Santez Koupaia - GrandTerrier

Santez Koupaia

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1 Fiche signalétique


sz. Koupaia
Vie / Buhez : reine de Bretagne au 6e siècle, mère de Tugdual et de Seva, patronne de Langoat
Genre / Reizh : Féminin
Signification / Sinifiañs : origine Latine, Pompa=Procession (cf: la forme ancienne Pompae)
Variantes / Argemmoù : Koupaia (Bretagne) - Pompae (Bretagne) - Pompaea (Bretagne) - Pompée (Bretagne) -

2 Almanach


le 2 janvier 2024 ~ d'an 2 a viz Genver 2024
Saint(e) du jour ~ Sant(ez) an deiz s. Lohemel (avocat de formation, disciple de Convoyon, prieur de Redon au 9e siècle) , sz. Koupaia § [Suite]

Proverbe breton ~ Krennlavar An hini a ya fonnus a ya pell. An hini a ya difonn a ya gwell.§ [Trad]




Almanach complet : [Calendrier:Vie des saints]

3 Sources

4 Iconographie

Médaillon peint sur le plafond de l'église de Langoat
Médaillon peint sur le plafond de l'église de Langoat
Le tombeau de Sainte Pompée dans l'église de Langoat
Le tombeau de Sainte Pompée dans l'église de Langoat
Statue de Sainte Koupaia à Langoat
Statue de Sainte Koupaia à Langoat

5 Monographies

Site Bretagne.net :

Koupaia, Lohemel

prénom F/M, fête le 2 janvier

Déclinaisons du prénom breton : Coupaia

Origine du prénom

Sainte Koupaia est la mère de Tudal et de sainte Seva.

Elle est la patronne de Langoat.

Vie des Saints de Garaby :

LA VIE DE SAINTE POMPÉE
Veuve, le 2 janvier.

Sainte Aspasie, plus connue sous le nom de Pompée, dut le jour à Eusèbe, qui devint roi d'Armorique, et à sainte Landouenne, son épouse. Elle marcha constamment sur les traces de sa vertueuse mère. Dieu permit que la princesse passât par de nombreuses et rudes épreuves, et il la trouva toujours fidèle aux grâces qu'il lui donnait pour en sortir avec édification

II. Eusèbe sévit une fois avec excès ou injustice contre des sujets qui l'avaient irrité : il fut attaqué d'une maladie, et sa fille unique fut obsédée du démon. Saint Melaine les délivra. La vierge généreuse porta son père à donner au prélat Comblessac, pour l'entretien de ses religieux.

III. Plus tard, notre héroïne perdit un bon père, une mère excellente et, avec eux, un royaume. Les droits de l'orpheline furent sacrifiés à Budic ; mais elle se montra si digne du trône, que Hoël Ier, successeur de Budic, associa sa cousine Aspasie à la couronne, en l'épousant. Cette reine fut l'ornement de la Bretagne par ses vertus, l'ange des consolations par ses bienfaits. En 509, les Frisons firent une irruption dans l'Armorique ; et, malgré les efforts de Hoël-le-Grand, ils s'en emparèrent. Le souverain et sa famille se retirèrent dans les îles britanniques. Hoël et Aspasie s'attachèrent à donner une bonne éducation à leurs enfants, et en mirent deux, Tugdual et Léonor, sous la direction du savant et pieux Iltut.

IV. En 513, le prudent et brave monarque chassa les barbares de ses états, y reprit les rênes du gouvernement, et, aidé des conseils de son épouse, répara les maux qu'y avaient multipliés de féroces étrangers. Il paraît que la reine était restée en Angleterre. Hoël y rentra pour voler au secours de son parent, le roi Artur. Pompée eut à pleurer son illustre époux vers 545. Grande dans sa viduité, elle embrassa la vie religieuse, suivit, avec sainte Sève, sa fille, S. Tugdual et S. Léonor, lorsqu'ils vinrent en Bretagne, et qu'un autre de ses enfants, Hoël II, monta sur un trône que son père venait de couvrir de gloire. La bonne princesse passa le reste de ses jours dans un monastère à Langoat, à une lieue de celui de Tréguier, que dirigeait saint Tugdual.

Vies des bienheureux et des saints de Bretagne par M. de Garaby (1839) - Saint-Brieuc