Sant Nerin - GrandTerrier

Sant Nerin

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1 Fiche signalétique


s. Nerin
Vie / Buhez : évêque natif d'Anglerre, débarque à Trédez-Locquémeau avec Efflam, Kirio et Kemo, éponyme de Plounérin
Genre / Reizh : Masculin
Signification / Sinifiañs :
Variantes / Argemmoù : Nerin (Bretagne) -

2 Almanach


le 31 mai 2024 ~ d'an 31 a viz Mae 2024
Saint(e) du jour ~ Sant(ez) an deiz s. Nerin (évêque natif d'Anglerre, débarque à Trédez-Locquémeau avec Efflam, Kirio et Kemo, éponyme de Plounérin)
Proverbe breton ~ Krennlavar Pa vez aet an amann e gouzoug ar c'hi e vezer war-lerc'h. [Quand le beurre est allé dans le cou du chien il est trop tard (pour réagir).]




Almanach complet : [Calendrier:Vie des saints]

3 Sources

4 Iconographie

plage de Kirio en Tredez-Locquemeau
plage de Kirio en Tredez-Locquemeau

5 Monographies

Site Bretagne.com

Nerin

prénom masculin, fête le 31 mai

Origine du prénom

L'évêque saint Nerin vint de Grande-Bretagne à la période des invasions saxonnes.

Site Info Bretagne

ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLOUNERIN

Plounérin est pour "Plou erin", et signifie, pour certains, peuplade irlandaise, peuplade venue d'Erin. Pour d'autres, Plounérin, paroisse primitive, signifie littéralement paroisse de Nérin. Saint Nérin était en effet de Grande-Bretagne et se fixa dans la commune qui porte aujourd'hui son nom, lors de l'invasion des Saxons.

Archives Cotes d'Armor :

Présentation de la commune de Trédrez-Locquémeau

Les origines de la paroisse de Trédrez demeurent obscures. Formé à partir du vieux breton treb, « village », auquel est associé le breton traez, « grève », le nom du bourg atteste une création du haut Moyen Age. Paroisse du diocèse de Tréguier mentionnée comme telle dès 1284, date à laquelle saint Yves en fut nommé recteur jusqu´en 1292, elle fut créée avec sa trève Locquémeau, dont le nom est formé avec le breton lok, « lieu consacré », au détriment de la paroisse bretonne primitive de Ploumilliau. Le bourg faisait probablement partie à l´origine du domaine épiscopal de Tréguier, comme en témoigne un document de 1484 mentionnant autour de l´église l´existence d´un minihy placé sous le seul ressort de l´archidiacre de Pougastel, et dont le souvenir est perpétué par la présence d´un lieu-dit Pors-an-Escop, « la cour de l´évêque ».

Si l´église de Trédrez, actuellement dédiée à Notre-Dame, fut autrefois sous l´invocation de saint Laurent, diacre et martyr romain du IIIème siècle, c´est un saint dénommé Kémo, par ailleurs inconnu en Bretagne, qui est le titulaire de l´église de Locquémeau. La tradition locale en fait un compagnon de saint Efflam avec qui il aurait débarqué sur la Lieue de Grève au VIème siècle en compagnie de saint Tuder, de saint Haran, de saint Nérin, de saint Karé et de saint Kirio. « Lieu consacré à saint Kémo », ce village relevait autrefois de l´abbaye cistercienne du Relecq en Plounéour-Ménez (Finistère) dont les lieux-dits Parc-ar-Manac´h, « le champ du moine », et Prat-ar-Manarty, « le pré du monastère », semblent constituer le seul souvenir sur le territoire communal.