Gwenn-Aël Bolloré (1925-2001), écrivain-poète et PDG
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Né en 1925, Gwenn-Aël Bolloré est le dernier fils d’une famille de quatre enfants. René, Jacqueline et Michel le précèdent. Les Bolloré sont installés depuis 1822 non loin de Quimper. Le manoir ancien, niché au fond d’un cratère végétal baigné par un Odet encore torrentueux, est entouré de moulins à papier, de logements ouvriers et d’une jolie chapelle bretonne. Les Papeteries Bolloré y inventèrent le papier fin qui eut des emplois célèbres dans les publications religieuses des éditions Mame, dans la Bibliothèque de la Pléiade, dans l’industrie des isolants électriques ou auprès des rouleurs de cigarettes du monde entier. Gwenn-Aël Bolloré en fut le vice-président. | Né en 1925, Gwenn-Aël Bolloré est le dernier fils d’une famille de quatre enfants. René, Jacqueline et Michel le précèdent. Les Bolloré sont installés depuis 1822 non loin de Quimper. Le manoir ancien, niché au fond d’un cratère végétal baigné par un Odet encore torrentueux, est entouré de moulins à papier, de logements ouvriers et d’une jolie chapelle bretonne. Les Papeteries Bolloré y inventèrent le papier fin qui eut des emplois célèbres dans les publications religieuses des éditions Mame, dans la Bibliothèque de la Pléiade, dans l’industrie des isolants électriques ou auprès des rouleurs de cigarettes du monde entier. Gwenn-Aël Bolloré en fut le vice-président. | ||
- | Sa vie fut guidée par le courage et l’intrépidité. En mars 1943, âgé de dix-sept ans, il quitte à la voile, dans des condition héroïques, sa Bretagne natale occupée par les Allemands pour gagner l’Angleterre où il retrouve son frère René. Il s’engagera dans un régiment britannique de commandos et fera partie du bataillon de 177 Français sous les ordres du commandant Kieffer, les premiers Français à débarquer sur le sol de la patrie, à Ouistreham, le 6 juin 1944. | + | Sa vie fut guidée par le courage et l’intrépidité. En mars 1943, âgé de dix-sept ans, il quitte à la voile, dans des condition héroïques, sa Bretagne natale occupée par les Allemands pour gagner l’Angleterre où il retrouve son frère René. Il s’engagera dans un régiment britannique de commandos et fera partie du bataillon de 177 Français sous les ordres du commandant Kieffer <ref name=Kieffer>{{PR-Kieffer}}</ref>, les premiers Français à débarquer sur le sol de la patrie, à Ouistreham, le 6 juin 1944. |
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- | <small>Notes : | ||
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- | [[Image:VoyagesChine.jpg|right|thumb|120px]] | + | [[Image:VoyagesChine.jpg|right|120px]] |
Le journal de bord de 1839 à 1846 de son arrière grand-père édité et préfacé par Gwenn-Aël. | Le journal de bord de 1839 à 1846 de son arrière grand-père édité et préfacé par Gwenn-Aël. | ||
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- | [[Image:Bollorégwenaeljeune.gif|right]] | + | [[Image:Nousétions177a.jpg|right|120px]] |
177 Français des Forces françaises libres (FFL) vont participer physiquement au débarquement: ce sont les fameux "bérets verts" du commando Kieffer (du nom de leur chef Philippe Kieffer) qui arrivent avec les Britanniques sur Sword Beach. Ils sont regroupés au sein du 4e Royal Marine commando de la 1ere brigade de Lord Lovat. "Nous étions Français et formions le commando le plus mordant qu'on pût voir. Et nous étions fiers d'être les premiers à revenir en France", écrit Philippe Kieffer. | 177 Français des Forces françaises libres (FFL) vont participer physiquement au débarquement: ce sont les fameux "bérets verts" du commando Kieffer (du nom de leur chef Philippe Kieffer) qui arrivent avec les Britanniques sur Sword Beach. Ils sont regroupés au sein du 4e Royal Marine commando de la 1ere brigade de Lord Lovat. "Nous étions Français et formions le commando le plus mordant qu'on pût voir. Et nous étions fiers d'être les premiers à revenir en France", écrit Philippe Kieffer. | ||
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Pour plus de détails => [[BOLLORÉ Gwenn-Aël - Nous étions 177, Commando de la France Libre, 6 juin 1944|Fiche bibliographique]] | Pour plus de détails => [[BOLLORÉ Gwenn-Aël - Nous étions 177, Commando de la France Libre, 6 juin 1944|Fiche bibliographique]] | ||
