1845 - Testament de François-Salomon Bréhier au profit d'Eliza Marzin, domestique
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Le présent testament olographe nous ayant été présenté ouvert par la veuve Mahé, nous nous sommes chargé de le présenter à monsieur le président et avons signé avec le greffier, | Le présent testament olographe nous ayant été présenté ouvert par la veuve Mahé, nous nous sommes chargé de le présenter à monsieur le président et avons signé avec le greffier, | ||
- | <spoiler id="991" text="Suite ... pages 6 à 11">[p. 6] la dite veuve Mahé ayant déclaré ne signer, signé Le Nouël, Grisard, greffier, le présent testament a été signé en vertu de procès-verbal de monsieur le président du tribunal civil de Quimper, en date de ce jour dix sept février mil huit cent quarante cinq, signé Le Nouël, Grisard, Victor Journée et Cloarec, greffier. | + | <hr>[p. 6] la dite veuve Mahé ayant déclaré ne signer, signé Le Nouël, Grisard, greffier, le présent testament a été signé en vertu de procès-verbal de monsieur le président du tribunal civil de Quimper, en date de ce jour dix sept février mil huit cent quarante cinq, signé Le Nouël, Grisard, Victor Journée et Cloarec, greffier. |
Enregistré à Quimper, le vingt quatre février mil huit cent quarante cinq, fo n° c5 & c6. Reçu cinq francs, décime cinquante centimes, signé Despiès. | Enregistré à Quimper, le vingt quatre février mil huit cent quarante cinq, fo n° c5 & c6. Reçu cinq francs, décime cinquante centimes, signé Despiès. | ||
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Le côté verso du même feuillet contient vingt six lignes d'écriture ; il commence par ces mots : <u>et inventoriés comme suit</u>, et finit par ceux-ci : <u>enfin ma vieille</u> | Le côté verso du même feuillet contient vingt six lignes d'écriture ; il commence par ces mots : <u>et inventoriés comme suit</u>, et finit par ceux-ci : <u>enfin ma vieille</u> | ||
- | <hr>[p. 9] <u>jument avec son harnachement complet</u>. | + | <spoiler id="991" text="Suite ... pages 9 à 11">[p. 9] <u>jument avec son harnachement complet</u>. |
Le côté recto du second feuillet contient vingt sept lignes d'écriture ; il commence par ces mots : <u>crochets et manequin volant, cordes ainsi que mes outils de jardin</u>, et finit par ceux-ci : <u>je nomme enfin pour exécuteur</u>. | Le côté recto du second feuillet contient vingt sept lignes d'écriture ; il commence par ces mots : <u>crochets et manequin volant, cordes ainsi que mes outils de jardin</u>, et finit par ceux-ci : <u>je nomme enfin pour exécuteur</u>. | ||
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<spoiler id="993" text="Que désirant procéder au partage ... ">Que désirant procéder au partage par égale portion nous aurions le 20 nivose dernier consenti un compromis ... | <spoiler id="993" text="Que désirant procéder au partage ... ">Que désirant procéder au partage par égale portion nous aurions le 20 nivose dernier consenti un compromis ... | ||
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- | <big>Certificat de vente en 1834</big> | ||
- | {{Citation}} | ||
- | Je certifie et atteste que si j'ai vendu ma maison rue Royale au sieur Camet aux prix avantageux de 16500 francs c'est que j'y ai été déterminé par trois motifs ou considérations puissantes. | ||
- | |||
- | Le premier, ma fille Arsenne Bertron n'en offrait que 14.000 et prétendait sur cette somme faire une retenue de 1000 francs pour se remplir d'une créance de pareille somme sur son frère Salomon, retenue qui a été d'un commun accord repoussée par ses frères et sœurs qui n'entendaient nullement éprouver un préjudice aussi notable. | ||
- | |||
- | Le scond motif est le refus de ma fille de m'accorder la jouissance durant ma vie des appartements que j'occupais, refus auquel j'ai été longtemps sensible. | ||
- | |||
- | Sur la troisième considération, j'ai ... consulter que l'intérêt de mes enfants en général ayant acquis la certitude que je vendais ma maison très avantageusement et même au delà de la valeur réelle. | ||
- | |||
- | Je déclare en outre que je n'ai agi dans cette affaire que de ma propre et libre volonté et sans ... de personne, et que n'ai envisagé que le propre intérêt de mes enfants, que je n'ai été nullement influencé par Mr Guignard, ni par qui ce soit. | ||
- | |||
- | En foi de quoi je lui ai délivré le présent pour lui valoir et servir ce que de raison. (Signature Bréhier). Quimper 4 mai 1834. | ||
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4° Moitié du prix de l'étude et du cautionnement loi des ... en 1816 | 4° Moitié du prix de l'étude et du cautionnement loi des ... en 1816 | ||
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+ | <big>Certificat de vente en 1834</big> | ||
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+ | Je certifie et atteste que si j'ai vendu ma maison rue Royale au sieur Camet aux prix avantageux de 16500 francs c'est que j'y ai été déterminé par trois motifs ou considérations puissantes. | ||
