O.C.B. et papetiers Bolloré en Caroline du Nord, The Echo et Time Magazine 1940-50
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Et en feuilletant le bulletin interne « <i>The Echo</i> » de cette usine Ecusta, on découvre le départ des experts français mobilisés sur le front contre l'Allemagne nazie, et quelques anecdotes sur les cahiers O.C.B. qui font tourner la tête des ouvrières américaines et on découvre même des photos de deux jeunes héritiers Bolloré (Michel et Gwenaël), leur père étant décédé en 1935. | Et en feuilletant le bulletin interne « <i>The Echo</i> » de cette usine Ecusta, on découvre le départ des experts français mobilisés sur le front contre l'Allemagne nazie, et quelques anecdotes sur les cahiers O.C.B. qui font tourner la tête des ouvrières américaines et on découvre même des photos de deux jeunes héritiers Bolloré (Michel et Gwenaël), leur père étant décédé en 1935. | ||
- | Ecusta, à l'origine un nom indien Cherokee qui signifie « <i>cascade d'eau</i> », est le lieu dépendant de la ville Brevard et du domaine naturel de Pisgash Forest où en 1938, entre Greenville (Michelin) et Asheville, un industriel d'origine allemande a lancé la construction d'une gigantesque usine de fabrication de paper à cigarette. La première bobine sera produite le 3 septembre 1939 : « <i>Là, le jour où l'Angleterre et la France a déclaré la guerre à l'Allemagne nazie, son entreprise papetière d'Ecusta a produit sa toute première bobine de papier.</i> » | + | Ecusta, à l'origine un nom indien Cherokee qui signifie « <i>cascade d'eau</i> », est le lieu dépendant de la ville Brevard et du domaine naturel de Pisgash Forest où en 1938, entre Greenville (Michelin) et Asheville, un industriel d'origine allemande a lancé la construction d'une gigantesque usine de fabrication de papier à cigarette. La première bobine sera produite le 3 septembre 1939 : « <i>Là, le jour où l'Angleterre et la France a déclaré la guerre à l'Allemagne nazie, son entreprise papetière d'Ecusta a produit sa toute première bobine de papier.</i> » |
L'usine d'Ecusta est l’œuvre d'un grand industriel américain, Harry Hans Strauss, qui avait dans la période d'entre guerre consolidé l"industrie papetière française en rationalisant les exportations vers les Etats-Unis. Il prend une participation dans les établissements Mauduit, et connait bien les papeteries de Champagne à Troyes et l'activité des usines Bolloré d"Odet et Cascadec. Il reçoit même le ruban de chevalier de la Légion d'Honneur française. | L'usine d'Ecusta est l’œuvre d'un grand industriel américain, Harry Hans Strauss, qui avait dans la période d'entre guerre consolidé l"industrie papetière française en rationalisant les exportations vers les Etats-Unis. Il prend une participation dans les établissements Mauduit, et connait bien les papeteries de Champagne à Troyes et l'activité des usines Bolloré d"Odet et Cascadec. Il reçoit même le ruban de chevalier de la Légion d'Honneur française. | ||
- | Anticipant le blocage des exportations du fait de la guerre en Europe, et voulant développer le virage technologique de la pâte à papier à base de lin en remplacement des chiffons, il construit de toutes pièces une immense usine grace à ses fonds propres, mais aussi pour moitié avec l'apport de l'entreprise R. Bolloré et de la Société Nouvelle des Papeteries de Champagne. Cette dernière société avait fait l'objet d'une participation du fondateur René Bolloré dès 1927. Après la guerre 1939-45, les actions Bolloré dans Ecusta seront vendues et serviront d'apport pour l'acquisitation de toutes les parts dans l'usine de Troyes. | + | Anticipant le blocage des exportations du fait de la guerre en Europe, et voulant développer le virage technologique de la pâte à papier à base de lin en remplacement des chiffons, il construit de toutes pièces une immense usine grâce à ses fonds propres, mais aussi pour moitié avec l'apport de l'entreprise R. Bolloré et de la Société Nouvelle des Papeteries de Champagne. Cette dernière société avait fait l'objet d'une participation du fondateur René Bolloré dès 1927. Après la guerre 1939-45, les actions Bolloré dans Ecusta seront vendues et serviront d'apport pour l'acquisition de toutes les parts dans l'usine de Troyes. |
