1794-1795 - Estimation et adjudication de la métairie de Kervreyen
Un article de GrandTerrier.
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ditte métairie de Kervreien formera désormais son lots ainsy qu'il suit. | ditte métairie de Kervreien formera désormais son lots ainsy qu'il suit. | ||
- | Maison mannale ouvrant au midy sur lr pors à frembrois <ref name="Framboy">{{K-Framboy}}</ref> à une porte, deux fenêtres au rez-de-chaussée et du nord à deux portes sur une issüe <ref name="Issues">{{K-Issues}}</ref> menant à l'air, maçonne en brossage <ref name="Brossage">{{K-Brossage}}</ref> aiant au-dessus une étage pratiqué par deux portes au nord avec escalier en pierres, deux ouvertures aux appartements, le rez-de-chaussée en deux pièces aiant de longueur à deux longères <ref name="Longère">{{K-Longère}}</ref> cinquante huit pieds <ref name="Pied">{{K-Pied}}</ref>, franc <ref name="Franc">{{K-Franc}}</ref> en oeuvre à trois pignons douze pieds <ref name="Pied">{{K-Pied}}</ref> quatre pouces, hauteur compensée quatorze, au dernier étage un grenier en toute course, le tout couvert de gleds <ref name="Gleds">{{K-Gleds}}</ref>. | + | Maison mannale ouvrant au midy sur le pors à frembrois <ref name="Framboy">{{K-Framboy}}</ref> à une porte, deux fenêtres au rez-de-chaussée et du nord à deux portes sur une issüe <ref name="Issues">{{K-Issues}}</ref> menant à l'air, maçonne en brossage <ref name="Brossage">{{K-Brossage}}</ref> aiant au-dessus une étage pratiqué par deux portes au nord avec escalier en pierres, deux ouvertures aux appartements, le rez-de-chaussée en deux pièces aiant de longueur à deux longères <ref name="Longère">{{K-Longère}}</ref> cinquante huit pieds <ref name="Pied">{{K-Pied}}</ref>, franc <ref name="Franc">{{K-Franc}}</ref> en oeuvre à trois pignons douze pieds <ref name="Pied">{{K-Pied}}</ref> quatre pouces, hauteur compensée quatorze, au dernier étage un grenier en toute course, le tout couvert de gleds <ref name="Glé">{{K-Glé}}</ref>. |
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+ | Au levant et attenant au bout du midy de la maison mannale, une crèche à deux portes et deux fendasses <ref name="Fendasse">{{K-Fendasse}}</ref> ouvrant sur le ports à frembrois <ref name="Framboy">{{K-Framboy}}</ref> estant en brossage <ref name="Brossage">{{K-Brossage}}</ref> et couverte de gleds <ref name="Glé">{{K-Glé}}</ref>, aiant de longueur deux longères <ref name="Longère">{{K-Longère}}</ref> trente huit pieds <ref name="Pied">{{K-Pied}}</ref>, franc <ref name="Franc">{{K-Franc}}</ref> à pignon ___ hauteur ___ | ||
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+ | Autre crèche au couchant à une porte sur le dit port à frembrois <ref name="Framboy">{{K-Framboy}}</ref>, maçonne en brossage <ref name="Brossage">{{K-Brossage}}</ref> et couverte de gleds <ref name="Glé>{{K-Glé}}</ref> aiant de longueur douze pieds <ref name="Pied">{{K-Pied}}</ref>, franc <ref name="Franc">{{K-Franc}}</ref> à un pignon huit pieds <ref name="Pied">{{K-Pied}}</ref>, hauteur cinq pieds <ref name="Pied">{{K-Pied}}</ref>. | ||
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+ | Le pors à frembrois <ref name="Framboy">{{K-Framboy}}</ref> s'étendant depuis ou terminé des deux côtés de ??? cy après jusques l'entrée de la maison mannale contenant dix cordes <ref name="Corde">{{K-Corde}}</ref>. | ||
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+ | Autre pors à frembrois <ref name="Framboy">{{K-Framboy}}</ref> au nord de la maison manale et regnant le long icelle jusqu'à l'air cy après contenant huit cordes <ref name="Corde">{{K-Corde}}</ref>. | ||
