Mann Kerouredan raconte la fabrication du papier
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[[Image:PapierEscourrou1.jpg|right|thumb|200px|<center>Livre de Mann à l'École de Papeterie de Grenoble</center>]] | [[Image:PapierEscourrou1.jpg|right|thumb|200px|<center>Livre de Mann à l'École de Papeterie de Grenoble</center>]] | ||
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+ | ==Les étapes de fabrication== | ||
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+ | [[Image:SchemaFabPapierOdet.jpg|thumb|870px|center|Un cas pratique : les étapes de fabrication du papier à cigarettes à Odet, avec un parcours fléché de salle en salle]] | ||
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+ | <big><b>1. Chiffonerie</b></big> | ||
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+ | Dans le magasin de triage les chiffons étaient décortiqués et soumis au triage. Des ouvrières spécialisés étaient chargées d'éliminer tous les déchets. | ||
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+ | <big><b>2. Lessivage</b></big> | ||
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+ | Le chiffon était pesé avant d'être transporté par chariots à l'atelier de lessivage. | ||
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+ | <big><b>3. Défilage</b></big> | ||
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+ | Le chiffon tombait sur un tapis roulant qui l'emmenait directement dans la pile défileuse. | ||
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+ | <big><b>4. Blanchiment</b></big> | ||
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+ | Le blanchiment s'effectuait dans 2 piles Bellmer de 30 m3 de capacité chacune. | ||
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+ | La durée du raffinage est généralement de 5h environ pour une concentration de 4%. | ||
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+ | <big><b>6. Machine</b></big> | ||
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+ | La machine 1 était plus important que la machine 2. Elle avait une longueur de 28 m sur une largueur de feuille de 2m 10, avec une vitesse moyenne de 50 m pour le papier carbone, ayant un poids de 14-15 kg environ. | ||
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+ | <big><b>7. Sècherie</b></big> | ||
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+ | La partie sècherie se composait de 11 cylindres sécheurs répartis en 7 cylindres sécheurs de feuille et 4 cylindres sécheurs de feutre. | ||
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+ | <big><b>8. Bobinage</b></big> | ||
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+ | Les rouleaux venant de la machine étaient évidés et tranchés à l'aide de couteaux cylindriques ils se reformaient 2 ou 3 roulaient qui pouvaient être semblables ou non. Et ensuite les bobines étaient coupées de la même façon de la largeur de la feuille à cigarette, de 26 à 32 cm. | ||
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+ | <big><b>9. Emballage</b></big> | ||
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+ | Les rouleaux étaient dirigés dans la salle d'emballage et ensuite dans le magasin d'expédition. | ||
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==Lessivage des chiffons== | ==Lessivage des chiffons== | ||
- | Le schéma ci-dessous illustre les étapes de lessivage depuis l'arrivée des chiffons jusqu'au moment où ils étaient débarrassés de leurs impuretés. | ||
- | [[Image:LessivageTroyesMan.jpg|thumb|870px|center]] | + | [[Image:LessivageTroyesMan.jpg|thumb|870px|center|Les opérations de lessivage depuis l'arrivée des chiffons jusqu'au moment où ils étaient débarrassés de leurs impuretés.]] |
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« J'ai réalisé ce dessin en 1958 pour représenter uniquement la phase de lessivage tel qu'on le faisait à l'usine de Troyes : | « J'ai réalisé ce dessin en 1958 pour représenter uniquement la phase de lessivage tel qu'on le faisait à l'usine de Troyes : | ||
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* Les six lessiveurs faisaient 4 mètres de diamètres, et on faisait tourner les chiffons là-dedans jusqu'à 8 heures. A Odet il y avait quatre lessiveurs au lieu de six. | * Les six lessiveurs faisaient 4 mètres de diamètres, et on faisait tourner les chiffons là-dedans jusqu'à 8 heures. A Odet il y avait quatre lessiveurs au lieu de six. | ||
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* Au dessus des lessiveurs, il y avait un ferrailler qui permettait au manchon de tourner et quand on avait fini de remplir un lessiveur, on le mettait avec un système de palan au-dessus du lessiveur suivant. | * Au dessus des lessiveurs, il y avait un ferrailler qui permettait au manchon de tourner et quand on avait fini de remplir un lessiveur, on le mettait avec un système de palan au-dessus du lessiveur suivant. | ||