Le premier bulletin « <i>Les Echos</i> » de février 1940 nous confirme que des experts papetiers ont participé activement aux débuts d'Ecusta : « <i>Départ des experts français. Le 9 décembre le clairon de la Republique Française a appelé sous les drapeaux cinq membres du groupe des français qui étaient parmi nous depuis huit mois</i> ». Suivent les noms : Messieurs Duca, R. Lebrun, Lenoir, Miguet et Viole. | Le premier bulletin « <i>Les Echos</i> » de février 1940 nous confirme que des experts papetiers ont participé activement aux débuts d'Ecusta : « <i>Départ des experts français. Le 9 décembre le clairon de la Republique Française a appelé sous les drapeaux cinq membres du groupe des français qui étaient parmi nous depuis huit mois</i> ». Suivent les noms : Messieurs Duca, R. Lebrun, Lenoir, Miguet et Viole. | ||
Le mois suivant les derniers français doivent partir, Marius J. Cartel, M. Pierre Gros, et M. Andre Lenoir, et parmi eux J. Cartel est une figure de l'usine de Troyes. | Le mois suivant les derniers français doivent partir, Marius J. Cartel, M. Pierre Gros, et M. Andre Lenoir, et parmi eux J. Cartel est une figure de l'usine de Troyes. | ||
- | Ensuite l'usine d'Ecusta sera très vite auto-suffisante pour alimenter plus de 50% du marché des fabricants américains de cigarettes, et bien sûr les exportations françaises vont cesser pendant la guerre et ne seront plus nécessaires après-guerre car Ecusta produira de plus en plus de papier. | + | Ensuite l'usine d'Ecusta sera très vite auto-suffisante pour alimenter plus de 50% du marché des fabricants américains de cigarettes, et bien sûr les exportations françaises vont cesser pendant la guerre et ne seront plus nécessaires après-guerre car Ecusta produira encore plus de papier. |
Mais les liens entre les Bolloré et l'usine d'Harry Straus ne seront pas pour autant rompues, car la direction et les ingénieurs Bolloré y feront encore des visites amicales et professionnelles dans les années 1950-70. | Mais les liens entre les Bolloré et l'usine d'Harry Straus ne seront pas pour autant rompues, car la direction et les ingénieurs Bolloré y feront encore des visites amicales et professionnelles dans les années 1950-70. | ||
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[[Image:EcustaMichelBolloré1950.jpg|center|400px|thumb|The Echo, 05.1950, Friends visit Ecusta, "Mr. and Mrs. Michel Bollore and Mr. Jacques Thube <ref name="JacquesThubé">{{PR-JacquesThubé}}</ref> of Papeteries Bollore"]] | [[Image:EcustaMichelBolloré1950.jpg|center|400px|thumb|The Echo, 05.1950, Friends visit Ecusta, "Mr. and Mrs. Michel Bollore and Mr. Jacques Thube <ref name="JacquesThubé">{{PR-JacquesThubé}}</ref> of Papeteries Bollore"]] | ||
- | La revue d'Ecusta « Les Echos » était un vrai outil de communication entre les ouvriers et la direction. Tous les mois on y traitait la vie quotidienne avec un tas d'anecdotes et de plaisanteries. Le papier OCB de couleur noire très flashy n'échappait pas aux quolibets : « <i>May 1940. One girl asked another in the M.B.D. is she was still cutting OCB papers. She said why yes, can’t you tell by looking at my eyes. What do you think is a drunk. </i> » (Une fille demanda à une autre à la M.B.D. si elle était à la découpeuse du papier O.C.B.. Elle répondit "oui pourquoi, ne ne vois-tu pas à mes yeux. Comment est quelqu'un de saoul, d'après toi ? ) | + | La revue d'Ecusta « Les Echos » était un vrai outil de communication entre les ouvriers et la direction. Tous les mois on y traitait la vie quotidienne avec un tas d'anecdotes et de plaisanteries. Le papier OCB de couleur noire très flashy n'échappait pas aux quolibets : « <i>May 1940. One girl asked another in the M.B.D. is she was still cutting OCB papers. She said why yes, can’t you tell by looking at my eyes. What do you think is a drunk. </i> » <small>(Une fille demanda à une autre à la M.B.D. si elle était à la découpeuse du papier O.C.B.. Elle répondit "oui pourquoi, ne vois-tu pas à mes yeux. Comment est quelqu'un de saoul, d'après toi ? )</small> |
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Version actuelle
| Des explications sur la création d'une unité de fabrication de papier à cigarette aux Etats-Unis avec la participation de l'entreprise Bolloré et la papeterie de Champagne.