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+ | Une creiche et angars joignant le dit pors à frambrois <ref name="Framboy">{{K-Framboy}}</ref> à son nord et ouvrant au midy sur iceluy à une porte, deux fenestres et grande entrée aiant de longueur quarante huit pieds <ref name="Pied">{{K-Pied}}</ref>, franc <ref name="Franc">{{K-Franc}}</ref> à un pignon deux aras quatorze six pieds <ref name="Corde">{{K-Corde}}</ref>. | ||
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+ | Un puit au levant du port à frembois <ref name="Framboy">{{K-Framboy}}</ref> couronnement et élégament en taille, diamètre trois pieds <ref name="Pied">{{K-Pied}}</ref>. | ||
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+ | Au pignon du levant de la dernière creiche, un four en plain air, diamètre sept pieds. | ||
+ | <hr> | ||
+ | L'air à battre et issüe <ref name="Issues">{{K-Issues}}</ref> à paille y attenant au couchant du pors à frembois <ref name="Framboy">{{K-Framboy}}</ref> cy dessus édiffices au cerne <ref name="Cerne">{{K-Cerne}}</ref> la grange au nord de l'air ouvrant sur iceluy au midy en brossage <ref name="Brossage">{{K-Brossage}}</ref> et couverte de gleds <ref name="Glé">{{K-Glé}}</ref>, aiant de longueur à deux longères <ref name="Longère">{{K-Longère}}</ref> vingt quatre pieds <ref name="Pied">{{K-Pied}}</ref>, franc <ref name="Franc">{{K-Franc}}</ref> en oeuvre à deux pignons treize pieds <ref name="Pied">{{K-Pied}}</ref> et de hauteur huit pieds <ref name="Pied">{{K-Pied}}</ref>. | ||
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+ | Au couchant du placitre <ref name="Placitre">{{K-Placitre}}</ref> attenant à la première coure à frembois <ref name="Framboy">{{K-Framboy}}</ref>, une maison en brossage <ref name="Brossage">{{K-Brossage}}</ref> ouvrant au midy à une porte, une fenestre sur le chemin menant à Kerfort, aiant de longueur trente deux pieds <ref name="Pied">{{K-Pied}}</ref>, franc à deux pignons quinze, hauteur sept pieds <ref name="Pied">{{K-Pied}}</ref>, couverte de gleds <ref name="Glé">{{K-Glé}}</ref>. | ||
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+ | Deux creches s'attenants au couchant de la maison cy dessus et ouvrant à deux portes sur un petit port à frembois <ref name="Framboy">{{K-Framboy}}</ref> au midy, dequel côté il donne aussi sur le chemin précité. | ||
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+ | <spoiler id="995" text="Suite et fin du document ...">Les dittes creches séparées de la maison par petits courtils <ref name="Courtil">{{K-Courtil}}</ref> cy après, aiant de longueur cinquante pieds <ref name="Pied">{{K-Pied}}</ref>, franc <ref name="Franc">{{K-Franc}}</ref> à trois pignons douze, hauteur six, la maçonne en brossage <ref name="Brossage">{{K-Brossage}}</ref> et couverte de gleds <ref name="Glé">{{K-Glé}}</ref>. | ||
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+ | <i>Certaines références peuvent être cachées ci-dessus dans des paragraphes ( § ) non déployés. Cliquer pour les afficher : <spoiler all='991,992,993,994,995,996,997,998,999,9910,9911,9912,9913,9914,9915'></spoiler></i> | ||
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Version du 7 septembre ~ gwengolo 2019 à 19:57
| La confiscation de la métairie de Krevreyen à l'émigré noble de La Marche et son acquisition aux enchères par le citoyen Mermet le jeune, à savoir Simon Mermet de Quimper.
