1787 - Inventaire et succession de Germain Moizan de Parc-Allan - GrandTerrier

1787 - Inventaire et succession de Germain Moizan de Parc-Allan

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§ E.D.F.
Inventaire des biens sur succession du fermier du village de Parc-Allan, avec des détails sur les objets courants d'une exploitation rurale à la veille de la Révolution française.

Outre la vaisselle de faïence, les pots et écuelles de terre, on y trouve un matériel divers et varié, du dévidoir et hachoir de chanvre aux poëles à crêpes.

Quatre documents des Archives Départementales du Finistère sous la cote B 295, conservés à l'annexe de Brest.

En savoir plus : « 1861 - Bail à ferme et coupes de chataigniers à Parc-al-lan » ¤ « Liste des potiers d'Ergué-Gabéric » ¤ « ABGRALL Jean-Marie - La canalisation en terre cuite alimentant les jardins de Kerfors » ¤ « Parc-allan (1790) » ¤ « Géo.Parc al Lann » ¤ « Parc al Lann, Park al Lann » ¤ 

[modifier] 1 Présentation

Quatre documents conservés au dépôt des Archives départementales de Brest, cote B 295, donnant les éléments mis sous scellés pour la succession du fermier Germain Moizan à Parc-Allan, et détaillant l'inventaire, le partage et la vente des biens de la succession.

Le détail des nombreux biens inventoriés apporte un éclairage sur la vie quotidienne des défunts fermiers :

  • La vaisselle a son importance : « un vaisselier garni de cinq assiettes d'étain [1], onze assiettes de fayance [2], deux écuelles blanches, deux soucoupes »
  • Pour ce qui concerne la faïence, dans la liste des biens « lottis », le nombre des pièces est moindre : « Trois écuelles de fayance [2] et une bole ... Une bouteille de fayance ... »
  • On pense certes aux faïences de Locmaria-Quimper qu'on commence à trouver dans les campagnes en cette fin de 18e siècle.
  • Les poteries de terre sont plus nombreuses : « Le tiers des ecuelles de terre ... Un ribot [3] de terre avec son bâton ... neuf assiettes de terre ... six terrines de terre ... deux pots de terre brune ...  ».
  • On pourrait penser que ces poteries ont été fabriquées sur place, car Parc-al-lann a connu plusieurs générations de potiers (cf ci-dessous), mais aucun tour artisanal, ni argile, n'y sont recensés.
  • Par contre on note la présence d'un outil de fabrication de fils de chanvre : « Une charette [4] à dévider du fil avec son fuseau, sa croisade et canelles (ettes?)  ».
  • Et bien d'autres objets aux anciens noms si évocateurs : « membrures » [5] (support de poutre), « tarrière » [6] (gouge), « chartil » [7] (corps de charrette), « charret(te) » [4] (dévidoir), « crocq à frambois » [8] (grattoir à fumier), « teille » [9] (hachoir de chanvre), « quelorne » [10] (baquet) ...
 

En 1834 (cadastre napoléonien)  :

Les potiers ont été nombreux dès le 15e siècle dans le secteur Kerfors-Lezergué, et notamment à Parc-al-lan où Geoffroy Le Poupon y habite en 1498. Hervé Germain Moysan, né en 1772 [11], époux de Marie Jeanne Lozeach, est déclaré potier à Parcalan en 1795 [12] et en 1811.

Ce Hervé est le fils du défunt Germain Moysan du présent acte de succession de 1787. Et il hérite de la 2e lottie de Parc-al-lan : « le dit Hervé Moysan la première lottie, la dite Marie Jeanne Moysan la seconde du consentement dudit Jean Lozach leur curateur et la troisième est restée à la mineure ».

