1808 - Mesurage et description de la tenue noble à domaine congéable de Kerveady
Un article de GrandTerrier.
Version du 17 février ~ c'hwevrer 2012 à 19:21 (modifier) GdTerrier (Discuter | contributions) ← Différence précédente |
Version du 17 février ~ c'hwevrer 2012 à 19:31 (modifier) (undo) GdTerrier (Discuter | contributions) Différence suivante → |
||
Ligne 93: | Ligne 93: | ||
Au couchant de <i>Méné Ster</i> un champ terre chaude <ref name=TerresChaudes>{{K-TerresChaudes}}</ref> nommé <i>parc ar groes</i> cerné de ses fossés, lequel champ donne du levant sur la montagne nommée <i>méné Ster</i> cy devant mentionnée, du midi sur champ nommé <i>parc ar leurguer</i> cy après mentionnée <i>Méné Kerveady</i> dépendant de la tenue de Monsieur Dodua et du nord sur champ nommé <i>parc ar groes</i> mais dépendant de la tenue de Monsieur Dodua, contient le dit champ sous fond quatre vingt treize ares quatre vingt centiares ou un journal <ref name=Journal>{{K-Journal}}</ref> et quatre vingt douze centièmes de journal et a sur ses | Au couchant de <i>Méné Ster</i> un champ terre chaude <ref name=TerresChaudes>{{K-TerresChaudes}}</ref> nommé <i>parc ar groes</i> cerné de ses fossés, lequel champ donne du levant sur la montagne nommée <i>méné Ster</i> cy devant mentionnée, du midi sur champ nommé <i>parc ar leurguer</i> cy après mentionnée <i>Méné Kerveady</i> dépendant de la tenue de Monsieur Dodua et du nord sur champ nommé <i>parc ar groes</i> mais dépendant de la tenue de Monsieur Dodua, contient le dit champ sous fond quatre vingt treize ares quatre vingt centiares ou un journal <ref name=Journal>{{K-Journal}}</ref> et quatre vingt douze centièmes de journal et a sur ses | ||
{{FinCitation}} | {{FinCitation}} | ||
- | + | |width=4% valign=top align=justify| | |
+ | |width=48% valign=top align=left| | ||
Page 8 | Page 8 | ||
Ligne 103: | Ligne 104: | ||
Au levant de la montagne nommée <i>Méné Ster</i>, un champ, terre froide <ref name=TerresFroides>{{K-TerresFroides}}</ref>, nommé <i>parc ar barnou</i> ayant des fossés du couchant et nord, donne le dit champ du levant sur terre du lieu de Sulvintin, du midi sur champ nommé <i>parc gorré Reun</i> cy après mentionnée, du couchant sur montagne nommée <i>Méné Ster</i> cy devant mentionnée et champ nommé <i>parc ar groes</i> dépendant de la tenue de Monsieur Dodua et du nord sur portion de la montagne nommée <i>Méné Kerveady</i>, dépendant de la présente tenue et garenne dépendant du lieu de Kerdudal contient | Au levant de la montagne nommée <i>Méné Ster</i>, un champ, terre froide <ref name=TerresFroides>{{K-TerresFroides}}</ref>, nommé <i>parc ar barnou</i> ayant des fossés du couchant et nord, donne le dit champ du levant sur terre du lieu de Sulvintin, du midi sur champ nommé <i>parc gorré Reun</i> cy après mentionnée, du couchant sur montagne nommée <i>Méné Ster</i> cy devant mentionnée et champ nommé <i>parc ar groes</i> dépendant de la tenue de Monsieur Dodua et du nord sur portion de la montagne nommée <i>Méné Kerveady</i>, dépendant de la présente tenue et garenne dépendant du lieu de Kerdudal contient | ||
{{FinCitation}} | {{FinCitation}} | ||
- | |width=4% valign=top align=justify| | + | |
- | |width=48% valign=top align=left| | + | |
Page 9 | Page 9 | ||
Ligne 186: | Ligne 186: | ||
{{Citation}} | {{Citation}} | ||
