Jean-Guillaume Le Bescou, recteur-desservant (1810-1822) - GrandTerrier

Jean-Guillaume Le Bescou, recteur-desservant (1810-1822)

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Catégorie : Clergé
 Site : GrandTerrier

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§ E.D.F.
O E U V R E     E T     B I O G R A P H I E     D E     P R Ê T R E

[ Prêtres en exercice à Ergué-Gabéric ]

Autres lectures : « PEYRON et ABGRALL - Notices sur les paroisses de l´évêché de Quimper et de Léon » ¤ « 1804-1814 - Enquêtes diocésaines sur l'état de la paroisse d'Ergué-Gabéric » ¤ « 1814-1824 - Héritage du presbytère et transfert de propriété à la commune » ¤ 

[modifier] 1 Présentation

Jean-Guillaume Le Bescou est né à Pennarun-Braz en Kerfeunteun le 14 janvier 1762 [1]. Vicaire à Irvillac il ne prête pas le serment à la Constitution civile en 1790.

En l'an III il est détenu au chateau de Brest, relâché, puis arrêté de nouveau et condamné à la déportation en tant que prêtre réfractaire. Il retourne au château de Brest. Puis, libéré en 1797, il est de nouveau condamné à la déportation à Rochefort et Madagascar.

 

En transit à la maison d'arrêt de Quimper il s'échappe en pleine nuit avec cinq autres prêtres avec vraisemblablement la complicité d'un officier municipal.

Au Concordat Le Bescou est nommé curé desservant [2] de la paroisse de St-Evarzec en 1804, puis il rejoint Ergué-Gabéric comme recteur en 1810 pour succéder à François Le Pennec (nommé à Cleden-Cap-Sizun).

[modifier] 2 Ministère gabéricois

En 1813 et 1814 il répond à une enquête diocésaine sur l'état de la paroisse gabéricoise : « Nous avons trois chapelles, Kerdévot, St-Guénolé et St-André. Les deux dernières sont onéreuses à la fabrique. Mais leur fermeture exciterait les murmures des paroissiens. »

Il en profite pour dénoncer la situation financière difficile : « Le produit des offrandes est insuffisant pour remplir les charges ».

 

En 1814, pour le compte de la fabrique il achète le presbytère à Salomon Bréhier qui l'avait acquis lors des adjudications de biens nationaux.

Dans son testament en 1821, il lègue le presbytère à la « fabrique [3] de l'église communale » moyennant le remboursement de son avance de fonds en 1814.

[modifier] 3 Annotations

  1. Biographie dans un article de Daniel Bernard « Documents et notes sur l'histoire religieuse du Finistère sous le Directoire. ». Extraits : « page 127 », « pages 128-129 », « pages 130-131 » [Ref.↑]
  2. Desservant, s.m. : ministre du culte qui assure, à titre transitoire ou permanent, le service religieux d'un lieu de culte ou d'une communauté ; source : TRLFi. Dans les paroisses bretonnes le desservant est le principal prêtre, responsable des vicaires et autres prêtres, et le terme de recteur lui sera préféré au cours du 19e siècle. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
  3. Fabrique, s.f. : désigne, avant la loi de séparation de l'église et de l'état, tantôt l'ensemble des biens affectés à l'entretien du culte catholique, tantôt le corps politique spécial chargé de l'administration de ces biens, ce au niveau de l'église paroissiale ou d'une chapelle. Les paroissiens trésoriers membres de ce corps étaient les « fabriciens », les « marguilliers » ou plus simplement jusqu'au 18e siècle les « fabriques » (s.m.). Les fabriques sont supprimées par la loi du 9 décembre 1905 et remplacées par des associations de fidèles. Source : site Internet restarhorniou. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]


Thème de l'article : Histoire d'une personnalité gabéricoise

Date de création : mai 2017    Dernière modification : 11.05.2019    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]