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+ | Autres éditions : | ||
+ | *'''Commando de la France Libre. 6 juin 1944''', éd. France Empire, 1983. | ||
+ | *'''J'ai débarqué le 6 juin 1944. Commando de la France Libre''', éd. Le Cherche Midi, 1994. | ||
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- | *'''Commando de la France Libre''', éd. France Empire, 1983. | ||
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- | *'''J'ai débarqué le 6 juin 1944''', éd. Le Cherche Midi, 1994. | ||
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- | [[Image:DébarquéGB.jpg|right|tgumb|150px]] | ||
- | LA PRESENTATION DE L'EDITEUR : | ||
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- | Gwenn-Aël Bolloré a été l'un des cent soixante-dix-sept Français qui ont débarqué le 6 juin 1944. Ces volontaires du commando Kieffer étaient intégrés au N°4 commando britannique sous l'autorité du général de brigade Lord Lovat. La mission de cette unité d'élite consistait durant ce «jour le plus long» à neutraliser le casino-bunker de Ouistreham, avant de prendre le contrôle de la ville, puis à faire la jonction avec les troupes aéroportées du général Gale qui tenaient le pont - désormais célèbre - de Pegasus Bridge : une promenade de dix-sept kilomètres sous le feu de l'ennemi. L'objectif fut atteint au prix de pertes sévères. | ||
- | <br><br> | ||
- | Ce livre nous raconte, de façon vivante et émouvante, l'odyssée de Gwenn-Aël Bolloré, alors âgé de dix-sept ans, qui avait choisi de gagner l'Angleterre et de s'engager dans les commandos de fusiliers marins. A travers ce témoignage sur l'une des plus audacieuses et des plus grandes opérations militaires de tous les temps, nous pouvons mieux imaginer ce que furent ces journées décisives. | ||
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<u>'''C. Océanographie'''</u> | <u>'''C. Océanographie'''</u> | ||
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- | [[Image:Bollore_evolution_peche_coelacanthe.jpg|thumb|150px|right]]Livre en pleine reliure cartonnage illustré, 91 pages, 14cm x 20cm. | + | [[Image:Bollore_evolution_peche_coelacanthe.jpg|150px|right]]Livre en pleine reliure cartonnage illustré, 91 pages, 14cm x 20cm. |
Avec neuf photos hors texte et deux dessins en noir et blanc et en pleine page dans le texte. | Avec neuf photos hors texte et deux dessins en noir et blanc et en pleine page dans le texte. | ||
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<u>'''E. Essais et mémoires'''</u> | <u>'''E. Essais et mémoires'''</u> | ||
- | *'''Propos interrompus''',Gallimard, 1958. | + | *'''Propos interrompus''', Gallimard, 1958. |
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- | [[Image:ProposInterrompus.jpg|right|thumb|100px]] | + | [[Image:ProposInterrompus.jpg|right|100px]] |
Gallimard, Paris, 1958. Couverture rempliée. 16,5 x 11. Broché. Couverture rempliée. Petit format 16,5x11 cm. 93 pp. 1100 ex. numérotés sur Alfa Libert. | Gallimard, Paris, 1958. Couverture rempliée. 16,5 x 11. Broché. Couverture rempliée. Petit format 16,5x11 cm. 93 pp. 1100 ex. numérotés sur Alfa Libert. | ||
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+ | Livre spirituel de poèmes, et même de prières : « <i>Seuls Dieu et diable ont le sentiment de l'univers. Car "ils" sont l'univers.</i> » | ||
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*'''Mémoires parallèles''',éd. Jean Picollec, 1996. | *'''Mémoires parallèles''',éd. Jean Picollec, 1996. | ||
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+ | [[Image:MémoiresPara.jpg|right|100px]] | ||
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+ | Des confidences sur ses multiples relations littéraires : Henri Quéffelec, Léon Blum, Henri Michaux, Jean Anouilh, Rogier Nimier, Boris Vian, Léo Ferré, Jean-Pierre Melville, Louis-Ferninand Céline, Paul Léautaud, Jean Cocteau, Salvador Dali, André Breton, Antoine Blondin, le docteut Schweitzer ... | ||
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*'''Né gosse de riche''', Ouest-France, 2000. | *'''Né gosse de riche''', Ouest-France, 2000. | ||
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- | [[Image:Gossederiche.jpg|right|thumb|50px]]Souvenirs de son enfance et adolescence, de sa famille entre 1914 et 1942. | + | [[Image:Gossederiche.jpg|right|50px]]Souvenirs de son enfance et adolescence, de sa famille entre 1914 et 1942. |