+ | hectolitre soixante trois centièmes avoine ou deux boisseaux <ref name=Boisseau>{{K-Boisseau}}</ref>, un hectolitre cinquante sept centièmes bled noir ou deux boisseaux <ref name=Boisseau>{{K-Boisseau}}</ref>, le tout mesure de Quimper ; quatre chapons <ref name=Chapon>{{K-Chapon}}</ref> et neuf francs soixante centimes en argent, au payment de laquelle le dit Le Dorse s'oblige sous toutes les obligations requises et de droit et sur l'hypothèque spéciale des droits réparatoires cy mentionnés, ainsi voulu, fait et passé à Quimper, après lecture donnée en breton à l'avouant au rapport de Chauvel l'un de nous son collègue aussi présent sous nos seings le dit Le Dorse ayant déclaré ne savoir signer de ce requis ce jour nuit aout mil huit cent huit. | ||
+ | |||
+ | Jamet, notaire ; Chauvel, notaire. Enregistré à Quimper le 9 aout 1808 ... francs ... Baron. | ||
{{FinCitation}} | {{FinCitation}} | ||
Version du 17 février ~ c'hwevrer 2012 à 19:31
|
| ||||||||
|
1 Introduction
2 Transcription
Page 1
Page 2
Page 3
Page 4
Page 5
Page 6
Page 7
|
Page 8
Page 9
Page 10
Page 11
Page 12
Page 13
Page 14
Page 15
Page 16
|
3 Originaux
ADF 4E-215-266 | |||||
4 Annotations
- Framboy, fembroi, s.m. :débris végétaux pour fabriquer le fumier par le piétinement des bêtes ; la boue résultante était appelée le « framboy ». Le mot se disait au départ « fembroi » (latin fimarium, dérivé de fimum : fumier). Puis, par métathèse (déplace-ment du r), il est devenu « fremboi », puis « frembois ». Le lieu où se trouvait ce tas de fumier était généralement dénommé dans les actes la « cour à frambois » ou « pors à framboy ». [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Longère, s.f. : mur principal d'une bâtisse. Ce terme n'avait la même signification qu'aujourd'hui, il désignait, non pas un bâtiment de forme très allongée, mais dans un bâtiment donné, le mur de façade et le mur arrière. On parlait donc de la longère de devant et de la longère de derrière. Quant à l'appentis, comme il s'appuyait contre la maison, il n'avait évidemment qu'une longère. Source : Jean Le Tallec, La vie paysanne en Bretagne sous l'Ancien Régime. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6]
- Pied, s.m. : unité de mesure de longueur divisée en 12 pouces, et d'environ 32-33 cm. En France, avant la réforme de Colbert en 1668, le pied de roi ancien avait une valeur de 326,596 mm. En 1668 une tentative de normalisation fut tentée avec la nouvelle toise dite de Chatelet pour une mesure de 324,839 mm. Cette valeur fut conservée en 1799 avec l'introduction du mètre estimé à environ 3,09 pieds [¤source : Wikipedia]. On note une valeur de 3,07 pieds dans un document GrandTerrier de 1808. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 3,14 3,15 3,16 3,17 3,18 3,19 3,20 3,21]
- Maçonnage, s.m. : « en (simple) maçonnage » ou « simple maçonne », désigne un matériau de construction hétérogène, constitué seulement de schistes tout-venant, par opposition à la pierre de grain en granit, dite « pierre de taille » (Jean Le Tallec 1994), le terme « maçonné en brossage » désignant par contre les joints brossés autour des pierres taillés. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5 4,6 4,7 4,8]
- Fendasse, s.f. , -asse, -ache : fente, ouverture crevasse. Source : Dictionnaire Godefroy 1880. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 5,0 5,1 5,2]
- Courtil, curtil, s.m. : jardin potager. Du bas latin cohortile, dérivé de cohors (voir Cour). Jardin, cour, enclos (Dictionnaire de l'Académie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 6,00 6,01 6,02 6,03 6,04 6,05 6,06 6,07 6,08 6,09 6,10 6,11 6,12 6,13 6,14 6,15 6,16 6,17 6,18 6,19 6,20 6,21 6,22 6,23 6,24 6,25 6,26 6,27 6,28 6,29 6,30 6,31 6,32 6,33 6,34 6,35 6,36 6,37 6,38]
