1818 - Garantie des frères Le Roux de Kerellou et Mélennec pour leur mère - GrandTerrier

1818 - Garantie des frères Le Roux de Kerellou et Mélennec pour leur mère

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Catégorie : Archives    
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§ E.D.F.
La déclaration du seigneur de Kermorial pour sa tenue et terres au village de Mélennec.

Sommaire

Autres lectures : « Les archives de Mélennec » ¤ « Mélénec, ar Veleneg » ¤ « Cartes du lieu-dit » ¤ « Famille Lizien de Mélennec » ¤ 

1 Présentation

Une garantie de paiement des rentes au seigneur de Lopriac sur le lieu de Keraden en Elliant

 

Archives familiales privées, document communiqué par Mme Cuzon, née Le Roux.

2 Transcription

Début

Entre nous soussignés Louis Le Roux demeurant au lieu de Kerélou, Alain Le Roux demeurant au lieu du Mélennec et Hervé Le Pétillon, mari & procureur de droit de Laurence Le Roux demeurant au dit lieu de Kerélou, tous cultivateurs de la commune d'ergué gabéric, tant en nos privé noms que faisant le fait valable et garantissant personnellement pour Laurence Le Meur, notre belle mère & mère, veuve de Louis Le Roux, demeurante aussi au lieu de Kerélou, d'une part, alexandre Joseph Watrelot et marguerite Jeanne Lucas, mon épouse de moi autorisée, traiteur demeurant à Quimper d'autre part ; est convenu que nous Louis & Alain Le Roux et Pétillon, conjointement avec la dite Laurence Le Meur notre mère, au terme de contrât De Vente que nous avons consenti ce jour du lieu de Keraden en Elliant au profit des sieur & dame Watrelot, au rapport de M° Vallot notaire à quimper, nous leur avons garanti toute rente qui pourrait être exigible sur le dit lieu, laquelle garantie comprend l'ancienne chef-rente [1] dû aux seigneurs de Botpodern (M. De Lopriac Comte Donge) et consistant en douze livres pour corvées, sept minots [2] et demie comble [3]. froment, quatre minots[2] et demie comble seigle, dix livres monnaie en argent, un mouton et huit chapons.

En conséquence en cas de rétablissement de ladite chefrente [1], nous nous obligeons au lieu de demeurer assujettis à l'acquit annuel de cette chefrente [1]envers ledit seigneur de Botpodern à payer au sieur & Dame Watrelot une somme de deux mille quatre cent francs, en faveur de laquelle nous sieur et Dame Watrelot nous obligeons à supporter personnellement ladite chefrente [1],

 

Fin

sauf à nous en affranchir, comme bon nous semblera, envers ledit seigneur de Botpodern et fera la susdite somme de deux mille quatre cent francs payée par nous Louis et alain Leroux et pétillon aux qualités que nous agissant en quatre termes égaux de six cent francs chacun, premier paiement faire par nous après la réclamation qui nous en serait faite, en vertu d'une Loi portante le rétablissement de ces sortes de rente, pour les sieur et Dame Watrelot, le second six mois après ce premier paiement et ainsi de six mois en six mois jusqu'à parfaite extinction des deux mille quatre cent francs ci-dessus le tout sans intérêt.

A tout ce que dessus réciproquement accepté par nous, après lecture, nous nous obligeons nous dits Louis & alain Leroux et pétillon, aux dits nous, par voie solidaire, et nous Watrelot & femme aussi solidairement l'un pour l'autre, faire division ni discussion de bien à quoi nous renonçons chacune en ce qui nous concerne.

Fait double et de bonne foi entre nous, sous nos seings à quimper ce jour trente septembre mil huit cent dix huit.

Les mots ces sortes, retouchés, approuvés.
approuve l'écriture Louis Leroux
approuvé l'écriture Allain Leroux
approuvé l'écriture Hervé Le Petillon
approuvé les écritures

Wattrelot et Marguerite janne lucas femme Wattrelot.

3 Annotations

  1. Chefrente, s.f. : rente perpétuelle payable en argent ou en nature au seigneur suzerain par le détenteur d'un héritage noble. La chefrente était en principe immuable (Yeurch, histoire-bretonne). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 1,0 1,1 1,2 1,3]
  2. Minot, s.m. : ancienne mesure de capacité pour les matières sèches, qui contenait la moitié d'une mine, donc 3 boisseaux[Terme] [Lexique] [Ref.↑ 2,0 2,1]
  3. Comble, s.f. et adj. : mesure de capacité pour les grains, probablement la mine comble, c'est-à-dire 6 boisseaux ; source : Dictionnaire Godefroy 1880. En région quimpéroise le terme comble est plutôt donné comme équivalent d'un grand boisseau comble, par opposition à un simple boisseau ras. Soit précisément 67 litres pour le froment, 82 pour le seigle, et 80 pour l'avoine [¤source : Document GT de 1807]. La comble se distincte de la raze ; le terme est utilisé aussi comme adjectif pour préciser que la hauteur en son milieu dépasse le bord de récipient de mesure, par opposition à l'adjectif "rase". [Terme] [Lexique] [Ref.↑]


4 Originaux



Thème de l'article : Etude et transcriptions d'actes anciens

Date de création : mai 2007    Dernière modification : 1.11.2014    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]