La cloche Louise-Marie de la chapelle de St-André parrainée par Nicolas Le Marié - GrandTerrier

La cloche Louise-Marie de la chapelle de St-André parrainée par Nicolas Le Marié

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<i>Une très belle cloche, finement ciselée, réalisée par un fondeur quimpérois, et parrainée par Nicolas Le Marié, fondateur papetier de la future société Bolloré, pour une petite chapelle rurale à proximité des usines d'Odet</i> <i>Une très belle cloche, finement ciselée, réalisée par un fondeur quimpérois, et parrainée par Nicolas Le Marié, fondateur papetier de la future société Bolloré, pour une petite chapelle rurale à proximité des usines d'Odet</i>
-L'ouvrage, daté de 1854 a été réalisé par le fondeur Jean de Quimper.+L'ouvrage, daté de 1854 et réalisé par le fondeur Jean de Quimper, porte l'inscription : « LOUISE-MARIE. Parrain et marraine : Nicolas LE MARIE
 +, Louise LE CORRE. Recteur : Monsieur PALUD <ref name=Palud>[[Laurent Palud, recteur (1849-1862)|Laurent Palud]] fut recteur d'Ergué-Gabéric de 1849 à 1862.</ref>. Trésorier : Michel FEUNTEUN. JEAN, Fondeur à Quimper. 1854 ».
-Autres articles : {{Tpg|La chapelle de Saint-André et la fontaine Saint-Jacques}}{{Tpg|Le quadriskell ou hevoud de la chapelle de St-André}}+Autres articles : {{Tpg|La chapelle de Saint-André et la fontaine Saint-Jacques}}{{Tpg|Le quadriskell ou hevoud de la chapelle de St-André}}{{Tpg|Nicolas Le Marié (1797-1870), maire et entrepreneur}}{{Tpg|ANDRÉ-FOUET (abbé) - Discours des Fêtes du Centenaire}}{{Tpg|Les cloches du Centenaire d'Odet en 1922 par Théodore Botrel}}
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- +* Les motifs ciselés sont d'une part une sainte aux bras écartés et en tunique ample, et d'autre part une croix forgée avec des motifs en cercles.
-Parrain et marraine :+* Les cerclages en bosse et les inscriptions de l'épitaphe sont pleinement marqués et lisibles.
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 +* Michel Faunteun, le trésorier de la fabrique de St-André.
 +* Jean, fondeur à Quimper.
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Version du 24 août ~ eost 2013 à 08:30

Catégorie : Patrimoine
 Site : GrandTerrier

Statut de l'article :
  Image:Bullorange.gif [Développé]
§ E.D.F.

Une très belle cloche, finement ciselée, réalisée par un fondeur quimpérois, et parrainée par Nicolas Le Marié, fondateur papetier de la future société Bolloré, pour une petite chapelle rurale à proximité des usines d'Odet

L'ouvrage, daté de 1854 et réalisé par le fondeur Jean de Quimper, porte l'inscription : « LOUISE-MARIE. Parrain et marraine : Nicolas LE MARIE , Louise LE CORRE. Recteur : Monsieur PALUD [1]. Trésorier : Michel FEUNTEUN. JEAN, Fondeur à Quimper. 1854 ».

Autres articles : « La chapelle de Saint-André et la fontaine Saint-Jacques » ¤ « Le quadriskell ou hevoud de la chapelle de St-André » ¤ « Nicolas Le Marié (1797-1870), maire et entrepreneur » ¤ « ANDRÉ-FOUET (abbé) - Discours des Fêtes du Centenaire » ¤ « Les cloches du Centenaire d'Odet en 1922 par Théodore Botrel » ¤ 

1 Présentation

La cloche de fonte de St-André, baptisée « Louise-Marie », est de belle facture :

  • Le joug de bois et les anses sont toujours accrochés à son sommet, et moyennant un nouveau battant elle pourrait sonner de nouveau.
  • Les motifs ciselés sont d'une part une sainte aux bras écartés et en tunique ample, et d'autre part une croix forgée avec des motifs en cercles.
  • Les cerclages en bosse et les inscriptions de l'épitaphe sont pleinement marqués et lisibles.
 

Les personnes citées sur l'épitaphe sont :

  • Nicolas Le Marié est le fondateur de la papeterie voisine d'Odet. L'abbé André-Fouet disait de lui : « C'était un chef d'intelligence, un chrétien austère, un homme bon ».
Théodore Botrel le glorifie aussi dans son poème de 1922 : « Chantez, d'abord, l'Ancêtre vénérable, Le fier Penn-Ti [2], cœur d'or et front d'airain ». Sa simplicité lui a fait choisir une petite chapelle rurale pour être le parrain de son unique cloche.
  • Louise Le Corre, la marraine. Nous ignorons à ce jour son identité.
  • Laurent Palud, le recteur [1].
  • Michel Faunteun, le trésorier de la fabrique de St-André.
  • Jean, fondeur à Quimper.

2 Iconographie

3 Annotations

  1. Laurent Palud fut recteur d'Ergué-Gabéric de 1849 à 1862. [Ref.↑ 1,0 1,1]
  2. Penn-ti, s.m. : littéralement « bout de maison », désignant les bâtisses, composées généralement d'une seule pièce, où s'entassaient avec leur famille les ouvriers agricoles et journaliers de Basse-Bretagne (Revue de Paris 1904, note d'Anatole Le Braz). Par extension, le penn-ty est le journalier à qui un propriétaire loue, ou à qui un fermier sous-loue une petite maison et quelques terres, l'appellation étant synonyme d'une origine très modeste. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]


Thème de l'article : Patrimoine communal d'Ergué-Gabéric

Date de création : Juin 2013    Dernière modification : 24.08.2013    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]