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==Blanchiment de la pâte== | ==Blanchiment de la pâte== | ||
- | Les piles qu'on voit au centre du schéma avaient pour vocation de blanchir la pâte dont la couleur au départ n'était pas très claire. | ||
- | [[Image:BlanchimentMan.jpg|thumb|870px|center]] | + | [[Image:BlanchimentMan.jpg|thumb|870px|center|Les piles au centre du schéma avaient pour vocation de blanchir la pâte dont la couleur au départ n'était pas très claire.]] |
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« Ici commence donc l'étape de blanchiment autour des fameuses piles Bellmer dont l'une au centre en coupe transversale : | « Ici commence donc l'étape de blanchiment autour des fameuses piles Bellmer dont l'une au centre en coupe transversale : | ||
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* Et la pâte devenait blanche, même les matières noircies précédemment avec le sulfure et la soude. | * Et la pâte devenait blanche, même les matières noircies précédemment avec le sulfure et la soude. | ||
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* Quand c'était fini, il y avait un caniveau pour réceptionner où la pâte coulait dans des caisses spéciales en grès, l'eau s'évacuant par les trous des caisses. | * Quand c'était fini, il y avait un caniveau pour réceptionner où la pâte coulait dans des caisses spéciales en grès, l'eau s'évacuant par les trous des caisses. | ||
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==Raffinage et défibrage== | ==Raffinage et défibrage== | ||
- | Le raffinage <ref name=Raffinage>{{P-Raffinage}}</ref> et le défibrage assurés principalement par les piles hollandaises <ref name=Pile>{{P-Pile}}</ref>, en haut à droite du schéma, vont permettre d'obtenir une consistance de pâte optimale. | + | [[Image:RaffinageMan.jpg|thumb|870px|center]|Le raffinage <ref name=Raffinage>{{P-Raffinage}}</ref> et le défibrage assurés principalement par les piles hollandaises <ref name=Pile>{{P-Pile}}</ref>, en haut à droite du schéma, vont permettre d'obtenir une consistance de pâte optimale.]] |
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« Sur ce dessin, en haut à gauche, on retrouve les wagonnets qui amènent la pâte qui est acheminée aux piles hollandaises : | « Sur ce dessin, en haut à gauche, on retrouve les wagonnets qui amènent la pâte qui est acheminée aux piles hollandaises : | ||
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* Après on avait un autre système moins encombrant, 40 cm de long environ ; c'était américain et on appelait cela des cleaners. À Odet on les a mis quand on a démarré les machines 9 et 10. Aux machines 7 et 8 on avait les Erkensators qui faisaient environ 1 m 20. » | * Après on avait un autre système moins encombrant, 40 cm de long environ ; c'était américain et on appelait cela des cleaners. À Odet on les a mis quand on a démarré les machines 9 et 10. Aux machines 7 et 8 on avait les Erkensators qui faisaient environ 1 m 20. » | ||
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- | [[Image:Cleaner.jpg|thumb|450px|left|Cleaner américain utilisé à Odet]] | + | [[Image:PileHollandaise.jpg|thumb|250px|center|Pile hollandaise]] |
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==Sèchage et bobinage== | ==Sèchage et bobinage== | ||
- | Schéma en coupe de la machine 10 installée en 1963 à l'usine d'Odet. A droite l'arrivée de la pâte à papier, à gauche la bobine récupérant le papier, ceci constituant le périmètre d'action du conducteur de machine, du sécheur et du mousse. | + | |
- | {{newline}} | + | [[Image:Machine10Man.jpg|thumb|870px|center|Schéma en coupe de la machine 10 installée en 1963 à l'usine d'Odet. A droite l'arrivée de la pâte à papier, à gauche la bobine récupérant le papier, ceci constituant le périmètre d'action du conducteur de machine, du sécheur et du mousse. La machine 10 est dessinée de droite à gauche car l'arrière était du côté de Briec et les ouvriers étaient placés au milieu du bâtiment.]] |
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- | « La machine 10 est dessinée de droite à gauche car l'arrière était du côté de Briec et les ouvriers étaient placés au milieu du bâtiment : | + | <big><b>Etape 1</b></big> |
- | * La pâte arrivait donc à droite dans la caisse à pâte et se déversait sur la toile mécanique. | + | * « La pâte arrivait donc à droite dans la caisse à pâte et se déversait sur la toile mécanique. |
* Derrière cette toile et les cylindres sécheurs, il y avait le système de transmission, c'est à dire des moteurs, des rupteurs, des couronnes crantées. | * Derrière cette toile et les cylindres sécheurs, il y avait le système de transmission, c'est à dire des moteurs, des rupteurs, des couronnes crantées. | ||