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- | ==Bibliothèque aux enchères== | + | ==Amitiés littéraires== |
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+ | <u>'''A. Bibliothèque personnelle'''</u> | ||
[[Image:Sotheby05.gif|right]]La bibliothèque de Gwenn-Aël témoigne des multiples activités et talents de Gwenn-Aël Bolloré, et porte la trace de ses liens directs avec de fécondes mouvances littéraires des années 1950. Citons quelques pièces majeures : | [[Image:Sotheby05.gif|right]]La bibliothèque de Gwenn-Aël témoigne des multiples activités et talents de Gwenn-Aël Bolloré, et porte la trace de ses liens directs avec de fécondes mouvances littéraires des années 1950. Citons quelques pièces majeures : | ||
- | *Parmi un ensemble considérable d’oeuvres de Henri Michaux, quinze pages exceptionnelles d’écriture autographe dite ‘mescalinienne’ ; l’imposant manuscrit autographe du roman de Céline, « Nord ». | + | *Parmi un ensemble considérable d’œuvres de Henri Michaux, quinze pages exceptionnelles d’écriture autographe dite ‘mescalinienne’ ; l’imposant manuscrit autographe du roman de Céline, « Nord ». |
*Un carnet de poèmes autographes d’André Breton. | *Un carnet de poèmes autographes d’André Breton. | ||
*Les Chants de Maldoror illustrés par Salvador Dali et accompagnés de 27 dessins originaux de l’artiste. | *Les Chants de Maldoror illustrés par Salvador Dali et accompagnés de 27 dessins originaux de l’artiste. | ||
*Et de rares manuscrits autographes de Roger Nimier. | *Et de rares manuscrits autographes de Roger Nimier. | ||
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Dès 1949, Gwenn-Aël Bolloré commença à faire exécuter des reliures d’art par des créateurs parisiens. Le plus remarquable fut Henri Mercher qui réalisa pour lui près de 60 reliures. C’était le plus inventif des praticiens alors en activité, à la fois pour la création des décors et pour leur facture. Aux côtés de quelques reliures importantes, on trouve surtout des reliures plus simples Dali-Lautréamont, Les Chants de Maldoror pour lesquelles Mercher avait conçu une technique particulière lui permettant de monter des plats de matériaux nouveaux, comme le plexiglas. Certains ouvrages, reliés en peau de saumon de l’Odet traitée par les soins du collectionneur ajoutent une touche d’originalité. | Dès 1949, Gwenn-Aël Bolloré commença à faire exécuter des reliures d’art par des créateurs parisiens. Le plus remarquable fut Henri Mercher qui réalisa pour lui près de 60 reliures. C’était le plus inventif des praticiens alors en activité, à la fois pour la création des décors et pour leur facture. Aux côtés de quelques reliures importantes, on trouve surtout des reliures plus simples Dali-Lautréamont, Les Chants de Maldoror pour lesquelles Mercher avait conçu une technique particulière lui permettant de monter des plats de matériaux nouveaux, comme le plexiglas. Certains ouvrages, reliés en peau de saumon de l’Odet traitée par les soins du collectionneur ajoutent une touche d’originalité. | ||
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La plaquette d'invitation présentait ainsi l'évènement => « [[Vente à Paris : Bibliothèque Littéraire Gwenn-Aël Bolloré]] ». | La plaquette d'invitation présentait ainsi l'évènement => « [[Vente à Paris : Bibliothèque Littéraire Gwenn-Aël Bolloré]] ». | ||
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+ | <u>'''B. Accueil de Léon Blum'''</u> | ||
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+ | L'accueil à la Libération du dirigeant socialiste Léon Blum (et ancien Président du Conseil) par la famille Bolloré est relaté par Gwenn-Aël dans son livre "Mémoires Parallèles" publié en 1996 aux éditions Picollec. Cette anecdote a été mise en doute par la famille de Léon Blum, mais le séjour de Léon Blum à Beg-Meil et à Ergué-Gabéric au cours de l'été 1946 - et non immédiatement après sa libération de Buchenwald en mai 1945 - est attesté : | ||
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+ | '''Léon Blum (1872-1950)''' | ||
+ | " Après son retour de déportation, sa santé restant précaire, son médecin, le Professeur Laporte, décida de l'envoyer se reposer un mois hors de tout contact politique, chez des gens qui ''n'étaient pas des salopards''. L'expression était de lui ; cela voulait dire chez des citoyens ''qui avaient les mains propres''. | ||