Documents conservés aux Archives Départementales du Finistère. |
Autres lectures : « 1809-1811 - Contentieux sur l'étang de Kervreyen bien noble du moulin de Kerfort » ¤ « 1821 - Subrogation de ferme du moulin du manoir du Cleuyou des époux Mermet » ¤ « Un platane avec sa fontaine, et d'autres arbres remarquables à Kervreyen » ¤
1 Présentation
Signatures de Simon Mernet : |
2 Transcription
Les textes transcrits ci-dessous contiennent des paragraphes ( § ) non déployés. Vous pouvez les afficher en un seul clic : § Tout montrer/cacher
Estimation, 1-6 messidor an 2 (09.06.1794)
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Vente, 19 floréal an 3 (08.05.1795)
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3 Originaux
Estimation, ADF 1Q319 | |||||
Vente adjudication, ADF 1Q326-149 | |||||
4 Annotations
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- Framboy, fembroi, s.m. :débris végétaux pour fabriquer le fumier par le piétinement des bêtes ; la boue résultante était appelée le « framboy ». Le mot se disait au départ « fembroi » (latin fimarium, dérivé de fimum : fumier). Puis, par métathèse (déplace-ment du r), il est devenu « fremboi », puis « frembois ». Le lieu où se trouvait ce tas de fumier était généralement dénommé dans les actes la « cour à frambois » ou « pors à framboy ». [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9]
- Issues, issue, s.f. : terre non cultivée d'un village servant à la circulation entre les habitations, les chemins et les champs ; les issues communes de villages pouvaient être utilisées par les plus pauvres pour faire "vaguer" leurs bestiaux ou ramasser du bois pour se chauffer. Lorsqu'un village est tenu en domaine congéable, les "issues et franchises" peuvent être incluses dans les aveux de déclaration des droits et rentes. Les inventaires et dénombrements contiennent également l'expression "aux issues" qui désigne l'éloignement par rapport au centre du village. Dans les descriptifs d'habitations, le terme "issues" désigne les portes et accès. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 2,0 2,1]
- Brossage, s.m. : « maçonne en simple brossage », « maçonné en brossage », ou « construite en brossage », désigne des murs faits de pierres de taille dont les joints sont brossés, par opposition aux maisons « de simple maçonne » qui sont faites de pierres plus petites en schistes tout-venant, non jointées. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5]
- Longère, s.f. : mur principal d'une bâtisse. Ce terme n'avait la même signification qu'aujourd'hui, il désignait, non pas un bâtiment de forme très allongée, mais dans un bâtiment donné, le mur de façade et le mur arrière. On parlait donc de la longère de devant et de la longère de derrière. Quant à l'appentis, comme il s'appuyait contre la maison, il n'avait évidemment qu'une longère. Source : Jean Le Tallec, La vie paysanne en Bretagne sous l'Ancien Régime. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 4,0 4,1 4,2]
- Pied, s.m. : unité de mesure de longueur divisée en 12 pouces, et d'environ 32-33 cm. En France, avant la réforme de Colbert en 1668, le pied de roi ancien avait une valeur de 326,596 mm. En 1668 une tentative de normalisation fut tentée avec la nouvelle toise dite de Chatelet pour une mesure de 324,839 mm. Cette valeur fut conservée en 1799 avec l'introduction du mètre estimé à environ 3,09 pieds [¤source : Wikipedia]. On note une valeur de 3,07 pieds dans un document GrandTerrier de 1808. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11 5,12 5,13]
- Franc, s.m. : terme utilisé dans l'expression "de franc" pour désigner dans les aveux les largeurs des bâtiments en pieds . Au 17e siècle on trouve les expressions "de franc par le dehors" ou alors "de franc par le dedans", les mesures pouvant être prises entre deux longères (murs extérieurs). Source : site de C. Duic (doc). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 6,0 6,1 6,2 6,3 6,4 6,5]
- Glé, s.m. : chaume ; en Bretagne, glé se dit encore pour signifier chaume de paille ; source : Dictionnaire Godefroy 1880. Le mot "gled" est issu du latin gladiolus (épée courte) et aussi gladius (glaïeul) à cause de sa forme lancéolée des feuilles de cette plante. Ce glaïeul n'est autre que l'iris jaune des marais. A la fin du XIe siècle, en ancien français, il se nomme "glaid" et vers 1160, "glai", en Bretagne c'est le "gled". Il désigne le glaïeul (iris des marais) jusqu'au XVIIIe s., plus tard au XIXe s. le "gled" est à la fois: iris des marais, carex (laîche), roseaux et joncs, c'est à dire, les végétaux de zones humides, servant à couvrir, maisons et dépendances. Le mot évolue en "glé" au XIXe s. et les maisons couvertes de végétaux deviennent des chaumières. Le chaume était bien connu autrefois, c'était le chaume du seigle, matière noble réservée à la toiture des petits manoirs et aux habitations. Source : Michel Mauguin. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 7,0 7,1 7,2 7,3 7,4]
