1789 à 1799 - Les dates clefs de la Révolution à Ergué-Gabéric
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| - | * [[1794-1804 - Expertise, vente et restitution de Kerdévot|La chapelle de Kerdévot ]] est acquise par contrat du 8 floreal an 3, enregistré le 25 floreal à Quimper par Jerome Credou cultivateur à Crech-Ergué pour empêcher la profanation de la dite église pour la somme de 200f, lequel en fait don à la commune, acte enregistré par les notaires Dour et Meniel le 19 ventôse de l'an 12. L'expertise eut lieu les 9 et 10 brumaire de l'an 3 sous l'égide de François Salomon Brehier et de Jean Le Jour. | + | * [[1794 - Expertise et vente de la chapelle de Kerdévot|La chapelle de Kerdévot ]] est acquise par contrat du 8 floreal an 3, enregistré le 25 floreal à Quimper par Jerome Credou cultivateur à Crech-Ergué pour empêcher la profanation de la dite église pour la somme de 200f, lequel en fait don à la commune, acte enregistré par les notaires Dour et Meniel le 19 ventôse de l'an 12. L'expertise eut lieu les 9 et 10 brumaire de l'an 3 sous l'égide de François Salomon Brehier et de Jean Le Jour. |
| * [[1795 - Vente de la chapelle de Saint-André|La chapelle de Saint-André]] est vendue aux enchères au citoyen Pierre Jean Crédou | * [[1795 - Vente de la chapelle de Saint-André|La chapelle de Saint-André]] est vendue aux enchères au citoyen Pierre Jean Crédou | ||
| * [[1795 - Vente et adjudication de Saint-Guénolé|La chapelle Saint-Guénolé]], estimée 400 livres, devient la propriété d'Alain Rannou, cultivateur à Kerurvois-Kerdevot pour 630 livres. | * [[1795 - Vente et adjudication de Saint-Guénolé|La chapelle Saint-Guénolé]], estimée 400 livres, devient la propriété d'Alain Rannou, cultivateur à Kerurvois-Kerdevot pour 630 livres. | ||
Version du 18 mai ~ mae 2014 à 08:05
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Période troublée par excellence, la révolution n'a laissé que des archives incomplètes. Le fond d'archives communal recèle cependant un certain nombre de documents qui nous permettent de mieux apprécier l'impact des turbulences révolutionnaires dans notre commune.
1789 - janvier - Protestation pour le Parlement de Bretagne
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Trois gentilshommes, François Hyacinthe de Tinteniac et du Cleuziou, François-Louis de la Marche, père, sieur de Lezergué et son fils oseph-Hyacinthe de la Marche, contresignent la protestation de l'ordre de la noblesse de Bretagne et du Comté Nantais contre la suspension des séances du Parlement de Bretagne à Rennes. |
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1789 - 12 avril - Cahier de doléances
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Le corps politique de la paroisse d'Ergué-Gabéric se réunit au presbytère afin de rédiger les cahiers de doléances (voir le procès verbal). Les 13 membres de cette institution ne font pas preuve de beaucoup d'originalité ; ils copient le cahier de doléances de Plonéis. Les gabéricois demandent l'égalité devant l'impôt, les corvées, le service militaire et la justice. |
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1789 - 22 décembre - Naissance de la commune
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Naissance de la commune d'Ergué-Gabéric. La France est divisée en 83 départements et 44 000 communes. Ergué-Gabéric est formée de l'ancienne paroisse de ce nom. Les premiers documents mentionnant le maire sont datés de 1791. |
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1790 - Août - Recensement de la population
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Ergué-Gabéric compte 1612 habitants, 117 villages. 131 personnes sont déclarées actives, c'est-à-dire qu'elles payent l'impôt et qu'elles ont le droit de vote. Deux familles nobles seulement habitent Ergué, les De La Marche à Lézergué et les De Geslin à Pennarun. On dénombre aussi 6 prêtres, 45 artisans, 98 cultivateurs et 46 métayers. 1791 - 28 mars : Le sieur Yven, vicaire à Kerfeunteun est nommé curé constitutionnel d'Ergué- Gabéric. Alain Dumoulin, le titulaire, refuse de signer la constitution civile du clergé. Le recteur d'Ergué doit se cacher dans la campagne, mais continue d'assurer le culte à Kerdévot. |
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1791 - Extension de la commune
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Les villages du Cleuyou, de Kerampensal, de Kerelan et de Coutilly font désormais partie d'Ergué. |
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1791 - 14 Mai - Plainte au Directoire
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La municipalité d'Ergué-Gabéric s'adresse au Directoire du district de Quimper pour se plaindre de la présence d'une fille de mauvaise vie sur la paroisse :
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Jérôme Kergourlay signe ce document. Ce cultivateur de Squividan âgé de 58 ans est donc le premier maire d'Ergué-Gabéric. Le directoire du district de Quimper répondra à la municipalité d'Ergué-Gabéric pour l'autoriser à faire emprisonner la dite personne. Articles associés : |
1793 - Août - Girondins en fuite
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Dix députés girondins en fuite, conduit par François Abgrall procureur syndic de Quimper, trouvent refuge au presbytère d'Ergué, tenu par le curé constitutionnel. Après une nuit de repos ils quittent le pays pour l'Angleterre. Pour apaiser la curiosité des paysans, le curé leurs dit que c'étaient des soldats (ils portaient l'uniforme) de Quimper, qu'ils avaient poursuivi des prêtres réfractaires et se reposerait chez lui pour continuer leurs recherches le lendemain. Ce sont les députés girondins Jean-Baptiste Louvet, François Buzot, Jérôme Pétion, Charles Barbaroux, Jean-Baptiste Salle, Gabriel de Cussy, Arnaud-Jean Meillan, François Bergoing, Denis-Toussaint Lesage, Jacques-Charles Giroust. |
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1794, 1795- Biens nationaux
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Les biens d'église et les propriétés des nobles sont expertisés et vendus aux enchères.
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1794 - Fuite à Pragues
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Le recteur réfractaire Alain Dumoulin s'enfuit à Prague où il devient précepteur d'une famille princière. Il remporte des prix littéraires pour des écrits en latin. Il publie en 1800 une grammaire « latino- celtica », une des premières grammaires du breton. Alain Dumoulin revenu en Finistère après la signature du concordat, meurt en 1811. |
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1795 - 14 février - Municipalités cantonales
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Création des municipalités cantonales. La municipalité d'Ergué Armel comprenait Penhars, Saint-Evarzec, Kerfeunteun et Ergué-Gabéric. Chaque municipalité groupait environ 5 000 personnes. Jean Riou est nommé maire d'Ergué-Gabéric à cette occasion. |
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1795 - 19 septembre - Fanatiques à Kerdévot
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Un rapport du représentant du peuple à Brest signale un rassemblement de fanatiques à Kerdévot, au mépris des lois sur l'exercice du culte. Le drapeau blanc flotte sur le clocher... un prêtre originaire de la paroisse, Michel Huitric, rétracte son serment de fidélité à la constitution civile du clergé lors du grand pardon. |
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Thème de l'article : Etude de documents anciens Date de création : mai 2006 Dernière modification : 18.05.2014 Avancement : |