FREMINVILLE Christophe-Paulin (de) - Antiquités du Finistère
Un article de GrandTerrier.
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[modifier] Notice bibliographique
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Les annexes de cet ouvrage servent de référence pour au moins deux travaux importants de transcriptions d'archives, à savoir les montres Extrait / Montre de 1481 / page 316 :
Ouvrage complet :
Autres lectures : « 1481 - Monstre de l’Evesché de Cornouailles » ¤ « TORCHET Hervé - Montre générale des nobles de 1481 en Cornouaille » ¤ « 1562 - Monstre de l’Evesché de Cornouailles » ¤ |
[modifier] Annotations
- Montre, s.f. : revue militaire de la noblesse. Tous les nobles doivent y participer, munis de l’équipement en rapport avec leur fortune. Les ordonnances du duché de Bretagne spécifient minutieusement l’armement de chaque noble en fonction du revenu déclaré. Ainsi, la convocation de 1540 indique l'armement suivant : Au dessous de 60 livres de rente, en brigandine ou en paltoc nouveau modèle sans manches, mais avec lesches ou mailles sur les bras, avec faculté de se servir d'arc ou de juzarme ; entre 60 et 140 livres, en archer en brigandine ou en juzarmier, avec un coutilleur (soit 2 chevaux) ; entre 140 et 200 livres, en équipage d'homme d'armes (la tenue de la gendarmerie permanente de lanciers), avec un coutilleur et un page (soit 3 chevaux) ; entre 200 et 300 livres, en équipage d'homme d'armes, avec un archer ou juzarmier en brigandine, un coutilleur et un page (soit 4 chevaux) ; entre 300 et 400 livres, toujours en équipage d'homme d'armes avec deux archers, un coutilleur et un page (soit 5 chevaux). Et ainsi de suite en augmentant d'un archer par cent francs de revenu. Source : www.gwiler.net. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 1,0 1,1]
- Brigandine, s.f. : cuirasse légère, composée de lames d’acier larges de deux à trois doigts, assemblées transversalement et clouées sur un cuir de cerf bien apprêté ; la flexibilité de cette sorte d’armure la rendait commode pour les gens de trait, tels que les archers et les arbalétriers. Armure composée de lames articulées, placées à recouvrement, liées entre elles par des rivets dont on voit les têtes ; cette armure, très employée au XVe siècle, était celle de l'archer à cheval des compagnies d'ordonnance, et souvent celle du gentilhomme qui ne pouvait se procurer une armure de plates constituées de plaques d'acier (L'Haridon, Catalogue du Musée d'artillerie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4]
- Vouge, s.m. : pique armée d’un fer long, large, évidé et tranchant comme une lame de sabre. Le vougier n’a d’autre arme défensive qu’un morion ou simple casque sans visière ni gorgelette : c’est l’emploi des gentilshommes les plus indigents. Source : www.gwiler.net. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 3,0 3,1]
- Pertuisane, s.f. : arme d'hast (arme dont le fer est monté sur une longue hampe ou fût) en usage de la fin du XVe jusqu'au milieu du XVIIIe siècle. Caractérisée par son fer de glaive, large à la base, muni de deux oreillons, se terminant en pointe aiguë. La pertuisane était portée par divers gardes et par les lieutenants des gens de pied. Source : www.cdc-chatelaudren-plouagat.com. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric Date de création : Août 2011 Dernière modification : 13.12.2017 Avancement : |