Paysage frais et charmant
Les chemins creux, les bois et la lande bretonne,
Et les grands silences d'Automne
Qui vous parlent si doucement !
Là-bas, sous des lueurs moins proches,
Au pied d'un pan abrupt, d'herbe et d'ajoncs couvert,
Comme l'eau coule d'un beau vert
Frétillante, à travers les roches !
Avec son feuillage mourant,
L'arbre évoque le deuil du fond de la pensée ;
Descendons la pente boisée
Jusqu'à la rive du courant.
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Du moulin que la menthe embaume
J'entends le tic-tac sourd, à côté du vieux pont,
Un frêle oiseau qui lui répond
S'est posé sur le toit de chaume
Ah ! qu'il fait bon vivre là
Quelque intime roman que seul le rêve étoile,
Un dernier amour qui se voile
Dans les gorges du Stang-Ala.
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