- Fendasse, s.f. , -asse, -ache : fente, ouverture crevasse. Source : Dictionnaire Godefroy 1880. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Glé, s.m. : chaume ; en Bretagne, glé se dit encore pour signifier chaume de paille ; source : Dictionnaire Godefroy 1880. Le mot "gled" est issu du latin gladiolus (épée courte) et aussi gladius (glaïeul) à cause de sa forme lancéolée des feuilles de cette plante. Ce glaïeul n'est autre que l'iris jaune des marais. A la fin du XIe siècle, en ancien français, il se nomme "glaid" et vers 1160, "glai", en Bretagne c'est le "gled". Il désigne le glaïeul (iris des marais) jusqu'au XVIIIe s., plus tard au XIXe s. le "gled" est à la fois: iris des marais, carex (laîche), roseaux et joncs, c'est à dire, les végétaux de zones humides, servant à couvrir, maisons et dépendances. Le mot évolue en "glé" au XIXe s. et les maisons couvertes de végétaux deviennent des chaumières. Le chaume était bien connu autrefois, c'était le chaume du seigle, matière noble réservée à la toiture des petits manoirs et aux habitations. Source : Michel Mauguin. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Corde, cordée, s.f. : unité de mesure de superficie. Subdivision du journal. Le journal et la corde sont les principales unités de mesure utilisées pour calculer les surfaces dans les inventaires. Dans la région quimpéroise une corde vaut 0,6078 ares à 16 toises carrées. Il faut 80 cordes pour faire un journal. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 10,0 10,1 10,2]
- Cerne, s.m. : entourage ; dans l'expression « au cerne » : entouré. Quand il est indiqué qu'un terrain a « ses fossés au cerne », cela signifie qu'il possède tous ses talus. De même « ses édifices au cerne » indique que les bâtis sont répartis sur les 4 côtés du terrain. Lorsque l'expression est suivie de « fors », par exemple « fors du Levant », un des côtés fait exception. Source : Forum du CGF. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Placitre, placistre, s.m. : parcelle entourant une église, ou un autre bâtiment, une fontaine, etc. (dict. Goddefroy 1880). Le placitre est un terrain souvent herbeux, délimité par une clôture, fréquemment un mur, entourant les chapelles, églises ou fontaines bretonnes ; c'est l'un des éléments de l'enclos paroissial, désignant l'espace non bâti à l'intérieur de celui-ci (Wikipedia). Dans un village ou un corps de ferme le placitre désigne la place commune ou la cour devant les bâtiments. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Courtil, curtil, s.m. : jardin potager. Du bas latin cohortile, dérivé de cohors (voir Cour). Jardin, cour, enclos (Dictionnaire de l'Académie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 13,0 13,1]
- Framboy, fembroi, s.m. :débris végétaux pour fabriquer le fumier par le piétinement des bêtes ; la boue résultante était appelée le « framboy ». Le mot se disait au départ « fembroi » (latin fimarium, dérivé de fimum : fumier). Puis, par métathèse (déplace-ment du r), il est devenu « fremboi », puis « frembois ». Le lieu où se trouvait ce tas de fumier était généralement dénommé dans les actes la « cour à frambois » ou « pors à framboy ». [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9]
- Issues, issue, s.f. : terre non cultivée d'un village servant à la circulation entre les habitations, les chemins et les champs ; les issues communes de villages pouvaient être utilisées par les plus pauvres pour faire "vaguer" leurs bestiaux ou ramasser du bois pour se chauffer. Lorsqu'un village est tenu en domaine congéable, les "issues et franchises" peuvent être incluses dans les aveux de déclaration des droits et rentes. Les inventaires et dénombrements contiennent également l'expression "aux issues" qui désigne l'éloignement par rapport au centre du village. Dans les descriptifs d'habitations, le terme "issues" désigne les portes et accès. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 2,0 2,1]
- Brossage, s.m. : « maçonne en simple brossage », « maçonné en brossage », ou « construite en brossage », désigne des murs faits de pierres de taille dont les joints sont brossés, par opposition aux maisons « de simple maçonne » qui sont faites de pierres plus petites en schistes tout-venant, non jointées. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5]
- Longère, s.f. : mur principal d'une bâtisse. Ce terme n'avait la même signification qu'aujourd'hui, il désignait, non pas un bâtiment de forme très allongée, mais dans un bâtiment donné, le mur de façade et le mur arrière. On parlait donc de la longère de devant et de la longère de derrière. Quant à l'appentis, comme il s'appuyait contre la maison, il n'avait évidemment qu'une longère. Source : Jean Le Tallec, La vie paysanne en Bretagne sous l'Ancien Régime. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 4,0 4,1 4,2]
