Les armoiries sculptées des seigneurs de La Marche et de Tréouret à Lezergué
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Le sanglier des Tréouret est de couleur noire (de sable) et ses yeux (la lumière) et ses défenses sont blanches (d'argent). L'écusson est encadré de deux palmes et surmonté des neuf perles d'une magnifique couronne comtale, les Tréouret ayant dénombré plusieurs comtes parmi leurs aïeux. | Le sanglier des Tréouret est de couleur noire (de sable) et ses yeux (la lumière) et ses défenses sont blanches (d'argent). L'écusson est encadré de deux palmes et surmonté des neuf perles d'une magnifique couronne comtale, les Tréouret ayant dénombré plusieurs comtes parmi leurs aïeux. | ||
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+ | Louis Le Guennec affirme « <i>C'est par une alliance avec les Tréouret que les La Marche ont eu Lezergué</i> », en héritage des Autret, mais ceci est inexact. On sait aujourd'hui que l'héritier de Guy Autret est son petit cousin Guy de Charmoy, qu'une succession familiale fait passer Lezergué à Jacques du Bot de Talhouet, et ce dernier vend en 1736 Lezergué et ses dépendances au père du constructeur du nouveau manoir, prénommé François-Louis (1691-1738) également. | ||
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- | Origine maternelle, Marie-Rose mais pas apportant l'héritage comme le dit Le Guennec. Armoiries maternelles. Acquisition via les héritiers de Guy Autret (Guy de Charmois, puis Jacques du Bot). | + | Par contre, les Tréouret représentent une branche maternelle de Françoise de La Marche, son grand père Louis-René ayant épousé Marie-Rose de Tréouret en 1686. |
De La Marche sur le manoir du XVe siècle breton ... « <i>de gueules au chef d'argent</i> », la partie inférieure étant de couleur rouge (de gueules), le tiers supérieur (le chef) étant blanc (d'argent). | De La Marche sur le manoir du XVe siècle breton ... « <i>de gueules au chef d'argent</i> », la partie inférieure étant de couleur rouge (de gueules), le tiers supérieur (le chef) étant blanc (d'argent). |
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Présentation
Ces deux blasons correspondent à des familles nobles locales des XVIIe et XVIIIe siècles. Par contre les occupants nobles précédents, à savoir les Cabellic (la croix potencée) et les Coatanezre (les trois épées), n'y ont pas laissé de traces héraldiques sculptés à Lezergué (on trouve par contre leurs blasons sur les vitraux de la chapelle de Kerdévot et de l'église St-Guinal). Seuls les Autret de la fin du XVIe auraient gravé un écu écartelé à base de « quatre fasces ondées d'azur » sur une pierre qui aurait disparu au cours du XXe siècle, si l'on en croit le mémorialiste Louis Le Guennec Dans le même article Louis Le Guennec décrit l'autre blason, bien conservé celui-là (cf. photo), se trouvant au-dessus de la porte de la maison d'habitation construite en 1930 par le métayer Jean Nédélec (alias "Jean Lezergué"). Cette pierre a sans doute été récupérée sur les ruines du château. Il s'agit des armoiries des Tréouret : « D’argent au sanglier de sable en furie, ayant la lumière et les défenses d’argent. ». Le sanglier est l'emblème héraldique du courage et de l'intrépidité, parce qu'au lieu de s'enfuir comme le cerf, le daim et autres animaux sauvages, il se présente devant les chasseurs pour se défendre. Le sanglier des Tréouret est de couleur noire (de sable) et ses yeux (la lumière) et ses défenses sont blanches (d'argent). L'écusson est encadré de deux palmes et surmonté des neuf perles d'une magnifique couronne comtale, les Tréouret ayant dénombré plusieurs comtes parmi leurs aïeux. Louis Le Guennec affirme « C'est par une alliance avec les Tréouret que les La Marche ont eu Lezergué », en héritage des Autret, mais ceci est inexact. On sait aujourd'hui que l'héritier de Guy Autret est son petit cousin Guy de Charmoy, qu'une succession familiale fait passer Lezergué à Jacques du Bot de Talhouet, et ce dernier vend en 1736 Lezergué et ses dépendances au père du constructeur du nouveau manoir, prénommé François-Louis (1691-1738) également. |
Par contre, les Tréouret représentent une branche maternelle de Françoise de La Marche, son grand père Louis-René ayant épousé Marie-Rose de Tréouret en 1686. De La Marche sur le manoir du XVe siècle breton ... « de gueules au chef d'argent », la partie inférieure étant de couleur rouge (de gueules), le tiers supérieur (le chef) étant blanc (d'argent). Le blason de droite est difficilement identifiable, les motifs étant érodé, mais peut-être le constructeur du château y a exposé le sanglier des Tréouret pour représenter ses quartiers maternels. |
Sources
Louis Le Guennec, Nos vieux manoirs à légendes :
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Grégory Floc'h, Lezergué en Ergué-Gabéric (BSAF 2015) :
L'héritage des Autret-Charmoy-Bot en 1736, cité dans l'inventaire des papiers de François-Louis de La Marche
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Annotations
- Louis Le Guennec (1878-1935) est un archéologue, mémorialiste et historien breton. Dès 1902, il adhère à la Société archéologique du Finistère; il écrivit de nombreux articles pour le bulletin de cette société, dont il devint le trésorier en 1919, ainsi que les comptes-rendus de son activité pour le journal La Dépêche de Brest. En 1919 il s'installe à Quimper, reprenant une librairie du centre ville à l'angle des rues Keréon et de la Halle. En 1924, il succède à Frédéric Le Guyader comme archiviste, puis comme conservateur de la bibliothèque de Quimper, consacrant désormais une bonne partie de son temps à l'écriture et à l'inventaire des chapelles, manoirs et châteaux bretons, en illustrant ses chroniques de ses propres croquis. Il se lie d'amitié avec le chanoine Abgrall, Anatole Le Braz, Charles Le Goffic. [Ref.↑]
Thème de l'article : Patrimoine communal d'Ergué-Gabéric Date de création : Avril 2011 Dernière modification : 24.09.2021 Avancement : [Développé] |