[modifier] 2 Transcriptions

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[modifier] 2.1 Scellés

[Titrage] 25 avril 1787. Scellé au lieu de Parc Allan en Ergué-Gabéric après le décès de Germain Moizan

1 clef. Inventaire, partage & vente


[Page 1] 25 avril 1787. Scellé. L'an mil sept cent quatre vingt sept le vingt cinq avril je soussigné Jean-Joseph Lemoigne faisant pour le greffe de la sénéchaussée et siège présidial [13] de Quimper, rapporte qu'à la requette de monsieur le procureur du Roi aux mêmes sièges, je me suis exprès transporté jusqu'au lieu de Parc-allan paroisse d'Ergué Gaberic à l'effet de ... les meubles, les effets y delaissés par défunt Germain Moizan et ... conservation des droits et intérets de ses enfants mineurs, où rendu et parlant à Anne Le Guenno sa belle-soeur du lieu de Quillihuec, je lui interpellée de me déclarer et faire voir les dits effets, ce qu'elle a fait comme suit.

Et premier. Dans la cuisine.

Un grand trepied, une crémaillère, trois pots, et un chaudron de fer. Deux poelles à crèpes, une poelle à frire, cinq bassins et un passe lait d'airain [14], une barratte, un bat brune avec son battere, neuf écuelles, six pots de terrre, quatre terrines, deux chandelliers de cuivre, un moyen pot de grès, quatre bouteilles de verre, trois phioles, une table coulante [15] avec son couteau long, sa nappe et une huche de paille à couvrir le pain, un fauteuil de bois, un vaisselier garni de cinq assiettes d'étain [1], onze assiettes de fayance [2], deux écuelles blanches, deux soucoupes, un lit clos avec accoutrement, trois escabeaux [16].

§ Dans la chambre au bas de la cuisine ...


§ [Page 2] deux bures, un de toile ...
§ [Page 3] Sur le battant d'en bas ...

[modifier] 2.2 Inventaire

[Page 1] 23, 24 & 25 mai 1797. Inventaire à Parc-al-lan en Ergué-Gabéric après le décès de Germain Moysan à requette de Louis Kergourlay tuteur.

L'an mil sept cent quatre vigt et sept le vingt trous mai, nous soussigné, commis jugé au greffe de la sénéchaussée et siège présidial [13] de Quimper, certifions et rapportons nous être transporté de la ville de Quimper jusques et au lieu de Parc-al-lan en Ergué-Gabéric à requette de Louis Kergourlay du lieu de Kervélen trêve de Saint-Ivy paroisse d'Elliant tuteur des enfans mineurs de Germain Moysan veuf de Marie Jeanne Leguenno à l'effet de procéder à l'inventaire général des meubles et effets délaissés audit lieu de Parc-al-lan après le décès dudit Germain Moysan où rendu et parlant audit tuteur il nous aurait répété ses réquisitions de procéder à l'inventaire général des dits meubles et effets ayant pour estimateur Yves Nédellec du lieu de Kerouzou trêve de Saint-Ivy paroisse d'Elliant et y avons à ... consentement dudit tuteur procédé comme suit en présence de Jean Moysan du lieu de Keranaon et Louis Credou de Lestonan en Ergué-Gabéric ... de la tutelle.

§ Et premier


§ [Page 2] un grand bassin d'airain ...
§ [Page 2b] trois cuillers à pots ...
§ [Page 3] deux tamis de crain ...
§ [Page 3b] dans la chambre au dessus de la cuisine ...
§ [Page 4] et un banc d'attache ...
§ [Page 4b] et celui de Jean Moysan ...
§ [Page 5] une mauvaise roue de charrette ...
§ [Page 5b] En l'endroit a été procédé ...
§ [Page 6] Douze draps étoupes et chanvres ...
§ [Page 6b] Les dits jour et an que devant ...
§ [Page 7] Suivant Ch & C .. A - 5 pièces ...
§ [Page 7b] juillet 1769 portant 300 # de meubles ...
§ [Page 8] transaction sur compte payé ...
§ [Page 8b] dans le quartier, réservant de le charger des papiers ...
 

