1644 - Déclaration des terres à Kerhellan par Mathieu Seznec et François Guillou
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Sommaire |
1 Introduction
Aveu de Kerellan à l'évêque fourni par Mathieu Seznec et François Guillou en 1644, conservé aux Archives départementales du Finistère, série 1 G 86/27, fol I-I v°. Document étudié par Norbert Bernard dans le cadre d'une thèse à l'Université de Bretagne Occidentale (« Chemins du Ve au XVIIe siècle à Ergué-Gabéric », page 91 et suivantes). Cette étude a pour toile de fond la recherche des tracés de l'ancienne voie romaine de Quimper à Quimper, sur le tronçon en entrée d'Ergué-Gabéric entre Cleuziou et Kerelan. Norbert Bernard arrive à la conclusion, après comparaison avec le témoignage de Dubuisson-Aubenay en 1636, que le chemin Quimper-Carhaix se dédoublait en une branche au sud de Kerellan (itinéraire traditionnel) et l'autre au nord (itinéraire ancien ?). |
Henri Chauveur, après avoir comparé le document ci-dessus avec le parcellaire du cadastre de 1834 dans l'article Kerelan en 1834, partage la même conclusion sur le tracé des chemins, tout en se posant d'autres questions sur les gués entre Ergué et Kerfeunteun : On peut également consulter :
La généalogie des déclarants peut également apporter des éclairages intéressants : Généalogie descendante de Mathieu Seznec
Source : Jean-René Seznec
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2 Transcription
Document principal :
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Suite :
Feuillet séparateur :
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3 Copies des actes
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Feuillet séparateur :
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4 Annotations
- On remarquera que l'orthographe du village est Kerhellan "avec deux l" dans le document principal, et Kerelan dans le feuillet séparateur. [Ref.↑ 1,0 1,1 1,2]
- Courtil, curtil, s.m. : jardin potager. Du bas latin cohortile, dérivé de cohors (voir Cour). Jardin, cour, enclos (Dictionnaire de l'Académie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Pourpris, s.m. : enceinte, un enclos et parfois une demeure, dans la France de l'ancien régime, et par métonymie l'espace ainsi entouré, c'est-à-dire le jardin. La réalité désignée dépasse celle d'un simple jardin en ce qu'elle recouvre les différents éléments d'un domaine physiquement bien délimité et fermé (mur, fossé, etc.). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Parcelle « Parc an Justizou » réputée héberger les fourches patibulaires épiscopales : « 1614-1640 - Aveu de l'évêque de Quimper pour les fourches patibulaires de Kerelan ». [Ref.↑]
- Terres chaudes, s.f.pl. : terres cultivables, par opposition aux terres froides ; exploitées en rotation triennale, soit blé noir, seigle, avoine (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Terres froides, s.f.pl. : terres pauvres mises en culture de loin en loin parfois après un brulis, par opposition aux terres chaudes; les terres froides prennent le reste du temps la forme de landes qui servent de pâturage d'appoint, et fournissent divers végétaux utiles : bruyères et fougères pour la litière, ajoncs pour la nourriture des chevaux, genets pour la couverture de la toiture (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Régaires, s.m.pl. : administration en charge du domaine temporel d'un évêque, propriétaire et seigneur, au même titre que l'aurait été n'importe quel noble propriétaire d'un fief avec justice. Le plus souvent, ils provenaient de donations anciennes faites au cours des âges par des féodaux, qui souhaitant sans doute s'attirer des grâces divines ou se faire pardonner leurs péchés, avaient doté l'église de quelques fiefs avec les revenus en dépendant. Source : amisduturnegouet sur free.fr [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Rachapt, rachètement, s.m. : en terme de coutume droit du au seigneur à chaque mutation du fief (dictionnaire Godefroy 1880). Droit du au seigneur par un nouveau tenancier après une succession qui est appelé également relief ou rachat des rentes (Dict. de l'Académie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Chefrente, s.f. : rente perpétuelle payable en argent ou en nature au seigneur suzerain par le détenteur d'un héritage noble. La chefrente était en principe immuable (Yeurch, histoire-bretonne). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 9,0 9,1]
- Géline, s.f. : poule (dict. Godefroy 1880). Utilisée comme moyen de paiement de rentes ou redevances. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Carnée, s.f. : mesure pour les grains. A priori équivalent au quart de boisseau, une mesure ancienne de matières sèches. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 11,0 11,1]
Thème de l'article : Etude et transcriptions d'actes anciens Date de création : 1997 Dernière modification : 26.04.2014 Avancement : [Développé] |