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+ | C'est ainsi que Léon Blum, que nous ne connaissions pas, débarqua chez ma soeur, Jacqueline Cloteaux, à Beg-Meil, avec sa femme et que nous partageâmes sa convalescence. | ||
+ | Physiquement fatigué, son esprit avait superbement supporté l'épreuve et sa conversation ne manquait ni de charme ni d'enseignement. | ||
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+ | L'évènement fit grand bruit dans le pays et mit le comité d'entreprise de l'usine que je présidais à l'époque, dans l'embarras : ''"Le leader du Front Populaire était en résidence chez le patron"''. | ||
+ | Mais la guerre et l'Occupation étaient passées par là et après tout, nous avions lutté côte à côte contre l'occupant. | ||
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+ | La cohabitation, mot qui n'existait pas encore, fut des plus agréables et des plus enrichissantes pour moi... Je garde un souvenir précieux des longues conversations informelles que nous avons eues en ces temps d'exception. Plus tard il m'invita à continuer ce dialogue à Jouy-en-Josas dans son havre de paix." | ||
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+ | "Mémoires Parallèles", p. 57. | ||
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+ | [[Image:Stendhalbeylisme.jpg|right|thumb|150px|]] | ||
+ | Pour remercier Gwenn-Aël Bolloré de son hospitalité, léon Blum lui adressa en 1947 un exemplaire de la troisième édition de son ouvrage « <i>Stendhal et le beylisme</i> » chez Albin Michel. Cet ouvrage publié pour la première fois en 1914 témoigne de l'intérêt de Léon Blum pour la littérature. L'ouvrage faisait partie de la bibliothèque de Gwenn-Aël qui a été dispersée en 2002, il apparait avec sa dédicace sur le catalogue Sotheby de la vente du 12/02/2002 à la galerie Charpentier à Paris. | ||
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+ | |[[Image:BlumBolloré2.jpg|left|thumb|150px|1946 - Léon Blum et Gwenn-Aël Bolloré sur le perron du manoir d'Odet en Ergué-Gabéric]][[Image:PerronOdet1922.jpg|right|thumb|150px|Même perron photographié en 1922 (qu'on peut aussi comparer avec la photo ci-dessous d'Henri Michaux)]] | ||
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+ | <u>'''C. Séjour d'Henri Michaux'''</u> | ||
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+ | <br>[[Image:MichauxOdet.gif|center]] | ||
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+ | <br>Henri Michaux séjourna au manoir d'Odet et écrivit à propos de ses frondaisons de rhododendrons : « <i>c'est la première fois que je prends la végétation européenne en considération</i> ». Il visita l'archipel de Glénan à bord du voilier de Gwenn-Aël Bolloré et le décrivit comme « <i>un paysage de commencement du monde</i> ». | ||
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+ | La bibliothèque de Gwenn-Aël Bolloré qui édita un des recueils du poète, Veille, contenaient 64 ouvrages de Michaux, l'auteur le mieux représenté. | ||
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+ | Source : {{Tpg2|Vente à Paris : Bibliothèque Littéraire Gwenn-Aël Bolloré|Vente de la bibliothèque littéraire Gwenn-Aël Bolloré par Sotheby}} | ||
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+ | <br>L'ouvrage « Veille » d'Henri Michaux fut édité par les soins de Gwenaël Bolloré : | ||
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+ | [[Image:VeilleMichaux.jpg|thumb|250px|right|VENTE BINOCHE, RENAUD GIQUELLO - PARIS - HÔTEL DROUOT - JEUDI 22 NOVEMBRE 2007]] | ||
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+ | MICHAUX Henri. « VEILLE ». Paris, Gwenn-Aël Bolloré, 1951 ; petit in-4°, en feuilles non ébarbées, chemise titrée, étui de l’édition. | ||
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+ | Édition originale très rare limitée à 65 exemplaires numérotés sur papier pur chiffon à la main des moulins de l'Odet. | ||
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- | ==Films produits et réalisés== | + | ==Filmographie== |