- Manteau, s.m. : partie de la cheminée, et plus généralement la hotte et le chambranle, qui fait saillie dans la pièce au-dessus du foyer. Source : Trésor Langue Française. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 7,0 7,1 7,2]
- Corbeau, s.m. : grosse pierre, pièce de bois ou de fer mise en saillie sur un mur et servant à supporter une poutre, une corniche ou un encorbellement. Source : Trésor Langue Française. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 8,0 8,1 8,2]
- Journal, s.m. : ancienne mesure de superficie de terre, en usage encore dans certains départements et représentant ce qu'un attelage peut labourer dans une journée. Le journal est la principale unité de mesure utilisée dans les inventaires pour calculer les surfaces des champs cultivés. Dans la région quimpéroise un journal vaut 48,624 ares, à savoir 80 cordes, soit environ un demi-hectare. Pour les jardins et les courtils on utilise le terme de « journée à homme bêcheur » correspondant à un 8e de journal ou 6 ares. Les surfaces des prés se mesurent en « journée à faucheur » ou « à faucher » équivalente à 2 journaux de laboureur, soit presque un hectare. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 9,00 9,01 9,02 9,03 9,04 9,05 9,06 9,07 9,08 9,09 9,10 9,11 9,12 9,13 9,14 9,15 9,16 9,17 9,18 9,19 9,20 9,21 9,22]
- Terres chaudes, s.f.pl. : terres cultivables, par opposition aux terres froides ; exploitées en rotation triennale, soit blé noir, seigle, avoine (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 10,0 10,1 10,2 10,3 10,4 10,5 10,6 10,7 10,8 10,9]
- Terres froides, s.f.pl. : terres pauvres mises en culture de loin en loin parfois après un brulis, par opposition aux terres chaudes; les terres froides prennent le reste du temps la forme de landes qui servent de pâturage d'appoint, et fournissent divers végétaux utiles : bruyères et fougères pour la litière, ajoncs pour la nourriture des chevaux, genets pour la couverture de la toiture (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 11,0 11,1 11,2]
- Boisseau, s.m. : mesure de capacité pour les matières sèches, les grains surtout. Sa contenance varie beaucoup suivant les produits et les localités et aussi suivant que la mesure est rase ou comble [¤source : AD Finistère, glossaire des cahiers de doléances]. La précision « Mesure du Roi » indique la volonté d'uniformiser les disparités, avant que le poids en mesure décimale ne soit adopté à la Révolution. Avant uniformisation, chaque ville ou village avait ses poids et ses mesures particuliers. Dans certains cantons, et plus particulièrement en Bretagne on était obligé d'avoir jusqu'à six mesures différentes dans son grenier pour procéder aux pesées. Par exemple le boisseau ras pour le froment contenait 11,2 litres à Morlaix et 107,1 litres à Landevennec [¤source : Wikipedia]. La mesure de Quimper était établie comme suit : 67 litres pour le froment et le seigle, 82 pour l'avoine et 79 pour le blé noir [¤source : Document GT de 1808] ou alors 67 litres pour le froment, 82 pour le seigle, et 80 pour l'avoine [¤source : Document GT de 1807]. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 12,0 12,1 12,2 12,3]
- Chapon, s.m. : jeune coq chatré. Source : Dictionnaire du Moyen Français. Utilisé comme moyen de paiement de rentes ou redevances. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
Thème de l'article : Document d'archives sur le passé d'Ergué-Gabéric. Date de création : Février 2012 Dernière modification : 17.02.2012 Avancement : [Développé] |