1918 - Procession de la Fête-Dieu au manoir d'Odet
Un article de GrandTerrier.
| En 1918 René Bolloré organisa à son manoir une procession religieuse de la Fête-Dieu à laquelle participèrent une partie du personnel de son usine.
Le photographe Joseph-Marie Villard Si vous possédez d'autres cartes, nous sommes preneurs ! Et si vous reconnaissez l'un des participants, comme le cocher porte-croix, n'hésitez pas une seconde pour le faire savoir ! Autres lectures : « 1911 - Fête du mariage de René Bolloré, photos panoramiques et convoi de charabans » ¤ « 1912-1913 - La question de la réorganisation du service paroissial à la papeterie d'Odet » ¤ « Louis Pennec, recteur (1914-1938) » ¤ « Louis Le Gall, vicaire (1913-1927) » ¤ « Fête du centenaire de la Papeterie Bolloré en 1922, collection Villard » ¤ |
1 Présentation
La Fête-Dieu, autrement appelée Fête du Saint Sacrement, était une manifestation catholique importante, un jeudi de mai ou juin, soixante jours après Pâques, quelques jours après la Saintre-Trinité. Elle commémore la présence réelle de Jésus-Christ dans le sacrement de l'Eucharistie, et donne lieu à une procession de bannières, le parcours étant décoré de guirlandes et le prêtre portant l’Eucharistie dans un ostensoir. En 1918 la Fête-Dieu tombe le jeudi 30 mai, et une première procession est organisée à Quimper le dimanche qui suit, le 2 juin. Cette année-là, c'est la perspective de la fin de la Grande Guerre qui est dans toutes les têtes. Le Saint-Sacrement reste exposé pendant plus d'une semaine, jusqu'au dimanche suivant, deuxième dimanche de Saint-Sacrement et également fête du Sacré-Coeur. Pour le dimanche 9 juin 1918, les cardinaux et évêques de France demandent d'organiser dans les églises paroissiales et les chapelles, « le matin, une messe de communion ... le soir, une cérémonie avec allocution, procession ..., en union de prières et d'intention avec la Belgique et avec les autres nations alliées ». |
Le porteur de la grande croix au premier plan est François Guéguen, cocher de l'usine, ayant habité successivement le village de Guilli-Vras, puis un penn-ty situé à l'endroit où furent construits les garages de la papeterie, et enfin Stang-Luzigou. |
2 Photographies Villard
|
|
3 Annotations
- Joseph Villard, né en 1838 à Ploaré, est initié à la photo par son frère Jean-Marie qui a été formé, à Paris, par Nadar et Daguerre. Il reprend l'atelier de photographie créé par Jean-Marie à Quimper et le développe en parcourant la Bretagne à pied puis à vélo, à la recherche de sujets pittoresques ou de monuments. Il constitue au fil des années une collection unique de plaques photographiques. Son fils Joseph-Marie (1868-1935) prend sa succession dans la photographie, ainsi que son petit-fils Joseph-Henri-Marie (1898-1981). [Ref.↑]
- Carte communiquée par Pierrick Chuto, passionné d'histoire régionale, auteur de nombreux articles (Le Lien du CGF, La Gazette d'Histoire-Genealogie.com ... ) et de livres sur les pays de Quimper et du Pays bigouden : § [ses publications] . La dernière parution est « Bien-aimée Marie-Anne avec de belles lettres d'amour de son arrière-grand-père à sa promise. [Ref.↑ 2,0 2,1]
Thème de l'article : Reportage photographique de début de 20e siècle Date de création : Mars 1912 Dernière modification : 23.11.2018 Avancement : [Développé] |