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Si la famine sévit à Blaz-Mor, c'est Moira qui en est la cause. Louise Kermelen et les femmes de l'île décident de la chasser. La seule autorité du village, Marnez, essaiera de les raisonner et de leur faire comprendre que devant la famine, il n'y a que la patience. Malgré l'intervention de Yann qui l'adjure de partir un soir de brume, Moira brise le fanal qui indique les récifs dangereux de Blaz-Mor, provoquant ainsi le naufrage d'un navire. Les hommes de l'île arrivent sur les lieux et devant les richesses du bateau et le parti qu'ils peuvent en tirer, achèvent les blessés. Au moment du partage, Moira qui attendait en leur annonçant la vérité beaucoup de reconnaissance, réalise que seuls la crainte et le respect existent et qu'on la déteste. Puisque personne ne l'aime et malgré le danger présenté, elle sauve Gilles, un des matelots qui a échappé au carnage. | Si la famine sévit à Blaz-Mor, c'est Moira qui en est la cause. Louise Kermelen et les femmes de l'île décident de la chasser. La seule autorité du village, Marnez, essaiera de les raisonner et de leur faire comprendre que devant la famine, il n'y a que la patience. Malgré l'intervention de Yann qui l'adjure de partir un soir de brume, Moira brise le fanal qui indique les récifs dangereux de Blaz-Mor, provoquant ainsi le naufrage d'un navire. Les hommes de l'île arrivent sur les lieux et devant les richesses du bateau et le parti qu'ils peuvent en tirer, achèvent les blessés. Au moment du partage, Moira qui attendait en leur annonçant la vérité beaucoup de reconnaissance, réalise que seuls la crainte et le respect existent et qu'on la déteste. Puisque personne ne l'aime et malgré le danger présenté, elle sauve Gilles, un des matelots qui a échappé au carnage. | ||
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Dans le village dressé contre Marnez par Yann qui est pour les naufragés, Louise à son tour découvre Gilles, se tait et se laisse aimer par lui à l'insu de Moira. L'époque du Pardon arrivée, les prédictions de Marnez se réalisent, le curé, des marchands et un commissaire suivis de quelques autres débarquent dans l'île. Le commissaire découvre la vérité. Mais il faut un responsable. Marnez se présente. Marnez qui n'a plus rien à perdre dans l'île puisqu'il vient de perdre Louise, partie avec Gilles pour la Grande Terre. Mais Moira ne veut pas que Marnez se sacrifie. Elle crie à tous qu'elle est la coupable. Le commissaire s'arrête, attend car il a compris qu'il emmène un innocent. mais les îliens entourent Moira pour l'empêcher de parler. Le commissaire emmène son prisonnier et tandis qu'il embarque avec lui, Yann retourne vers le village en emportant le corps de Moira, morte étouffée. | Dans le village dressé contre Marnez par Yann qui est pour les naufragés, Louise à son tour découvre Gilles, se tait et se laisse aimer par lui à l'insu de Moira. L'époque du Pardon arrivée, les prédictions de Marnez se réalisent, le curé, des marchands et un commissaire suivis de quelques autres débarquent dans l'île. Le commissaire découvre la vérité. Mais il faut un responsable. Marnez se présente. Marnez qui n'a plus rien à perdre dans l'île puisqu'il vient de perdre Louise, partie avec Gilles pour la Grande Terre. Mais Moira ne veut pas que Marnez se sacrifie. Elle crie à tous qu'elle est la coupable. Le commissaire s'arrête, attend car il a compris qu'il emmène un innocent. mais les îliens entourent Moira pour l'empêcher de parler. Le commissaire emmène son prisonnier et tandis qu'il embarque avec lui, Yann retourne vers le village en emportant le corps de Moira, morte étouffée. | ||
© Les fiches du cinéma 2001 | © Les fiches du cinéma 2001 | ||
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<u>'''B. Réalisations'''</u> | <u>'''B. Réalisations'''</u> | ||
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*'''La vie d'une rivière : L'Odet''', 1955, 12mn. De la source à la mer, la rivière qui borde le manoir familial en Ergué-Gabéric et ses habitants. | *'''La vie d'une rivière : L'Odet''', 1955, 12mn. De la source à la mer, la rivière qui borde le manoir familial en Ergué-Gabéric et ses habitants. | ||
*'''Persistance du rêve''', essai d'art abstrait à partir de la mer. | *'''Persistance du rêve''', essai d'art abstrait à partir de la mer. | ||
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+ | <u>'''C. Interviews'''</u> | ||
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+ | * En 1969 : [[Gwenn-Aël Bolloré, 25 ans après, sur la plage du débarquement du 6 juin 1944]], extrait 6:02 sur 1h 29min, Daniel Costelle, Jean-Louis Guillaud et Henri de Turenne, émission « La Bataille de Normandie » du 06/06/1969. | ||
