble contredire la mention manuscrite et l'article de l'auteur dans l'Ouest-Eclair en 1929. Les Tréanna par contre avaient bien comme armoiries « d’argent à une mâcle d’azur ». [Ref.↑]
  6. Question non tranchée à ce jour : la lettre inédite de Guy Autret est soit une découverte et transcription de Louis Le Guennec, soit une transcription déjà publiée par le Comte de Rosmorduc (cf « 1635-1659 - Lettres de Guy Autret seigneur de Lezergué, travaux Rosmorduc ») ou par Daniel Bernard. [Ref.↑]


Thème de l'article : Revue de presse

Date de création : Janvier 2017    Dernière modification : 5.01.2017    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]