Mort de Pierre-Marie Cuzon héros de la guerre de 1870, Le Finistère 1880
Un article de GrandTerrier.
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La nécrologie d'un officier natif d'Ergué-Gabéric, décoré de la Légion d'Honneur pour des actes héroïques pendant la défense de Paris contre l'armée prussienne, décédé en 1880 à son retour de campagne militaire en Cochinchine. | |||||
Les honneurs militaires lui furent attribués après guerre pour avoir résisté aux tirs des batteries prussiennes basées sur les hauteurs de Montrouge, pendant 23 jours en janvier 1871 dans sa batterie devant le fort de Vanves.
Autres lectures : « Pierre Marie Cuzon, Chevalier de la Légion d'Honneur (1871) » ¤ « Déguignet expose son avis sur les causes de la défaite de 1870, JMD » ¤ « Kemperiz e Kerzevot, Quimpérois à Kerdévot, Feiz ha breiz 1870 » ¤ « Pardonerien e Kerdevot, Pardon à Kerdévot, Feiz ha breiz 1871 » ¤ |
[modifier] 1 Présentation
Cet article Grâce au témoignage de l'officier présent à l'enterrement, l'article nous explique la préparation des bastions et batteries tout autour de la capitale les bombardements près du fort de Vanves, opérations pendant lesquelles Pierre-Marie Cuzon était présent : « Employé d'abord sous les ordres du capitaine Denis à l'armement des bastions 43, 44, 45 et 46 de l'enceinte continue, Cuzon suivit cet officier au poste d'honneur qui lui était assigné en avant du fort de Vanves. » Les bastions 43 à 46 étaient situés de part et d'autres des portes de Clichy et d'Asnières : Ensuite dans leur batterie située plus au sud entre le fort de défense de Vanves et les canons prussiens des hauteurs de Chatillon-Montrouge: « Pendant la première journée du bombardement (qui dura 23 jours sans interruption), 45 servants furent tués » |
Après les décès successifs des commandants de sa batterie, le soldat gabéricois en prit la direction : « Ainsi Cuzon, dans deux circonstances exceptionnelles en face de l'ennemi, a commandé une batterie de siège et a su imprimer à ses hommes le sentiment du devoir en les maintenant autour des pièces, malgré un feu meurtrier de la part de nos adversaires ». Et les honneurs militaires lui furent attribués après guerre : « Cuzon fut récompensé de sa belle conduite par la croix de chevalier de la Légion d'honneur ». À quelle date reçut-il cette récompense ? Dans son dossier il est question du décret du 11 janvier 1871, mais cela est peu probable, car il participa aux combats qui durèrent jusqu'à la signature de l'armistice le 28 janvier : « dirigeant encore un feu meurtrier sur l'ennemi, alors que les forts de Vanves et d'Issy avait cessé la lutte » ; « il reçut une égratignure du dernier coup de canon tiré par l'ennemi. ». Du fait que les premières pièces du dossier d'attribution de la légion d'honneur, notamment la copie conforme de l'acte de naissance, sont datées du 10 février 1871, on peut supposer que le décret fut publié quelques mois plus tard. Après la défaite contre l'armée prussienne, Pierre-Marie Cuzon ne resta pas à Paris et ne renforça pas les rangs des « militaires Versaillais » de Thiers qui se battirent dès mai 1871 comme les « fédérés communards ». Il rejoignit son corps de la Marine et prit la mer dès avril pour la destination de la Cochinchine où il contracta une grave maladie. Il décéda, après 18 mois de mariage, le 14 novembre 1880 à Brest. |
[modifier] 2 Transcription
20 novembre 1880
24 novembre 1880
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[modifier] 3 Coupures de presse
Le Finistère, nov 1880 | |||||
[modifier] 4 Annotations
- Information et document communiqués par Pierrick Chuto, passionné d'histoire régionale, auteur de nombreux articles (Le Lien du CGF, La Gazette d'Histoire-Genealogie.com ... ) et de livres sur les pays de Quimper et du Pays bigouden : § [ses publications] . La dernière parution est « Bien-aimée Marie-Anne avec de belles lettres d'amour de son arrière-grand-père à sa promise. [Ref.↑]
- Le Finistère : journal politique républicain fondé en 1872 par Louis Hémon, bi-hebdomadaire, puis hebdomadaire avec quelques articles en breton. Louis Hémon est un homme politique français né le 21 février 1844 à Quimper (Finistère) et décédé le 4 mars 1914 à Paris. Fils d'un professeur du collège de Quimper, il devient avocat et se lance dans la politique. Battu aux élections de 1871, il est élu député républicain du Finistère, dans l'arrondissement de Quimper, en 1876. Il est constamment réélu, sauf en 1885, où le scrutin de liste lui est fatal, la liste républicaine n'ayant eu aucun élu dans le Finistère. En 1912, il est élu sénateur et meurt en fonctions en 1914. [Ref.↑]
- Affût, s.m. : (artillerie) pièce ou assemblage de pièces, en bois ou en métal, servant de support, dans les manœuvres et dans le tir, à une pièce d'artillerie. Source : TRLFi. On appelle affût le système qui porte la bouche à feu. L'artillerie française compte six espèce[s] d'affût : L'affût de campagne; L'affût d'obusier de montagne; L'affût de siège; L'affût de place et de côte; L'affût de mortier; L'affût de marine. Les quatre premières espèces constituent une classe d'affût que l'on munit de deux roues à l'aide desquelles on les traîne, en accrochant leur queue en crosse à une autre voiture à deux roues. Dans l'obusier de montagne cette voiture est remplacée par une limonière. Quand ces affûts sont en batterie, c'est-à-dire dirigés sur le but à battre, ils reposent sur le sol par trois points : leurs deux roues et la crosse. Les affûts de mortiers n'ont pas de roues et reposent directement sur le sol. Les affûts marins sont portés par quatre roulettes. Source : Privat-Foc, 1870. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 3,0 3,1]
Thème de l'article : Coupures de presse relatant l'histoire et la mémoire d'Ergué-Gabéric Date de création : Janvier 2015 Dernière modification : 10.04.2015 Avancement : [Développé] |