+ | * En 2011 : [[ESPERN André - Gwenn-Aël Bolloré, l'homme crabe]], 26 minutes, Bleu Iroise et les Films du Baladin. | ||
+ | * En 1981 : [[CHANTREL Maette - Les crabes de l'Odet, un musée pas comme les autres]], 12 minutes, France Régions 3 Rennes. | ||
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- | ==Musée océanographique, mer== | + | |
+ | ==Océanographie, mer== | ||
Ce texte ci-dessous est extrait de la revue « ArMen » n°125 de Novembre 2001 et est signé Loeiz Guillamot (cf [[GUILLAMOT Loeiz - Gwenn-Aël Bolloré|fiche blibliographique]]). | Ce texte ci-dessous est extrait de la revue « ArMen » n°125 de Novembre 2001 et est signé Loeiz Guillamot (cf [[GUILLAMOT Loeiz - Gwenn-Aël Bolloré|fiche blibliographique]]). | ||
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- | ==Amitiés littéraires== | ||
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- | <u>'''A. Accueil de Léon Blum'''</u> | ||
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- | L'accueil à la Libération du dirigeant socialiste Léon Blum (et ancien Président du Conseil) par la famille Bolloré est relaté par Gwenn-Aël dans son livre "Mémoires Parallèles" publié en 1996 aux éditions Picollec. Cette anecdote a été mise en doute par la famille de Léon Blum, mais le séjour de Léon Blum à Beg-Meil et à Ergué-Gabéric au cours de l'été 1946 - et non immédiatement après sa libération de Buchenwald en mai 1945 - est attesté : | ||
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- | '''Léon Blum (1872-1950)''' | ||
- | " Après son retour de déportation, sa santé restant précaire, son médecin, le Professeur Laporte, décida de l'envoyer se reposer un mois hors de tout contact politique, chez des gens qui ''n'étaient pas des salopards''. L'expression était de lui ; cela voulait dire chez des citoyens ''qui avaient les mains propres''. | ||
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- | C'est ainsi que Léon Blum, que nous ne connaissions pas, débarqua chez ma soeur, Jacqueline Cloteaux, à Beg-Meil, avec sa femme et que nous partageâmes sa convalescence. | ||
- | Physiquement fatigué, son esprit avait superbement supporté l'épreuve et sa conversation ne manquait ni de charme ni d'enseignement. | ||
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- | L'évènement fit grand bruit dans le pays et mit le comité d'entreprise de l'usine que je présidais à l'époque, dans l'embarras : ''"Le leader du Front Populaire était en résidence chez le patron"''. | ||
- | Mais la guerre et l'Occupation étaient passées par là et après tout, nous avions lutté côte à côte contre l'occupant. | ||
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- | La cohabitation, mot qui n'existait pas encore, fut des plus agréables et des plus enrichissantes pour moi... Je garde un souvenir précieux des longues conversations informelles que nous avons eues en ces temps d'exception. Plus tard il m'invita à continuer ce dialogue à Jouy-en-Josas dans son havre de paix." | ||
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- | "Mémoires Parallèles", p. 57. | ||
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- | [[Image:Stendhalbeylisme.jpg|right|thumb|150px|]] | ||
- | Pour remercier Gwenn-Aël Bolloré de son hospitalité, léon Blum lui adressa en 1947 un exemplaire de la troisième édition de son ouvrage « <i>Stendhal et le beylisme</i> » chez Albin Michel. Cet ouvrage publié pour la première fois en 1914 témoigne de l'intérêt de Léon Blum pour la littérature. L'ouvrage faisait partie de la bibliothèque de Gwenn-Aël qui a été dispersée en 2002, il apparait avec sa dédicace sur le catalogue Sotheby de la vente du 12/02/2002 à la galerie Charpentier à Paris. | ||
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- | |[[Image:BlumBolloré2.jpg|left|thumb|150px|1946 - Léon Blum et Gwenn-Aël Bolloré sur le perron du manoir d'Odet en Ergué-Gabéric]][[Image:PerronOdet1922.jpg|right|thumb|150px|Même perron photographié en 1922 (qu'on peut aussi comparer avec la photo ci-dessous d'Henri Michaux)]] | ||
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- | <u>'''B. Séjour d'Henri Michaux'''</u> | ||
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- | <br>[[Image:MichauxOdet.gif|center]] | ||