On y trouve aussi des échos sur le façonnage des cahiers O.C.B. par les ouvrières américaines, ainsi que les photos des héritiers Bolloré sur le site de l'usine d'Ecusta. Autres lectures : « L'entreprise Bolloré, Réalités Noël 1949 » ¤ « La création de la manufacture d'Odet et ses fondateurs » ¤ « Michel Bolloré (1922,1997), entrepreneur » ¤ « Gwenn-Aël Bolloré (1925-2001), écrivain-poète et PDG » ¤ « 1937 - L'abbé Le Goff contre le travail le dimanche aux usines d'Odet et de Cascadec » ¤ « Index chronologique de l'histoire des papeteries d'Odet-Cascadec » ¤ |
[modifier] Présentation
Grâce au numéro d'avril 1940 (Mussolini en couverture) de cette revue prestigieuse « Time Magazine » en langue anglaise, on en sait un peu plus sur le démarrage de l'usine de fabrication du papier à cigarette sur le sol américain en 1939-40 : la légion d'honneur du fondateur, l'aide financière de l'entreprise Bolloré et des Papeteries de Champagne, la première bobine de papier le jour de la déclaration de la guerre.
Et en feuilletant le bulletin interne « The Echo » de cette usine Ecusta, on découvre le départ des experts français mobilisés sur le front contre l'Allemagne nazie, et quelques anecdotes sur les cahiers O.C.B. qui font tourner la tête des ouvrières américaines et on découvre même des photos de deux jeunes héritiers Bolloré (Michel et Gwenaël), leur père étant décédé en 1935. Ecusta, à l'origine un nom indien Cherokee qui signifie « cascade d'eau », est le lieu dépendant de la ville Brevard et du domaine naturel de Pisgash Forest où en 1938, entre Greenville (Michelin) et Asheville, un industriel d'origine allemande a lancé la construction d'une gigantesque usine de fabrication de papier à cigarette. La première bobine sera produite le 3 septembre 1939 : « Là, le jour où l'Angleterre et la France a déclaré la guerre à l'Allemagne nazie, son entreprise papetière d'Ecusta a produit sa toute première bobine de papier. » L'usine d'Ecusta est l’œuvre d'un grand industriel américain, Harry Hans Strauss, qui avait dans la période d'entre guerre consolidé l"industrie papetière française en rationalisant les exportations vers les Etats-Unis. Il prend une participation dans les établissements Mauduit, et connait bien les papeteries de Champagne à Troyes et l'activité des usines Bolloré d"Odet et Cascadec. Il reçoit même le ruban de chevalier de la Légion d'Honneur française. Anticipant le blocage des exportations du fait de la guerre en Europe, et voulant développer le virage technologique de la pâte à papier à base de lin en remplacement des chiffons, il construit de toutes pièces une immense usine grâce à ses fonds propres, mais aussi pour moitié avec l'apport de l'entreprise R. Bolloré et de la Société Nouvelle des Papeteries de Champagne. Cette dernière société avait fait l'objet d'une participation du fondateur René Bolloré dès 1927. Après la guerre 1939-45, les actions Bolloré dans Ecusta seront vendues et serviront d'apport pour l'acquisition de toutes les parts dans l'usine de Troyes. Le premier bulletin « Les Echos » de février 1940 nous confirme que des experts papetiers ont participé activement aux débuts d'Ecusta : « Départ des experts français. Le 9 décembre le clairon de la Republique Française a appelé sous les drapeaux cinq membres du groupe des français qui étaient parmi nous depuis huit mois ». Suivent les noms : Messieurs Duca, R. Lebrun, Lenoir, Miguet et Viole. Le mois suivant les derniers français doivent partir, Marius J. Cartel, M. Pierre Gros, et M. Andre Lenoir, et parmi eux J. Cartel est une figure de l'usine de Troyes. Ensuite l'usine d'Ecusta sera très vite auto-suffisante pour alimenter plus de 50% du marché des fabricants américains de cigarettes, et bien sûr les exportations françaises vont cesser pendant la