1562 - Monstre de l'arrière-ban de l'Evesché de Cornouaille à Quimpercorentin
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* Louis de Kersulguen <ref>Note NB : Corriger en Kersulgar. Aussi mentionné parmi les vassaux de l’évêque la même année (Archives départementales du Finistère, 1 G 366/4).</ref>, presant, dict qu’il faict corselet. | * Louis de Kersulguen <ref>Note NB : Corriger en Kersulgar. Aussi mentionné parmi les vassaux de l’évêque la même année (Archives départementales du Finistère, 1 G 366/4).</ref>, presant, dict qu’il faict corselet. | ||
- | * Marie de Tréanna de Pennaurun <ref>Note NB : Comprendre Pennanyen, nom d’un manoir en Landrévarzec qui lui appartenait.</ref>, presante par son père, Guyomar de Tréanna, qui dict faire pique sèche. | + | * Marie de Tréanna de Pennaurun <ref>Note NB : Comprendre Pennanyen, nom d’un manoir en Landrévarzec qui lui appartenait.</ref> <ref>Ou alors ne peut-on pas lire Pennervan en Ergué-Gabéric, car à la montre de 1554 le sieur de Creac'hcongar, propriétaire de Pennervan, y est déclaré.</ref>, presante par son père, Guyomar de Tréanna, qui dict faire pique sèche. |
Les nobles de Plomelin. | Les nobles de Plomelin. |
Version du 29 août ~ eost 2018 à 08:49
| Le document sus-mentionné constitue le compte-rendu de l'une des premières revues militaires de la noblesse de Basse-Bretagne en Cornouailles.
On trouvera ici les extraits des transcriptions réalisées par le Chevalier de Fréminville (en 1835) et reprise par Norbert Bernard (en 2002). Les transcriptions sont précédées d'une présentation de l'évènement dans son contexte par Norbert Bernard. Autres lectures : « 1426 - Exemptions gabéricoises à la Réformation des fouages » ¤ « 1536 - Réformation des personnes et des terres en Ergué-Gabéric » ¤ « 1481 - Monstre générale des gens d'armes de l'Evesché de Cornouaille » ¤ « Familles nobles gabéricoises » ¤ |
1 Présentation
Définition des montres [1]
par Norbert Bernard sur le site Tudchentil.org :
« On pourrait définir les montres |
La montre de 1562 laisse paraître moins de rigueur. Cependant s’il se justifie que ce n’est désormais plus le duché breton qu’il faut défendre mais le royaume de France et donc que les besoins militaires sont différents et l’armée a évolué vers des corps plus professionnels. Il n’est pas certain que l’intégration aura réduit cette rigueur, surtout au début du XVIe siècle, avec les énormes besoins de François Ier dans son conflit permanent avec Charles Quint. On peut aussi mentionner à la même époque, le cas rare, sinon unique, d’un seigneur, François de Lisiard, seigneur de Kergonan, qui précise dans son aveu de 1540 ses obligations, au regard de son bien, en cas de montre |
2 Transcriptions
Début du rapport de la montre générale transcrit par Norbert Bernard sur le site Tudchentil.org :
Transcriptions de N. B. des déclarations des nobles gabéricois :
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Extrait gabéricois de la transcription du chevalier de Fréminville dans son livre « Antiquités du Finistère. seconde partie. Contenant la description des anciens monumens de la Cornouailles », page 316 :
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3 Annotations
- Montre, s.f. : revue militaire de la noblesse. Tous les nobles doivent y participer, munis de l’équipement en rapport avec leur fortune. Les ordonnances du duché de Bretagne spécifient minutieusement l’armement de chaque noble en fonction du revenu déclaré. Organisation maintenue après le rattachement du duché de Bretagne au royaume de France. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 1,0 1,1]
- Document « 1540 - Aveu de François Lysyard, seigneur de Kergonan » : « Lequel a cogneu et confessé, oultre ce que cy devant est contenu et raporté, debvoir et estre tenu faire, pour son seigneur selon la nature du fyé, et fournir deux hommes à cheval quant l’arrière ban se faict en cesdictz pays. » [Archives départementales de Loire-Atlantique, B 2011/6, fol. XI] [Ref.↑]
- Note NB : Jeahan Lisiard de Kergonan. Aussi mentionné parmi les vassaux de l’évêque la même année (Archives départementales du Finistère, 1 G 366/4). [Ref.↑]
- Note NB : Maître Hervé de Coetanezre. Aussi mentionné parmi les vassaux de l’évêque la même année (Archives départementales du Finistère, 1 G 366/4). [Ref.↑]
- Note NB : Corriger en Kersulgar. Seigneur de Mesanlez. Aussi mentionné parmi les vassaux de l’évêque la même année (Archives départementales du Finistère, 1 G 366/4). [Ref.↑]
- Note NB : Corriger en Kersulgar. Aussi mentionné parmi les vassaux de l’évêque la même année (Archives départementales du Finistère, 1 G 366/4). [Ref.↑]
- Note NB : Comprendre Pennanyen, nom d’un manoir en Landrévarzec qui lui appartenait. [Ref.↑]
- Ou alors ne peut-on pas lire Pennervan en Ergué-Gabéric, car à la montre de 1554 le sieur de Creac'hcongar, propriétaire de Pennervan, y est déclaré. [Ref.↑]
- Note NB : Comprendre Rubiern. Aussi mentionné parmi les vassaux de l’évêque la même année (Archives départementales du Finistère, 1 G 366/4). Également seigneur du Cluyou – auj. Ergué-Gabéric dont il rend aveu la même année. [Ref.↑]
- Pique Sèche, s.m. : soldat armé d'une pique. Source : Littré. Parmi les piquiers on distingue les piquiers vétérans ou soldés des piquiers à pique sèche sans corselet, sans deniers de poche. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 10,0 10,1 10,2 10,3]
- Corselet, s.m. : cuirasse légère couvrant la poitrine et le ventre, que portaient autrefois certaines troupes. Le corselet des piquiers. . Source : Littré. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
Thème de l'article : Un document ancien mentionnant des lieux ou des personnes d'Ergué-Gabéric Date de création : août 2011 Dernière modification : 29.08.2018 Avancement : [Développé] |