[modifier] 2.3 Partage

[Page 1] 2, 3 et 4 octobre 1787, partage fait au lieu de Parc-ar-lan en Ergué-Gabéric.

Partage fait en trois lotties légales des meubles et effets et autres pour tels réputés restés après le décès de Germain Moysan veuf de Marie Jeanne Leguenno au lieu de Parc-ar-lan en Ergué-Gabéric à requette de Louis Kergourlay du lieu de Kervélen trêve de Saint-Ivy paroisse d'Elliant tuteur de l'enfant mineur des dits feux Moysan et femme et le Hervé & Marie Jeanne Moysan émancipés de justice sous l'autorité de Jean Lozac'h leur curateur demeurant au lieu de Kervien prédite paroisse d'Ergué-Gabéric lesquels ont fait venir pour égailleur la personne d'Yves Nédelec du lieu de Kerourou trêve de Saint-Yvi paroisse d'Elliant, auquel partage a été vacqué par nous maitre Jean Louis Poulizac commis juré au greffe de la sénéchaussée et siège présidial [13] de Quimper ce jour deux octobre mil sept cent quatre vingt sept.

§ 1ère lottie de partage ...


§ [Page 2] une armoire à quatre battants ...
§ [Page 2b] une tarrière vingt sous ...
§ [Page 3] un petit coffre dans ty-bihan ...
§ [Page 3b] un dévidoir cinq sous ...
§ [Page 4] deux mauvaises pelles de fer ...
§ [Page 4b] un grand banc à menuisier ...
§ [Page 5] deux gaules de charrette ...
§ [Page 5b] un coffre trois livres ...
§ [Page 6] une bride quinze sous ...
§ [Page 6b] une charrette à dévider du fil ...
§ [Page 7] et quatre du présent mois ...

[modifier] 2.4 Vente

[Page 1] 8, 10 & 11 octobre 1797. Vente fait au lieu de Parc-ar-Lan en Egué-Gabéric.

Vente publique faite d'autorité de la sénéchaussée et siège présidial [13] de Quimper par nous soussigné commis juré à requette de Louis Kergourlay du lieu de Kervélen trêve de Saint Yvi paroisse d'Elliant des meubles et effets mentionnés en la troisième lottie de partage des deux, trois et quatre octobre présent mois, ... à la mineure des dits feux Germain Moysan et Marie Jeanne Guenno sa femme au lieu de Parc-ar-lan en Ergué-Gabéric, laquelle vente ledit Louis Kergourlay tuteur nous auroit déclaré avoir fait bannir au bourg paroissial dudit Ergué-Gabéric et au bourg de notre Dame de Kerdévot à dites issues des grandes messes et messes matinales, lequel auroit fait venir pour mettre les dits meubles à ... et leur donner sa première enchère Yves Nédellec du lieu de Kerourou trêve de St Yvi paroisse d'Elliant et pour crieur Allain Daoudal du lieu de Quillihuec prédite paroisse d'Ergué-gabéric et y avons susdit commis juré procédé sur les réquisitions et du consentement dudit tuteur comme suit ce jour huitième octobre mil sept cent quatre vingt sept.

Et premier

(payé) Une ... marre adjugée à Jules Le Bars deux sous six deniers cy ... 2 s 6 d


§ [Page 2] un moyen bassin d'airain ...
§ [Page 2b] une charette à dévider du fil avec son fuseau ...
§ [Page 3] six membrures adjugées ...
§ [Page 3b] une camisole violete adjugée ...
§ [Page 4] une chaise de bois adjugée ...
§ [Page 4b] un drap adjugé ...
§ [Page 5] pour le tiers de la ferme et un penty ...
§ [Page 5b] déclaré ne savoir signer de ce interpellés ...