* La toile bougeait de façon latérale grâce à un système de branlement pour égaliser la pâte et pour permettre aux fibres de se croiser. | * La toile bougeait de façon latérale grâce à un système de branlement pour égaliser la pâte et pour permettre aux fibres de se croiser. | ||
* Il y avait deux règles fixes et une flexible en travers pour doser avec une visse la quantité de pâte à laisser passer, ce qui déterminait l'épaisseur de la feuille. | * Il y avait deux règles fixes et une flexible en travers pour doser avec une visse la quantité de pâte à laisser passer, ce qui déterminait l'épaisseur de la feuille. | ||
* Le coupe-feuille servait à couper le début d'une feuille pour qu'elle puisse être aspirée entre les cylindres. En déplaçant le coupe feuille vers le milieu de la toile le début de la feuille prenait une forme en biseau qui facilitait son engagement. | * Le coupe-feuille servait à couper le début d'une feuille pour qu'elle puisse être aspirée entre les cylindres. En déplaçant le coupe feuille vers le milieu de la toile le début de la feuille prenait une forme en biseau qui facilitait son engagement. | ||
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+ | <big><b>Etape 2</b></big> | ||
* Ici démarrent les cylindres de la place coucheuse, avec un système de cônes et de guides-courroies pour tendre la feuille et éviter les plis. Il fallait régler la vitesse des visses sans fin qui entrainaient le guide. | * Ici démarrent les cylindres de la place coucheuse, avec un système de cônes et de guides-courroies pour tendre la feuille et éviter les plis. Il fallait régler la vitesse des visses sans fin qui entrainaient le guide. | ||
* C'est un feutre entrainé en continu qui faisait passer la feuille de papier entre les cylindres, et il arrivait assez souvent que ce feutre déchire et dans ce cas il fallait le changer entièrement. | * C'est un feutre entrainé en continu qui faisait passer la feuille de papier entre les cylindres, et il arrivait assez souvent que ce feutre déchire et dans ce cas il fallait le changer entièrement. | ||
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+ | <big><b>Etape 3</b></big> | ||
* Au niveau sècherie, la feuille est aussi collée sur la presse montante, et le feutre est tendu sur les rouleaux inférieurs. | * Au niveau sècherie, la feuille est aussi collée sur la presse montante, et le feutre est tendu sur les rouleaux inférieurs. | ||
* La feuille va traverser quatre batteries successives de deux cylindres sécheurs. | * La feuille va traverser quatre batteries successives de deux cylindres sécheurs. | ||
* Les rouleaux Madeleine servaient à amener de la vapeur sur le feutre pour le sécher avec l'effet chaleur. Car le condensat de la feuille se déposait sur le feutre et l'humidifiait en permanence. | * Les rouleaux Madeleine servaient à amener de la vapeur sur le feutre pour le sécher avec l'effet chaleur. Car le condensat de la feuille se déposait sur le feutre et l'humidifiait en permanence. | ||
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* Tous les jours en fin de faction, le conducteur devait venir en bout de sècherie pour enlever un mètre sur trois de feuille de papier qu'il amenait au laboratoire pour la mesure de la feuille en travers. Au labo ils faisaient une courbe pour vérifier la régularité de l'épaisseur de la feuille dans sa largeur. Le réglage était très délicat pour obtenir une épaisseur régulière, et des fois cela était impossible lorsque la pâte contenait trop de charges. | * Tous les jours en fin de faction, le conducteur devait venir en bout de sècherie pour enlever un mètre sur trois de feuille de papier qu'il amenait au laboratoire pour la mesure de la feuille en travers. Au labo ils faisaient une courbe pour vérifier la régularité de l'épaisseur de la feuille dans sa largeur. Le réglage était très délicat pour obtenir une épaisseur régulière, et des fois cela était impossible lorsque la pâte contenait trop de charges. | ||
* Sinon lorsque la machine débitait normalement la feuille s'enroulait automatiquement sur un rouleau assez lourd qu'on appelait Pope et qui reposait sur des cylindres et ça formait de très grandes bobines de papier. » | * Sinon lorsque la machine débitait normalement la feuille s'enroulait automatiquement sur un rouleau assez lourd qu'on appelait Pope et qui reposait sur des cylindres et ça formait de très grandes bobines de papier. » | ||
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Version actuelle