- Pied, s.m. : unité de mesure de longueur divisée en 12 pouces, et d'environ 32-33 cm. En France, avant la réforme de Colbert en 1668, le pied de roi ancien avait une valeur de 326,596 mm. En 1668 une tentative de normalisation fut tentée avec la nouvelle toise dite de Chatelet pour une mesure de 324,839 mm. Cette valeur fut conservée en 1799 avec l'introduction du mètre estimé à environ 3,09 pieds [¤source : Wikipedia]. On note une valeur de 3,07 pieds dans un document GrandTerrier de 1808. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11 5,12 5,13]
- Franc, s.m. : terme utilisé dans l'expression "de franc" pour désigner dans les aveux les largeurs des bâtiments en pieds . Au 17e siècle on trouve les expressions "de franc par le dehors" ou alors "de franc par le dedans", les mesures pouvant être prises entre deux longères (murs extérieurs). Source : site de C. Duic (doc). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 6,0 6,1 6,2 6,3 6,4 6,5]
- Glé, s.m. : chaume ; en Bretagne, glé se dit encore pour signifier chaume de paille ; source : Dictionnaire Godefroy 1880. Le mot "gled" est issu du latin gladiolus (épée courte) et aussi gladius (glaïeul) à cause de sa forme lancéolée des feuilles de cette plante. Ce glaïeul n'est autre que l'iris jaune des marais. A la fin du XIe siècle, en ancien français, il se nomme "glaid" et vers 1160, "glai", en Bretagne c'est le "gled". Il désigne le glaïeul (iris des marais) jusqu'au XVIIIe s., plus tard au XIXe s. le "gled" est à la fois: iris des marais, carex (laîche), roseaux et joncs, c'est à dire, les végétaux de zones humides, servant à couvrir, maisons et dépendances. Le mot évolue en "glé" au XIXe s. et les maisons couvertes de végétaux deviennent des chaumières. Le chaume était bien connu autrefois, c'était le chaume du seigle, matière noble réservée à la toiture des petits manoirs et aux habitations. Source : Michel Mauguin. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 7,0 7,1 7,2 7,3 7,4]
- Fendasse, s.f. , -asse, -ache : fente, ouverture crevasse. Source : Dictionnaire Godefroy 1880. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Glé, s.m. : chaume ; en Bretagne, glé se dit encore pour signifier chaume de paille ; source : Dictionnaire Godefroy 1880. Le mot "gled" est issu du latin gladiolus (épée courte) et aussi gladius (glaïeul) à cause de sa forme lancéolée des feuilles de cette plante. Ce glaïeul n'est autre que l'iris jaune des marais. A la fin du XIe siècle, en ancien français, il se nomme "glaid" et vers 1160, "glai", en Bretagne c'est le "gled". Il désigne le glaïeul (iris des marais) jusqu'au XVIIIe s., plus tard au XIXe s. le "gled" est à la fois: iris des marais, carex (laîche), roseaux et joncs, c'est à dire, les végétaux de zones humides, servant à couvrir, maisons et dépendances. Le mot évolue en "glé" au XIXe s. et les maisons couvertes de végétaux deviennent des chaumières. Le chaume était bien connu autrefois, c'était le chaume du seigle, matière noble réservée à la toiture des petits manoirs et aux habitations. Source : Michel Mauguin. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Corde, cordée, s.f. : unité de mesure de superficie. Subdivision du journal. Le journal et la corde sont les principales unités de mesure utilisées pour calculer les surfaces dans les inventaires. Dans la région quimpéroise une corde vaut 0,6078 ares à 16 toises carrées. Il faut 80 cordes pour faire un journal. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 10,0 10,1 10,2]
- Cerne, s.m. : entourage ; dans l'expression « au cerne » : entouré. Quand il est indiqué qu'un terrain a « ses fossés au cerne », cela signifie qu'il possède tous ses talus. De même « ses édifices au cerne » indique que les bâtis sont répartis sur les 4 côtés du terrain. Lorsque l'expression est suivie de « fors », par exemple « fors du Levant », un des côtés fait exception. Source : Forum du CGF. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Placitre, placistre, s.m. : parcelle entourant une église, ou un autre bâtiment, une fontaine, etc. (dict. Goddefroy 1880). Le placitre est un terrain souvent herbeux, délimité par une clôture, fréquemment un mur, entourant les chapelles, églises ou fontaines bretonnes ; c'est l'un des éléments de l'enclos paroissial, désignant l'espace non bâti à l'intérieur de celui-ci (Wikipedia). Dans un village ou un corps de ferme le placitre désigne la place commune ou la cour devant les bâtiments. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Courtil, curtil, s.m. : jardin potager. Du bas latin cohortile, dérivé de cohors (voir Cour). Jardin, cour, enclos (Dictionnaire de l'Académie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 13,0 13,1]
Thème de l'article : Document d'archives sur le passé d'Ergué-Gabéric. Date de création : Juin 2009 Dernière modification : 7.09.2019 Avancement : [Développé] |