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- | <br>Henri Michaux séjourna au manoir d'Odet et écrivit à propos de ses frondaisons de rhododendrons : « <i>c'est la première fois que je prends la végétation européenne en considération</i> ». Il visita l'archipel de Glénan à bord du voilier de Gwenn-Aël Bolloré et le décrivit comme « <i>un paysage de commencement du monde</i> ». | ||
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- | La bibliothèque de Gwenn-Aël Bolloré qui édita un des recueils du poète, Veille, contenaient 64 ouvrages de Michaux, l'auteur le mieux représenté. | ||
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- | Source : {{Tpg2|Vente à Paris : Bibliothèque Littéraire Gwenn-Aël Bolloré|Vente de la bibliothèque littéraire Gwenn-Aël Bolloré par Sotheby}} | ||
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- | <br>L'ouvrage « Veille » d'Henri Michaux fut édité par les soins de Gwenaël Bolloré : | ||
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- | [[Image:VeilleMichaux.jpg|thumb|250px|right|VENTE BINOCHE, RENAUD GIQUELLO - PARIS - HÔTEL DROUOT - JEUDI 22 NOVEMBRE 2007]] | ||
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- | MICHAUX Henri. « VEILLE ». Paris, Gwenn-Aël Bolloré, 1951 ; petit in-4°, en feuilles non ébarbées, chemise titrée, étui de l’édition. | ||
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- | Édition originale très rare limitée à 65 exemplaires numérotés sur papier pur chiffon à la main des moulins de l'Odet. | ||
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[[Image:Décorés 1963 Bolloré.jpg|thumb|350px|médaillés en 1963, GB: dernier rang, deuxième à droite]] | [[Image:Décorés 1963 Bolloré.jpg|thumb|350px|médaillés en 1963, GB: dernier rang, deuxième à droite]] | ||
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[[Catégorie:Personnalités|Bolloré]][[Catégorie:Mémoires des Papetiers|11925Bolloré Gwenn]] | [[Catégorie:Personnalités|Bolloré]][[Catégorie:Mémoires des Papetiers|11925Bolloré Gwenn]] |
Version du 7 juin ~ mezheven 2014 à 08:52
| Jeune résistant, écrivain et poète, Gwenn-Aël Bolloré a été vice-président des Papeteries Bolloré de 1952 à 1974, et P.-D. G. des Éditions de la Table Ronde.
Ami des artistes, il a entretenu des relations avec le monde littéraire et cinématographique. Amoureux de la mer et correspondant du Musée d'Histoire naturelle de Paris, il a également créé le Musée Océanographique de l'Odet dont il fut le conservateur.
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Autres lectures : « BOLLORÉ Jean-René - Voyages en Chine et autres lieux » ¤ « BOLLORÉ Gwenn-Aël - Né gosse de riche » ¤ « BOLLORÉ Gwenn-Aël - Nous étions 177, Commando de la France Libre, 6 juin 1944 » ¤ « Gwenn-Aël Bolloré, 25 ans après, sur la plage du débarquement du 6 juin 1944 » ¤ « Vente à Paris : Bibliothèque Littéraire Gwenn-Aël Bolloré » ¤ « GUILLAMOT Loeiz - Gwenn-Aël Bolloré » ¤ « En parlant un peu de papier, Le Pèlerin 1963 » ¤ « L'entreprise Bolloré, Réalités Noël 1949 » ¤ « ESPERN André - Gwenn-Aël Bolloré, l'homme crabe » ¤ « CHANTREL Maette - Les crabes de l'Odet, un musée pas comme les autres » ¤
1 Hommages posthumes
Article nécrologique du Monde daté du 17 juillet 2001 :
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Vente aux enchères de sa bibliothèque le 12 février 2002 :
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2 Bibliographie, publications
Voici la bibliographie complète des écrits de Gwenn-Aël Bolloré. A. Romans
B. Histoire
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C. Océanographie
D. Poèmes
E. Essais et mémoires
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3 Amitiés littéraires
A. Bibliothèque personnelle La bibliothèque de Gwenn-Aël témoigne des multiples activités et talents de Gwenn-Aël Bolloré, et porte la trace de ses liens directs avec de fécondes mouvances littéraires des années 1950. Citons quelques pièces majeures :