Ancien conducteur de machine à la papeterie Bolloré d'Odet, ouvrier à l'entretien ayant occupé presque tous les postes de fabrication à Odet, Cascadec et Troyes, Mann adore raconter les détails des étapes de la fabrication de papier, avec à l'appui visuel ses dessins industriels grand format des machines de raffinage, blanchiment, séchage et bobinage du papier. Autres lectures : « La fabrication du papier à cigarette expliquée et illustrée par Louis Barreau » ¤ « L'entreprise Bolloré, Réalités Noël 1949 » ¤ « Souvenirs de huit anciens salariés des papeteries Bolloré » ¤ « Hervé Gaonac'h, sécheur à la papeterie d'Odet » ¤ « Fanch Page, surveillant factionnaire à la papeterie d'Odet » ¤ « Louis Bréus, sécheur à la papeterie d'Odet] » ¤ « Jean Guéguen, laborantin à la papeterie d'Odet » ¤ « Notes et croquis de Mann Kerouredan, jeune papetier d'Odet » ¤ |
[modifier] 1 Les étapes de fabrication
1. Chiffonerie Dans le magasin de triage les chiffons étaient décortiqués et soumis au triage. Des ouvrières spécialisés étaient chargées d'éliminer tous les déchets. 2. Lessivage Le chiffon était pesé avant d'être transporté par chariots à l'atelier de lessivage. 3. Défilage Le chiffon tombait sur un tapis roulant qui l'emmenait directement dans la pile défileuse. 4. Blanchiment Le blanchiment s'effectuait dans 2 piles Bellmer de 30 m3 de capacité chacune. 5. Raffinage La durée du raffinage est généralement de 5h environ pour une concentration de 4%. |
6. Machine La machine 1 était plus important que la machine 2. Elle avait une longueur de 28 m sur une largueur de feuille de 2m 10, avec une vitesse moyenne de 50 m pour le papier carbone, ayant un poids de 14-15 kg environ. 7. Sècherie La partie sècherie se composait de 11 cylindres sécheurs répartis en 7 cylindres sécheurs de feuille et 4 cylindres sécheurs de feutre. 8. Bobinage Les rouleaux venant de la machine étaient évidés et tranchés à l'aide de couteaux cylindriques ils se reformaient 2 ou 3 roulaient qui pouvaient être semblables ou non. Et ensuite les bobines étaient coupées de la même façon de la largeur de la feuille à cigarette, de 26 à 32 cm. 9. Emballage Les rouleaux étaient dirigés dans la salle d'emballage et ensuite dans le magasin d'expédition. |
[modifier] 2 Lessivage des chiffons
« J'ai réalisé ce dessin en 1958 pour représenter uniquement la phase de lessivage tel qu'on le faisait à l'usine de Troyes :
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[modifier] 3 Blanchiment de la pâte
« Ici commence donc l'étape de blanchiment autour des fameuses piles Bellmer dont l'une au centre en coupe transversale :
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[modifier] 4 Raffinage et défibrage
« Sur ce dessin, en haut à gauche, on retrouve les wagonnets qui amènent la pâte qui est acheminée aux piles hollandaises :
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[modifier] 5 Sèchage et bobinage
Etape 1
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Etape 2
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Etape 3
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Etape 4
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[modifier] 6 La papeterie d'Odet
Ce croquis du site d'Odet a été dessiné par Mann en 2007, avec la représentation des bâtiments encore en service dans les années 1970-1980.
1 - Maison du curé
2 - Garage
| 18 - Bureau, téléphone
19 - Laboratoire jusqu'en 1965
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[modifier] 7 Définitions, glossaire
- Le raffinage est le traitement mécanique de la pâte à papier en vue d'obtenir l'hydratation, la fibrillation ou la coupe des fibres. Selon le type de raffineur utilisé, on privilégiera l'un ou deux de ces trois effets. Les raffineurs sont de 2 types différents : le raffineur conique, le raffineur à disques. Le raffinage est une opération primordiale; il se mesure en degré Schopper-Riegler °SR, qui correspond à un indice d'égouttage ; plus une pâte retient l'eau, plus elle est raffinée. [Ref.↑ 1,0 1,1 1,2 1,3]
- Le cylindre hollandais, ou pile hollandaise, est une machine mise au point aux Pays-Bas en 1673 qui réduit considérablement les opérations de défibration réalisées auparavant avec la pile à maillets. Dans une cuve remplie d'eau, le déchiquetage du chiffon se réalise grâce à la rotation d'un cylindre hérissé de lames coupantes et d'une planche garnie de clous. [Ref.↑ 2,0 2,1 2,2]
- Les calandres sont les rouleaux sous très forte pression entre lesquels on fait passer le papier dans le but d'en lustrer les faces par frottement. Le degré de brillance obtenu est fonction du nombre de rouleaux, de leur nature, de la pression exercée, des caractéristiques du papier (composition, charges, humidité, etc...). Cette opération est destinée à améliorer l'aspect et l'imperméabilité du papier, ainsi que la brillance des encres. [Ref.↑ 3,0 3,1]
Thème de l'article : Mémoires de nos anciens gabéricois. Date de création : mai 2007 Dernière modification : 28.01.2022 Avancement : [Développé] |