55. Séance du 20 février 1817
Un article de GrandTerrier.
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[modifier] Transcription
Ce jour 20 février 1817, nous Jérome Crédou, maire, Jean Riou adjoint, François Nédélec et Yves Kergourlay, conseillers municipaux, nous étant transporté dans notre route vicinale à l'effet de vérifier (...) de la dite route susceptibles de réparations urgentes, avons remarqué que, sortant de la route de Rosporden à l'entrée de la route vicinale il se trouve une ornière, contenant environ vingt quatre pieds de superficie qui demande à être comblé en pierre ;
Estimons que pour le rendre commode aux voitures qui y passent il faudrait y transporter 24 charretées de pierres, et attendu que les pierres, en grande partie arrachées, n'en sont pas éloignées, quatre journées d'ouvriers et deux journées de voitures suffiront.
Que le chemin de la terre noire autrement dit le Ruillen
[1]commençant à la barrière du Cleuyou et finissant à la garène de Kerelan, long d'environ 800 pieds, demande une prompte réparation ; les douves qui y étaient établies sont entièrement comblées par les terres qui s'y éboulent, les eaux ont pris leur course par le milieu du chemin, se dégradent et se rendront bientôt impratiquables.Estimons que, pour rendre ce chemin viable, il y faut transporter 48 charretées de pierres, 48 journées d'hommes pour les extraire et pour rétablir les douves, combler les cavités ; nous précisons qu'il faudrait au moins 50 journées d'ouvriers.
Que Poul(..), commençant à l'issue de Kerampensal et terminant à l'entrée de l'allée de Lezergué, est long d'un quart de lieue et demande dans toute sa longueur les réparations les plus suivies pour rendre cette portion de route (...) passable, il faudrait plusieurs (...), une quantité énorme de pierres, il nous est même impossible d'indiquer le nombre de journées d'ouvriers, de voitures, de la quantité de matériaux nécessaires pour sa fondation.
Que Lenhesk, situé dans le fond de Gongallic vi-à-vis la futaye de hêtres de Parc-lorz-guen, est long d'environ 300 pieds. Cet endroit de la route est remplies de sources et de fondrières, pour le rendre commode, nous estimons qu'il faudrait 300 charrettées de pierres et autant de journées d'ouvriers pour les extraire.
Qu'à la Croix d'épines, il y a une butte à aplanir, trente journées d'hommes suffisent pour cette opération, supposant que le fond de cette butte soit solide ;
[modifier] Annotations
- Le chemin de la terre noire ou Ruillen est également référencé en tant que « chemin noir du Cleuyou » (cf. 34. 20 mars 1811) et « la terre noire » (cf. 69. 6 septembre 1829). [Ref.↑]
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Thème de l'article : Délibération de conseils municipaux d'Ergué-Gabéric Date de création : janvier 2007 Dernière modification : 22.05.2011 Avancement : |
