1844 - Placards réglementaires pour les cabarets gabéricois
Un article de GrandTerrier.
| Lettre de demande d'apposition de placards de lutte contre l'alcoolisme dans les différents "cabarets" de la commune, et projet de placard avec son règlement.
Autres documents : « 1728 - Inhumation hors des lieux saints suite à une mort tragique dans un four à pain » ¤ « Deux morts et un rescapé suite à ivresses prononcées, Le Quimpérois 1839 » ¤ |
1 Présentation
Les documents ci-dessous sont conservées aux Archives Départementales du Finistère en Série O (actions judicaires). A priori d'après le nombre de placards devant être distribués il y avait en cette année 1844 quinze débits de boisson sur le territoire communal. Les autres documents de l'époque comme le recensement de 1836 en mentionnent moins. Certains cafés étaient-ils clandestins ? Dans le recensement de la population en 1836
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En 1868, une enquête diligentée par le ministre de l'intérieur sur le développement de l'ivrognerie en France donne les chiffres suivants pour le département du Finistère : « Il y a dans le département 5806 débits de boissons, c'est à dire un pour 114 habitants [....] Pas une commune n'est exempte de ce fléau. Un homme sobre est une exception. Dans les classes élevées, on s'inquiète. Les propriétaires surtout qui voient leurs champs délaissés pour le cabaret ». À Ergué-Gabéric en 1836-1844 la proportion de débits de boisson était moins élevée, soit un café pour 135 à 225 habitants. À moins que le nombre de cafés sur la commune ait énormément augmenté entre 1844 et 1868. |
2 Documents
Placard
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Lettre au préfet
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3 Annotations
- Cf. pages originales et dépouillement : « recensement de 1836 ». À noter que dans le recensement de 1790 on trouve 3 ou 4 autres lieux-dits où il y avait des aubergistes : La Villeneuve (village disparu près de St-André), Gouléquéau (lieu-dit disparu sur la route de Coray, sans doute assimilable à Cadigou), Kerdévot et Lostarguillec. [Ref.↑]
- Le baron Germain-Joseph Boullé, originaire de Pontivy, fut préfet du Finistère de 1836 à 1848. [Ref.↑ 2,0 2,1]
- Les horaires d'ouvertures des débits de boisson étaient très matinales du fait des travaux dans les champs. Cf. l'affaire des élections de 1881 où l'ouverture tardive fut dénoncée : « Elections municipales houleuses et contestées, l'Impartial du Finistère 1881 ». [Ref.↑]
- René Laurent de Squividan fut maire d'Ergué-Gabéric du 1824 à 1845. [Ref.↑ 4,0 4,1]
- Charles-Victor-Louis Richard (1803-1888), né à Toulouse et décédé à Quimper, est préfet du Finistère de 1851 à 1868. Avant cette date il est conservateur des archives municipales de Rouen, puis sous-préfet à Châteaulin en 1848, à Morlaix en 1849. Il est nommé préfet honoraire et mis à la retraite en 1868. [Ref.↑]
Thème de l'article : Etude de documents anciens. Date de création : novembre 2006 Dernière modification : 16.11.2014 Avancement : [Développé] |