[modifier] 3 Originaux

[modifier] 4 Annotations

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  1. Etain, estain, s.m. : métal gris blanc, ductile, malléable, le plus fusible de tous les métaux usuels, et s'effritant aux très basses températures. Ce métal, quelquefois allié au plomb, servant à la fabrication d'objets d'usage courant ou d'objets d'art. Vaisselle d'étain ; soldat d'étain ; graver des plats d'étain. Source : Trésor Langue Française. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 1,0 1,1 1,2 1,3]
  2. Fayance, fayence, faïence, s.f. : adaptation de Faenza, nom d'une ville d'Italie renommée pour ses poteries émaillées. Source : Dictionnaire de l'Académie Française. Au 18e siècle, dans les inventaires de la région quimpéroise, en provenance des faïenceries de Locmaria, on note "des assiettes ou saladier de fayance", "des beurriers de terre de Locmaria" ... [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6]
  3. Ribot, s.m. : baratte ; n'a été rencontré que dans un texte de la première partie du XVIIIe siècle : « un ribot avec son baton » (1726, Arch. Finist. B 259) ; source : Dictionnaire Godefroy. Terme breton RIBOT g. -où, baratte, parf. mitre (de cheminée), (fig.) moulin à paroles, poteau (jambe), ribote. RIBOTAD g. -où baratte (de...). RIBOTER, -OUR g. -ion b.1 pers. qui baratte, (fig.) foireur, -se, & piston (de machine). Source : Dictionnaire Favereau. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4]
  4. Charet, caret, s.f. : dévidoir à l'usage des cordiers, fil de caret, gros fil qui sert à fabriquer les cordages pour la marine. XVe s.— "Laquelle femme filoit au tour ou charet" (DU CANGE charetum). Source : dictionnaire.sensagent.com[Terme] [Lexique] [Ref.↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4]
  5. Membrure, s.f. : pièce de bois servant de point d'appui à une charpente ou à un assemblage de pièces ajustées. Source : Trésor Langue Française. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11]
  6. Tarière, tarrière, s.f. : outil permettant de percer le sol ou des matériaux comme le bois. Manuelle ou mécanique, en forme de gouge, de cuiller ou de spirale (vis sans fin) permet de percer des trous étroits et profonds pour travailler le bois par exemple. C'est un outil utilisé par les charpentiers et les menuisiers. Source : Wikipedia. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 6,0 6,1 6,2]
  7. Chartil, s.m. : le corps d'une charrette. Source : Littré. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 7,0 7,1 7,2 7,3 7,4 7,5 7,6 7,7 7,8]
  8. Framboy, fembroi, s.m. :débris végétaux pour fabriquer le fumier par le piétinement des bêtes ; la boue résultante était appelée le « framboy ». Le mot se disait au départ « fembroi » (latin fimarium, dérivé de fimum : fumier). Puis, par métathèse (déplace-ment du r), il est devenu « fremboi », puis « frembois ». Le lieu où se trouvait ce tas de fumier était généralement dénommé dans les actes la « cour à frambois » ou « pors à framboy ». [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 8,0 8,1 8,2 8,3 8,4 8,5]
  9. Teille, s.f. : outil qui servait autrefois a hacher le chanvre pour en faire des cordes et des tissus dans les années 1600. Plusieurs dénominations suivant les régions (braquet, braque, beurghe, battioret, broie, teille, maque). Source : www.marche.fr [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 9,0 9,1 9,2 9,3]
  10. Quelorne, s.f. : baquet servant à la cuisine, kelorn en breton, et à ranger les condiments, la farine, la pâte à pain. Source : histoiresdeserieb.free.f. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 10,0 10,1]
  11. baptême - 03/05/1772 - Ergué-Gabéric (Parlach). MOISAN Hervé Germain enfant de Germain et de Marie Jeanne LE GUENNO. Parrain : Le Guenno Hervé. Marraine : Moisan Anne [Ref.↑]