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+ | Le premier, ma fille Arsenne Bertron n'en offrait que 14.000 et prétendait sur cette somme faire une retenue de 1000 francs pour se remplir d'une créance de pareille somme sur son frère Salomon, retenue qui a été d'un commun accord repoussée par ses frères et sœurs qui n'entendaient nullement éprouver un préjudice aussi notable. | ||
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+ | Le scond motif est le refus de ma fille de m'accorder la jouissance durant ma vie des appartements que j'occupais, refus auquel j'ai été longtemps sensible. | ||
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+ | Sur la troisième considération, j'ai ... consulter que l'intérêt de mes enfants en général ayant acquis la certitude que je vendais ma maison très avantageusement et même au delà de la valeur réelle. | ||
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+ | Je déclare en outre que je n'ai agi dans cette affaire que de ma propre et libre volonté et sans ... de personne, et que n'ai envisagé que le propre intérêt de mes enfants, que je n'ai été nullement influencé par Mr Guignard, ni par qui ce soit. | ||
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+ | En foi de quoi je lui ai délivré le présent pour lui valoir et servir ce que de raison. (Signature Bréhier). Quimper 4 mai 1834. | ||
{{FinCitation}} | {{FinCitation}} | ||
Ligne 215: | Ligne 216: | ||
<big>Inventaires des Quilihouarn et Mezanlez</big> | <big>Inventaires des Quilihouarn et Mezanlez</big> | ||
{{Citation}} | {{Citation}} | ||
+ | <center>Inventaire de Kilihouarn | ||
+ | Au dessus de la cuisine</center> | ||
+ | |||
+ | un bureau - deux lardiers en fer | ||
+ | |||
+ | très vieux fusils ... | ||
+ | |||
+ | <spoiler id="997" text="Au dessus du salon ..."><center>Au dessus du salon</center> | ||
+ | |||
+ | Une commode ... | ||
+ | </spoiler> | ||
+ | |||
+ | <spoiler id="998" text="Dans la maison du fermier ..."><center>"Dans la maison du fermier</center> | ||
+ | |||
+ | une barrique à buée | ||
+ | </spoiler> | ||
+ | <hr> | ||
+ | <center>Mézanlez | ||
+ | |||
+ | Chambre de devant</center> | ||
+ | |||
+ | Deux lits composés de deux paillasses, cinq côtes de balle, quatre traversins de balle, deux draps, deux couvertures en laine et une contrepointe. | ||
+ | |||
+ | Un buffer avec son vésellier contenant 12 assiettes et quelques plats, deux draps, 4 serviettes, deux souilles d'éveiller et une nappe - 22 bouteilles | ||
+ | |||
+ | Un coffre contenant deux sacs, deux hâches, une ..., et d'autres férailles | ||
+ | |||
+ | Trois tables, une table de nuit, et un petit buffet contenant quelques livres | ||
+ | |||
+ | Un moulin à café. - une glace de 10 ... de haut et de largeur. | ||
+ | |||
+ | Un vieux fusil. | ||
+ | |||
+ | Une croix en caisse - six chaises | ||
+ | |||
+ | <spoiler id="999" text="Chambre de derrière ..."><center>Chambre de derrière</center> | ||
+ | |||
+ | Une table à tiroirs | ||
+ | |||
+ | Un buffet idem | ||
+ | </spoiler> | ||
{{FinCitation}} | {{FinCitation}} | ||
|} | |} | ||
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Image:AR-95J44-Héritage1805-4.jpg|- | Image:AR-95J44-Héritage1805-4.jpg|- | ||
Image:AR-95J44-Héritage1805-5.jpg|- | Image:AR-95J44-Héritage1805-5.jpg|- | ||
+ | Image:AR-95J44-Inventaires-Ventes-2.jpg|Inventaires des ventes | ||
+ | Image:AR-95J44-Inventaires-Ventes-1.jpg|- | ||
Image:AR-95J44-Certificat1834-1.jpg|Certificat de vente en 1834 | Image:AR-95J44-Certificat1834-1.jpg|Certificat de vente en 1834 | ||
Image:AR-95J44-Certificat1834-2.jpg|- | Image:AR-95J44-Certificat1834-2.jpg|- | ||
Image:AR-95J44-Certificat1834-3.jpg|- | Image:AR-95J44-Certificat1834-3.jpg|- | ||
- | Image:AR-95J44-Inventaires-Ventes-1.jpg|Inventaires des ventes | ||
- | Image:AR-95J44-Inventaires-Ventes-2.jpg|- | ||
Image:AR-95J44-LettreBrehier1835-1.jpg|Lettre à sa fille en 1835 | Image:AR-95J44-LettreBrehier1835-1.jpg|Lettre à sa fille en 1835 | ||
Image:AR-95J44-LettreBrehier1835-2.jpg|- | Image:AR-95J44-LettreBrehier1835-2.jpg|- |
Version du 17 novembre ~ miz du 2017 à 09:45
| Une testament surprenant de la part d'un ancien maire et avoué franc-maçon.
Autres lectures : « François Salomon Bréhier, maire (1808-1812) et avoué franc-maçon » ¤ « 1795 - Vente du manoir et des propriétés de Mezanlez et Pennanmenez » ¤ « 1796 - Vente du presbytère des domaines nationaux » ¤ |
1 Présentation
2 Transcriptions
Les textes transcrits ci-dessous contiennent des paragraphes ( § ) non déployés. Vous pouvez les afficher en un seul clic : § Tout montrer/cacher
Le testament de 1837
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Héritage parental en 1805
Inventaires des ventes
Lettre à sa fille en 1835
Inventaires des Quilihouarn et Mezanlez
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3 Originaux
Lieu de conservation :
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Usage, droit d'image :
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Les 11 pages du testament | |||||
Autres pièces | |||||
4 Annotations
Thème de l'article : Etude et transcriptions d'actes anciens Date de création : Novembre 2017 Dernière modification : 17.11.2017 Avancement : [Développé] |