Un article de GrandTerrier.
1 Présentation
Les voisins du barrage et du début du bief sont unanimes : « C'est la première année que le bief est à sec et que l'eau de la rivière se détourne de son cours à cet endroit ».
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2 Photographies des lieux en 2015
3 Aveux médiévaux et biens nationaux
En 1566 dans un aveu Guillaume Rubiern à son évêque à qui il devait une chefrente [2] : c'est un moulin noble qui est décrit ainsi : « Item, le moulin noble, o son destroit [3] , byé [4] , chaussé [1] ».
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En 1795
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4 Annotations
- Chaussée, s.f. : barrage, ouvrage maçonné submersible en travers d'un cours d’eau naturel, avec une partie supérieure appelée déversoir, permettant l’amenée de l’eau de la rivière vers le moulin. Source : riverainsdefrance.org. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 1,0 1,1]
- Chefrente, s.f. : rente perpétuelle payable en argent ou en nature au seigneur suzerain par le détenteur d'un héritage noble. La chefrente était en principe immuable (Yeurch, histoire-bretonne). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Destroit, s.m. : territoire situé autour du moulin où les meuniers logeaient et travaillaient, synonyme de « moutaux » ce terme désignant les usagers d’un moulin. Source : Jean GALLET dans "La seigneurie bretonne (1450-1680)". [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Bief, byé, bué, s.m. : Canal qui conduit l'eau d'une rivière ou d'un ruisseau sur une roue hydraulique pour la faire tourner. Source : Chabat, 1881. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
Thème de l'article : Richesses du patrimoine communal.
Date de création : Août 2015 Dernière modification : 8.08.2015 Avancement : [Développé]
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