  12. Naissance - 17/flor/An03 (6 Mai 1795)- Ergué-Gabéric (Parc a lann). MOISAN Hervé, enfant de Hervé Germain, Potier et de Marie Jeanne LOZACH. Notes : acte daté du 17 flor après le 08 prai, en coll.dptale [Ref.↑]
  13. Présidial, s.m. : tribunal de justice de l'Ancien Régime créé au XVIe siècle ; c'est en 1552 que le roi Henri II de France, désireux de renforcer son système judiciaire et de vendre de nouveaux offices, institue les présidiaux ; le présidial de Quimper-Corentin a été créé à cette date dans le ressort du parlement de Bretagne (Wikipedia). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 13,0 13,1 13,2 13,3]
  14. Airain, s.m. : bronze, alliage de cuivre et d'étain. Matériau utilisé couramment pour les marmites. Source : histoiresdeserieb.free.fr. Alliage à base de cuivre et de différents métaux, en particulier d'étain, désigné aujourd'hui sous le nom de bronze. Source : TRLFi. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 14,00 14,01 14,02 14,03 14,04 14,05 14,06 14,07 14,08 14,09 14,10 14,11 14,12 14,13 14,14 14,15]
  15. Table coulante, s.f. : table servant soit de coffre (garde-manger), soit de maie à päte (pétrin). Le dessus de la table coulisse pour permettre de travailler la pâte dans le pétrin ou d'accéder à ce qui y était stocké. Citée dans les inventaires successoraux aux 17e et 8e. Source : histoiresdeserieb sur free.fr. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 15,0 15,1 15,2 15,3 15,4]
  16. Escabeau, s.m. : siège de bois à trois ou quatre pieds, sans bras ni dossier ; source : dictionnaire de l'Académie. Le droit de banc près d'une tombe dans une église, noté généralement « escabeau avec accoudoir » est considéré comme une prééminence noble. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 16,0 16,1 16,2 16,3 16,4 16,5 16,6]
  17. Boisseau, s.m. : mesure de capacité pour les matières sèches, les grains surtout. Sa contenance varie beaucoup suivant les produits et les localités et aussi suivant que la mesure est rase ou comble [¤source : AD Finistère, glossaire des cahiers de doléances]. La précision « Mesure du Roi » indique la volonté d'uniformiser les disparités, avant que le poids en mesure décimale ne soit adopté à la Révolution. Avant uniformisation, chaque ville ou village avait ses poids et ses mesures particuliers. Dans certains cantons, et plus particulièrement en Bretagne on était obligé d'avoir jusqu'à six mesures différentes dans son grenier pour procéder aux pesées. Par exemple le boisseau ras pour le froment contenait 11,2 litres à Morlaix et 107,1 litres à Landevennec [¤source : Wikipedia]. La mesure de Quimper était établie comme suit : 67 litres pour le froment et le seigle, 82 pour l'avoine et 79 pour le blé noir [¤source : Document GT de 1808] ou alors 67 litres pour le froment, 82 pour le seigle, et 80 pour l'avoine [¤source : Document GT de 1807]. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 17,0 17,1 17,2 17,3 17,4 17,5 17,6 17,7 17,8]
  18. Comble, s.f. et adj. : mesure de capacité pour les grains, probablement la mine comble, c'est-à-dire 6 boisseaux ; source : Dictionnaire Godefroy 1880. En région quimpéroise le terme comble est plutôt donné comme équivalent d'un grand boisseau comble, par opposition à un simple boisseau ras. Soit précisément 67 litres pour le froment, 82 pour le seigle, et 80 pour l'avoine [¤source : Document GT de 1807]. La comble se distincte de la raze ; le terme est utilisé aussi comme adjectif pour préciser que la hauteur en son milieu dépasse le bord de récipient de mesure, par opposition à l'adjectif "rase". [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
  19. Charnier, s.m. : meuble, en pierre ou en bois, dans lequel est rangée la viande salée. Source : Jean Le Tallec 1994. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 19,0 19,1 19,2]
