Ordres de chevalerie et croix potencée d'Ergué-Cabellic - GrandTerrier

Ordres de chevalerie et croix potencée d'Ergué-Cabellic

Un article de GrandTerrier.

Jump to: navigation, search
Catégorie : Documents   + fonds Patrimoine
Site : GrandTerrier

Statut de l'article :
  Image:Bullorange.gif [Développé]
§ E.D.F.
Cet article donne les éléments historiques disponibles permettant de comprendre la symbolique du blason des Cabellic, la famille présumée fondatrice de la commune d'Ergué-Gabéric

En se plongeant dans les arcanes des anciennes chartes et des symboles des ordres de chevalerie créées après les croisades, on commence à entrevoir des explications sur l'origine du blason des Cabellic et seigneurs de Lezergué.

Autres lectures : « 1980 - Choix d'un blason communal » ¤ « La maîtresse-vitre de la Passion de l'église St-Guinal » ¤ « Ponts de pierre sur le Jet ou l'Odet » ¤ « Familles nobles gabéricoises » ¤ « Familles nobles gabéricoises » ¤ « Familles Cabellic, Coatanezre et Autret » ¤ 


1 Présentation

En ce début de printemps, une découverte par un jeune pêcheur de saumons argentés - cf article du Télégramme du 01.04.2017, signé Yannick Peskebrel - a fait sensation dans les milieux archéologiques finistériens : suite à un léger déport du Jet au niveau de Pont-Mein, une pierre encore verte de l'arche nord a révélé une croix potencée similaire à celle des fondateurs d'Ergué-Gabéric. Et plus bas sous l'eau, on y distingue aussi une inscription supplémentaire en lettres latino-gothiques : « HODIE.I.IV », à la signification mystérieuse, mais marquant la présence locale d'ordres chevaleresques et cabalistiques.

Ce charmant petit pont, appelé "pont romain" par certains et plus connu sous le nom de « Pont Mein » (pont en pierres), situé au bout d'un chemin à la hauteur du village de Mélennec, avait pour vocation d'assurer un passage à pied ou en charrette sur le Jet entre les communes d'Ergué-Gabéric et Ergué-Armel en amont de l'Eau-Blanche. A-t-il été le lieu de passage de troupes de templiers ou de chevaliers nostalgiques des croisades ?

Dans la charte apocryphe [1] de 1160 copiée au 14e siècle [2] et énumérant les biens des Hospitaliers, successeurs des Templiers, en Bretagne, il est question de l'aumônerie d'Arke qui peut signifier Ergué-Armel, la chapelle Sainte-Anne-du-Guélen étant généralement attribuée aux Templiers. Mais il pourrait s'agir aussi du Grand-Ergué, car il n'est pas certain que la dite chapelle ait été un établissement templier ou hospitalier, Sainte-Anne appartenant à la seigneurie du Plessix au début du 13e siècle.

 


2 Histoires de croix

 


3 Iconographie


3.1 Annotations

  1. Apocryphe, adj. et s.m.pl. : du grec ἀπόκρυφος / apókryphos, « caché », qualifie un écrit dont l'authenticité n'est pas établie (Littré). Pour un texte ou un livre religieux dont l'origine divine n'est pas reconnue par l'Église et qu'elle place hors du canon des Livres inspirés (TLFi). Au pluriel, ouvrages composés par d'anciens hérétiques et attribués par eux à des auteurs sacrés (Littré). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
  2. Un petit rappel sur cette charte ... [Ref.↑]


Thème de l'article : Document d'archives sur le passé d'Ergué-Gabéric.

Date de création : Mars 2017    Dernière modification : 31.03.2017    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]