Dès 1949, Gwenn-Aël Bolloré commença à faire exécuter des reliures d’art par des créateurs parisiens. Le plus remarquable fut Henri Mercher qui réalisa pour lui près de 60 reliures. C’était le plus inventif des praticiens alors en activité, à la fois pour la création des décors et pour leur facture. Aux côtés de quelques reliures importantes, on trouve surtout des reliures plus simples Dali-Lautréamont, Les Chants de Maldoror pour lesquelles Mercher avait conçu une technique particulière lui permettant de monter des plats de matériaux nouveaux, comme le plexiglas. Certains ouvrages, reliés en peau de saumon de l’Odet traitée par les soins du collectionneur ajoutent une touche d’originalité. Après son décès, en 2002, la bibliothèque fit l'objet d'une vente aux enchères à Paris par la célèbre maison Sotheby. La collection comprenait cinq parties : La littérature d’avant 1945 ; Henri Michaux ; Rencontres de l’après-guerre ; Le manuscrit de Céline : Nord ; Le groupe des Hussards. Un catalogue fut édité par Sotheby. La plaquette d'invitation présentait ainsi l'évènement => « Vente à Paris : Bibliothèque Littéraire Gwenn-Aël Bolloré ». B. Accueil de Léon Blum L'accueil à la Libération du dirigeant socialiste Léon Blum (et ancien Président du Conseil) par la famille Bolloré est relaté par Gwenn-Aël dans son livre "Mémoires Parallèles" publié en 1996 aux éditions Picollec. Cette anecdote a été mise en doute par la famille de Léon Blum, mais le séjour de Léon Blum à Beg-Meil et à Ergué-Gabéric au cours de l'été 1946 - et non immédiatement après sa libération de Buchenwald en mai 1945 - est attesté :
Pour remercier Gwenn-Aël Bolloré de son hospitalité, léon Blum lui adressa en 1947 un exemplaire de la troisième édition de son ouvrage « Stendhal et le beylisme » chez Albin Michel. Cet ouvrage publié pour la première fois en 1914 témoigne de l'intérêt de Léon Blum pour la littérature. L'ouvrage faisait partie de la bibliothèque de Gwenn-Aël qui a été dispersée en 2002, il apparait avec sa dédicace sur le catalogue Sotheby de la vente du 12/02/2002 à la galerie Charpentier à Paris. |
C. Séjour d'Henri Michaux
La bibliothèque de Gwenn-Aël Bolloré qui édita un des recueils du poète, Veille, contenaient 64 ouvrages de Michaux, l'auteur le mieux représenté. Source : « Vente de la bibliothèque littéraire Gwenn-Aël Bolloré par Sotheby » ¤
MICHAUX Henri. « VEILLE ». Paris, Gwenn-Aël Bolloré, 1951 ; petit in-4°, en feuilles non ébarbées, chemise titrée, étui de l’édition. Édition originale très rare limitée à 65 exemplaires numérotés sur papier pur chiffon à la main des moulins de l'Odet. |
4 Filmographie
La photographie et le film font partie des passions de Gwenn-Aël Bolloré. Il a produit avec Véga-film, un long métrage inspiré de son roman Moïra, la naufrageuse, ou sa femme Renée Cosima, jouait le premier rôle féminin. Il a laissé également des courts métrages produits par lui même sous le nom de "Finistère films", certains d'entre eux sont conservés à la Cinémathèque de Bretagne à Brest. A. Production
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B. Réalisations
C. Interviews
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5 Océanographie, mer
Ce texte ci-dessous est extrait de la revue « ArMen » n°125 de Novembre 2001 et est signé Loeiz Guillamot (cf fiche blibliographique).
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Les vidéos traitant de sa passion de la mer :
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6 Entrepreneur
En collaboration avec ses frères Michel et René, Gwenn-Aël Bolloré occupe le poste de vice-président des Papeteries Bolloré de 1952 à 1974. Il restera codirigeant de l'entreprise jusqu'en 1981 date à laquelle l'entreprise sera cédée à leur neveu Vincent. Reportages et coupures de presse sur son rôle dans l'entreprise :
Proche du personnel, il assistera notamment aux cérémonies de remise de médailles du travail, aux côtés du directeur de l'usine d'Odet, Louis Garin, et des autres cadres (cf. photo ci-contre et les noms des médaillés de 1963 dans l'article : 1963 - Médaillés du travail à la papeterie Bolloré ). |
7 Annotations
- Bien que vétéran du 1er Bataillon de Fusiliers Marins Commandos du Commandant Kieffer, Gwenn-Aêl ne fit pas partie des 1048 Compagnons de la Libération. [Ref.↑]
- Philippe Kieffer (1899-1962) est un officier de la Marine nationale française et Compagnon de la Libération. Durant la Seconde Guerre mondiale, il a créé et dirigé les premiers commandos de la marine française, connus sous le nom des Commandos Kieffer, qui ont combattu lors du débarquement de Normandie. [Ref.↑]
Thème de l'article : Biographie d'une personnalité gabéricoise. Date de création : novembre 2006 Dernière modification : 7.06.2014 Avancement : [Développé] |