1668 - Reconnaissance de l'antienne extraction noble de François de Quersulgar
Un article de GrandTerrier.
Version du 8 juin ~ mezheven 2016 à 20:53 (modifier) GdTerrier (Discuter | contributions) ← Différence précédente |
Version du 8 juin ~ mezheven 2016 à 21:05 (modifier) (undo) GdTerrier (Discuter | contributions) Différence suivante → |
||
Ligne 91: | Ligne 91: | ||
<spoiler id="993" text="Sur le degré dudit Allain est raporté ...">Sur le degré dudit Allain est raporté : | <spoiler id="993" text="Sur le degré dudit Allain est raporté ...">Sur le degré dudit Allain est raporté : | ||
- | Une acte de transaction passee entre noble homme Jan de Quersulgar, sieur de Mesanlez, et noble homs Tanguy Finamour ... | + | Une acte de transaction passee entre noble homme Jan de Quersulgar, sieur de Mesanlez, et noble homs Tanguy Finamour, sieur de Fresque, par lequel se voit que ledit Allain avoit pour fils de son mariage avecq damoiselle Marye Botingneau et leur herittier principal et noble, escuyer Jan de Quersulgar, lequel, en ladicte qualité, auroit recueilly collatterallement et noblement la succession de Françoise de Quersulgar, sa sœur, femme dudict Tanguy de Finamour, decedé sans hoirs de corps. Ledict acte en datte du 20e Aoust 1580, signé : Pramen (?) et Dufquet (?), nottaires, et scellé. |
+ | |||
+ | Sur le degré dudidt Jan est raporté : | ||
+ | |||
+ | Un acte de partage passé entre nobles gens Guillaume le Guerriou et Claude Quersulgar, sa compagne, et nobles gens Louis le Coing et Marye Queroufil, sa compagne, sieur et dame de Querudallen, au nom et comme tuteur des enfans mineurs de ladite Queroufil et escuyer Jan de Quersulgar, vivant sieur de Mezanlez, herittier principal et noble de feus nobles gens Allain de Quersulgar et Marye de Bodigneau, sa compagne, en leur temps sieur et dame desdicts lieux de Mezanlez, par lequel est recongneu les successions desdicts de Quersulgar et leurs predecesseurs estre nobles et advantageuses et avoir esté de tout temps immemorial partagees noblement et advantageusement, sçavoir les deux parts à l’aisné et le tiers aux juveigneurs <ref name="Juveignerie">{{K-Juveignerie}}</ref>, et executtant ledict partage de leurs dits pere et mere entr’eux de la sorte, lesdicts sieur | ||
</spoiler> | </spoiler> | ||
{{FinCitation}} | {{FinCitation}} | ||
Ligne 100: | Ligne 104: | ||
et dame de Querudalen, esdicts noms, auroient baillé et faict assiette à ladicte Claude de Quersulgar, acceptante, pour tout son droict naturel en ladite succession, la somme de vingt livres de rente en fonds d'heritages, pour en jouir ladite Claude à perpetuitté elle et les siens, à charge de les tenir en ramage, comme juveigneur <ref name="Juveignerie">{{K-Juveignerie}}</ref> d'aisné. Ledict acte en datte du 14e Octobre 1585, signé : G. Lozec, nottaire royal. | et dame de Querudalen, esdicts noms, auroient baillé et faict assiette à ladicte Claude de Quersulgar, acceptante, pour tout son droict naturel en ladite succession, la somme de vingt livres de rente en fonds d'heritages, pour en jouir ladite Claude à perpetuitté elle et les siens, à charge de les tenir en ramage, comme juveigneur <ref name="Juveignerie">{{K-Juveignerie}}</ref> d'aisné. Ledict acte en datte du 14e Octobre 1585, signé : G. Lozec, nottaire royal. | ||
- | <spoiler id="994" text="Un contract de mariage passé entre Jan Quersulgar ...">Un contract de mariage passé entre Jan Quersulgar, seigneur de Mesanlez, et damoiselle Marye Querouffil ... | + | <spoiler id="994" text="Un contract de mariage passé entre nobles Jan Quersulgar ...">Un contract de mariage passe entre nobles Jan Quersulgar, seigneur de Mesanlez, et damoiselle Marye Querouffil, fille de feu noble Tanguy Querouffil et de damoiselle Janne le Glas, sa femme, sieur et dame de Penenquer, le 7e Juillet 1575, signé : Queratri et le Meur. |
+ | |||
+ | Un acte de partage noble donné par Allain de Quersulgar, escuyer, sieur de Mezanlez, à damoiselle Marguerite de Quersulgar et Françoise de Quersulgar, ses sœurs puisnees, dans les successions nobles de deffuncts escuyer Jan de Quersulgar et damoiselle Marye de Queroufil, sa compagne, sieur et dame de Mesanlez, dont ledict Allain estoit fils aisné, herittier principal et noble, et lesdicts de Quersulgar, ses sœurs juveigneures <ref name="Juveignerie">{{K-Juveignerie}}</ref>, qui auraient accepté ledict partage noblement et recongneu lesdictes successions estre nobles et de gouvernement noble, à charge de tenir les heritages mentionnes audict partage et assiette à ramage dudidt de Quersulgar, comme juveigneurs d’aisné. Ledict partage en datte du 19e Mars 1611, signé : Marie Lestancq, Lestancq et le Roux. | ||
