Yvon Benoît (1920-1944), résistant - GrandTerrier

Yvon Benoît (1920-1944), résistant

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Catégorie : Biographies
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§ E.D.F.
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Yvon Benoît est l'une des quatre figures des forces de résistance de la dernière guerre mondiale à avoir aujourd'hui une rue gabéricoise à son nom.

Les trois autres résistant(e)s sont François Balès, Hervé Bénéat et Jeanne Lazou. Fichier des noms de rues : tableau Excel

On trouvera ci-dessous les infos disponibles sur les conditions de sa mort le 3 septembre 1944. Toute autre information, anecdote ou photographie pour honorer sa mémoire sera bienvenue.

Autres lectures : « QUÉMÉNER Jean-Pierre - Tragique méprise à Telgruc-sur-Mer en 1944 » ¤ « THOMAS Georges-Michel & LE GRAND Alain - Le Finistère dans la guerre 1939-1945 » ¤ « François Balès (1921-1944), résistant » ¤ 

Présentation

Yves Benoît, qu'on appelait Yvon, est né le 20.01.1921 à Landudal. Avant la déclaration du guerre il est embauché comme commis de ferme chez la famille Le Bihan à Kervoreden en Ergué-Gabéric.

Résistant, il est membre des Corps Francs F.F.I. de Bretagne [1] en 1944 où sont également ses amis gabéricois François Balès et Jean-Louis Binos. Comme eux il participe aux combats de libération de la presqu'île de Crozon.

Le 3 septembre 1944 il est en poste à Telgruc-sur-Mer avec son bataillon F.F.I. [1].

 

Obsèques d'Yvon Benoît célébrées au cimetière d'Ergué-Gabéric le mercredi 6 septembre 1944 par l'abbé Gustave Guéguen [2] :

Sources, bibliographie

Tome 2 du livre "Le Finistère dans la guerre 1939-1945" de Georges-Michel Thomas et Alain Le Grand,

VIII. Dans la presqu’île de Crozon

Deuxième phase des combats, Tragique « méprise » de Telgruc

Le 3 septembre, c’est la douloureuse « méprise » de Telgruc. On peut y voir la conséquence d’une avance trop rapide sans doute, mais aussi d’une carence, sinon d’une lenteur, d’une mauvaise coordination chez les Américains dans la transmission ou l’exploitation du renseignement.

C’est, comme le constate le capitaine de la 5e compagnie F.F.I., l’une de ces tragiques « bavures » de toute guerre, l’opération ayant pu être demandée peut-être après l’échec, relatif, de l’attaque du 28 août.

Mais, toute une journée, celle du 2 septembre s’est passée depuis l’établissement sur les nouvelles positions à Telgruc, et les Américains vont payer eux-mêmes leur tribut à cette « méprise ». Côté F.F.I., dans le secteur du bourg particulièrement touché, se sont installés l’état-major et le corps franc du bataillon BELLAN. Mais il y aura quelques victimes par ailleurs, appartenant à d’autres unités (7e compagnie) cantonnées dans les environs immédiats.

On compte au moins 24 tués parmi les F.F.I., une cinquantaine de femmes et d’enfants se répartissant pour la moitié entre Telgruc et Crozon, et 51 Américains, soit plus de 120 victimes, sans compter de nombreux blessés.

F.F.I. tués à Telgruc : BENOIT (Yves), FILLIS (Franck), HENTIC (Louis), KERSALÉ (Joseph), KERVAREC (Henri), LANDREIN (Raymond), LE BLOCH (Marie-Rose), LE BRAS (Roger), LE GARREC (Pierre), LE GUILLOU (Pierre), MOISAN (André), PELLEN (Roger), PLOUHINEC (Pierre), PORTANGUEN (Marcel), ROUDOT (Jean-Paul), DAMOY (Jean), DAUVIN (Jean-Marie), DONNARD (Jean-Louis), GALL (Jean), GRANDJEAN (André), LE DROFF (Jean-Pierre), MOREAU (Raymond), OLLIVIER (François), POULIQUEN (Henri).

 

Annotations

  1. F.F.I., abr. : Forces Françaises de l'Intérieur, fusion réalisée le 1er février 1944 des principaux groupements militaires de la Résistance intérieure française qui se sont constitués dans la France occupée (Wikipedia). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 1,0 1,1]
  2. Gustave Guéguen est recteur d'Ergué-Gabéric de 1941 à 1956. [Ref.↑]


Thème de l'article : Biographie et histoire d'une personnalité gabéricoise

Date de création : septembre 2007    Dernière modification : 3.04.2021    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]