Un beau paysage terrestre : Le Stangala, Ouest-Eclair 1930
Un article de GrandTerrier.
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Un article présentant la beauté du site touristique du Stangala, publié à la une du journal Ouest-Eclair Autres lectures : « PABAN Adolphe - Au Stang-Ala "au bord de la mer bretonne" » ¤ « Les légendes du Stangala par Louis Le Guennec, Dépèche & Quimper-Cornouaille 1929-34 » ¤ « DEGUIGNET François-Marie et LE GUENNEC Louis - Contes et légendes du Grand-Ergué » ¤ « OGÈS Louis - Les mémoires d'un paysan bas-breton en 5 épisodes » ¤ « OGÈS Louis - Contes et Légendes populaires recueillis par F.-M. Déguignet » ¤ « La fontaine de saint Alar à Creac'h-Ergué » ¤ « OGÈS Louis - Contes et Légendes populaires recueillis par F.-M. Déguignet » ¤ « DOUGUET Jean-François - Le Stangala » ¤ « Sant Alar (5e siècle) » ¤ « Stangala » ¤ « Balade du chanoine Abgrall au Stangala * » ¤ « Le site naturel protégé du Stangala » ¤ |
[modifier] 1 Présentation
Le journaliste d'Ouest-Eclair, Jean Corcuff, est l'auteur d'une série de plusieurs articles sur le thème « À la recherche de coins inconnus ou peu connus de notre région », passant des sites côtiers comme la pointe du Van aux paysages terrestres du Huelgoat ou du Stangala. Ici, à la une de l'édition du 12 août 1930 c'est le site du Stangala qui est à l'honneur, avec en préambule les mauvaises conditions d'accès, ce qui peut expliquer le fait que le lieu ne soit pas connu à sa juste mesure, cette situation étant toujours à regretter aujourd'hui : « Le Stangala, hélas ! ne connaît les facilités qu'offre une voie ordonnée et entretenue, en voiture, qu'à moins d'un bon kilomètre. ». Comme de nos jours, il y a en 1930 deux itinéraires peu pratiques pour y parvenir : « par la route de Brest » (emprunter la vieille route de Briec, à droite, pour s'enfoncer un peu, à l'aventure, il faut bien le dire, dans la campagne, au travers des champs de Beg-ar-Ménez) « ou par celle de Coray » (face à la route menant au bourg d'Ergué-Gabéric, gravir les pentes de Squividan et pousser ensuite jusqu'à une maison blanche, à 100 mètres avant le village de Quélennec). Et là, de chaque côté, au bout du chemin non carrossable, un spectacle grandiose attend le promeneur : « Nous dominons à pic, à une hauteur de près de 100 mètres, la vallée étroite, encaissée, au fond de laquelle, parmi les blocs roulés, coule l'Odet aux eaux rapides et bouillonnantes. Cette vallée est comme un vaste sillon qu'une charrue gigantesque aurait creusé en direction de Quimper, dont on aperçoit, au loin, les deux flèches élancées de la cathédrale de Quimper ». L'article est accompagné de deux photographies agrestes de l'atelier de photographie de la maison quimpéroise Villard Et les légendes locales sont évoquées par les propos du mémorialiste Louis Le Guennec : « Les paysans vous raconteront comment saint Alar, poursuivi par une bande de mécréants qui en voulaient à sa vie, sauta d'un bond par-dessus la vallée en laissant l'empreinte de sa chaussure sur le rocher d'où il avait pris sont miraculeux élan. Ils vous feront voir cette empreinte et aussi la fontaine de saint Alar, dont l'eau se change en vin pendant une heure chaque année ... » |
[modifier] 2 Transcription de l'article
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[modifier] 3 Coupure de presse
[modifier] 4 Annotations
- L'Ouest-Éclair est un ancien quotidien régional français, créé par deux Bretons chrétiens d'une sensibilité républicaine et sociale, l'abbé Félix Trochu, prêtre en Ille-et-Vilaine, et Emmanuel Desgrées du Lou, natif de Vannes, commissaire de la Marine, puis avocat. Les ventes décollent après la Première Guerre mondiale et, en 1930, le patron embauche son gendre, Paul Hutin, un Lorrain de 42 ans qui deviendra son gendre. Le journal rayonnait, à ses débuts, sur cinq régions, la Bretagne, la Normandie, l'Anjou, le Maine et le Poitou, comme Journal républicain du matin. En 1940, Paul Hutin, militant antinazi comme sa femme, souhaite que L'Ouest-Eclair ne paraisse pas sous le joug allemand et s'engage dans la Résistance. L'Ouest-Éclair sera interdit à la Libération pour acte de collaboration. Paul Hutin revient à Rennes, à peine libérée, le 4 août 1944 pour créer le Ouest-France. [Ref.↑]
- Joseph Villard, né en 1838 à Ploaré, est initié à la photo par son frère Jean-Marie qui a été formé, à Paris, par Nadar et Daguerre. Il reprend l'atelier de photographie créé par Jean-Marie à Quimper et le développe en parcourant la Bretagne à pied puis à vélo, à la recherche de sujets pittoresques ou de monuments. Il constitue au fil des années une collection unique de plaques photographiques. Son fils Joseph-Marie (1868-1935) prend sa succession dans la photographie, ainsi que son petit-fils Joseph-Henri-Marie (1898-1981). [Ref.↑]
Thème de l'article : Coupures de presse relatant l'histoire et la mémoire d'Ergué-Gabéric Date de création : Octobre 2017 Dernière modification : 5.09.2020 Avancement : [Développé] |