La reconstruction historique du clocher de St-Guénolé, Ouest-France 1998-2000
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Le projet du nouveau clocher a été choisi à l'unanimité en novembre 1997. L'attente de l'avis des Bâtiments de France a fait traîner l'affaire car il y avait un différend sur la dimension de la chambre des cloches. « <i>Nous avons eu de longues discussions avec les Bâtiments de France</i> », indique Pierre Faucher. L'aboutissement du projet, pour Hervé Herry, est dû : « <i>À la ténacité d'une association, le comité de Saint-Guénolé</i> » | Le projet du nouveau clocher a été choisi à l'unanimité en novembre 1997. L'attente de l'avis des Bâtiments de France a fait traîner l'affaire car il y avait un différend sur la dimension de la chambre des cloches. « <i>Nous avons eu de longues discussions avec les Bâtiments de France</i> », indique Pierre Faucher. L'aboutissement du projet, pour Hervé Herry, est dû : « <i>À la ténacité d'une association, le comité de Saint-Guénolé</i> » | ||
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+ | Le maire reconnaît que les associations patrimoniales gabéricoises jouent un rôle « <i>considérable sur la commune</i> », mais il ajoute à propos du clocher que « <i>la municipalité actuelle, en collaboration avec les associations, y a mis sa part, alors qu'une municipalité d'avant s'est assise sur le dossier.</i> » M. Herry voit rouge : « <i>Je n'admets pas que l'on joue le cœur pour s'approprier les associations. C'est lamentable de la part d'un maire</i> » Pierre Faucher : « <i>Vous êtes en mal d'attaque.</i> » | ||
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+ | Pierre Nicolas (Majorité) ... | ||
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En 1900, dans une notice sur les paroisses, les chanoines Peyron et Abgrall écrivaient sur la chapelle Saint-Guénolé : « <i>Son clocher élancé est aperçu de fort loin, de sorte qu'il sert de point de ralliement aux compagnies de chasseurs qui fréquentent ces parages</i> ». Malheureusement, dix ans plus tard il est abattu par la foudre. Dans son journal de paroisse, le recteur Lein note : « <i>Le clocher de Saint-Guénolé a été atteint par la foudre le 10 juillet 1911 <ref name="n13121910">-</ref> vers midi et le toit est très endommagé.</i> » On refait le clocher en ciment armé, moins beau, moins haut. « <i>Le clocheton moderne émerge à peine des arbres.</i> » En 1972, J.-L. Morvan s'insurge : « <i>Les quatre piliers de béton sont une injure aux talents de nos ancêtres bâtisseurs.</i> » | En 1900, dans une notice sur les paroisses, les chanoines Peyron et Abgrall écrivaient sur la chapelle Saint-Guénolé : « <i>Son clocher élancé est aperçu de fort loin, de sorte qu'il sert de point de ralliement aux compagnies de chasseurs qui fréquentent ces parages</i> ». Malheureusement, dix ans plus tard il est abattu par la foudre. Dans son journal de paroisse, le recteur Lein note : « <i>Le clocher de Saint-Guénolé a été atteint par la foudre le 10 juillet 1911 <ref name="n13121910">-</ref> vers midi et le toit est très endommagé.</i> » On refait le clocher en ciment armé, moins beau, moins haut. « <i>Le clocheton moderne émerge à peine des arbres.</i> » En 1972, J.-L. Morvan s'insurge : « <i>Les quatre piliers de béton sont une injure aux talents de nos ancêtres bâtisseurs.</i> » | ||
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+ | Tout comme l'association culturelle Arkae, le comité de quartier de Saint-Guénolé souhaite la reconstruction du clocher, dont il ne restait en 1999 que les quatre piliers. Aujourd'hui, on est passé à la phase active. | ||
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+ | L'architecte Goas-Straaijer, de l'association Breiz-Santel (Larmor-Plage) a dressé un plan, à l'identique de l'ancien clocher : « <i>Grâce à quelques pierres retrouvées dans le talus voisin?</i> » Les pierres sont taillées à la carrière Genetay de Plouay et arrivent sur palettes à Saint-Guénolé. Le montage a été confié à Michel Bresson, sculpteur-restaurateur, spécialiste dans la construction de clochers. Les faces visibles des pierres, en granit sculpté, ont l'aspect du temps. « <i>Elles sont patinées à la carrière avec un produit spécial</i> », indique le maître-artisan qui précise que chaque pierre du clocher pèse en moyenne 200 kg. | ||
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+ | Mais il y a mieux, chaque pilier d'angle de la chambre de cloche pèse 400 kg. Tous les matériaux, pierres comprises, sont montées au palan. Une croix en acier inoxydable et un paratonnerre surmonteront le clocher à 20 mètres du sol. Le clocher lui-même sera haut de 8 mètres. | ||
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+ | La chapelle devait être déplacée | ||
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+ | La chapelle de Saint-Guénolé a été terminée dans la seconde moitié du XVIe siècle. Tout au long des siècles, la chapelle a été plus ou moins tenue en état : 1679, le lambris est refait. 1777, la cloche, fendue, est fondue chez le sieur Goubelin à Quimper, elle pesait 291 livres. | ||
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Version du 23 février ~ c'hwevrer 2023 à 17:21
| Des articles de presse relatant la reconstruction en pierres de taille du clocher de Saint-Guénolé.
Autres lectures : « Espace St-Guénolé » ¤ « Rétrospective historique de la chapelle de Saint-Guénolé » ¤ « Le clocher de Saint-Guénolé abattu par la foudre, Ouest-Eclair et autres 1910 » ¤ « 1911 - La reconstruction laborieuse du clocher foudroyé de Saint-Guénolé » ¤ « Réfection du clocher de St-Guénolé, OF-LQ 1984 » ¤ « Travaux de 2000, article Arkae Keleier 4 » ¤ « PEYRON et ABGRALL - Notices sur les paroisses de l'évêché de Quimper et de Léon » ¤ |
Présentation
Transcriptions
OF 27 novembre 1998
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OF 30 mars 2000
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Coupures de presse
Articles Ouest-France 1998-2000 et 1984, Keleier Arkae | |||||
Annotations
Thème de l'article : Revues de presse et reportages Date de création : Février 2023 Dernière modification : 23.02.2023 Avancement : [Fignolé] |