guerre et ne seront plus nécessaires après-guerre car Ecusta produira encore plus de papier. Mais les liens entre les Bolloré et l'usine d'Harry Straus ne seront pas pour autant rompues, car la direction et les ingénieurs Bolloré y feront encore des visites amicales et professionnelles dans les années 1950-70. En aout 1947, c'est le cadet des Bolloré, Gwenaël, qui pose dans le bulletin « Les Echos », au côté d'André Soulas, illustre chirurgien français. Il est précisé que « Gwennael Bollore a déjà passé quelques mois à Ecusta quand il étudiait les méthodes modernes de fabrication de papier à cigarettes. La famille de M. Bolloré a fabriqué du papier à cigarettes et autres papiers minces en Bretagne (France) pendant plus de 100 ans. » En mai 1950 c'est le tour de Michel Bolloré accompagné de son oncle Jacques Thubé |
La revue d'Ecusta « Les Echos » était un vrai outil de communication entre les ouvriers et la direction. Tous les mois on y traitait la vie quotidienne avec un tas d'anecdotes et de plaisanteries. Le papier OCB de couleur noire très flashy n'échappait pas aux quolibets : « May 1940. One girl asked another in the M.B.D. is she was still cutting OCB papers. She said why yes, can’t you tell by looking at my eyes. What do you think is a drunk. » (Une fille demanda à une autre à la M.B.D. si elle était à la découpeuse du papier O.C.B.. Elle répondit "oui pourquoi, ne vois-tu pas à mes yeux. Comment est quelqu'un de saoul, d'après toi ? ) |
[modifier] Transcriptions
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[modifier] IN ENGLISHTime Magazine, vol XXXV, april 1940, p. 74
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[modifier] EN FRANÇAISTime Magazine, vol XXXV, avril 1940, p. 74
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The Echo, feb. march 1940, French leave
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The Echo, février-mars 1940, départ des Français
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The Echo, 1940, 1942, 1946, O.C.B. booklets
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The Echo, 1940, 1942, 1946, cahiers O.C.B.
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The Echo, August 1947, Gwennael Bollore
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The Echo, Août 1947, Gwennael Bollore
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The Echo, March 1948, Monsieur Cartel
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The Echo, Mars 1948, Monsieur Cartel
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The Echo, September 1949, Harry H. Straus
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The Echo, Septembre 1949, Harry H. Straus
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The Echo, May 1950, Mr and Mrs Michel Bollore
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The Echo, Mai 1950 M. and Mme Michel Bolloré
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[modifier] Coupures de presse
Time Magazine 1940 | |||||
The Echo 1940-1950 | |||||
[modifier] Annotations
- Jacques Marie Thubé, né le 22 juin 1882 à Nantes et mort le 14 mai 1969 à Nantes, est un marin français. Il est le fils de l'armateur nantais Gaston Thubé et de Marie Amélie Lourmand. Il est donc l'oncle des frères René Bolloré, Michel Bolloré et Gwenn-Aël Bolloré. Avec ses frères Amédée et Gaston, il est sacré champion olympique de voile en épreuve de 6 mètres JI aux Jeux olympiques d'été de 1912 de Stockholm. [Ref.↑ 1,0 1,1 1,2 1,3]
- Monique Follot (1923-2009), née le 30 août 1923 à Paris ; père : Henri Emile FOLLOT ; mère : Nicole Marie GOLDSCHMIDT. Mariage le 19 février 1943 avec Michel BOLLORÉ (1922-1997). [Ref.↑ 2,0 2,1]
Thème de l'article : Revue de presse Date de création : Mai 2016 Dernière modification : 20.04.2023 Avancement : [Développé] |