+ | |||
+ | Sur le degré dudit Allain, pere dudidt deffendeur, sont raportees trois pieces : | ||
+ | |||
+ | La premiere est un acte de partage passé entre messire Nicollas Moellien, sieur dudit lieu, fils aisné, herittier principal et noble de feus messire Jacques de Moelien et dame Claude de Lanros, vivant sieur et dame dudidt lieu, et damoiselle Louise de Moelyen, dame douairiere de Querstrat, tant en son nom que comme tutrice d’escuyer Urbain de Treourret, son fils aisné de son mariage avecq deffunct noble home Louis de Treourret, vivant sieur de Querstrat, damoiselle Claude de Moelien, femme et espouze de nobles homs Allain de Quersulgar, le 20e Juillet 1643. | ||
+ | |||
+ | La seconde est un acte d’apropriement faict d’aucthorité du siege presidial de Quimpercorentin, allendroit duquel ledit Allain de Quersulgar aurait demandé la premesse et retraict lignager des herittages y mentionnes, pour François de Quersulgar, deffendeur, son fils aisné, tous qualifies escuyers, laquelle premesse fut adjugee le 16e Decembre 1638, signé : de Lagarde. | ||
+ | |||
+ | Et la troisiesme est un proceix verbal de rembourcement de ladite premesse, faict | ||
</spoiler> | </spoiler> | ||
{{FinCitation}} | {{FinCitation}} |
Version du 8 juin ~ mezheven 2016 à 21:05
| Un jugement de la Chambre du Parlement de Bretagne ...
François de Kersulgar, marié à Marie Billoart, est le dernier de 9 générations des Kersulgar, les nobliaux bas-bretons résidant au manoir de Mezanlez. Autres lectures : « Familles nobles gabéricoises » ¤ « 1454-1646 - Tous les adveux d'Ergue-Caberyc dans l'inventaire de Kempercorentin » ¤ « 1736-1740 - Défense des droits de fief, de justices et de prééminences pour Lezergué » ¤ « Guy Autret et l'église d'Ergué-Gabéric, défense de ses prééminences » ¤ « Le tombeau enfeu noble des Kerfors à l'église St-Guinal » ¤ |
1 Présentation
2 Transcriptions
Les textes transcrits ci-dessous contiennent des paragraphes ( § ) non déployés. Vous pouvez les afficher en un seul clic : § Tout montrer/cacher
Page 509
Page 510
Page 511
|
Page 512
Page 513
Page 514
(Grosse originale. - Archives du château de Kerminaouet, en Trégunc.) |
3 Originaux
les 6 pages dactylographiées | |||||
4 Annotations
Certaines références peuvent être cachées ci-dessus dans des paragraphes ( § ) non déployés. Cliquer pour les afficher : § Tout montrer/cacher
- M. Denyau, rapporteur. [Ref.↑]
- Dans tous les nobiliaires de Bretagne ces trois fleurs de lys sont dites rangées en fasce. [Ref.↑]
- Sénéchaussée, s.f. : juridiction d'un sénéchal ; étendue de sa juridiction. Sénéchal, s.m. : officier royal qui, dans certaines provinces, exerce des fonctions analogues à celles d'un bailli pour la justice, les finances, etc. Source : Dict. DMF. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 3,0 3,1]
- Présidial, s.m. : tribunal de justice de l'Ancien Régime créé au XVIe siècle ; c'est en 1552 que le roi Henri II de France, désireux de renforcer son système judiciaire et de vendre de nouveaux offices, institue les présidiaux ; le présidial de Quimper-Corentin a été créé à cette date dans le ressort du parlement de Bretagne (Wikipedia). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 4,0 4,1]
- Juveignerie, s.f. : avantage accordé en droit féodal à un puîné par rapport à l'aîné, en Bretagne et en Poitou ; source : Alain de Carné. Forme de tenue d'une terre noble, due, au départ, a un partage noble entre un aîné et son (ou ses) cadet(s) ; un juveigneur est un cadet qui a reçu une terre noble lors de ce partage. Source : Bertrand Yeurc'h. Partage noble qui donnait à l'aîné les deux tiers et l'autre tiers aux puînés, tant fils que filles ; mais cet autre tiers, les puînés devaient le tenir, chacun, comme « juveigneur d'aîné, en parage et ramage de l'aîné ». En parage : à égalité avec l'aîné vis-à-vis d'un seigneur supérieur ; en ramage : comme faisant partie de la même famille. Source : dict. de l'Ancien Régime de Lucien Bély. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 5,0 5,1 5,2 5,3 5,4]
- Monoie, Monnoye, adj : un sol monoie désigne une petite pièce de monnaie faite de billons, c'est-à-dire de cuivre, tenant un peu d'argent, mais plus ou moins, suivant les lieux (Encyclopédie Diderot). Existence de « livres monnoie » et de « deniers monnoye » à signaler également, en complément des livres tournois qui deviendront l'unique monnaie de compte en 1667. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
Thème de l'article : Document d'archives sur le passé d'Ergué-Gabéric. Date de création : Juin 2016 Dernière modification : 8.06.2016 Avancement : [Développé] |