Sant Kirio - GrandTerrier

Sant Kirio

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1 Fiche signalétique


s. Kirio
Vie / Buhez : compagnon d'Efflam, chapelle éponyme à Plounérin, invoqué contre les furoncles
Genre / Reizh : Masculin
Signification / Sinifiañs : Kir=Vertu
Variantes / Argemmoù : Kiriaw (Bretagne) - Kirio (Bretagne) - Kirioù (Bretagne) -

2 Almanach


le 9 juillet 2024 ~ d'an 9 a viz Gouere 2024
Saint(e) du jour ~ Sant(ez) an deiz s. Kirio (compagnon d'Efflam, chapelle éponyme à Plounérin, invoqué contre les furoncles)
Proverbe breton ~ Krennlavar Avaloù poazh, Piv en do c'hoazh?

[Pommes cuites, qui en veut encore ?]




Almanach complet : [Calendrier:Vie des saints]

3 Sources

4 Iconographie

Fontaine St Kirio à Trédrez-Locquémeau
Fontaine St Kirio à Trédrez-Locquémeau

5 Monographies

Site Bro Plistin :

Les compagnons d'Efflam

La Vie Latine parle de ses compagnons sans donner ni leur nombre ni leur nom. Ils se dispersaient selon la règle celtique et revenaient régulièrement entendre Efflam. Ils peuvent être qualifiés de "petits saints de campagne" ou encore "saints hommes", ceux que l'on rencontre partout en Bretagne en chaque lieu, à chaque croisement de route.

Les compagnons d'Efflam seraient : saint Haran (chapelle dans le fond de l'embouchure du Douron), saint Carré (prieuré de Lancarré au pied du Grand Rocher, carrières de Lanvellec), saint Kirio (Plounérin) et saint Kemo/Quemo (Locquémeau), saint Mellec, saint Nérin (Plounérin), , saint Tuder (Tréduder entre Yar et Roscoat).

Saint Eversin (Plouigneau) est parfois cité

Saint Kirio

La chapelle se trouve à Plounérin en bordure des prairies. Une fontaine toute proche s'y trouve également.

Le site se situe au sommet d'une colline sur laquelle se trouve un énorme rocher, une sorte de menhir inversé permettant au saint de se loger en dessous. Une échelle de fer permet de monter jusqu'à la croix devant laquelle un carré été matérialisé pour former un autel de plein air.

Saint Kirio guérit les furoncles (la fontaine était autrefois pleine de clous).

Archives Cotes d'Armor :

Présentation de la commune de Trédrez-Locquémeau

Les origines de la paroisse de Trédrez demeurent obscures. Formé à partir du vieux breton treb, « village », auquel est associé le breton traez, « grève », le nom du bourg atteste une création du haut Moyen Age. Paroisse du diocèse de Tréguier mentionnée comme telle dès 1284, date à laquelle saint Yves en fut nommé recteur jusqu´en 1292, elle fut créée avec sa trève Locquémeau, dont le nom est formé avec le breton lok, « lieu consacré », au détriment de la paroisse bretonne primitive de Ploumilliau. Le bourg faisait probablement partie à l´origine du domaine épiscopal de Tréguier, comme en témoigne un document de 1484 mentionnant autour de l´église l´existence d´un minihy placé sous le seul ressort de l´archidiacre de Pougastel, et dont le souvenir est perpétué par la présence d´un lieu-dit Pors-an-Escop, « la cour de l´évêque ».

Si l´église de Trédrez, actuellement dédiée à Notre-Dame, fut autrefois sous l´invocation de saint Laurent, diacre et martyr romain du IIIème siècle, c´est un saint dénommé Kémo, par ailleurs inconnu en Bretagne, qui est le titulaire de l´église de Locquémeau. La tradition locale en fait un compagnon de saint Efflam avec qui il aurait débarqué sur la Lieue de Grève au VIème siècle en compagnie de saint Tuder, de saint Haran, de saint Nérin, de saint Karé et de saint Kirio. « Lieu consacré à saint Kémo », ce village relevait autrefois de l´abbaye cistercienne du Relecq en Plounéour-Ménez (Finistère) dont les lieux-dits Parc-ar-Manac´h, « le champ du moine », et Prat-ar-Manarty, « le pré du monastère », semblent constituer le seul souvenir sur le territoire communal.