  20. Baillot, bayeau, s.m. : Baillot à buée : baquet servant à faire la lessive (histoiresdeserieb sur free.fr.) La buée est l'ancien nom de la lessive traditionnelle jusqu'au début du XXe siècle qui voit la disparition de ce mode de lavage avec le développement de la lessiveuse en fer. La baille était généralement un baquet cerclé de fer de la taille d'un demi-fut ou d'un tonneau entier ouvert sur le dessus, et ce fut était placé sur une pierre ronde de granit creusé de rigoles d'évacuation. Un baillot peut aussi désigner un récipient pour conserver le lard ou d'autres aliments. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 20,0 20,1 20,2 20,3 20,4 20,5 20,6 20,7]
  21. Maye à patte, s.f. : support sur lequel on pétrissait la pâte à pain. Source : histoiresdeserieb.free.fr. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 21,0 21,1]
  22. Clisse, clice, s.f. : bois de fente, morceau de bois allongé ; éclat de bois ; osier tressé. Source : TRLFi. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 22,0 22,1]
  23. Fanal, s.m. : source lumineuse servant d'éclairage, lanterne ; falot oservant à signaler la position d'un véhicule. Source : TRLFi. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 23,0 23,1]
  24. Journal, s.m. : ancienne mesure de superficie de terre, en usage encore dans certains départements et représentant ce qu'un attelage peut labourer dans une journée. Le journal est la principale unité de mesure utilisée dans les inventaires pour calculer les surfaces des champs cultivés. Dans la région quimpéroise un journal vaut 48,624 ares, à savoir 80 cordes, soit environ un demi-hectare. Pour les jardins et les courtils on utilise le terme de « journée à homme bêcheur » correspondant à un 8e de journal ou 6 ares. Les surfaces des prés se mesurent en « journée à faucheur » ou « à faucher » équivalente à 2 journaux de laboureur, soit presque un hectare. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 24,0 24,1]
  25. Gare, garre, adj. : désigne un pelage marqué par deux couleurs, le mot bigarré en étant dérivé. Comme le blanc était toujours présent, on indiquait seulement l'autre couleur : un pelage blanc et roux-marron était donc dit gare-rouge  ; un pelage blanc et noir, gare-noir ; par contre les gare-jaunes étaient jaunes aux taches noires. Pour les vaches gare-noires, l’appellation courante est ensuite devenue pie-noir; source : Jean Le Tallec. Mot français garre « de deux couleurs », attesté depuis 1360 et d'origine inconnue ; source TLFi. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 25,0 25,1 25,2 25,3 25,4 25,5 25,6 25,7 25,8 25,9]
  26. Pourpoint, s.m. : Le pourpoint est un vêtement du haut, porté au Moyen Âge et à la Renaissance par les hommes. C'est une sorte de veste courte et matelassée qui couvre le corps du cou à la ceinture. Il se porte avec des chausses et comporte un moyen de fixation pour les attacher dessus. Source : Wikipedia. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 26,0 26,1 26,2 26,3 26,4 26,5]
  27. Étoupe, s.f. : du latin "stupa,-ae", sous-produit fibreux non tissé issu essentiellement du travail du chanvre ou du lin. Source : Wikipedia. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 27,0 27,1 27,2 27,3 27,4 27,5]
  28. Lit à l'anglaise, g.n.m : lit à triple dossier, pouvant servir de sopha. Source : regardantiquaire.canalblog.com[Terme] [Lexique] [Ref.↑]
  29. Pennty, penn-ti : littéralement « bout de maison », désignant les bâtisses, composées généralement d'une seule pièce, où s'entassaient avec leur famille les ouvriers agricoles et journaliers de Basse-Bretagne (Revue de Paris 1904, note d'Anatole Le Braz). Par extension, le penn-ty est le journalier à qui un propriétaire loue, ou à qui un fermier sous-loue une petite maison et quelques terres, l'appellation étant synonyme d'une origine très modeste. [Terme BR] [Lexique BR] [Ref.↑]


Thème de l'article : Document d'archives sur le passé d'Ergué-Gabéric.

Date de création : Septembre 2009    Dernière modification : 9.04.2016    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]